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Au Cinéma... - Page 6

  • Au cinéma : Chien blanc, par Guilhem de Tarlé

    Chien blanc - Film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Chien blanc, un film canadien (VOSTF) de Anaïs Barbeau-Lavalette, avec Denis Ménochet et  Kacey Rohl (Romain Gary et son épouse Jean Seberg),
    adapté du livre éponyme de Romain Gary (1970).

    Je n’ai jamais rien lu de Romain Gary, et ne l’ai « rencontré » qu’une seule fois, en 2017, dans le (bon) film adapté de son roman La Promesse de l’aube. Je ne sais donc rien de ce qui est factuel et de ce qui est roman dans ce moment Chien blanc de la vie de Roman Gary et de Jean Seberg. Je regrette une fois de plus en ce sens que cette réalisation soit faite pour les « initiés », pour « l’entre soi » des « intellectuels » et des « militants » de la déségrégation raciale aux Etats-Unis.

    La réalisation de Mme Barbeau-Lavalette est lente et peu intéressante, alors qu’une Histoire des Noirs américains pourrait faire l’objet d’un film particulièrement instructif sur l’évolution d’une société :

    ·        De l’importation d’esclaves à partir du XVIIème siècle à la guerre de Sécession (1861-1865) en passant par La Case de l’oncle Tom (1852);

    ·        De l’abolition de l’esclavage à la ségrégation, quand dans le même temps la proportion de population noire des grandes villes évoluait de 16 % à 55 % à la fin des années 60... je n’ose donner un nom au ressenti des 45 % restants.

    ·        1950 – 1970 : Des manifestations de Martin Luther King aux émeutes raciales.

    Encore faudrait-il que tous ces « moralistes » aient l’envie de comprendre les événements avant de juger avec des yeux d’aujourd’hui ceux qui en ont été les acteurs.

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  • Au cinéma, pour une saine dénonciation de la déification du sexe : Maria, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Maria - AlloCiné

     

    Cannes 2024 : Maria, un film français de Jessica Palud, avec Anamaria Vartolomei ( Maria Schneider), Yvan Attal (Daniel Gélin, son père, acteur et cinéaste), Giuseppe Maggio (Bernardo Bertolucci et Matt Dillon ( Marlon Brando),
    adapté du livre de Vanessa Schneider, cousine de Maria, Tu t’appelais Maria Schneider (2018).

    Maria… un long métrage sur la pourriture du monde cinématographique à commencer par Bernardo Bertolucci, le réalisateur du dernier tango à Paris (1972)qui, « au nom de l’art », fait violer une jeune actrice, sous la caméra.

    Mais aussi Marlon Brando, qui se prête « au jeu », mais encore tout l’entourage de ces sinistres personnages, les cameramen, la scripte, la maquilleuse… qui ont assisté à la scène, et dont aucun, aucune, n’a su crier « Stop » pour sauver la comédienne qui hurlait et pleurait.

    Constatons d’ailleurs qu’elle-même est revenue ensuite sur le champ et a accepté de rebaisser son jean pour continuer la scène…

    Quand on pense à ce « monde », quand l’impudeur tient le premier rôle dans quasiment tous les films, quand on voit certaines pubs à la télévision aux heures de grande écoute, quand on ne parle que de « ça », peut-on s’offusquer que des enfants de 13 ans violent une petite fille de 12 ?

    N’est-ce pas, au-delà de tout, le règne, la déification, du sexe ?guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma, pour un utile rappel à ceux qui vont voter "front popu qui pue" : Rendez-vous avec Pol Pot, par Guilhem de Tarlé

    Rendez-vous avec Pol Pot - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Rendez-vous avec Pol Pot, un film franco-cambodgien de Rithy Panh, avec Irène Jacob (Lise Delbo), Grégoire Colin (Alain Cariou) et Cyril Gueï (Paul Thomas), adapté de l’histoire de la journaliste américaine Elizabeth Becker, racontée dans When the war was over (1986) ou Les Larmes du Cambodge.

    « Et la musique s’est arrêtée,
    Les hommes en noir sont arrivés,
    Le Cambodge a cessé d’exister ».
                                                         Jean-Pax Méfret

    Rendez-vous avec Pol Pot … un long métrage ovationné à cannes par les enfants et petits-enfants des lecteurs du Monde, de Libération, et de L’Humanité qui applaudissaient et pavoisaient en 1975 « la Libération de Phnom Penh », le Kampuchéa Démocratique, l’Angkor et les khmers rouges !

