UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au Cinéma... - Page 3

  • Au cinéma : The Apprentice, par Guilhem de Tarlé

    De nouvelles affiches pour THE APPRENTICE ! - Metrofilms
     

    Cannes 2024 : The Apprentice,  un film de Ali Abbasi, avec Sebastian Stan et Maria Bakalova (Donald Trump et son épouse Ivana), Jeremy Strong (l’avocat Roy Cohn), Martin Donovan (Fred Trump, le frère de Donald).

    The Apprentice… un film à charge contre le candidat Républicain Donald Trump !
    Sans doute le réalisateur iranien ne sait-il pas que c’est un président Démocrate Jimmy Carter qui a lâché et trahi le Shah, et permis l’arrivée des ayatollahs en Iran.

    Un film à charge, en pleine campagne électorale, qui n’a quand même pas empêché le bon sens populaire de s’exprimer et une réélection particulièrement brillante de Donald Trump avec 50,0 % (contre 48,4 %) des suffrages exprimés, 312 grands électeurs contre 226, et la majorité des sièges dans les deux chambres.

    « Make America great again »

    Espérons que pendant les deux mois et demi d’interrègne (!), Joe Biden, les Démocrates et « l’État profond » ne vont pas trop lui « savonner la planche » en rendant plus difficile une résolution pacifique de la guerre OTAN/Poutine en Ukraine.

    The Apprentice : A vrai dire, je n’ai pas aimé ce film trop agité, trop long, avec trop de bavardages en VOSTF, mais je veux bien convenir de son intérêt quand il nous dépeint, probablement à juste titre, un Donald Trump sans foi ni loi, un être épouvantable, exécrable, mu par la seule volonté de réussir, de gagner… ce qui a manqué à Le Pen (le vrai).

    Retenons les leçons de son mentor, l’avocat Roy Cohn :

    ·         Règle numéro 1 : Attaque, attaque, attaque

    ·         Règle numéro 2 : N’avoue rien, nie tout

    ·         Règle numéro 3 : Quoiqu’il arrive, revendique la victoire, ne t’avoue jamais vaincu

    Ce n’est peut-être pas très moral, mais si c’est pour le bien commun des Américains, tant mieux pour eux, et on ne va pas aller chercher les gens du showbiz et des médias pour nous faire des cours de morale.

    Dommage que nos dirigeants, à nous, méprisent notre pays avec un Macron (« il n’y a pas de culture française ») et même un Barnier qui, le 11 novembre, reproche à un petit garçon de ne pas arborer le drapeau de l’Union Européenne à côté du drapeau français !

    A quand , un Trump à la française ?   

      guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Gladiator II, par Guilhem de Tarlé

     

    Gladiator II - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Gladiator II,  un film du réalisateur britannique Ridley Scott, avec Paul Mescal (Lucius), Connie Nielsen (Lucilla, fille de Marc Aurèle, et sœur de Commode), Fred Hechinger et Joseph Quinn (les empereurs Caracalla et Geta).

    Histoire et fiction.

    24 ans après Gladiator, Ridley Scott revient dans l’arène, et précisément au Colisée, un amphithéâtre achevé vers l’an 80, qui fut le plus imposant édifice de l’époque romaine, contenant près de 90 000 spectateurs.

    Le premier Gladiator se déroulait à la fin du 2ème siècle, quand l’empereur Commode succéda à son père, le philosophe Marc Aurèle, et, dans le scénario, massacra la famille d’un général Maximus. Le film raconte comment celui-ci devint gladiateur et prépara sa vengeance.

    De même que Gladiator II sort en salle 24 ans après le premier, l’histoire qu’il raconte se déroule quelque vingt ans après l’assassinat de Commode (192), sous le règne des deux fils de l’empereur Septime Sévère, Caracalla et Geta.
    Lucius est, lui aussi, un personnage historique que l’on a vu, enfant, dans le premier épisode, fils de Lucilla et, pour l’intrigue, de Maximus. Afin de le protéger de Commode, Lucius avait été exilé par sa mère, et Gladiator II le retrouve en Numidie (l’Algérie d’avant  les Vandales) où les armées de Rome se heurtent aux révoltes berbères.

