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Au Cinéma...

  • Au cinéma : Juré n°2… , par Guilhem de Tarlé

    Juré n°2 : s'agit-il (vraiment) du dernier film de Clint Eastwood ?
     

    A l’affiche : Juré n°2… un film américain de Clint Eastwood, avec Nicolas Hoult et Zoey Deutch (Justin Kemp et son épouse), et avec Toni Collette (le procureur).

    Des 41 films réalisés par Clint Eastwood, nous en avons vu 8 et c’est Sully (2016), déjà un procès - et le procès d’un héros -, que je mets en tête de gondole.

    je n’en dirai pas autant de ce Juré n°2, qui nous rappelle, un peu, l’excellent 12 hommes en colère de Sidney Lumet (1957), mais dont il n’est même pas un pâle remake.

    Dommage, le sujet est intéressant de ce juré confronté à lui-même. Clint Eastwood en a sans doute conçu « un bon film », ce qui ne m’empêche pas d’écrire qu’il « aurait pu mieux faire ».

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  • Au cinéma : All we imagine as light…, par Guilhem de Tarlé

    All We Imagine as Light - Film 2024 - AlloCiné
     

    Art et Essai : All we imagine as light… un film indien de Payal Kapadia, avec Kani Kusruti et Divya Prabha (Prabha et Anu, infirmières à l’hôpital, et colocataires) et aussi Chhaya Kadam (Parvaty, veuve et sans papiers).

    La réalisatrice, Payal Kapadia, milite contre le gouvernement indien de Narendra Modi que la critique qualifie « d’extrême droite », d’où sans doute le Grand prix obtenu au festival de cannes 2024…
    Un film en VOSTF que je ne serai probablement pas allé voir si le quotidien régional et le Cinéfil n’avaient pas indiqué une séance en VF.

    All we imagine as light… Tout ce que l'on imagine comme étant de la lumière… j’avoue ne pas très bien comprendre la signification de ce titre et son lien avec le scénario

    All we imagine as light… un long métrage, très long (1h58) et très lent, sombre et hypnotique, pour raconter les destin de trois femmes à Mumbai, alias  Bombay.
    Sans grand intérêt.

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  • Au cinéma : Louise Violet, par Guilhem de Tarlé; sur cette "École de Ferry" qui a dé-francisé les français, donc la France...

    Louise Violet - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche : Louise Violet,  un film français d’Éric Besnard, avec Alexandra Lamy dans le rôle-titre, et Grégory Gadebois, le maire du village.

    Louise Violet… Le sujet pouvait être intéressant de l’implantation de « l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire » dans les campagnes, son accueil par des gens « qui n’avaient rien demandé » et, partant, susciter une réflexion sur l’école, l’instruction et l’éducation des enfants.
    le principe de subsidiarité donne d’abord à la famille – aux parents – le « droit-devoir » d’éduquer les enfants, avec le recours à l’école pour apporter une valeur ajoutée nécessaire…

    Ce ne fut évidemment pas l’idéologie qui fonda l’école de Jules Ferry. Celui-ci, anticlérical, voulut « grand-remplacer » par « l’école de la République » - comme ils disent - les écoles tenues par les congrégations religieuses. A qui d’ailleurs fera-t-on croire, quand Louise Violet arrive dans son village, que le curé n’y est pas le premier instituteur, ne serait-ce que pour enseigner le catéchisme aux enfants ?

    Ainsi, au prétexte de l’instruction – l’enfer est pavé de bonnes intentions – l’objectif des lois de 1881-82 était de déraciner l’enfant, le couper de l’emprise familiale pour en faire des citoyens… Le Maire a d’ailleurs le mot juste : « des fonctionnaires ».

    Faute, donc, d’esprit critique, le Réalisateur nous sert, à l’encre violetteun roman à l’eau de rose, rouge du sang de la Commune, dont Louise Violet est le chantre, sans aucune réserve sur ces 72 jours d’anarchie de 1871 au cours desquels un pouvoir insurrectionnel a régné à Paris par la terreur.
    Bien au contraire,  l’actrice Alexandra Lamy fait l’éloge du film : « on y parle de la République, de l’étrangère et de la Femme »…
    On voit le message !
    Elle en oublie même de prononcer le mot « instruction », mais Louise Violet ne manque pas d’affirmer « Mon corps m’appartient ».