    Les mêmes d’ailleurs qui, dans leur grande majorité, s’apprêtent à voter Mélenchon les 30 juin et 7 juillet !

    Je n’ai pas lu le livre d’Elizabeth Becker, je n’ai pas lu, non plus, ceux de Rithy Panh, et j’ai vu seulement trois DVD de la vingtaine de longs métrages qu’il a réalisés, à savoir le médiocre Un Barrage contre le Pacifique, mais surtout les excellents S21, la machine de mort khmère rouge et L’image manquante.

    Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à ce Rendez-vous avec Pol Pot, « Frère n°1 », ancien boursier du gouvernement français, responsable et coupable de l’ « autogénocide » cambodgien qui fit de 2 à 3 millions de morts entre 1975 et 1979.

    Profitons-en pour rappeler le dessin animé Funan de Denis Dô (2019) qui raconte comment sa mère a été évacuée de Phnom Penh, avec toute la population de la ville, au lendemain du 17 avril 1975.


    Evoquons aussi, pour conclure, le roman témoignage d’Alain Dubos, Médecin sans frontière, dans son livre La Rizière des barbares, publié en 1980.

     

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  • Au Cinéma : Le Tableau volé, par Guilhem de Tarlé

    Bande-annonce Le Tableau volé

     

    A l’affiche : Le Tableau volé, un film français de  Pascal Bonitzer, avec Alex Lutz et Léa Drucker (André Masson, commissaire-priseur, et sa collègue et ex-épouse Bertina), inspiré d’une histoire vraie.

    Honte à moi, je n’avais jamais entendu parler du peintre Egon Schiele, et encore moins de son tableau Les Tournesols fanés, retrouvé par hasard dans un pavillon de la banlieue de Mulhouse au début des années 2000.

    Egon Schiele, Les Tournesols fanés, le Vol des œuvres d’art par les Nazis, « l’art dégénéré », le marché des œuvres d’art, les salles des ventes… autant de sujets qui auraient pu faire l’objet de scénarios passionnants et que Pascal Bonitzer survole dans une fiction confuse.

    Dommage.

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  • Au cinéma, avec un petit brûlot anti bobo : Hors du temps, par Guilhem de Tarlé

     

    Hors du temps - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Hors du temps, un film français d’Olivier Assayas, avec Vincent Macaigne.

    Commençons par dire que mon épouse a bien aimé, parlant d’humour décalé et de caricature…

    J’en suis d’autant plus libre de dire tout le mal que j’en pense et d’évoquer un sujet gâché car on aurait pu espérer une attaque en règle de la « guerre » que le président – aujourd’hui en sursis - a prétendu mener contre le covid…  Finalement le « quoi qu’il en coûte » au nom duquel le « Mozart de la Finance » a fini de ruiner notre pays, se retourne contre lui, et nous ne cacherons pas notre joie à lui dire « salut l’artiste ».

    Olivier Assayas est revenu sur cet épisode du confinement pour, par acteurs interposés, se mettre en scène, se pavaner, avec son frère dans leur maison de famille, qui est finalement le seul attrait de ce film. Certes on a pu sourire – jaune – de quelques scènes – rares - comme le lavage de mains « tutoriélé » par un téléphone portable !
    Le spectacle n’en est pas moins d’un ennui triste à pleurer de ces bobos qui étalent leur culture en des bavardages incessants tout en se soumettant – en adhérant – come les « veaux » du général de Gaulle, aux diktats des masques, des « distanciations » et autres gestes barrière.

    Malheureusement - sur ce point mon épouse a raison - ce film est quand même très réaliste, car on les a vus, autour de nous, écouvillon dans le nez, pass sanitaire dans la poche, gel hydro-alcoolique plein les mains, applaudir aux restrictions de libertés…
    et l’on sait que sur un claquement de doigt audio-visuel, il sont prêts à en redemander.

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  • Au cinéma : Vie privée, par Guilhem de Tarlé

    Vie privée en DVD : Vie privée - AlloCiné

     

    Art et Essai : Vie privée, un film franco-italien réalisé par Louis Malle, avec Brigitte Bardot (Jill) et Marcello Mastroianni (Fabio Rinaldi).

    Louis Malle, Brigitte Bardot, Marcello Mastroianni… n’est-il pas présomptueux de donner son avis sur un tel casting ?

    Il s’agit d’un film sur les paparazzi, et sur la renommée qui finit par emprisonner et détruire un sex-symbol… On dirait presque un biopic sur BB elle-même, si cette production ne datait pas de 1962 alors que l’actrice a poursuivi sa carrière onze ans de plus.

