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Au Cinéma... - Page 7

  • Au cinéma : Bernadette, par Guilhem de Tarlé

    Bernadette - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Bernadette, un film français de Léa Domenach, avec Denis Podalydès (Bernard Niquet, conseiller en communication de Mme Chirac), Catherine Deneuve, Michel Vuillermoz et Sara Giraudeau (Bernadette, Jacques et Claude Chirac).

    Bernadette… Bernadette Chodron de Courcel, l’épouse de Jacques Chirac, une « première dame » qui entend se faire respecter par un mari – caricaturé comme un benêt - qu’elle aime, et qu’elle soutient, malgré ses infidélités et le quasi mépris qu’il manifeste à son égard.

    Une comédie amusante qui me permet d’affirmer tout le mal que je pense de Jacques Chirac… un long-métrage qui nous fait revivre quelques événements marquants de ses septennat et quinquennat, quinquennat qu’il a fait adopter par opportunisme, par référendum, alors qu’auparavant il s’était opposé à cette réforme – « le quinquennat, sous une forme ou sous une autre, serait une erreur et donc je ne l’approuverai pas » (14 juillet 1999). Mais n’est-ce pas une caractéristique de la classe politique, démocratique et républicaine, que de faire le contraire de ses promesses électorales – « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».

    Non pas tout, mais beaucoup y passe : le « Super-menteur » des Guignols de l’info ;  la dissolution de 1997 ; la mort de Lady Diana ; la présidentielle de 2002 (Chirac 19.7 %, Le Pen 16.9 %, Jospin 16.1 %) ; la corruption et les affaires ; et sa haine de Sarkozy qu’il accuse de l’avoir trahi, comme si la trahison n’était pas dans l’ADN de la 5ème République depuis sa fondation – « vive l’Algérie française » - et de Chirac en particulier (Chaban – Delmas, puis Giscard d’Estaing).

    Evoquons pour conclure l’excellente prestation – comme toujours – de Sara Giraudeau qui interprète à merveille le rôle néfaste de Claude Chirac, conseiller en communication, l’éminence « rouge » - s’il en était besoin – du Président.

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  • Au cinéma : Les Fantômes d’Istanbul, par Guilhem de Tarlé

    Les Fantômes d'Istanbul - film 2020 - AlloCiné

     

    Art et Essai : Les Fantômes d’Istanbul, Un film turc de Azra Deniz Okyay.

    Byzance, Constantinople… Il y avait matière à un film magnifique et passionnant sur les Fantômes d’Istanbul ! Le synopsis annonçait « un portrait saisissant de la Turquie contemporaine »… et effectivement le vrombissement incessant des hélicoptères sur nos têtes donnait à penser sur le régime Erdogan, de même que l’allure « occidentalisée » des jeunes filles nous laissait perplexe en regard des fantômes en abaya qui revendiquent devant nos écoles !

    Le long-métrage commence par une coupure de courant qui plonge la ville dans l’obscurité, et le reste est sans intérêt… une succession d’images aussi obscures que le fil conducteur, qui n’a rien d’électrique… jusqu’à une fin en « apothéose » qui chante les « droits LGBTQ » !

    « Sans intérêt » vous dis-je !

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  • Au cinéma : Entre les lignes, par Guilhem de Tarlé

    Critiques Presse pour le film Entre les lignes - AlloCiné

     

    A l’affiche : Entre les lignes, un film anglais de Eva Husson, avec Odessa Young (Jane Fairchild, la femme de chambre de la famille Niven), Colin Firth (M. Niven), Joseph O’Connor (Paul Sheringham, l’amant de Jane),
    adapté du livre de Graham Swift, Le Dimanche des mères (2016).

    Entre les lignes… je m’interroge sur ce qu’il faut lire Entre (ces) lignes quand Jane Fairchild, la romancière, nous dévoile – nous déshabille – ses amours de petite bonne avec le fils du châtelain voisin.
    « Once upon a time… », mon épouse aime toujours beaucoup l’atmosphère « so british » de ces films qui nous immergent dans la société aristocratique anglaise du XIXéme siècle.
    Personnellement, j’y suis moins sensible, et j’éprouve une difficulté réelle à m’insérer dans un scénario fait de flash-backs incessants et inutilement compliqué notamment avec un cheval de courses qui évoque – nous dit-on - les fils de ces familles morts à la guerre (de 14).
    J’avoue en revanche avoir éprouvé une certaine émotion par le simple appareil du drame tandis que sans aucune fausse pudeur l’héroïne visitait la demeure vide de son amant et caressait les livres de sa bibliothèque.
    Ajoutons à cela les photos magnifiques dont nous gratifie la réalisatrice, à l’extérieur comme à l’intérieur … la beauté mise à nu.

