UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au Cinéma...

  • Au cinéma : Sur quelques films, par Guilhem de Tarlé...

    Sing Sing - Film 2024 - AlloCiné

    Festival de Deauville 2024 : Sing Sing, un film du réalisateur américain Greg Kwedar, inspiré d'une histoire vraie.

    Sing Sing est une prison de haute sécurité américaine dans laquelle des détenus participent à un atelier Théâtre.

    Mon épouse a trouvé ce docufiction intéressant.

    1AZZZ.jpg

    Retour en Alexandrie - Film 2023 - AlloCiné

     

    Retour en Alexandrie… un film du réalisateur suisse Tamer Ruggli, avec Nadine Labaki et Fanny Ardant (la fille et sa mère, Sue et Fairouz).

    Sans intérêt ! sauf peut-être le voyage au Caire et à Alexandrie.

    1AZZZ.jpg

    Spectateurs ! - Film 2024 - AlloCiné

     

     Spectateurs ! ...  idem,

    1AZZZ.jpg

    Le Quatrième mur - Film 2024 - AlloCiné

     

    Le Quatrième Mur… un bon film.

     

    guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : La Chambre d’à côté… , par Guilhem de Tarlé

    Infos & horaires pour La Chambre d'à côté - Cinéma Chambord - Marseille

     

    La Chambre d’à côté… un film du réalisateur espagnol Pedro Almodovrar, avec Tilda Swinton (Martha) et Julianne Moore (Ingrid),

    Adapté du roman Quel est donc ton tourment ? de Sigrid Nunez.

    Mon épouse aime les films d’Almodovar… Nul n’est parfait…

    Le réalisateur nous sert une promotion, à tout le moins, une banalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. A bien y réfléchir, Martha éprouve le besoin d’être encouragée par la présence d’une « complice » dans La Chambre d’à côté.

    Il n’y a évidemment aucune transcendance, aucune espérance et même aucune interrogation sur la Vie et la mort dans cette logorrhée soporifique…
    Elle a quand même aimé, alors que j’aurais mieux fait de rester dans ma chambre.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Mon inséparable… , par Guilhem de Tarlé

    Mon inséparable - Film 2024 - AlloCiné

     

    Mon inséparable… un film français d’Anne-Sophie Bailly avec Laure Calamy (Mona), Charles Peccia-Galletto (Joël) et Julie Froger (Océane).

    Bis repetita… le filon n’est-il pas un peu gros de nous rejouer Un p’tit truc en plus ?

    La réalisatrice a-t-elle peur des mots quand le synopsis nous dit que Joël est « en retard » et Océane « en situation de handicap »… ?

     Mon inséparable  va dans tous les sens, de façon brouillonne, y compris « porno ».

    Ce sont les difficultés d’une mère, seule, dont la vie est totalement consacrée, absorbée, par un fils handicapé d’une trentaine d’année .

    C’est la relation amoureuse de ce garçon avec une jeune fille, elle aussi handicapée, qui travaille dans le même ESAT (Etablissement ou Service d’Aide par le Travail)

    C’est enfin la décision d’accueillir l’enfant de cette liaison et de fonder une famille.

    Autant de sujets intéressants… maltraités ou traités superficiellement au profit de scènes scabreuses inutiles, mais on rendra néanmoins grâce à la réalisatrice de ne pas avoir tiré argument du handicap pour promouvoir l’IVG et l’eugénisme.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : The Wall, par Guilhem de Tarlé

    The Wall - Film 2023 - AlloCiné

     

    The Wall… un film du réalisateur belge Philippe van Leeuw avec Vicky Krieps (l’agent frontalier Jessica Comley).

    Le synopsis dit tout du film… sans intérêt, qui se déroule à la frontière de l’Arizona et du Mexique par où passent les trafiquants de drogue et les immigrants illégaux.
    La première critique que l’on peut lire sur Allo Ciné parle d’ « une dénonciation directe de la vision trumpienne de l’immigration »…

    Ben Voyons. Le réalisateur met lentement en scène une femme, quelque peu déséquilibrée, qui tue sans raison l’un de ces migrants déjà à terre…

    On s’ennuie presque.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Sarah Bernhardt, la Divine…, par Guilhem de Tarlé

    Sarah Bernhardt, La Divine - Film 2024 - AlloCiné

     

    Sarah Bernhardt, la Divine… un film français de Guillaume Nicloux avec Sandrine Kiberlain, dans le rôle-titre, Laurent Lafitte et Arthur Mazet (Lucien et son fils Sacha Guitry), Grégoire Leprince-Ringuet (Maurice Bernhardt, fils de l’actrice), Sylvain Creuzevault (Edmond Rostand), Arthur Igual (֤Émile Zola).

