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Au cinéma : Le Mal n’existe pas, par Guilhem de Tarlé

Le Mal n'existe pas - Film 2023 - AlloCiné

 

Mostra de Venise : Le Mal n’existe pas, un film Japonais de Ryüsuke Hamaguchi, avec Hitoshi Omika (Takumi, l’homme à tout faire).

Le Mal n’existe pas… je ne sais rien refuser à mon épouse… est-ce un Bien ?
Rien ne me tentait dans ce film, à commencer par le titre qui va à l’encontre de mes convictions… Je crois au Diable, et c’est le fondement de mon « complotisme » dont je n’ai aucune honte.
Surtout ce film est japonais avec tout ce que cela comprend de désagréments, notamment la VOSTF et la lenteur…

Miraculeusement, je suis néanmoins entré sans difficulté dans ce long métrage avec de beaux paysages. La lenteur, bien réelle, m’a permis notamment de découvrir que les Japonais conduisent à gauche.

Le Mal n’existe pas… Il s’agit, à nouveau, de la mainmise d’un promoteur sur un village, qui veut y implanter un camping de luxe… j’étais dans mon élément après avoir monté, il y a 4 ans, une liste municipale contre un promoteur éolien qui voulait dénaturer notre campagne.
La réunion publique organisée par les « communicants » pour cocher, face aux autorités, la case « concertation », et vendre leur « salade » aux villageois, est un modèle du genre, à commencer par la novlangue utilisée… il s’agissait d’un « glamping », barbarisme envoutant qui unit les concepts « glamour » et camping.
Au centre du débat, il y avait la fosse septique, que le promoteur avait naturellement décidé d’installer au centre de la zone, ne sachant apparemment pas que l’eau s’écoule de haut en bas… Sans doute cette loi ne s’applique-t-elle pas aux eaux usées puisque, précisément, elles sont… usées !
Enfin, il fallait aller vite pour pouvoir bénéficier de la « subvention COVID » !

Bref un sujet passionnant et amusant, dont le réalisateur n’a pas su tirer parti avec une fin de scénario qui oublie ce thème pour parler d’autre chose.

Dommage, pour une fois que j’aimais un film japonais !

guilhem de tarlé.jpg

 

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