    J’étais trop jeune pour voir ce long métrage à sa sortie et je me contenterai de dire qu’il m’a paru bien long. En revanche, il nous fut présenté par Nicolas Seydoux, Président de la Gaumont, qui nous a tenu des propos intéressants, faisant preuve d’une parole « libre » sans langue de bois.

    Si le livre qu’il était venu dédicacer, Le Cinéma, 50 ans de passion, n’était pas un « pavé » de près de 500 pages, je l’aurais sans doute acheté.

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  • Au cinéma : Agra, une famille indienne, par Guilhem de Tarlé

    Agra, une famille indienne - Film 2023 - AlloCiné

     

    Quinzaine des Cinéastes, Cannes 2023 : Agra, une famille indienne, un film indien de Kanu Behl, avec Mohit Agarwal (Guru),
    interdit aux – 12 ans avec avertissement.

    Agra, une famille indienne…

    Agra n’est pas, comme je le pensais, le nom de la famille, mais celui d’une ville située au sud de New Delhi.

    L’affiche indique « une plongée inédite dans l’Inde actuelle »… Dommage que finalement cette « plongée » ne soit pas restée « inédite », et qu’on l’interdise aux seuls – 12 ans, tellement elle frise le porno, sans aucun intérêt.

    Encore une fois un film en deux parties dont la première sur l’obsession sexuelle de Guru, peut-être à l’image de son père qui vit avec sa maîtresse dans le même logement. C’est d’ailleurs là, sans doute, que se situe la « plongée dans l’Inde actuelle » qui fait cohabiter toute une « famille », à savoir, le père, sa maîtresse, la mère, le fils, et une cousine… Cette « plongée » se poursuit en deuxième partie sur une opération immobilière !

    Bref, rien à voir avec la plongée merveilleuse que nous offrit Hergé, pour « les jeunes de 7 à 77 ans », chez le Maharadjah de Rawajpoutalah.

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  • Au cinéma : Jusqu’au bout du monde, par Guilhem de Tarlé

    Jusqu'au bout du monde - Film 2024 - AlloCiné

     

    Festival de Toronto : Jusqu’au bout du monde, un film de Viggo Mortensen, avec Viggo Mortensen (Holger Olsen) et Vicky Krieps (Vivienne Le Coudy).

    « J’irai Jusqu’au bout du monde si tu me le demandais »

    C’est ainsi que mon épouse m’a trainé devant ce long western (2h09) dont j’ai craint à mi-temps ne pas voir le bout.

    Permettez-moi d’abord de regretter cette « traduction » qui n’a, selon moi, rien à voir avec le titre original The Dead don’t hurt. Il y a déjà eu, en outre, en 1991, une Science-fiction allemande, Bis ans Ende der Welt, portant le même nom.

    A la lecture du synopsis, qui évoque « la guerre de sécession (qui) éclate », le film pouvait néanmoins présenter un certain intérêt historique. Celle-ci suivit l’élection en 1860 de l’anti-esclavagiste et Unioniste Abraham Lincoln, et la sécession de la Caroline du sud avec dix autres Etats pour fonder une Confédération des Etats du Sud. Ce n’était malheureusement pas la volonté scénaristique du réalisateur qui situe l’action, bien à l’Ouest, au Nevada et se contenta de nous montrer Holger partir rejoindre les armées unionistes, puis en revenir.

    Mon épouse, qui aime bien ces histoires de cowboys m’a avoué qu’il y avait mieux dans le genre.

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  • Au cinéma : L’Affaire Abel Trem, par Guilhem de Tarlé

    Infos & horaires pour L'Affaire Abel Trem - Le Sélect - Antony

     

    Mostra de Venise : L’Affaire Abel Trem, un film hongrois de Gabor Reisz, avec Gaspar Adonyi-Walsh (dans le rôle-titre).

    Ave Cesar, morituri te salutant…
    Ne serait-ce que ces quelques mots… qui seraient pourtant bien tombés, mais qu’Abel Trem est incapable de prononcer quand, à l’épreuve orale d’Histoire du baccalauréat, les examinateurs lui demandent d’évoquer Jules César.

    C’est vrai que nous, nous avons La Guerre des Gaules, nous avons Vercingétorix, alors qu’on peut s’interroger sur ce que représente César dans la tête d’un jeune lycéen  hongrois. Sans doute aurait-il été plus loquace sur Kroutchev qui, en 1956, lança les chars russes contre les étudiants de Budapest. D’autant plus qu’Abel arbore à sa boutonnière la cocarde des Hongrois nationalistes, ardents soutiens de Victor Orban.