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  • Au cinéma, pour "un film à mettre à la poubelle" : Nouveau départ, par Guilhem de Tarlé...

    Nouveau départ - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Nouveau départ, un film français de Philippe Lefebvre, avec Franck Dubosc et Karin Viard (Alain et Diane).

    Nouveau départ… Quel meilleur choix alors que nous venons de reprendre nos quartiers d’hiver ?
    Et pourtant j’ai honte de vous confesser que nous sommes allés voir cette nullité… Comment avons-nous pu prendre ce risque sans regarder une bande annonce alors que nous savons que l’un et l’autre de ces deux acteurs se produisent majoritairement dans des navets ? C’est sans doute cela l’addiction que j’évoquais à propos du Livre des solutions.
    Ce Nouveau départ coche malheureusement toutes les cases – j’insiste « toutes les cases » - d’un cinéma qui promeut la décadence de notre société. Un film à mettre à la poubelle avec les déchets non recyclables et même non susceptibles du compostage « citoyen et républicain, laïc et obligatoire », déjection de la loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire) de  février 1920, elle-même issue de la Directive Déchets de l’Union Européenne.

    Il est plus que temps que l’industrie cinématographique prenne effectivement un Nouveau départ avec une production qui ne soit plus intensive mais de qualité !   

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  • Au cinéma : Le ravissement, par Guilhem de Tarlé

    Le Ravissement - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Le Ravissement, un film français d’ Iris Kaltenbäck, avec Hafsia Herzi (Lydia), Nina Meurisse (Salomé), Alexis Manenti (Milos) et Younès Boucif (Jonathan),
    à partir d’un fait divers.

    Alors que le président Macron décide, comme tous les totalitaires, de rendre « irréversible » le prétendu « droit à l’avortement », Ce Ravissement met en scène une sage-femme et le désir de maternité. Quelle divine surprise que ce quasi-documentaire sur l’accouchement en écho à la barbarie.

    Malgré un début trop long, ce premier long-métrage d’Iris Kaltenbäck est un « coup de maître », bien supérieur à sa bande-annonce, et magnifiquement interprété par Hafsia Herzi que nous avions appréciée en tant qu’actrice dans un film, pourtant médiocre, qu’elle avait réalisé il y a quatre ans : Tu mérites un amour.

    Difficile d’en écrire davantage sur ce Ravissement sans risquer de vous ravir l’intérêt de l’intrigue, sauf à s’arrêter sur ce premier ravissement qui est celui de la sage-femme en train de recueillir l’enfant avant de le confier à sa mère. Oui, Messieurs les politiques, il s’agit bien d’un enfant.

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  • Au cinéma : Les feuilles mortes, par Guilhem de Tarlé

    LES FEUILLES MORTES | Film Diaphana Distribution

    Prix du jury au Festival de Cannes 2023 : Les feuilles mortes, Un film finlandais d’Aki Kaurismäki avec Alma Pöysti (Ansa) et Jussi Vatanen (Holappa).

    Je ne faisais pas partie du jury, et je constate qu’en cet été finissant les très bons films, et même les bons, ne « se ramassent (pas) à la pelle »… Vivement samedi, ce sera l’automne !

    Les Feuilles mortes : un film bizarre, avec en fond sonore un transistor qui nous « flash-info » sur la guerre en Ukraine… du côté antirusse, normal pour des Finlandais… mais moi je suis de la génération Bécaud :

    « Moscou, les plaines d’Ukraine et les Champs Elysées
    On a tout mélangé »

    Et je ne m’étais jamais posé la question de l’appartenance de ces plaines à la Russie…

    Quand Ansa coupe Radio Zelenski, c’est pour écouter des mélodies tristes d’amour contrarié… Y a-t-il un lien avec le conflit russo-ukrainien (« je t’aime – moi non plus ») ?

    Le prince charmant d’Ansa est un prolétaire, comme elle, qui se révèle alcoolique.
    Les autres personnages paraissent figés, raides et droits, comme découpés dans du carton.
    On dirait un film d’amateur, mais il semble que ce ne soit pas le cas…
    Mon épouse, plus favorable, pense que ce long-métrage aurait gagné en intensité s’il avait été filmé en noir et blanc.

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  • Au cinéma : Le Procès Goldman, par Guilhem de Tarlé

    Le Procès Goldman - film 2023 - AlloCiné

    A l’affiche : Le Procès Goldman, un film français de Cédric Kahn, avec Arieh Worthalter (Pierre Goldman), Arthur Harari (Maître Kiejman) et Nicolas Briançon (Maître Garaud).