    Sarah Bernhardt, un nom que l’on connaît bien mais dont, comme de beaucoup d’autres, je n’aurais su rien dire. C’est l’un des intérêts de notre « cinéphagie » qui comble mon inculture en m’imposant d’aborder tel ou tel sujet dont j’ignore tout. Mon palmarès 2024 en est une illustration.

    Ainsi intéressons-nous à Sarah Bernhardt, une actrice française mondialement connue de son vivant, qui traversa notre Histoire, de Louis-Philippe à l’après 1ère guerre.

    A vrai dire, le film n’en dit pas grand-chose sauf qu’elle devait être insupportable, sauf qu’elle était excentrique (ou folle), sauf qu’elle collectionnait les animaux exotiques comme les aventures amoureuses, y compris saphiques, sauf qu’elle était juive. Le scénario insiste d’abord sur l’amputation de sa jambe malade, comme les Poilus dans les tranchées, puis sur l’amour, sans doute réciproque en tout cas hystérique, qu’elle portait à Lucien Guitry, et enfin sur son engagement dreyfusard qui l’oppose à son fils Maurice, né d’un père de la famille princière belge, la maison de Ligne.

    Guillaume Nicloux réussit la prouesse de nous parler presque exclusivement de la femme, qui se veut « libre », sans mettre véritablement en scène l’actrice dont la voix chevrotante ne s’entend pas dans le film et ne passerait évidemment pas les planches d’aujourd’hui.

    Alors que la femme est extravagante, le film ne l’est pas, et l’on en ressort sans enthousiasme, comme d’ailleurs de deux précédentes réalisations que j’ai vues de ce cinéaste Les Confins du monde (2018) et Thalasso (2019).

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : The Substance…, par Guilhem de Tarlé

    The Substance - Film 2024 - AlloCiné
     

    Cannes 2024 : The Substance,  second long-métrage de la réalisatrice française Coralie Fargeat, avec Demi Moore (Elisabeth Sparkle) et Margaret Qualley (Sue).

    The Substance… Quand je lui ai demandé mes deux places, le directeur du cinéma – qui finit par nous connaître - m’a regardé d’un air ébahi - « vous savez ce que vous allez voir ? » -  imaginant sans doute que je m’étais piqué avec une substance hallucinogène. Comme je lui disais que c’était une nièce qui m’avait parlé de ce long-métrage, il m’a presque demandé si elle me voulait du mal, avant de s’assurer que je  confirmais ma commande. « Venez me voir à la sortie pour m’en parler »… continua-t-il (il faut dire qu’il ne reçoit pas mes commentaires).

    Nous n’allons effectivement jamais voir de films d’horreur, et sans doute pourrait-on « rêver d’une meilleure version » cinématographique sur ce sujet, encore une fois intéressant, du refus du vieillissement et de la volonté, très féminine, de paraître toujours plus jeune au moyen, au besoin, de la chirurgie esthétique.

    The Substance… c’est l’histoire d’Elisabeth Sparkle, dont le nom signifie « briller, étinceler », une « star »  animatrice d’une émission de gymnastique dansante (dite « aérobic ») qui se fait licencier le jour anniversaire de ses 50 ans au profit d’une plus jeune.

     Il se dit de ce long-métrage qu’il véhicule un message féministe « contre le patriarcat » et le culte masculin de la femme objet. J’ai le regard inverse, puisque, au contraire, il nous présente une femme qui cultive en elle le fantasme masculin en se voulant toujours plus belle, toujours plus « sexy ». le coupable, finalement, n’est pas l’homme, mais la femme.