    C’est ainsi qu’après Maximus, Lucius, aussi,  devient gladiateur et veut se venger…

    On ne peut évidemment pas dire que le Gladiator II soit un « remake » du premier, mais le fil conducteur est bien le même avec de nombreux clins d’œil, jusqu’à des répliques identiques.

    « Force et Honneur »  est le mot d’ordre de ces gladiateurs qui affrontent des empereurs violents et corrompus… On se prend à rêver.

    Profitons de ces péplums pour affirmer, malgré ses erreurs et ses fautes,  l’œuvre civilisatrice de la colonisation… La Gaule serait-elle devenue la France sans la colonisation romaine ?

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Juré n°2… , par Guilhem de Tarlé

    Juré n°2 : s'agit-il (vraiment) du dernier film de Clint Eastwood ?
     

    A l’affiche : Juré n°2… un film américain de Clint Eastwood, avec Nicolas Hoult et Zoey Deutch (Justin Kemp et son épouse), et avec Toni Collette (le procureur).

    Des 41 films réalisés par Clint Eastwood, nous en avons vu 8 et c’est Sully (2016), déjà un procès - et le procès d’un héros -, que je mets en tête de gondole.

    je n’en dirai pas autant de ce Juré n°2, qui nous rappelle, un peu, l’excellent 12 hommes en colère de Sidney Lumet (1957), mais dont il n’est même pas un pâle remake.

    Dommage, le sujet est intéressant de ce juré confronté à lui-même. Clint Eastwood en a sans doute conçu « un bon film », ce qui ne m’empêche pas d’écrire qu’il « aurait pu mieux faire ».

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : All we imagine as light…, par Guilhem de Tarlé

    All We Imagine as Light - Film 2024 - AlloCiné
     

    Art et Essai : All we imagine as light… un film indien de Payal Kapadia, avec Kani Kusruti et Divya Prabha (Prabha et Anu, infirmières à l’hôpital, et colocataires) et aussi Chhaya Kadam (Parvaty, veuve et sans papiers).

    La réalisatrice, Payal Kapadia, milite contre le gouvernement indien de Narendra Modi que la critique qualifie « d’extrême droite », d’où sans doute le Grand prix obtenu au festival de cannes 2024…
    Un film en VOSTF que je ne serai probablement pas allé voir si le quotidien régional et le Cinéfil n’avaient pas indiqué une séance en VF.

    All we imagine as light… Tout ce que l'on imagine comme étant de la lumière… j’avoue ne pas très bien comprendre la signification de ce titre et son lien avec le scénario

    All we imagine as light… un long métrage, très long (1h58) et très lent, sombre et hypnotique, pour raconter les destin de trois femmes à Mumbai, alias  Bombay.
    Sans grand intérêt.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Louise Violet, par Guilhem de Tarlé; sur cette "École de Ferry" qui a dé-francisé les français, donc la France...

    Louise Violet - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche : Louise Violet,  un film français d’Éric Besnard, avec Alexandra Lamy dans le rôle-titre, et Grégory Gadebois, le maire du village.

    Louise Violet… Le sujet pouvait être intéressant de l’implantation de « l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire » dans les campagnes, son accueil par des gens « qui n’avaient rien demandé » et, partant, susciter une réflexion sur l’école, l’instruction et l’éducation des enfants.
    le principe de subsidiarité donne d’abord à la famille – aux parents – le « droit-devoir » d’éduquer les enfants, avec le recours à l’école pour apporter une valeur ajoutée nécessaire…

    Ce ne fut évidemment pas l’idéologie qui fonda l’école de Jules Ferry. Celui-ci, anticlérical, voulut « grand-remplacer » par « l’école de la République » - comme ils disent - les écoles tenues par les congrégations religieuses. A qui d’ailleurs fera-t-on croire, quand Louise Violet arrive dans son village, que le curé n’y est pas le premier instituteur, ne serait-ce que pour enseigner le catéchisme aux enfants ?