    Le Procès Goldman… j’avoue n’avoir aucun souvenir de cette affaire, ni du meurtre des pharmaciennes, ni des procès, ni même de l’individu et donc rien de son assassinat… un « black-out » total, et comme en outre l’actualité people ne m’intéresse pas, il a fallu que mon épouse me dise qu’elle ne connaissait qu’un seul Goldman, Jean-Jacques, dont nous avons appris qu’il était son demi-frère.

    Maintenant, je sais… il s’agit d’un gauchiste des années 60, ami de Krivine et encensé par toute l’intelligentsia et le showbiz de gauche, à commencer par Simone Signoret, truand et malfrat, et surtout fils de « héros de la résistance » et « juif polonais », ce sur quoi insista son « compatriote » Maître Kiejman pour obtenir l’acquittement par défaut de son client. Contre un tel pedigree, en l’absence de preuves matérielles, que voulez-vous, en effet, que fit Me Garaud, avocat de la Partie civile ?

    D’une affaire criminelle de droit commun, la salle d’audience s’est mue en salle d’accusation politique et révolutionnaire contre les « fâchistes » et le « racisme systémique de la Police »… L’affaire était gagnée, l’inculpé est devenu lui-même un héros, et qu’importe si le meurtrier des deux pharmaciennes du Bd Richard-Lenoir court toujours…
    Sauf si c’était lui puisqu’il fut assassiné en 1979… et qu’on ne sait pas, non  plus, par qui.
    De là où il se trouve, appréciera-t-il que je lui dédie le vers du poète assassiné : « Le sang qui a coulé est toujours un sang pur » ?

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  • Au cinéma : Acide, par Guilhem de Tarlé

    ACIDE - Bande-annonce officielle HD - YouTube

    Cannes 2023, hors compétition : Acide, un film français de Just Philippot, avec Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach (Michel, Elise et leur fille Selma).

    Acide… Au risque de me faire condamner, je suis climato-sceptique ou, plus exactement, je me souviens avoir appris que notre monde avait connu des ères climatiques différentes, glacières ou chaudes, et que nous vivons – peut-être – une période naturelle de réchauffement, certainement bien indépendante de l’activité de l’Homme.
    La lutte contre ce qu’ils appellent le « dérèglement climatique » n’est qu’un prétexte pour soumettre les peuples par la peur, et lui soutirer tous les jours davantage d’argent. La Genèse ne nous enseigne-t-elle pas un Déluge qui submergea les terres ?
    En écrivant cela je lis que ce mois de septembre serait « le plus chaud jamais enregistré »… mais à quand remonte le 1er enregistrement des températures par rapport à l’histoire du monde, et même de l’Histoire de France ?

    Bref ce film Acide relève du message anxiogène de nos « élites » devant lequel je refuse de m’incliner, mais j’espérais tout simplement me plonger dans un très bon récit catastrophe, comme l’a été La Tour infernale ou encore le roman Ravage de Barjavel. J’ai en outre un excellent souvenir du premier long-métrage de ce réalisateur, La Nuée, l’an dernier.

    Malheureusement, une fois de plus, j’ai été déçu. Après un début palpitant, on s’embourbe dans une deuxième partie qui accumule les exagérations et les invraisemblances.

    Mon épouse me trouve sévère, et c’est vrai que depuis quelque temps j’ai le commentaire… Acide.

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  • Au cinéma : Le livre des solutions, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Le Livre des solutions - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : Le Livre des solutions, Un film français de Michel Gondry, avec Pierre Niney (Marc), Blanche Gardin (Charlotte) et Frankie Wallach (Sylvia).

    Le Livre des solutions … Un lapsus m’a fait prendre mes places pour Le Livre des illusions, et il fut malheureusement révélateur… des illusions perdues évidemment car je pensais trouver dans ce Livre l’indice de la bonne pioche en regard de ces sorties décidément calamiteuses de cette fin d’été 2023.
    encore raté, et pourtant je me souviens d’une bonne soirée avec Soyez sympas, rembobinez du même réalisateur (2019)… C’est en tout cas, ce que j’ai envie de lui répliquer après m’être infligé son esquisse narcissique d’autoportrait.

    D’aucuns me diront que la solution est de réprimer notre addiction cinématographique… mais ces mêmes d’aucuns ne peuvent pas ignorer qu’un addiction, précisément, contient une dose de « revenez-y ».