     Cette problématique nous est malheureusement posée dans un film « de genre » - pour reprendre les expressions des critiques - "d’épouvante et d’horreur".
    Épouvante… non, car on ne ressent jamais la peur, mais horreur – oui - avec des litres de sang qui éclaboussent, avec des mutations corporelles que je ne sais pas exprimer, sauf à écrire, évidemment, qu'elles sont horribles ou horrifiques.
    Mais surtout, pour moi qui fuis à la vue d'une seringue,  des scènes d'injection interminables et récurrentes.

    L'horreur vous dis-je !
    avec une fin grotesque.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Lee Miller, par Guilhem de Tarlé

    Lee Miller - Film 2023 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Lee Miller… un film anglais d’Ellen Kuras, avec Kate Winslet dans le rôle-titre, et Marion Cotillard (Solange d’Ayen).

    Je n’avais jamais entendu parler de ce mannequin et photographe de guerre du magazine Vogue.

    En ce sens j’aime ce cinéma qui me fait découvrir des mondes que j’ignore et rencontrer ces héros de l’ombre qui nous font oublier les histrions qui nous gouvernent comme ceux qui se pavanent sur nos écrans de télé.

    Le fils (adultérin) de Lee Miller nous raconte sa mère, qui ne fut, certes pas, un parangon de vertu (victime de son passé), mais qui, féministe affirmée – la perfection n’est pas de ce monde -, fut pionnière en tant que femme photographe de guerre. C’est à elle apparemment que l’on doit les premières photos des camps de concentration.

    A nouveau donc un film sur « les heures les plus sombres»  de notre histoire européenne, et les persécutions diaboliques nazies… J’attends, pour que nul ne l’oublie et l’instruction de nos enfants, une filmographie aussi abondante sur les persécutions soviétiques, le Goulag, et les cent millions de morts du communisme (100 000 000).guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Leurs Enfants après eux, par Guilhem de Tarlé

    Leurs Enfants après eux - Film 2024 - AlloCiné
     
     
     
    Mostra de Venise 2024 : Leurs Enfants après eux,  un film français des frères jumeaux Ludovic et Zoran Boukherma avec Gilles Lellouche, Ludivine Sagnier et Paul Kircher (Patrick et Hélène Casati et leur fils Anthony) et la participation de Raphaël Quenard (Manu, l’homme au chien),

    adapté du Goncourt 2018 de Nicolas Mathieu.

    Leurs Enfants après eux… un titre beaucoup trop long pour être intelligent.

    Leurs Enfants après eux… Les années 90 « dans une vallée perdue de l’Est de la France ».
    Adolescence, oisiveté, drogue, alcool, sexe, immigration, délinquance, violence… tous les ingrédients sont là pour une peinture « sociale » de cette dernière décennie du XXème siècle.
    Dommage que les réalisateurs n’aient pas su faire court (2h21).

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Le Déluge…, par Guilhem de Tarlé

     

    Le Déluge - Film 2024 - AlloCiné
     
     
     

    Le Déluge… un film italo-français de Gianluca Jodice avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent (Louis XVI et Marie-Antoinette), Vidal Arzoni et Anouk Darwin Homewood (le dauphin Louis-Charles de France, futur Louis XVII, et sa sœur, Marie-Thérèse), Aurore Broutin (Madame Elisabeth, sœur du Roi), Roxane Duran (Mme de Lamballe, surintendante de la maison de la reine, et son amie), Fabrizio Rongione (Cléry, Valet de chambre du Roi au Temple),

    Librement inspiré des carnets de Cléry…

    Le Dictionnaire encyclopédique d’Histoire de Michel Mourre indique que le Journal et les Mémoires de Cléry sont apocryphes, de même sans doute que l’ « Après moi, le Déluge » de Louis XV que François Bluche attribue d’ailleurs à la marquise de Pompadour - « après nous… » - pour consoler le roi d’un défaite militaire.

    Le Déluge… ce titre n’en est pas moins prémonitoire… « Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où (Noé entra dans l'arche,) le déluge vint, et les fit tous périr » (Luc 17.27).

    10 Août 1792 : une émeute populaire envahit les Tuileries, c’est la chute de la Royauté et l’emprisonnement de la famille royale au Luxembourg puis au Temple.