    L’Affaire Abel Trem …  c’est l’histoire d’un étudiant qui échoue à un examen et en rejette la faute sur son examinateur, un gauchiste sectaire (pardon pour le pléonasme) qui l’aurait « saqué »…

     

    L’Affaire Abel Trem… une charge contre la Hongrie d’Orban où la presse aux ordres condamne un enseignant sans enquêter sur le mensonge  dont il est victime.

    Chacun conviendra qu’une telle situation ne pourrait pas se produire dans notre « République » dont les « valeurs » imposent de faire la chasse aux « fake-news », comme le dit Adèle Van Reeth, Directrice de France Inter : « Nous avons choisi de ne pas donner la parole à des personnes qui contesteraient le fait même du réchauffement climatique, c’est un engagement de Radio France au nom d’une valeur qui est à la hauteur de la mission même qu’on doit accomplir ».

     

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  • Au cinéma : La Planète des Singes, par Guilhem de Tarlé

    La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume, un film américain (VF) de Wes Ball, avec Owen Teague (Noa) et Kevin Durand (Proximus César).

    La Planète des Singes… Je n’ai pas lu le roman éponyme de Pierre Boulle, de 1963, je n’ai pas vu, non plus, le 1er film de la saga, qui date de 1968, mais j’ai un vague bon souvenir de  L’Affrontement en 2014, qui était le deuxième de la trilogie de Malt Reeves.

    Ce Nouveau Royaume est un dixième opus ! et d’autres devraient suivre.

    Contrairement à ce que son titre pourrait donner à penser, cette planète des singes n’est pas un regard sur l’actualité. Le jeune Noa qui découvre le monde n’est pas Macron et l’horrible Proximus César n’est pas Joe Biden. D’ailleurs les singes, ça prête à rire ce qui n’est malheureusement pas le cas des individus précités.
    En cela d’ailleurs, ils ne déparent pas ce long métrage, précisément beaucoup trop long (2h25) qui s’avère sans intérêt.

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  • Au cinéma : Civil war, par Guilhem de Tarlé

    Civil War - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Civil war, un film américain (VF) d’Alex Garland, avec Kirsten Dunst (Lee).

    Civil war… nous fait traverser des Etats-Unis en guerre civile, dans un véhicule de quatre journalistes, dont deux photographes. Un film haletant avec des scènes de guerre éprouvantes, des explosions, des « snipers », des massacres, mais aussi des parlottes,  des « arrêts sur le scénario », des longueurs qui m’ont ennuyé à plusieurs reprises. Pourquoi cette guerre ? qui est qui ? le film est peu disert… Il s’agit davantage de faire l’éloge de ces journalistes et particulièrement des photographes qui se conduisent en héros pour montrer les atrocités de la guerre en cultivant l’utopie du « plus jamais ça ! ».

    Si Garland est peu loquace sur les tenants et les aboutissants, sur YouTube les critiques le sont et, précisément, regrettent souvent son absence de parti pris. Ils nous racontent – pour faire court -  que le Président des Etats-Unis du film est un « fasciste », et que, à la veille des élections américaines, le scénario veut nous mettre en garde contre une possible réélection de Donald Trump ou un nouvel « assaut du Capitole » !

    On dit trivialement qu’il vaut mieux entendre cela que d’être sourd, et je me réjouirai, personnellement, de la victoire de Trump.

    – « America first » comme « Les Français d’abord » -.

     

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  • Au cinéma : Marcello Mio, par Guilhem de Tarlé

    Marcello Mio - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Marcello Mio, un film franco-italien de Christophe Honoré, avec Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Benjamin Biolay, Nicole Garcia, Melvil Poupaud, chacun dans son rôle.

    Marcello Mio … N’ayant ni la culture cinématographique suffisante, ni le culte de Marcello Mastroianni, je ne me faisais pas beaucoup d’illusions sur cette réalisation, sans doute trop « cinéphilique » pour moi, et encore je n’avais fait attention ni à la durée, 2 heures, ni au casting pléthorique qui, bien souvent, est synonyme de médiocrité.
    N’est-ce pas l’heure pour Catherine Deneuve de quitter l’écran plutôt que de se pavaner dans son propre personnage ?
    Chiara Mastroianni n’a-t-elle pas honte de jouer les « transgenres » dans les habits de son père ?
    Fabrice Luchini et Nicole Garcia ne se déconsidèrent-ils pas dans les seconds rôles de cette pantalonnade ?

