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Au Cinéma...

  • Au cinéma : Juliette au printemps, par Guilhem de Tarlé

    Juliette au printemps | Film Diaphana Distribution

     

    A l’affiche : Juliette au printemps, un film français de Blandine Lenoir, avec Izia Higelin (dans le rôle titre), Jean-Pierre Darroussin (Léonard, son père), et je ne pense pas que les autres méritent d’être cités si ce n’est, peut-être, Sophie Guillemin (Marylou, la sœur) que l’on imagine avoir vu dans la pub « comme j’aime » avant le repas à 3.92 €…
    adapté de la BD, Les Fantômes reviennent au printemps, de Camille Jourdy.

    Certes, nous avons passé une bonne soirée avec Aurore, de la même réalisatrice, en 2017, mais j’aurais dû relire mon commentaire d’Annie Colère (2022) avant de me fourvoyer dans ce long métrage absolument nul.
    Blandine Lenoir est « feministe », ce qui explique qu’elle ne sait rien de la féminité qui est précisément de donner la vie. Cette réalisatrice est une militante de l’avortement, sans doute ancienne du MLAC et, si sa Juliette n’évoque pas la question – au contraire, on pleure la mort subite d’un nourrisson -, elle en situe néanmoins le féminisme dans la « femme libre », adultère ou divorcée… dont « l’art » consiste à peindre la sexualité.
    Pour ne pas être complètement négatif, constatons quand même l’excellente prestation de Jean-Pierre Darroussin qui, comme le dévoile la bande-annonce, cuisine des « croque-vieux –monsieur », et les croquis magnifiques que Juliette réalise sous nos yeux.

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  • Au cinéma : Memory, par Guilhem de Tarlé

    Memory - Film 2023 - AlloCiné

    Mostra de Venise 2023 : Memory, un film américain (VOSTF), le premier long-métrage du réalisateur mexicain Michel Franco, avec Jessica Chastain (Sylvia), Peter Sarsgaard (Saul Shapiro) et Merritt Wever (Olivia, la sœur de Sylvia).

    Memory… Mon épouse a apprécié alors que je ne suis tellement pas « rentré » dans le film que j’ai décidé d’aller le revoir tout de suite…

    C’est donc sans complexe que je le trouve artificiel, sans intérêt, avec des personnages « parachutés » qui ne viennent de nulle part, à commencer par Saul qu’elle n’a jamais rencontré au lycée… et donc qu’elle n’a aucune raison de fuir puisqu’elle ne le connaît pas… et puis Olivia… et puis « l’explication » finale controuvée, parce qu’il faut bien conclure…

    Comme son nom l’indique, Memory veut traiter de la mémoire… Souvenons-nous de ne pas y retourner une troisième fois.

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  • Au cinéma : Blaga’s lessons, par Guilhem de Tarlé

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    Festival Reims Polar : Blaga’s lessons, un film bulgare (VOSTF) de Stephan Komandarev, avec Eli Skorcheva (Blaga Naumova, enseignante à la retraite).

    Blaga’s lessons… Même s’il commence comme une blague, il ne s’agit pas de cours d’humour, et ce n’est pas une comédie, ou alors une comédie dramatique.

    Depuis quelque temps l’offre cinématographique ne cesse de m’étonner qui « bande-annonce » nombre de films relativement tentants, alors que les grandes salles affichent toujours les mêmes titres que l’on pourrait ne pas voir, à l’exception notable du p’tit truc en plus.


    Au cinéma d’Art et d’essai, nous avons vu, en un mois, 4 films du Festival Reims Polar. Evidemment, ils ne figureront pas sur le podium 2024 mais, après Borgo, on ne jette pas son argent par la fenêtre avec ces Blaga’s lessons dont le scénario est assez original.

    Dommage quand même que ce long-métrage soit, précisément, et une fois de plus, un peu long (1h54).