    Ce très beau film est quasiment un huis-clos sur la vie en prison du Roi et de sa famille, et les regards différents de Louis XVI et de Marie-Antoinette sur les événements, dont d’ailleurs on ne nous dit quasiment rien :

    L’élection de la Convention, le 21 septembre 1792, qui vota le même jour l’abolition de la royauté, puis proclama la République  le 25 septembre;

    • Sa décision de poursuivre devant elle le citoyen Louis Capet, et le déroulement du procès ;

    • Les massacres de septembre (du 2 au 6) seulement évoqués, pour ceux qui savent, avec la tête coupée de la Princesse de Lamballe.

    Le film ne précise pas, non plus, - hors des limites de l’épure -, l’exécution de la Reine (16/10/1793) et de Madame Elisabeth (10/05/1794), ni la fin tragique de Louis XVII.

    En revanche, reconnaissons que la cruauté grandissante de cet emprisonnement est bien rendue.

    Bref un film qui ne se voulait évidemment pas hagiographique, prétendant même que les rois de France se prenaient pour des « dieux », mais qui souligne ce qu’est la terreur révolutionnaire, et donc que je recommande.

    Le Déluge…   Permettez-moi pour conclure de poser deux questions

    • D’abord pleuvait-il le jour de l’exécution de Louis XVI ?

    • Faire l’apologie de la Révolution, et de l’exécution du Roi et de le Reine, comme à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, n’est-ce pas faire l’apologie du terrorisme ?

     
     
    guilhem de tarlé.jpg
     
  • Au cinéma : En tongs au pied de l’Himalaya, par Guilhem de Tarlé

    Infos & horaires pour En tongs au pied de l'Himalaya - Ciné Mont-Blanc -  Sallanches

    Festival du Film Francophone à Angoulême (FFA) 2024 : En tongs au pied de l’Himalaya,  un film français de John Wax, avec Audrey Lamy et Nicolas Chupin (Pauline et Fabrice, parents d’Andréa), Eden Lopes (Andréa, le petit garçon victime d’un « trouble du spectre autistique - TSA), Benjamin Tranié (Valentin, le frère de pauline), et Tatiana Gousseff (Jacqueline, l’institutrice),
    tiré d’une histoire vraie.

    Et les mistrals gagnants (1920), Envole-moi (1921), Tempête (1922), Un P’tit truc en plus (1924)… les films sur le handicap se suivent… avec plus ou moins de bonheur…

    En tongs au pied de l’Himalaya… Si le titre est trop long pour être intelligent, le sujet est passionnant de parents débordés par l’hyperactivité de leur fils, et reconnaissons que la mère et l’enfant sont particulièrement bien interprétés.

    Malheureusement, le réalisateur a gâché son film avec des scènes de coucheries qui n’ajoutent rien et, de la part de Pauline, une inflation de « putain » qui fait sans doute partie de son vocabulaire, mais trop… c’est trop.

    Bref, comme l’excellente Jacqueline le dit d’Andréa, ce scénario « n’est pas au niveau », même si l’on s’amuse de certaines scènes, notamment avec Valentin dont l’apéro de 48 heures « a un peu traîné ».

    Mon épouse est plus indulgente.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Une part manquante, par Guilhem de Tarlé

    Une part manquante - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Une part manquante, un film du réalisateur belge et français Guillaume Senez, avec Romain Duris (Jay).

    Une part manquante… D’abord, je n’aime pas ce titre… mais peut-être l’expression relève-t-elle de la « belgitude ».

    « Ici, c’est le premier qui prend l’enfant qui prend la garde »… le Japon ignore la notion de « garde partagée », en cas de divorce ou de séparation, et l’autre parent n’a aucun contact avec son enfant jusqu’à la majorité de celui-ci. C’est ainsi, qu’à Tokyo, au volant de son taxi, Jay est à la recherche de sa fille depuis que sa femme l‘a « enlevée » il y a neuf ans.

    On ne s’ennuie pas, mais c’est sans grand intérêt.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : En fanfare, par Guilhem de Tarlé

    En Fanfare | Film Diaphana Distribution
     

    Cannes 2024 : En fanfare, un film français d’Emmanuel Courcol, avec Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin (les deux frères, Thibaut Desormeaux et Jimmy Lecocq) et Sarah Suco (Sabrina).

