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Au Cinéma... - Page 2

  • Au cinéma : Au boulot !, par Guilhem de Tarlé, pour une critique "antii bobo" et "anti Ruffin/lfi"...

    Au boulot ! - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Au boulot !, un film de Gilles Perret et François Ruffin, avec la participation de François Ruffin et Sarah Saldmann.

    On le sait, François Ruffin est député et siège dans le Groupe Écologiste et Social du Nouveau Front Populaire… Nous avions bien aimé son premier film Merci Patron (2016)au contraire de J’veux du soleil (2019) tentative de récupération des Gilets jaunes, et nous n’avons pas eu l’occasion de voir Debout les femmes ! (2021), réalisé, lui aussi, comme le précédent avec Gilles Perret. De ce dernier d’ailleurs nous avions trouvé intéressante sa comédie Reprise en main  contre la finance « dévastatrice.

    Quant à Sarah Saldmann, il s’agit d’une avocate, chroniqueuse sur BFM, que nous avons aussi vue sur C news.

    Selon Ruffin, ce documentaire est une comédie et, de fait, nous avons entendu rire dans la salle et quelques spectateurs ont même applaudi… « un film qui fait du bien » disaient certains à la sortie.

    Eh bien non ! un film de lutte des classes opposant «  la France d’en bas » comme le disait le sinistre Raffarin, la France qui travaille et qui se lève tôt, à une bobo, dont l’unique raison de vivre, selon ses propres mots, est de dépenser sans compter et de consommer du cher et du luxe, sans avoir honte de dire à la télé « le Smic, c’est déjà pas mal ».
    Bref une caricature censée représenter la classe bourgeoise, libérale, qui vote « à droite ».

    Les réalisateurs ont réussi l’exploit de montrer cette femme dans toute sa stupidité, et elle de s’y prêter (sans doute de s’y vendre), servant ainsi la soupe à Ruffin et à l’extrême gauche.


    Désolé, mais cela ne m’a pas fait rire.

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  • Au cinéma : Le Léopard des neiges, par Guilhem de Tarlé

    Le Léopard des neiges - Film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Le Léopard des neiges,  un film chinois de Pema Tseden (décédé en mai 2023 à l’âge de 53 ans).

    Le Léopard des neiges… C’est sans doute surtout un film identitaire de la part d’un réalisateur tibétain qui veut parler de son pays annexé par la République Populaire de Chine (RPC) en 1951.

    Au milieu d’un panorama magnifique et dans le dialecte local, il nous met en présence d’un moine bouddhiste – un lama -, un éleveur de moutons et un Léopard des neiges, très beau félin protégé par la loi sur les pentes de l’Himalaya.

    Ce long-métrage aurait aussi pu être un joli conte animalier pour les enfants…

    Malheureusement il est en VOSTF et l’animal sauvage est une image de synthèse.

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  • Au cinéma : La Vallée des Fous, par Guilhem de Tarlé

    La Vallée des fous - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche : La Vallée des Fous, un film français de Xavier Beauvois, avec Jean-Paul Rouve (Jean-Paul), Pierre Richard (Pierre), Madeleine Beauvois (Camille, la fille de jean-Paul), et la participation des skippers Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux.

    La Vallée des Fous… Miracle ! miracle ! miracle ! encore un film sain sans aucune propagande sociétale ni politique, et sans coucheries. Peut-être faut-il y voir le résultat d’une conception familiale dont les scénaristes à la barre sont  le réalisateur et son épouse Marie-Julie Maille, avec leur propre fille Madeleine comme premier rôle féminin.
    Rappelons d’ailleurs que Xavier Beauvois nous avait déjà enchanté dans  Les Gardiennes (2018) et surtout Des Hommes et des dieux (2010).

    Permettez-moi donc d’attribuer à ce film le prix du meilleur scénario en raison de l’originalité du sujet et de la multitude des données qu’il prodigue au spectateur moyen dont je suis, qui découvre des mondes dont il ne sait rien.

    La Vallée des Fous… Le nom ne m’inspirait pas ; Je n’en avais jamais entendu parler, et j’ignorais tout de Port-la-Forêt, dans le Finistère, port de plaisance et centre d’entrainement national pour la course au large ;
    Je ne connaissais pas davantage le nom des 40ème Rugissants donné au restaurant, qui désigne les latitudes situées entre les 40ème et 50ème parallèles de l’hémisphère sud où soufflent des vents particulièrement violents ;
    Je n’imaginais pas non plus l’existence d’une application Virtual Regatta permettant de participer sur son ordinateur à des courses nautiques !

    Bref j’ai appris des tas de choses dans cette Vallée des fous où un restaurateur, veuf et alcoolique, a eu l’idée folle de participer au Vendée Globe en s’installant durant quelque trois mois dans son bateau, sur quilles, au fond de son jardin, afin de se rapprocher, à la houle et aux tempêtes près, des conditions de navigation et de solitude des véritables concurrents.