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  • Au cinéma : Le Comte de Monte-Cristo, par Guilhem de Tarlé

    Le Comte de Monte-Cristo - Film 2024 - AlloCiné

     

    Cannes 2024 : Le Comte de Monte-Cristo, un film français de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec Pierre Niney (dans le rôle-titre, alias Edmond Dantès), Anaïs Demoustier (Mercédès Herrera), Bastien Bouillon (Fernand de Moncef), Laurent Lafitte (Gérard de Villefort, le Procureur), Patrick Mille (Danglars), Pierfrancesco Favino (l’Abbé Faria), Anamaria Vartolomei (Haydée), Julien de Saint-Jean (Andrea, fils illégitime du Procureur),
    d’après l’œuvre d’Alexandre Dumas (1844).

    Le Comte de Monte-Cristo… un livre que je pense avoir lu, enfant, mais dont je n’avais aucun souvenir autre que le Château d’If et l’existence de l’abbé… Je ne le retrouve d’ailleurs pas dans ma bibliothèque. De toutes façons, 800 pages c’est trop pour moi et je ne le lirai ou relirai plus maintenant que j’ai vu ce film dont l’intrigue, a priori simple, me paraît compliquée à loisir avec énormément de personnages (une trentaine dans le texte)…

    La durée du film (3h) et la bande-annonce ne me tentaient pas, et c’est faute de mieux que nous y sommes allés.

    Tant mieux ! je suis content d’avoir redécouvert ce roman au cinéma, et j’ai  passé un bon moment dans ce long-métrage à grand spectacle et cette histoire d’amour et d’amours, de trahisons, de justice et de vengeance…

    Sans doute les Royalistes n’’y sont pas présentés sous un beau jour, mais peut-on pinailler à l’ère des Macron, Mélenchon et autre Edouard Philippe qui appellent à voter communiste ?

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  • Au cinéma : Greenhouse, par Guilhem de Tarlé

    Greenhouse - Film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Greenhouse, un film sud-coréen (VOSTF), premier long-métrage de Sol-hui Lee.

    A quelques rares exceptions près, l’offre cinématographique est pour l’instant sans intérêt, et ce Greenhouse n’en change pas la couleur, sombre.
    C’est l’histoire d’une pauvre femme, aide à domicile de personnes âgées et dépendantes, qui à force d’être maltraitée et injuriée par certaine dont elle s’occupe, finit par sombrer dans la folie.

    On nous dit que c’est un thriller… je n’ai, personnellement, ressenti aucune émotion...

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  • Au cinéma : Salem, par Guilhem de Tarlé

    Salem

     

    A l’affiche : Salem, un film français de Jean-Bernard Marlin

    Salem… Le synopsis permettait d’imaginer u n film intéressant à savoir, dans les « quartiers difficiles » de Marseille, la grossesse d’une gitane amoureuse d’un comorien et la question de l’avortement…

    Il n’en est rien, et le cinéaste nous raconte une histoire abracadabrantesque d’une jeune fille née pour sauver la paix entre les quartiers… le tout dans le langage de ces enclaves qui nous fait regretter l’absence de sous-titrage.


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  • Au cinéma : Borner line, par Guilhem de Tarlé... Et vivent les frontières !

    Border Line - Film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Border line, un film espagnol (VOSTF) de Juan Sebastian Vasquez & Alejandro Rojas, avec Alberto Ammann et  Bruna Cusi (Diego et Elena).

    Border line… En l’occurrence, c’est la frontière… et le « national » que je suis veut des frontière qui, comme les portes de nos maisons, peuvent être « ouvertes ou fermées » selon notre désir ou notre refus de faire entrer celui qui vient de sonner.

    La disparition des frontières, c’est dans un sens, la porte ouverte aux migrants comme aux biens défectueux, dangereux ou illicites, fabriqués ou produits ailleurs, c’est en sens inverse, la fuite des capitaux qui délocalisent…

    Vive la frontière, donc, même si personnellement j’ai toujours beaucoup de difficultés pour la franchir, et je pourrais raconter quantité d’anecdotes à ce sujet.

    Je me suis donc senti particulièrement concerné par ce très bon huis-clos, une vraie pièce de théâtre, dans les bureaux de la douane de l’aéroport de New-York, où j’ai, moi aussi, vécu de longs quarts d’heure angoissants…


    Cela ne m’empêche pas de considérer que sur ce sujet les Américains ont raison.