    Bizarre ces deux comédies dramatiques – Prodigieuses et En fanfare - qui sortent à une semaine d’intervalle sur la Musique et la Maladie, avec Charles Aznavour en exergue. Constatons d’ailleurs que dans les deux cas, nous sommes davantage émus par la symphonie que par la gravité de la pathologie.
    dans l’un il s’agit de deux sœurs, dans l’autre de deux frères.
    Le premier reste un conte de fées, le second un drame.

    En fanfare, c’est le drame des bons et mauvais numéros du concerto, c’est Thibaut et Jimmy ou Jordan et Jean-Baptiste, ou bien mieux Thibaut et Jean-Baptiste ;
    c’est aussi le drame humain qui veut couper le son d’un orchestre, en même temps que le drame social qui veut couper celui d’une fanfare.

    Regrettons néanmoins, pour conclure, que du piano des Prodigieuses à la fanfare de En fanfare, on descend en gamme, mais le final du second vaut bien, à lui tout seul, une demi-étoile.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Prodigieuses, par Guilhem de Tarlé

    Prodigieuses - Film 2024 - AlloCiné

    Festival du Film Francophone à Angoulême (FFA) 2024 : Prodigieuses, un film français de Frédéric Potier et Valentin Potier, avec Franck Dubosc, Isabelle Carré, Camille Razat et Mélanie Robert (Serge et Catherine Vallois, les parents et leurs filles jumelles, Claire et Jeanne)
    d’après une histoire vraie.

    Prodigieuses… Prodigieux d’abord ce long-métrage sur une famille française, les Vallois (avec deux « l », sans propagande « sociétale » ni politique et sans coucheries… un film visible, précisément en famille… un vrai miracle !
    Prodigieuse aussi, sauf son titre, cette comédie dramatique musicale autour de ce que j’aurais appelé « soliste à deux », deux prodiges.

    « Je m’voyais déjà en haut de l’affiche » !

    Les réalisateurs racontent qu’il y a six ans ils ont rencontré deux pianistes, sœurs jumelles d’une quarantaine d’années, Audrey et Diane Pleynet, victimes d’une maladie orpheline, génétique et incurable, à savoir une déminéralisation osseuse. qui devait leur interdire l’aventure artistique dont elles rêvaient depuis leur tendre enfance.

    C’est cette prodigieuse histoire que les père et fils, Frédéric et Valentin Potier, ont mis en musique et que je ne saurais trop recommander.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Palmarès cinématographique 2024, par Guilhem de Tarlé

    guilhem de tarlé.jpg

     

    135 films vus en salle durant cet an de (dis)grâce 2024, dont 20 % sortent du lot, quand j'aurais pu ou dû en éviter quelque 40 %.


    Oserais-je écrire que les deux plus grands films sont ceux de Marcel Pagnol, La Fille du puisatier (1940) et Angèle (1934) ?


    Mais j'entends  certains me dire que je suis aussi « réac » et « facho » au cinéma qu'en politique (qualificatifs qui m’honorent, quand la situation lamentable et décadente de notre pays me confirme dans l'idée qu'un certain « populiste » des années 1980-2015, seul contre tous, avait raison !).

    Je confesse que la liste ci-dessous de 12 films sortis et vus dans l 'année, établie avec mon épouse, est très subjective : ils auraient pu être inscrits dans un autre ordre et d'autres auraient pu être retenus.
    Je constate, sans l'avoir recherché, que si le 1er est franco-cambodgien et le second américain, les dix autres sont français :

     

    1.      Rendez-vous avec Pol Pot, de Rithy Panh, adapté du livre Les larmes du Cambodge, d’Elizabeth Becker… un film qui me paraît d’une brûlante actualité quand se félicitent de la victoire des Islamistes en Syrie les mêmes qui se félicitaient de « la libération de Phnom Penh » ;

    2.      Tatami, de Guy Nattiv et Zar Amir Ebrahimi, sur l’Iran des Islamistes qui étrangle son peuple comme ses athlètes, alors que le Président démocrate Jimmy Carter vient de décéder – Paix à son âme – coupable d’avoir lâché et trahi le Shah et au profit de l’ayatollah Khomeiny ;