    Bref, un film de propagande, long (1h48), insipide, « bisounours » et « républicain ».
    Ne jetons pas, néanmoins, le bébé avec l’eau du bain. Outre d’abord les beaux paysages auvergnats dans lesquels l’action se déroule, ne nions pas quand même que ces lois Ferry ont donné un « coup d’accélérateur »  à la formation de notre peuple.
    Il est vrai, surtout, que les instituteurs de cette époque – et le film le montre - enseignaient véritablement les fondamentaux - lire, écrire, compter (le maire dit « chiffrer ») - , et ils auraient sans doute suffoqué à voir l’écriture inclusive utilisée dans le dictionnaire qui accompagne le générique final.
    Louise Violet enseigne aussi l’Histoire et la géographie, et j’ai en mémoire la carte muette sur laquelle mon professeur de huitième, quelque 60 ans plus tard, nous apprenait encore à situer les départements français.


    Qu’en est-il aujourd’hui ?

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  • Au cinéma : Megalopolis, par Guilhem de Tarlé

    Megalopolis - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024  : Megalopolis ,  un film de Francis Ford Coppola, avec Adam Driver (l’architecte Cesar Catalina), Giancarlo Esposito (le maire, Mayor Cicero), Natalie Emmanuel (Julia Cicero, la fille du maire).

    Megalopolis… Un long-métrage à grand spectacle, interminable, plein d’effets spéciaux, dont le scénario dépasse ma culture et mon « intellect » en mélangeant le passé de Rome et la modernité de New York. Un film qui me rend de mauvaise humeur tellement je n’y comprends rien…

    Une réalisation apparemment pleine de messages politiques, opposant le progressisme à la réaction, contre le populisme, dont les images d’archives montrent Hitler et Mussolini, mais ignorent Staline, Pol Pot et autre Fidel Castro !
    j’ai regretté de ne pas le voir à la télévision, car je serais allé me coucher au bout de 10 minutes. Une fois de plus, mon épouse est moins négative.

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  • Au cinéma : Monsieur Aznavour…, par Guilhem de Tarlé;

    Monsieur Aznavour - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A  l’affiche : Monsieur Aznavour… un film français de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, avec Tahar Rahim dans le rôle-titre, Camille Moutawakil (Aïda Aznavour, sœur du chanteur), Bastien Bouillon (Pierre Roche, compositeur) et Marie-Julie Baup (Edith Piaf).

    " Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues".


    1951, Charles Aznavour, qui aurait fêté ses 100 ans cette année, vit en « génie con » dans la lumière d’Edith Piaf et, à l’écoute de Charles Trenet et de L’Âme des poètes, sans doute rêve-t-il à la gloire : « Bien que miséreux, avec le ventre creux, nous ne cessions d’y croire ».

    C’est seulement une dizaine d’années plus tard que sa voix et « Je m’voyais déjà » percent le mur du silence et du dénigrement :

    « Mais un jour viendra, je leur montrerai que j’ai du talent ».

    Il n’est pas, je le confesse, dans le trio de tête du panthéon de mes chanteurs préférés, à savoir les 3 B (Brassens, Brel et Barbara), mais il est le premier de la concurrence très lourde de ce 3ème quart du vingtième siècle, que constituent les Bécaud, Ferré, Ferrat, les Frères Jacques et les Compagnons de la Chanson, Yves Montand, Félix Leclerc, Juliette Gréco, Mouloudji, Guy Béart, Claude Nougaro, et encore bien d’autres comme Henri Tachant, Maurice Fanon, Georges Chelon, jusqu’aux meilleurs des « yé-yé ».

     

    A l’époque malgré l’arrivée des rockers anglo-américains, on chantait encore français, et ce fils de réfugiés arméniens s’en vante comme le rapporte un recueil de ses chansons – poètes d’aujourd’hui – publié chez Seghers en 1964 : « je savais, moi, que J’étais français par la langue. En découvrant cette langue, j’ai trouvé un pays. Le français m’a révélé la France. Encore aujourd’hui, j’aime sûrement la langue française plus que n’importe quel lieu de France ».


    Merci aux réalisateurs de ce magnifique hommage rendu à ce Français « par la langue chantée » et merci à Monsieur Tahar Rahim de l’avoir si bien incarné.

    C’est aussi un hommage à l’esprit de conquête, à la volonté de réussir, et au Travail : « j’ai appris mon métier en travaillant tous les jours, depuis l’âge de dix-sept ans » nous dit-il dans le recueil cité plus haut, et nous chante-t-il dans « Mes Emmerdes » :

     

    « J’ai travaillé,

    Des années

    Sans répit,

    Jour et nuit

    Pour réussir,

    Pour gravir

    Les sommets ».