    Ainsi, au prétexte de l’instruction – l’enfer est pavé de bonnes intentions – l’objectif des lois de 1881-82 était de déraciner l’enfant, le couper de l’emprise familiale pour en faire des citoyens… Le Maire a d’ailleurs le mot juste : « des fonctionnaires ».

    Faute, donc, d’esprit critique, le Réalisateur nous sert, à l’encre violetteun roman à l’eau de rose, rouge du sang de la Commune, dont Louise Violet est le chantre, sans aucune réserve sur ces 72 jours d’anarchie de 1871 au cours desquels un pouvoir insurrectionnel a régné à Paris par la terreur.
    Bien au contraire,  l’actrice Alexandra Lamy fait l’éloge du film : « on y parle de la République, de l’étrangère et de la Femme »…
    On voit le message !
    Elle en oublie même de prononcer le mot « instruction », mais Louise Violet ne manque pas d’affirmer « Mon corps m’appartient ».

    Bref, un film de propagande, long (1h48), insipide, « bisounours » et « républicain ».
    Ne jetons pas, néanmoins, le bébé avec l’eau du bain. Outre d’abord les beaux paysages auvergnats dans lesquels l’action se déroule, ne nions pas quand même que ces lois Ferry ont donné un « coup d’accélérateur »  à la formation de notre peuple.
    Il est vrai, surtout, que les instituteurs de cette époque – et le film le montre - enseignaient véritablement les fondamentaux - lire, écrire, compter (le maire dit « chiffrer ») - , et ils auraient sans doute suffoqué à voir l’écriture inclusive utilisée dans le dictionnaire qui accompagne le générique final.
    Louise Violet enseigne aussi l’Histoire et la géographie, et j’ai en mémoire la carte muette sur laquelle mon professeur de huitième, quelque 60 ans plus tard, nous apprenait encore à situer les départements français.


    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Megalopolis, par Guilhem de Tarlé

    Megalopolis - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024  : Megalopolis ,  un film de Francis Ford Coppola, avec Adam Driver (l’architecte Cesar Catalina), Giancarlo Esposito (le maire, Mayor Cicero), Natalie Emmanuel (Julia Cicero, la fille du maire).

    Megalopolis… Un long-métrage à grand spectacle, interminable, plein d’effets spéciaux, dont le scénario dépasse ma culture et mon « intellect » en mélangeant le passé de Rome et la modernité de New York. Un film qui me rend de mauvaise humeur tellement je n’y comprends rien…

    Une réalisation apparemment pleine de messages politiques, opposant le progressisme à la réaction, contre le populisme, dont les images d’archives montrent Hitler et Mussolini, mais ignorent Staline, Pol Pot et autre Fidel Castro !
    j’ai regretté de ne pas le voir à la télévision, car je serais allé me coucher au bout de 10 minutes. Une fois de plus, mon épouse est moins négative.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Monsieur Aznavour…, par Guilhem de Tarlé;

    Monsieur Aznavour - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A  l’affiche : Monsieur Aznavour… un film français de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, avec Tahar Rahim dans le rôle-titre, Camille Moutawakil (Aïda Aznavour, sœur du chanteur), Bastien Bouillon (Pierre Roche, compositeur) et Marie-Julie Baup (Edith Piaf).

    " Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues".


    1951, Charles Aznavour, qui aurait fêté ses 100 ans cette année, vit en « génie con » dans la lumière d’Edith Piaf et, à l’écoute de Charles Trenet et de L’Âme des poètes, sans doute rêve-t-il à la gloire : « Bien que miséreux, avec le ventre creux, nous ne cessions d’y croire ».

    C’est seulement une dizaine d’années plus tard que sa voix et « Je m’voyais déjà » percent le mur du silence et du dénigrement :

    « Mais un jour viendra, je leur montrerai que j’ai du talent ».