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  • Au cinéma : Chien blanc, par Guilhem de Tarlé

    Chien blanc - Film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Chien blanc, un film canadien (VOSTF) de Anaïs Barbeau-Lavalette, avec Denis Ménochet et  Kacey Rohl (Romain Gary et son épouse Jean Seberg),
    adapté du livre éponyme de Romain Gary (1970).

    Je n’ai jamais rien lu de Romain Gary, et ne l’ai « rencontré » qu’une seule fois, en 2017, dans le (bon) film adapté de son roman La Promesse de l’aube. Je ne sais donc rien de ce qui est factuel et de ce qui est roman dans ce moment Chien blanc de la vie de Roman Gary et de Jean Seberg. Je regrette une fois de plus en ce sens que cette réalisation soit faite pour les « initiés », pour « l’entre soi » des « intellectuels » et des « militants » de la déségrégation raciale aux Etats-Unis.

    La réalisation de Mme Barbeau-Lavalette est lente et peu intéressante, alors qu’une Histoire des Noirs américains pourrait faire l’objet d’un film particulièrement instructif sur l’évolution d’une société :

    ·        De l’importation d’esclaves à partir du XVIIème siècle à la guerre de Sécession (1861-1865) en passant par La Case de l’oncle Tom (1852);

    ·        De l’abolition de l’esclavage à la ségrégation, quand dans le même temps la proportion de population noire des grandes villes évoluait de 16 % à 55 % à la fin des années 60... je n’ose donner un nom au ressenti des 45 % restants.

    ·        1950 – 1970 : Des manifestations de Martin Luther King aux émeutes raciales.

    Encore faudrait-il que tous ces « moralistes » aient l’envie de comprendre les événements avant de juger avec des yeux d’aujourd’hui ceux qui en ont été les acteurs.

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  • Au cinéma, pour une saine dénonciation de la déification du sexe : Maria, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Maria - AlloCiné

     

    Cannes 2024 : Maria, un film français de Jessica Palud, avec Anamaria Vartolomei ( Maria Schneider), Yvan Attal (Daniel Gélin, son père, acteur et cinéaste), Giuseppe Maggio (Bernardo Bertolucci et Matt Dillon ( Marlon Brando),
    adapté du livre de Vanessa Schneider, cousine de Maria, Tu t’appelais Maria Schneider (2018).

    Maria… un long métrage sur la pourriture du monde cinématographique à commencer par Bernardo Bertolucci, le réalisateur du dernier tango à Paris (1972)qui, « au nom de l’art », fait violer une jeune actrice, sous la caméra.

    Mais aussi Marlon Brando, qui se prête « au jeu », mais encore tout l’entourage de ces sinistres personnages, les cameramen, la scripte, la maquilleuse… qui ont assisté à la scène, et dont aucun, aucune, n’a su crier « Stop » pour sauver la comédienne qui hurlait et pleurait.

    Constatons d’ailleurs qu’elle-même est revenue ensuite sur le champ et a accepté de rebaisser son jean pour continuer la scène…

    Quand on pense à ce « monde », quand l’impudeur tient le premier rôle dans quasiment tous les films, quand on voit certaines pubs à la télévision aux heures de grande écoute, quand on ne parle que de « ça », peut-on s’offusquer que des enfants de 13 ans violent une petite fille de 12 ?

    N’est-ce pas, au-delà de tout, le règne, la déification, du sexe ?guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma, pour un utile rappel à ceux qui vont voter "front popu qui pue" : Rendez-vous avec Pol Pot, par Guilhem de Tarlé

    Rendez-vous avec Pol Pot - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Rendez-vous avec Pol Pot, un film franco-cambodgien de Rithy Panh, avec Irène Jacob (Lise Delbo), Grégoire Colin (Alain Cariou) et Cyril Gueï (Paul Thomas), adapté de l’histoire de la journaliste américaine Elizabeth Becker, racontée dans When the war was over (1986) ou Les Larmes du Cambodge.