     

    Je ne voudrais pas encourir vos reproches, et les siens –« Tu t’laisses aller » -, en prolongeant plus avant ce commentaire – « Il faut savoir quitter la table » - même si je ne résiste pas à l’idée de conclure sur le podium de ses quelque 400 titres : La Bohême, La Mamma et Non je n’ai rien oublié ».

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  • Au cinéma : Les Barbares, par Guilhem de Tarlé

    Les Barbares - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Les Barbares… de Julie Delpy, avec Julie Delpy et son père Albert Delpy (Joëlle, l’institutrice, et Yves, l’ancien du village), Sandrine Kiberlain (Anne Poudoulec, propriétaire de la supérette), et Laurent Lafitte (le plombier « facho »).

    A la lecture du synopsis, j’avais l’intuition que ce film ne m’amuserait pas, qui se veut une comédie sur l’accueil des migrants… pour dénoncer… le racisme, le refus du « vivre ensemble » et les « fachos »…
    Désolé, mais l’immigration, et l’objectif de l’Union européenne d’accueillir 4 millions d’immigrants légaux par an, au détriment de l’identité des nations européennes, ne me font pas rire.

    Bref un film manichéen de propagande, avec en outre une charge contre Bachar el Assad qui serait davantage coupable de morts en Syrie que Daech.

    Peut-être… mais je ne crois pas qu’il menace la France !

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  • Au cinéma : Bambi, par Guilhem de Tarlé

    Bambi, L'histoire d'une vie dans les bois - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois… un film animalier de Michel Fessler, raconté par Mylène Farmer, adapté du roman éponyme de Félix Sallen, Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde (1923).

    Un bain de nature dans un jardin d’Eden et une vraie forêt - d’arbres ! – en plein cœur de cette biodiversité mise à mal par les mâts et moulins à vent métalliques, la pression des rapaces éoliens et la commission d’enquête pour laquelle je renouvelle mon appel à mobilisation. Une vidéo circule qui qualifie notre département de l’Indre de « poubelle éolienne de la France »…  trop, c’est effectivement trop…

    Soyez solidaires de notre combat : 

    https://www.registre-dematerialise.fr (avant mercredi 12H00)

    Je n’étais pas né en 1942… lorsque les studios Disney ont sorti un film d’animation adapté du même livre et portant le même titre.
    Quel bonheur aujourd’hui de nous émerveiller, « d’en prendre plein les yeux », à voir ce magnifique nouveau long métrage, une véritable « leçon de choses » comme on disait autrefois pour les sciences de la nature. Une ode à la vie animale à faire voir par tous les enfants et petits-enfants, loin du concept diabolique de l’antispécisme.

    «  Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce (…) Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre… ». (Genèse 1, 25-26)guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Libres, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Libres - AlloCiné

    SAJE  distribution : Libres ,  un film espagnol de Santos Blanco.

    Solo
    Dios
    Basta

    SAJE est une société de distribution de films d'inspiration chrétienne qu'elle réussit à diffuser dans quelques - rares - salles de cinéma,  et il faut lui rendre grâce pour, notamment, Jésus-l'enquête,  Vaincre ou mourir, et Sound of freedom...
    Je suis en revanche beaucoup plus réservé sur sa distribution de documentaires.
    Certes, en raison de son final, Sacerdoce peut légèrement sortir du lot, mais je me suis ennuyé avec Le cœur de l'homme et Entre ciel et terre, dont les longs monologues traitent, respectivement, de l’addiction pornographique et du purgatoire.

    Quant à Libres... Je n’ai pas véritablement adhéré à ce documentaire espagnol sur les parcours - Chemin. Vérité. Vie - des moines et religieuses qui en témoignent devant la caméra, avec de-ci de-là quelques photos – magnifiques - de monastères et de paysages.
    Peut-être, en VF, l’intonation, la chaleur et l’émotion des intervenants auraient-elles pu m’émouvoir, mais à lire – à la va vite - en VOSTF, ces propos ont paru insipides et sans saveur au mécréant que je dois être.

    Je suis persuadé qu’une brochure, illustrée par les mêmes photos, sur laquelle on peut cocher, souligner et surligner certains propos et y revenir, serait plus appropriée qu’un film pour une telle évangélisation.