    3.      Paternel, de Ronan Trochot, qui raconte l’histoire d’un prêtre face à son passé... sujet que l’on retrouvera d’ailleurs dans Conclave d’Edward Berger ;

    4.      Monsieur Aznavour, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, un beau récital, un merveilleux hommage à ce grand chanteur, au centenaire de sa naissance… alors qu’en début d’année Pierre Godeau nous a desservi un médiocre Sous le vent des Marquises pour ne pas nous faire entendre du Brel ;

    5.      Un P'tit truc en plus, de Artus, un hommage aux handicapés que notre société assassine pourtant à 95 % avant leur naissance à la suite d’un Diagnostic PréNatal ;

    6.      Le Choix, de Gilles Bourdos, « un « one man show » original sur le choix de la vie ;

    7.      La Vallée des fous, de Xavier Beauvois, un film qui m’a beaucoup appris sur la navigation marine virtuelle et le Vendée Globe ;

    8.      Prodigieuses, des père et fils, Frédéric et Valentin Potier, sur l’histoire vraie de deux pianistes contemporaines, sœurs jumelles d’une quarantaine d’années, victimes d’une maladie génétique incurable, Audrey et Diane Pleynet ;

    9.      Bonnard, Pierre et Marthe, de Martin Provost, encore un film magnifique dans ce monde de l’art qui m’est malheureusement étranger, et particulièrement la peinture ;

    10.  Trois amies, d’Emmanuel Mouret, une réflexion sur l’amour dans un décor lyonnais magnifique ;

    11.  DAAAAAALI !, de Quentin Dupieux ; Salvador Dali aurait eu 120 ans cette année, et le réalisateur nous réjouit d’un portrait surréaliste de cet artiste, aristocrate espagnol, qui se revendiquait anarchiste et monarchiste ;

    12.  Les Survivantes, de Pierre Barnérias, un documentaire particulièrement difficile, qui fait écho à l’excellent Sound of freedom de l’an dernier, sur la pédocriminalité ; le 2ème trafic international après la drogue ; un film interdit aux moins de 16 ans parce que s’il ne montre rien, il dit tout sur la chasse-à-l’enfant, les tortures et les sévices sexuels…

     

    Bonne année cinématographique 2025 !

  • Au cinéma : Vingt Dieux… , par Guilhem de Tarlé

    Vingt dieux - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    Cannes 2024 : Vingt Dieux…  Le premier long-métrage de Louise Courvoisier, avec des acteurs non professionnels : Maïwène Barthelemy (Marie-Lise), Clément Faveau et Luna Garret (Totone et sa petite sœur, Claire).

    Vingt Dieux, je regrette de m’être laissé avoir par la pub, et d’avoir dépensé temps et argent à ce spectacle insipide, inodore et sans saveur… même pas celle du Comté !
    Vingt Dieux, Dieu me pardonnera de transgresser ainsi son 3ème Commandement, ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais Il et chacun conviendra qu’exceptionnellement le titre s’y prête, et qu’il n’y a pas de quoi en faire un fromage…

    Je sais, là encore, cette expression est nulle, mais elle est à l’image de ce film et de son scénario.

    On observera d’abord que la situation de départ manque de réalisme car il est évident qu’une petite orpheline de 7 ans aurait été prise en charge par les autorités civiles, et non pas laissée à la garde d’un garçon de 18 ans qui, selon le synopsis, « passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura ».

    C’est donc à partir de cette absurdité que la réalisatrice nous sert un semblant de documentaire sur la fabrication du Comté, avec, pour épicer le fromage, une « Marie (-Lise), Couche-toi-là » !

    Bref, un film sans intérêt, et pas tout public, même si, au contraire de mon entourage, j’ai bien aimé la petite Claire.


    Le bon usage interdit de prendre deux fois du fromage… Je m’y conformerai sans aucun état d’âme, même si je déplore de clôturer aussi médiocrement mon année cinématographique 2024.

    ********************

    « Bon Bout d’an, à l’an que vèn », comme on dit ici, à La Ciotat, dans le « plus ancien cinéma du monde ».

    guilhem de tarlé.jpg