    Je dois à la vérité de dire que mon épouse est moins sévère, alors que je me suis profondément ennuyé.
    Mais déjà, en 2016, je n’avais pas apprécié Les Malheurs de Sophie du même réalisateur.   

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  • Au cinéma : LaRoy, par Guilhem de Tarlé

    LaRoy - Film 2023 - AlloCiné

     

    Grand Prix au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2023 : LaRoy, un film américain (VOSTF) de Shane Atkinson, avec John  Magaro (Ray) et Steve Zahn (Skip, le détective privé).

    LaRoy… c’est une petite ville du Texas où se déroule l’action. Je n’en dirai pas davantage car le scénario est trop compliqué pour moi.
    En revanche, le cirque et les clowns à la Skip ont toute ma sympathie.  J’avais lu et entendu qu’il s’agissait d’un « thriller façon Coen »… ce que mon inculture cinématographique ne me permettait pas d’identifier… je n’avais pas apprécié The Big Lebowski (1998) et n’ai aucun souvenir d’Inside Llewyn Davis (2013) ou d’Ave Cesar (2016)… seul Arizona Junior avait trouvé grâce à mes yeux…
    Mon épouse, quant à elle, est davantage cinéphile que moi qui, n’ayant rien lu et rien entendu, m’a très vite soufflé le nom de Coen.

    Bref un film déjanté, qui devrait plaire à mon fils.

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  • Au cinéma : Un homme en fuite, par Guilhem de Tarlé

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    Festival Reims Polar : Un Homme en fuite, un film français de Baptiste Debraux, avec Léa Drucker (le commissaire de police), Bastien Bouillon et Pierre Lottin (les deux amis d’enfance, Paul Ligre et Johnny).

    Un Homme en fuite … Je n’irai pas jusqu’à écrire que ce film est à fuir… mais il est très médiocre.
    Malgré Léa Drucker et Bastien Bouillon, c’est très nettement le moins bon, après LaRoy et surtout Borgo, des trois long-métrages du festival de Reims vus en moins d’un mois.

    Sur un fond de lutte sociale et de violence de droit commun, le cinéaste met en scène l’amitié indéfectible, au-delà des trahisons, et les souvenirs d’enfance : Bonjour les « flash back ».
    Bref un film de série B pour la télévision… quoique…
    Quoique, précisément, nous avons eu la chance de revoir, ces jours-ci, sur France 2, avec le même Bastien Bouillon, un excellent docufiction de 2022, La nuit du 12, et aussi, et surtout, un très bon téléfilm Parents à perpétuité, adapté du livre éponyme (2016) de Sophie et Dominique Moulinas, dont le fils âgé de 17 ans, a violé une collégienne.

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  • Au cinéma, et puisque ce sont bientôt "les Européennes" :  Une Affaire de principe, par Guilhem de Tarlé

    Une affaire de principe - Film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche : Une Affaire de principe, un film français d’Antoine Raimbault, avec Bouli Lanners (José Bové), tiré de faits réels.

    Une Affaire de principe… se situe en 2012, au cœur de l’institution de l’Union européenne,  dans un scénario très compliqué, quand l’intervention du « lobby » des tabacs conduisit au limogeage du commissaire à la santé, sous la présidence de José Manuel Barroso.
    J’avoue en l’occurrence que je n’applaudis pas, quant à moi, le « happy end » qui aboutit – contre le « lobby » -  à la Directive sur la « neutralité » et les messages alarmistes des paquets de cigarettes… (si c’est à ça que sert l’UE !)

    Mais, à la veille des élections européennes, l’intérêt du docufiction est ailleurs, qui porte sa caméra sur le fonctionnement – opaque - de l’Union européenne, où règnent les groupes de pression et la corruption qui va avec.
    Faut-il citer les « sacs de billets » retrouvés en décembre 2022 chez une vice-présidente du Parlement européen dans l’affaire dite du « Qatargate » ?
    Faut-il citer la plainte déposée contre Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, pour « prise illégale d’intérêts et corruption », « usurpation de fonctions » et « destruction de documents publics » dans l’affaire « Pfizer gâte et SMS», qui a négocié, pour 36 milliards d’euros, en dehors de toute règle commerciale européenne, 1.8 milliard de doses de vaccin contre le Covid…

    Désolé, mais je n’ai aucune confiance dans cette institution, dont les slogans fondateurs – Paix, Liberté, Sécurité… - semblent aujourd’hui obsolètes
    Oui, je suis français donc européen, mais je ne suis pas européiste.
    Je dis Oui à la France dans l’Europe et Non à l’Union européenne : c’est, pour moi, Une Affaire de principe.

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