    « Et la musique s’est arrêtée,
    Les hommes en noir sont arrivés,
    Le Cambodge a cessé d’exister ».
                                                         Jean-Pax Méfret

    Rendez-vous avec Pol Pot … un long métrage ovationné à cannes par les enfants et petits-enfants des lecteurs du Monde, de Libération, et de L’Humanité qui applaudissaient et pavoisaient en 1975 « la Libération de Phnom Penh », le Kampuchéa Démocratique, l’Angkor et les khmers rouges !

    Les mêmes d’ailleurs qui, dans leur grande majorité, s’apprêtent à voter Mélenchon les 30 juin et 7 juillet !

    Je n’ai pas lu le livre d’Elizabeth Becker, je n’ai pas lu, non plus, ceux de Rithy Panh, et j’ai vu seulement trois DVD de la vingtaine de longs métrages qu’il a réalisés, à savoir le médiocre Un Barrage contre le Pacifique, mais surtout les excellents S21, la machine de mort khmère rouge et L’image manquante.

    Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à ce Rendez-vous avec Pol Pot, « Frère n°1 », ancien boursier du gouvernement français, responsable et coupable de l’ « autogénocide » cambodgien qui fit de 2 à 3 millions de morts entre 1975 et 1979.

    Profitons-en pour rappeler le dessin animé Funan de Denis Dô (2019) qui raconte comment sa mère a été évacuée de Phnom Penh, avec toute la population de la ville, au lendemain du 17 avril 1975.


    Evoquons aussi, pour conclure, le roman témoignage d’Alain Dubos, Médecin sans frontière, dans son livre La Rizière des barbares, publié en 1980.

     

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  • Au Cinéma : Le Tableau volé, par Guilhem de Tarlé

    Bande-annonce Le Tableau volé

     

    A l’affiche : Le Tableau volé, un film français de  Pascal Bonitzer, avec Alex Lutz et Léa Drucker (André Masson, commissaire-priseur, et sa collègue et ex-épouse Bertina), inspiré d’une histoire vraie.

    Honte à moi, je n’avais jamais entendu parler du peintre Egon Schiele, et encore moins de son tableau Les Tournesols fanés, retrouvé par hasard dans un pavillon de la banlieue de Mulhouse au début des années 2000.

    Egon Schiele, Les Tournesols fanés, le Vol des œuvres d’art par les Nazis, « l’art dégénéré », le marché des œuvres d’art, les salles des ventes… autant de sujets qui auraient pu faire l’objet de scénarios passionnants et que Pascal Bonitzer survole dans une fiction confuse.

    Dommage.

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  • Au cinéma, avec un petit brûlot anti bobo : Hors du temps, par Guilhem de Tarlé

     

    Hors du temps - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Hors du temps, un film français d’Olivier Assayas, avec Vincent Macaigne.

    Commençons par dire que mon épouse a bien aimé, parlant d’humour décalé et de caricature…

    J’en suis d’autant plus libre de dire tout le mal que j’en pense et d’évoquer un sujet gâché car on aurait pu espérer une attaque en règle de la « guerre » que le président – aujourd’hui en sursis - a prétendu mener contre le covid…  Finalement le « quoi qu’il en coûte » au nom duquel le « Mozart de la Finance » a fini de ruiner notre pays, se retourne contre lui, et nous ne cacherons pas notre joie à lui dire « salut l’artiste ».

    Olivier Assayas est revenu sur cet épisode du confinement pour, par acteurs interposés, se mettre en scène, se pavaner, avec son frère dans leur maison de famille, qui est finalement le seul attrait de ce film. Certes on a pu sourire – jaune – de quelques scènes – rares - comme le lavage de mains « tutoriélé » par un téléphone portable !
    Le spectacle n’en est pas moins d’un ennui triste à pleurer de ces bobos qui étalent leur culture en des bavardages incessants tout en se soumettant – en adhérant – come les « veaux » du général de Gaulle, aux diktats des masques, des « distanciations » et autres gestes barrière.

    Malheureusement - sur ce point mon épouse a raison - ce film est quand même très réaliste, car on les a vus, autour de nous, écouvillon dans le nez, pass sanitaire dans la poche, gel hydro-alcoolique plein les mains, applaudir aux restrictions de libertés…
    et l’on sait que sur un claquement de doigt audio-visuel, il sont prêts à en redemander.