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  • Au cinéma : Seconde Jeunesse, par Guilhem de Tarlé

    Seconde jeunesse - film 2021 - AlloCiné

    Art et Essai : Seconde Jeunesse, un film italien de Gianni Di Gregorio, avec Gianni Di Gregorio (Astolfo, professeur à la retraite) et Stefania Sandrelli (Stefania).

    Seconde Jeunesse… c’est ce dont rêve quiconque n’est plus de la première jeunesse.

    Seconde Jeunesse… une comédie italienne… je n’en savais pas plus et par conséquent ne pouvais pas être déçu par rapport à une attente… et les bonnes idées affluent dans le scénario qui donnent à espérer. Ainsi la bonhomie du professeur dont le palais est progressivement occupé par des squatters, ainsi le « salon bleu » utilisé comme salle d’orchestre par la jeunesse paroissiale, ainsi la parcelle de la propriété expropriée pour la villa du maire, ainsi l’inquiétude des enfants de Stefania à l’écoute des ragots… Durant toute la « comédie » on sourit, on affleure un vrai rire sans jamais s’esclaffer, bref on reste en deçà de la « commedia dell’arte ».
    Certes on appréciera l’attaque contre la corruption, mais on regrettera d’y mêler un prêtre pour le moins « précieux ». Cet anti cléricalisme ne paraît pas, non plus, de la première jeunesse.

    Mon épouse est sans doute moins sévère que moi qui vois surtout dans ce long métrage un certain one man show narcissique du réalisateur.

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  • Au cinéma : Àma Gloria, par Guilhem de Tarlé

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/Sv1ynVZ6NXujUBAdKnpUgSNqZIk/fit-in/720x/2023/08/28/4281631-64ec62d10fa3b772961992.jpg

     

    Arts & Ciné : Àma Gloria, un film belge de Marie Amachoukeli, avec Ilça Moreno Zego (Gloria) et Louise Mauroy-Panzani (Cléo).

    Ama Gloria… La réalisatrice transpose la relation filiale qu’elle a eue, enfant, avec la concierge de l’immeuble qu’elle habitait, et le déchirement ressenti lorsque celle-ci repartit dans son pays.
    Gloria, c’est une mère de substitution, mais la vraie, la seule mère de la petite orpheline Cléo.

    « Oh! l’amour d’une mère !  amour que nul n’oublie !

    Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !

    Table toujours servie au paternel foyer !

    Chacun en sa part  et tous l’ont tout entier ! »

    En l’occurrence, non, et tant pis pour Victor Hugo, chacun n’en a pas sa part, puisque Gloria a confié ses propres enfants à sa mère, au Cap Vert, pour gagner sa vie à Paris en s’occupant de Cloé.

    Quiconque a été élevé par une nounou, une « bonne » ou une domestique, sait bien l’affection qui se noue entre celle-ci et l’enfant, et la relation rémunérée que Gloria entretient avec Cloé n’empêche pas entre elles la réalité d’un véritable amour maternel et filial… Cloé d’ailleurs n’imagine  sans doute pas l’existence, au loin, d’autres enfants de « sa maman », tandis que ceux-ci jalousent cette fausse petite sœur qui leur vole leur mère… C’est là l’un des éléments de ce long-métrage…


    Ce ne me semble pas le plus important qui me paraît un documentaire sur la vie au Cap vert, et notamment son catholicisme. Après avoir pris soin de nos faire voir un crucifix dans toutes les chambres, la réalisatrice nous filme une procession à un saint patron de l’île, puis le baptême d’un bébé (même s’il s’accompagne de rites peu orthodoxes !) et, surtout, toute une scène où la famille récite en entier un « Je Vous salue Marie » !

    La critique évoque « une pépite »… A-t-elle remarqué cette « atteinte à la laïcité » ?

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  • Au cinéma : Poisson rouge…, par Guilhem de Tarlé

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    Arts & Ciné : Poisson rouge, un film français de Hugo Bachelet, Clément Vallos et Matthieu Yakovieff avec Guillaume Darnault (Guillaume, le malade), Julie Gallibert, Andy Pimor et Fabien Strobel  (Julie, Andy et Fabien, les amis de Guillaume).

    Poisson rouge…

    Le Monde de Dory, 
    m’avait enseigné que les poissons rouges n’ont pas la mémoire des choses immédiates… et comme j’avais vu ce film d’animation il y longtemps, en 2016, je m’en suis souvenu et n’ai pas été perturbé par le titre de ce nouveau long métrage qui raconte le dernier week-end libre d’un garçon victime de cette amnésie.