    Il n’est pas, je le confesse, dans le trio de tête du panthéon de mes chanteurs préférés, à savoir les 3 B (Brassens, Brel et Barbara), mais il est le premier de la concurrence très lourde de ce 3ème quart du vingtième siècle, que constituent les Bécaud, Ferré, Ferrat, les Frères Jacques et les Compagnons de la Chanson, Yves Montand, Félix Leclerc, Juliette Gréco, Mouloudji, Guy Béart, Claude Nougaro, et encore bien d’autres comme Henri Tachant, Maurice Fanon, Georges Chelon, jusqu’aux meilleurs des « yé-yé ».

     

    A l’époque malgré l’arrivée des rockers anglo-américains, on chantait encore français, et ce fils de réfugiés arméniens s’en vante comme le rapporte un recueil de ses chansons – poètes d’aujourd’hui – publié chez Seghers en 1964 : « je savais, moi, que J’étais français par la langue. En découvrant cette langue, j’ai trouvé un pays. Le français m’a révélé la France. Encore aujourd’hui, j’aime sûrement la langue française plus que n’importe quel lieu de France ».


    Merci aux réalisateurs de ce magnifique hommage rendu à ce Français « par la langue chantée » et merci à Monsieur Tahar Rahim de l’avoir si bien incarné.

    C’est aussi un hommage à l’esprit de conquête, à la volonté de réussir, et au Travail : « j’ai appris mon métier en travaillant tous les jours, depuis l’âge de dix-sept ans » nous dit-il dans le recueil cité plus haut, et nous chante-t-il dans « Mes Emmerdes » :

     

    « J’ai travaillé,

    Des années

    Sans répit,

    Jour et nuit

    Pour réussir,

    Pour gravir

    Les sommets ».

     

    Je ne voudrais pas encourir vos reproches, et les siens –« Tu t’laisses aller » -, en prolongeant plus avant ce commentaire – « Il faut savoir quitter la table » - même si je ne résiste pas à l’idée de conclure sur le podium de ses quelque 400 titres : La Bohême, La Mamma et Non je n’ai rien oublié ».

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Les Barbares, par Guilhem de Tarlé

    Les Barbares - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Les Barbares… de Julie Delpy, avec Julie Delpy et son père Albert Delpy (Joëlle, l’institutrice, et Yves, l’ancien du village), Sandrine Kiberlain (Anne Poudoulec, propriétaire de la supérette), et Laurent Lafitte (le plombier « facho »).

    A la lecture du synopsis, j’avais l’intuition que ce film ne m’amuserait pas, qui se veut une comédie sur l’accueil des migrants… pour dénoncer… le racisme, le refus du « vivre ensemble » et les « fachos »…
    Désolé, mais l’immigration, et l’objectif de l’Union européenne d’accueillir 4 millions d’immigrants légaux par an, au détriment de l’identité des nations européennes, ne me font pas rire.

    Bref un film manichéen de propagande, avec en outre une charge contre Bachar el Assad qui serait davantage coupable de morts en Syrie que Daech.

    Peut-être… mais je ne crois pas qu’il menace la France !

    guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Bambi, par Guilhem de Tarlé

    Bambi, L'histoire d'une vie dans les bois - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois… un film animalier de Michel Fessler, raconté par Mylène Farmer, adapté du roman éponyme de Félix Sallen, Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde (1923).

    Un bain de nature dans un jardin d’Eden et une vraie forêt - d’arbres ! – en plein cœur de cette biodiversité mise à mal par les mâts et moulins à vent métalliques, la pression des rapaces éoliens et la commission d’enquête pour laquelle je renouvelle mon appel à mobilisation. Une vidéo circule qui qualifie notre département de l’Indre de « poubelle éolienne de la France »…  trop, c’est effectivement trop…

    Soyez solidaires de notre combat : 

    https://www.registre-dematerialise.fr (avant mercredi 12H00)

    Je n’étais pas né en 1942… lorsque les studios Disney ont sorti un film d’animation adapté du même livre et portant le même titre.
    Quel bonheur aujourd’hui de nous émerveiller, « d’en prendre plein les yeux », à voir ce magnifique nouveau long métrage, une véritable « leçon de choses » comme on disait autrefois pour les sciences de la nature. Une ode à la vie animale à faire voir par tous les enfants et petits-enfants, loin du concept diabolique de l’antispécisme.