    Mon épouse, quant à elle, a regretté d’une part que ce long-métrage se limite à l’Espagne, et d’autre part qu’il ne dise rien du quotidien, de la vie individuelle et collective, et enfin de la Liberté derrière la Clôture.

     

    « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! » (F. Villon)

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  • Au cinéma : C’est le monde à l’envers…, par Guilhem de Tarlé

    C'est le monde à l'envers ! - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : C’est le monde à l’envers… de Nicolas Vanier, avec Michël Youn et Barbara Schulz (Stan, le trader, et son épouse Sophie), Éric Elmosino et Valérie Bonneton  (les fermiers, Patrick et Constance), François Berléand (le père du fermier) et Yannick Noah (Bobby, l’écolo).

    Après les excellents L’École buissonnière et surtout Donne-moi des ailes, un film écologiste au bon sens du terme… Vanier nous a malheureusement servi deux films dans l’air pollué du temps, Poly et Champagne !, et aujourd’hui il récidive…

    Pourtant cette réalisation commençait bien, à l’image d’un film catastrophe avec la vie qui s’arrête brutalement, qui m’a rappelé le très bon roman Ravage (1943) de Barjavel.
    Malheureusement, malgré quelques bonnes  saillies, le film se conclut par un discours « bisounours » sur les « énergies renouvelables », et les éoliennes en particulier.

    Cette propagande tombait mal au moment où, à nouveau, dans mon village berrichon, on se bat contre ce fléau en subissant une « commission d’enquête » à laquelle j’invite tout le monde à répondre pour dire définitivement Non à la défiguration de notre pays et à la gabegie financière qu’elle représente www.registre-dematerialise.fr/5564/  (jusqu’au 30 octobre).

    Merci à chacun et à tous de votre contribution.

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  • Au cinéma : Tigresse, par Guilhem de Tarlé

    Tigresse - Film 2023 - AlloCiné
     

    Art et Essai  : Tigresse ,  un film roumain de Andrei Tänasse, avec Catalina Moga (Vera, vétérinaire dans un zoo), inspiré d’un fait réel.

    Tigresse… C'est l'histoire d'une femme qui, comme le dit le synopsis,  "vient de surprendre son mari en plein adultère ".
    Malgré une certaine invraisemblance et même une invraisemblance certaine, on peut haleter durant la poursuite et la chasse à travers bois et en ville, jusqu'au dénouement dans la piscine.
    La suite, malheureusement, est grotesque et la fin en queue de poisson d'un réalisateur qui ne savait sans doute pas vraiment ce qu'il voulait nous raconter.

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  • Au cinéma : Quand vient l’automne, par Guilhem de Tarlé

    Quand vient l'automne" : François Ozon visite la vieillesse avec un  thriller porté par l'excellente Hélène Vincent
     

    A l’affiche  : Quand vient l’automne,  un film français de François Ozon, avec Hélène Vincent et Josiane Balasko (Michelle et Marie-Claude, deux amies de longue date), Ludivine Sagnier (Valérie, fille de Michelle) et Pierre Lottin (Vincent, fils de Marie-Claude).

    Quand vient l’automne… et c’est effectivement l’automne de la vie (cabossée) pour Michelle et Marie-Claude, en même temps que la saison des champignons…

    On sort de la salle en s’interrogeant sur le scénario… le réalisateur nous a-t-il raconté un ou des accidents, une tentative de meurtre, un meurtre, qui laisse à chacun la liberté de se forger son intime conviction.

    Certains critiques ont raison qui évoquent L’Anatomie d’une chute, mais ce procès était bien meilleur.

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  • Au cinéma : Une vie rêvée, par Guilhem de Tarlé

     
     
    Une vie rêvée - Film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche,  un film de Morgan Simon, avec Valeria Bruni Tedeschi (Nicole), Félix Lefebvre (Serge) et Lubna Azabal (Norah).

    C’est pour Valeria Bruni Tedeschi, que j’aime j’aimais beaucoup, que nous sommes allés voir ce film. Je dis j’aimais car elle m’a terriblement déçu de se prostituer dans ce long-métrage.

    Certes elle interprète, comme toujours, parfaitement son personnage de mère célibataire, une femme fracassée, et la première partie du scénario relève du bon film jusqu’à ce que, selon le synopsis, la vie se décide « enfin à lui sourire », à savoir des amours saphiques…


    « C’est dans l’air du temps » lui dit son fils…


    Mais quand l’air est vicié, faut-il le célébrer ?