    En outre, les poissons rouges m’amusent qui peuplent notre bassin de La Ciotat… et c’est précisément parce que ce film a remporté un prix au Festival du Premier Film Francophone de La Ciotat, que je ne pouvais pas ne pas y aller…

    A vrai dire, c’est une petite comédie gentillette qui ne vaut sans doute pas davantage que ce « Coup de cœur » ciotaden. Son originalité provient de ce que les dialogues, d’après ce que j’en lis, ont été intégralement improvisés par les acteurs !
    Quelques scènes font sourire, et finalement cette réalisation ne dépare pas la médiocrité des sorties de ce mois de septembre...guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : L’Été dernier, par Guilhem de Tarlé

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    Cannes 2023 : L’Été dernier, Un film français de Catherine Breillat, avec Léa Drucker (Anne), Olivier Rabourdin (Pierre, le mari d’Anne) et Samuel Kircher (Théo, le fils de Pierre d’un précédent mariage).

    «Quand ils sont tout neufs
    Qu’ils sortent de l’œuf
    Du cocon 
    Tous les jeun’s blancs-becs
    Prennent les vieux mecs
    Pour des c… ».

    C’est ce dont se plaint Pierre, le père de Théo (17 ans), qu’il a pourtant abandonné avec sa mère au profit d’Anne, pour finir par adopter deux petites filles.
    On peut sans doute comprendre Théo même si, des trois, Pierre reste le personnage le plus sympathique.

    Théo a la hargne de l’adolescence et, peut-être aussi, entre autres désirs à assouvir celui de se venger de son père par la décomposition de sa famille recomposée,

    Quant à Anne, jalouse de sa mère de la « génération pilule et libération des mœurs » alors qu’elle appartient à la « génération Sida », avocat spécialisée dans la défense de l’enfance maltraitée, elle se rend coupable de détournement de mineur, en même temps – et Léa Drucker le joue très bien - que de mensonge et manipulation.

    La cohabitation et la confrontation de ces individus auraient pu donner un bon film, mais malheureusement avec une succession de longueurs la réalisatrice se complait dans le voyeurisme.

    Je n’ai pas vu le film danois Queen of hearts (2019) dont cet Été dernier est un remake… j’aime à penser qu’une fois de plus l’original est préférable à la copie même si, pour promouvoir cette dernière, Catherine Breillat et Léa Drucker  évoquent Le Caravage et principalement Marie-Madeleine en extase… N’ayant aucune culture et aucun sens artistique, je vous laisse juge de cette référence qui me paraît quand même peu digne de la Sainte de la Sainte Baume…

    Brassens n’a-t-il pas raison ?

    « Quand on est c…, on est c… ».

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  • Au cinéma : Retribution, par Guilhem de Tarlé

    Retribution - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Retribution, un film allemand, de Nimrôd Antal, avec Liam Neeson

    Remake d’ Appel inconnu,  de Dani de La Torre  (2016).

    Nous n’avons pas vu le thriller espagnol original, mais cette « réplique » mérite d’être vue, en tout cas par les amateurs de film d’action et de cascades en voiture, en l’occurrence dans les rues de Berlin. Il y a bien évidemment quelques invraisemblances, mais c’est du cinéma…

    Inutile d’en écrire davantage quand on n’a rien à dire (et à écrire), et qu’on ne reçoit aucune rétribution pour le faire, sauf peut-être, précisément, que je ne suis pas convaincu par le titre de ce long-métrage.
    Peut-être, aussi, faut-il recommander aux spectateurs de regarder au-dessous de leur siège avant de s’asseoir dans la salle !

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  • Au cinéma : Le Gang des Bois du Temple, par Guilhem de Tarlé

    Le Gang des bois du temple - film 2022 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné : Le Gang des Bois du Temple, Un film français de Rabah Ameur-Zaïmeche, avec Régis Laroche (Pons, ancien tireur d’élite) et Philippe Petit (Bébé, le chef du gang).

    Le Gang des Bois du Temple … le titre et le générique ne m’inspiraient pas et la bande-annonce annonçait un film d’action… mais la critique était favorable qui évoquait un fait divers de 2014 en Seine St Denis.

    En fait le réalisateur a transposé l’événement à Marseille que l’on reconnaît assez rapidement, tandis que le quartier des Bois du Temple à Clichy-sous-Bois aurait été filmé à Bordeaux !

    Tout ça pour dire qu’il n’y a rien à dire, ni à écrire, sur ce long-métrage (1h54) voulant apparemment traiter de l’amitié entre un truand et un militaire à la retraite.
    Le cinéaste bâcle le scénario pour se complaire dans les gros plans en accumulant les raccourcis et les invraisemblances.
    A nouveau sans intérêt.

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