    «  Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce (…) Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre… ». (Genèse 1, 25-26)guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Libres, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Libres - AlloCiné

    SAJE  distribution : Libres ,  un film espagnol de Santos Blanco.

    Solo
    Dios
    Basta

    SAJE est une société de distribution de films d'inspiration chrétienne qu'elle réussit à diffuser dans quelques - rares - salles de cinéma,  et il faut lui rendre grâce pour, notamment, Jésus-l'enquête,  Vaincre ou mourir, et Sound of freedom...
    Je suis en revanche beaucoup plus réservé sur sa distribution de documentaires.
    Certes, en raison de son final, Sacerdoce peut légèrement sortir du lot, mais je me suis ennuyé avec Le cœur de l'homme et Entre ciel et terre, dont les longs monologues traitent, respectivement, de l’addiction pornographique et du purgatoire.

    Quant à Libres... Je n’ai pas véritablement adhéré à ce documentaire espagnol sur les parcours - Chemin. Vérité. Vie - des moines et religieuses qui en témoignent devant la caméra, avec de-ci de-là quelques photos – magnifiques - de monastères et de paysages.
    Peut-être, en VF, l’intonation, la chaleur et l’émotion des intervenants auraient-elles pu m’émouvoir, mais à lire – à la va vite - en VOSTF, ces propos ont paru insipides et sans saveur au mécréant que je dois être.

    Je suis persuadé qu’une brochure, illustrée par les mêmes photos, sur laquelle on peut cocher, souligner et surligner certains propos et y revenir, serait plus appropriée qu’un film pour une telle évangélisation.

    Mon épouse, quant à elle, a regretté d’une part que ce long-métrage se limite à l’Espagne, et d’autre part qu’il ne dise rien du quotidien, de la vie individuelle et collective, et enfin de la Liberté derrière la Clôture.

     

    « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! » (F. Villon)

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : C’est le monde à l’envers…, par Guilhem de Tarlé

    C'est le monde à l'envers ! - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : C’est le monde à l’envers… de Nicolas Vanier, avec Michël Youn et Barbara Schulz (Stan, le trader, et son épouse Sophie), Éric Elmosino et Valérie Bonneton  (les fermiers, Patrick et Constance), François Berléand (le père du fermier) et Yannick Noah (Bobby, l’écolo).

    Après les excellents L’École buissonnière et surtout Donne-moi des ailes, un film écologiste au bon sens du terme… Vanier nous a malheureusement servi deux films dans l’air pollué du temps, Poly et Champagne !, et aujourd’hui il récidive…

    Pourtant cette réalisation commençait bien, à l’image d’un film catastrophe avec la vie qui s’arrête brutalement, qui m’a rappelé le très bon roman Ravage (1943) de Barjavel.
    Malheureusement, malgré quelques bonnes  saillies, le film se conclut par un discours « bisounours » sur les « énergies renouvelables », et les éoliennes en particulier.

    Cette propagande tombait mal au moment où, à nouveau, dans mon village berrichon, on se bat contre ce fléau en subissant une « commission d’enquête » à laquelle j’invite tout le monde à répondre pour dire définitivement Non à la défiguration de notre pays et à la gabegie financière qu’elle représente www.registre-dematerialise.fr/5564/  (jusqu’au 30 octobre).

    Merci à chacun et à tous de votre contribution.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Tigresse, par Guilhem de Tarlé

    Tigresse - Film 2023 - AlloCiné
     

    Art et Essai  : Tigresse ,  un film roumain de Andrei Tänasse, avec Catalina Moga (Vera, vétérinaire dans un zoo), inspiré d’un fait réel.