     

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  • Au cinéma : Les Graines du figuier sauvage, par Guilhem de Tarlé

    Les Graines du figuier sauvage - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024  : Les Graines du figuier sauvage,  un film iranien (VOSTF) de Mohammad Rasoulof, avec Misagh Zare (Iman), Soheila Golestani (Najmeh, épouse d’Iman).

    Ayant déjà passé plusieurs mois dans les geôles iraniennes et après une nouvelle condamnation de huit ans de prison pour « collusion contre la sécurité nationale », le réalisateur Mohammad Rasoulof a fui son pays au printemps dernier. Il parcourt actuellement les festivals pour présenter le film qu’il venait de tourner clandestinement sur la révolte « Femme, Vie, Liberté » qui a accompagné la mort en septembre 2022 de la jeune Mahsa Amini tuée pour « un voile mal porté ».

    On notera avec amusement (non, parce que ce n’est pas drôle) mais on observera que ce sont pratiquement les mêmes festivaliers qui encensent (à juste titre) ce long-métrage et qui – à tout le moins - côtoient la France Insoumise favorable à la « créolisation » et finalement coupable de la libanisation de la France.

    Malgré une dernière partie quelque peu abracadabrante, pleine d’invraisemblances, et un très (trop)  long jeu de cache-cache dans des ruines, je recommande cette réalisation mi-docufiction, mi-thriller, sur ce totalitarisme des Mollahs que l’on doit – ne l’oublions pas – à la trahison du Shah, en 1979, par le Président américain Carter et à la bénédiction de l’Ayatollah Khomeiny par Giscard d’Estaing.
    Il y a, paraît-il, une rue Neauphle-le-Château à Téhéran !

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  • Au cinéma : Dahomey, par Guilhem de Tarlé... Oui, rendons tout à l'Afrique : ce qui est dans nos Musées et, surtout, ce qui est dans nos rues !

    Dahomey - Film documentaire 2024 - AlloCiné

     

    Ours d’or, Berlinale 2024 : Dahomey ,  un film de la réalisatrice sénégalo-française Mati Diop.

    Dahomey…  Prix Lux du Parlement européen « pour aider à distribuer des films (…) qui reflètent la diversité culturelle en Europe (sic, NDLR) et qui touchent à des questions d’intérêt commun telles que (…) la non-discrimination, l’inclusion… ». Ainsi avons-nous effectivement assisté à une séance gratuite offerte par le Bureau du Parlement Européen de Marseille… à savoir une soirée de l’anti-France pour un film sous-titré en écriture inclusive...

    Dahomey est un documentaire sur la restitution, promise par Macron, d’œuvres d’art, dont le synopsis précise qu’elles ont été « pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892 ».

    « Il n’y a pas de débat » nous dit en substance le fonctionnaire européen qui présente ce film : ces œuvres ont été « pillées », « tout le monde est d’accord », et tous les critiques reprennent à l’envi ce mot de « pillage » qui parlent des « stigmates de la colonisation ». La France « colonialiste » a « envahi » et « pillé ».

    Eh bien soit… procédons à la remigration de ces œuvres et, puisque ils nous disent qu’elles sont « l’âme » de ces peuples, procédons « en même temps » - il ne faut pas séparer l’âme des corps -  procédons à la remigration de ces peuples.

    Concédons, en effet, qu’ils ont droit à leur identité, mais nous aussi, nous avons droit à la nôtre.guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Belle enfant, par Guilhem de Tarlé

    Belle Enfant - Film 2023 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche  : Belle enfant ,  un film de Jim, avec Marine Bohin (Emily), Baptiste Lecaplain (Gabin)

    Belle enfant…Belle nullité, durant laquelle on s’ennuie à mourir, même si, quand la mort arrive on peut concéder de très belles photos et une bonne bande son.
    L’ennui est d’ailleurs peut-être le véritable sujet du film… cette mère, célibataire, et ses trois filles dont le seul sujet de conversation porte sur leurs « aventures », que l’on ne peut même pas qualifier d’ « amoureuses ».

    J’entends qu’il s’agit d’un premier long-métrage de Thierry Terrasson, à savoir Jim, un auteur de BD.
    A part Tintin, évidemment, et Astérix, je ne lis pratiquement jamais de BD, et ce n’est pas cette Belle enfant qui va me convertir.

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