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  • Au cinéma : Vie privée, par Guilhem de Tarlé

    Vie privée en DVD : Vie privée - AlloCiné

     

    Art et Essai : Vie privée, un film franco-italien réalisé par Louis Malle, avec Brigitte Bardot (Jill) et Marcello Mastroianni (Fabio Rinaldi).

    Louis Malle, Brigitte Bardot, Marcello Mastroianni… n’est-il pas présomptueux de donner son avis sur un tel casting ?

    Il s’agit d’un film sur les paparazzi, et sur la renommée qui finit par emprisonner et détruire un sex-symbol… On dirait presque un biopic sur BB elle-même, si cette production ne datait pas de 1962 alors que l’actrice a poursuivi sa carrière onze ans de plus.

    J’étais trop jeune pour voir ce long métrage à sa sortie et je me contenterai de dire qu’il m’a paru bien long. En revanche, il nous fut présenté par Nicolas Seydoux, Président de la Gaumont, qui nous a tenu des propos intéressants, faisant preuve d’une parole « libre » sans langue de bois.

    Si le livre qu’il était venu dédicacer, Le Cinéma, 50 ans de passion, n’était pas un « pavé » de près de 500 pages, je l’aurais sans doute acheté.

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  • Au cinéma : Agra, une famille indienne, par Guilhem de Tarlé

    Agra, une famille indienne - Film 2023 - AlloCiné

     

    Quinzaine des Cinéastes, Cannes 2023 : Agra, une famille indienne, un film indien de Kanu Behl, avec Mohit Agarwal (Guru),
    interdit aux – 12 ans avec avertissement.

    Agra, une famille indienne…

    Agra n’est pas, comme je le pensais, le nom de la famille, mais celui d’une ville située au sud de New Delhi.

    L’affiche indique « une plongée inédite dans l’Inde actuelle »… Dommage que finalement cette « plongée » ne soit pas restée « inédite », et qu’on l’interdise aux seuls – 12 ans, tellement elle frise le porno, sans aucun intérêt.

    Encore une fois un film en deux parties dont la première sur l’obsession sexuelle de Guru, peut-être à l’image de son père qui vit avec sa maîtresse dans le même logement. C’est d’ailleurs là, sans doute, que se situe la « plongée dans l’Inde actuelle » qui fait cohabiter toute une « famille », à savoir, le père, sa maîtresse, la mère, le fils, et une cousine… Cette « plongée » se poursuit en deuxième partie sur une opération immobilière !

    Bref, rien à voir avec la plongée merveilleuse que nous offrit Hergé, pour « les jeunes de 7 à 77 ans », chez le Maharadjah de Rawajpoutalah.

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  • Au cinéma : Jusqu’au bout du monde, par Guilhem de Tarlé

    Jusqu'au bout du monde - Film 2024 - AlloCiné

     

    Festival de Toronto : Jusqu’au bout du monde, un film de Viggo Mortensen, avec Viggo Mortensen (Holger Olsen) et Vicky Krieps (Vivienne Le Coudy).

    « J’irai Jusqu’au bout du monde si tu me le demandais »

    C’est ainsi que mon épouse m’a trainé devant ce long western (2h09) dont j’ai craint à mi-temps ne pas voir le bout.

    Permettez-moi d’abord de regretter cette « traduction » qui n’a, selon moi, rien à voir avec le titre original The Dead don’t hurt. Il y a déjà eu, en outre, en 1991, une Science-fiction allemande, Bis ans Ende der Welt, portant le même nom.

    A la lecture du synopsis, qui évoque « la guerre de sécession (qui) éclate », le film pouvait néanmoins présenter un certain intérêt historique. Celle-ci suivit l’élection en 1860 de l’anti-esclavagiste et Unioniste Abraham Lincoln, et la sécession de la Caroline du sud avec dix autres Etats pour fonder une Confédération des Etats du Sud. Ce n’était malheureusement pas la volonté scénaristique du réalisateur qui situe l’action, bien à l’Ouest, au Nevada et se contenta de nous montrer Holger partir rejoindre les armées unionistes, puis en revenir.

    Mon épouse, qui aime bien ces histoires de cowboys m’a avoué qu’il y avait mieux dans le genre.

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