    Tigresse… C'est l'histoire d'une femme qui, comme le dit le synopsis,  "vient de surprendre son mari en plein adultère ".
    Malgré une certaine invraisemblance et même une invraisemblance certaine, on peut haleter durant la poursuite et la chasse à travers bois et en ville, jusqu'au dénouement dans la piscine.
    La suite, malheureusement, est grotesque et la fin en queue de poisson d'un réalisateur qui ne savait sans doute pas vraiment ce qu'il voulait nous raconter.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Quand vient l’automne, par Guilhem de Tarlé

    Quand vient l'automne" : François Ozon visite la vieillesse avec un  thriller porté par l'excellente Hélène Vincent
     

    A l’affiche  : Quand vient l’automne,  un film français de François Ozon, avec Hélène Vincent et Josiane Balasko (Michelle et Marie-Claude, deux amies de longue date), Ludivine Sagnier (Valérie, fille de Michelle) et Pierre Lottin (Vincent, fils de Marie-Claude).

    Quand vient l’automne… et c’est effectivement l’automne de la vie (cabossée) pour Michelle et Marie-Claude, en même temps que la saison des champignons…

    On sort de la salle en s’interrogeant sur le scénario… le réalisateur nous a-t-il raconté un ou des accidents, une tentative de meurtre, un meurtre, qui laisse à chacun la liberté de se forger son intime conviction.

    Certains critiques ont raison qui évoquent L’Anatomie d’une chute, mais ce procès était bien meilleur.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au cinéma : Une vie rêvée, par Guilhem de Tarlé

     
     
    Une vie rêvée - Film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche,  un film de Morgan Simon, avec Valeria Bruni Tedeschi (Nicole), Félix Lefebvre (Serge) et Lubna Azabal (Norah).

    C’est pour Valeria Bruni Tedeschi, que j’aime j’aimais beaucoup, que nous sommes allés voir ce film. Je dis j’aimais car elle m’a terriblement déçu de se prostituer dans ce long-métrage.

    Certes elle interprète, comme toujours, parfaitement son personnage de mère célibataire, une femme fracassée, et la première partie du scénario relève du bon film jusqu’à ce que, selon le synopsis, la vie se décide « enfin à lui sourire », à savoir des amours saphiques…


    « C’est dans l’air du temps » lui dit son fils…


    Mais quand l’air est vicié, faut-il le célébrer ?

     

    guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Les Graines du figuier sauvage, par Guilhem de Tarlé

    Les Graines du figuier sauvage - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024  : Les Graines du figuier sauvage,  un film iranien (VOSTF) de Mohammad Rasoulof, avec Misagh Zare (Iman), Soheila Golestani (Najmeh, épouse d’Iman).

    Ayant déjà passé plusieurs mois dans les geôles iraniennes et après une nouvelle condamnation de huit ans de prison pour « collusion contre la sécurité nationale », le réalisateur Mohammad Rasoulof a fui son pays au printemps dernier. Il parcourt actuellement les festivals pour présenter le film qu’il venait de tourner clandestinement sur la révolte « Femme, Vie, Liberté » qui a accompagné la mort en septembre 2022 de la jeune Mahsa Amini tuée pour « un voile mal porté ».

    On notera avec amusement (non, parce que ce n’est pas drôle) mais on observera que ce sont pratiquement les mêmes festivaliers qui encensent (à juste titre) ce long-métrage et qui – à tout le moins - côtoient la France Insoumise favorable à la « créolisation » et finalement coupable de la libanisation de la France.

    Malgré une dernière partie quelque peu abracadabrante, pleine d’invraisemblances, et un très (trop)  long jeu de cache-cache dans des ruines, je recommande cette réalisation mi-docufiction, mi-thriller, sur ce totalitarisme des Mollahs que l’on doit – ne l’oublions pas – à la trahison du Shah, en 1979, par le Président américain Carter et à la bénédiction de l’Ayatollah Khomeiny par Giscard d’Estaing.
    Il y a, paraît-il, une rue Neauphle-le-Château à Téhéran !

    guilhem de tarlé.jpg