    Un bon film, intéressant, qui me permet de rendre hommage d’abord aux marins – et à leurs familles – mais aussi à Philippe de Villiers qui, Président du Conseil général de Vendée et avec le marin Philippe Jeantot, a fondé le Vendée Globe, des Sables d’Olonne aux Sables d’Olonne, sans escale et sans assistance, en passant par le Cap de Bonne Espérance et le Cap Horn, dont le premier départ date du 26 novembre 1989.

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  • Au cinéma : L’Amour ouf…, par Guilhem de Tarlé

    L'Amour ouf - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    Cannes 2024 : L’Amour ouf… un film de Gilles Lellouche, adapté du roman éponyme d’un auteur irlandais Neville Thompson.

    L’Amour ouf… Pourquoi ce titre qui ne relève ni de ma culture ni de mon vocabulaire, tellement loufoque que nous avons failli ne pas le voir… Mais Ouf !  nous y sommes allés.
    Et d’accord pour ce ouf, car si cet amour est peut-être simplement fou, le spectacle, quant à lui, est plus fou que fou… mélangeant action et romance à un rythme… fou. 

    Ouf aussi le casting avec Adèle Exarchopoulos et François Civil (les amoureux Jackie et Clotaire), Alain Chabat (le père de Jackie), Elodie Bouchez et Karim Leklou (les parents de Clotaire), Vincent Lacoste (Jeffrey, le mari de Jackie), Benoît Poelvoorde (La Brosse) et Raphaël Quenard (Kiki).

    Ouf encore, la durée de ce long-métrage, 2h43 ! que l’on ne voit pas passer…

    Ouf enfin d’oser glorifier un véritable amour sur un tel fond d’immoralité : « Le sacrilège est le meilleur des alibis ».

    Je conviens pour conclure qu’il s’agit d’une production « déjantée » et très violente qui peut pour ces raisons ne pas plaire à tout le monde, et je la conseille davantage à nos enfants.
    Pour notre part nous émettons un bravo à Gilles Lellouche d’autant plus sincère que nous n’avions pas aimé sa précédente réalisation, Le grand bain (2018). 

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  • Au cinéma : Miséricorde… , par Guilhem de Tarlé

    Miséricorde - Film 2024 - AlloCiné
     

    Cannes 2024 : Miséricorde… un film français d’Alain Guiraudie, avec Catherine Frot (Martine, la veuve du boulanger), et Félix Kysyl (jérémie, l’ami du boulanger).

    "Il a pour nom Miséricorde..."

    Comme on le chante dans les églises.

    Miséricorde : Quel plus beau titre de film en la soirée de la Toussaint, veille de cette Fête des Morts  qui nous appelle, justement, à les recommander à la miséricorde de Dieu ?

    Je mentirais en écrivant qu'il n'y a que ce titre de beau car on roule beaucoup, avec ravissement, dans les paysages de l' Aveyron.


    J'ai néanmoins le sentiment - mais n'est-ce qu'un sentiment ? - d'avoir été "roulé " avec un scénario farfelu qui, sur fond de mort, précisément, flirte autour de l'homosexualité.

    Il paraît que c'est une "comédie" !
    Effectivement, quelques rares spectateurs rigolent... au-dessous de la ceinture !

    A nouveau un long-métrage sans intérêt à la fin duquel on s'interroge sur sa signification et le propos qu'a voulu nous tenir le réalisateur.


    Je crois personnellement que c'est lui qui a besoin de notre miséricorde.

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  • Au cinéma : The Apprentice, par Guilhem de Tarlé

    De nouvelles affiches pour THE APPRENTICE ! - Metrofilms
     

    Cannes 2024 : The Apprentice,  un film de Ali Abbasi, avec Sebastian Stan et Maria Bakalova (Donald Trump et son épouse Ivana), Jeremy Strong (l’avocat Roy Cohn), Martin Donovan (Fred Trump, le frère de Donald).

    The Apprentice… un film à charge contre le candidat Républicain Donald Trump !
    Sans doute le réalisateur iranien ne sait-il pas que c’est un président Démocrate Jimmy Carter qui a lâché et trahi le Shah, et permis l’arrivée des ayatollahs en Iran.

    Un film à charge, en pleine campagne électorale, qui n’a quand même pas empêché le bon sens populaire de s’exprimer et une réélection particulièrement brillante de Donald Trump avec 50,0 % (contre 48,4 %) des suffrages exprimés, 312 grands électeurs contre 226, et la majorité des sièges dans les deux chambres.

    « Make America great again »

    Espérons que pendant les deux mois et demi d’interrègne (!), Joe Biden, les Démocrates et « l’État profond » ne vont pas trop lui « savonner la planche » en rendant plus difficile une résolution pacifique de la guerre OTAN/Poutine en Ukraine.

    The Apprentice : A vrai dire, je n’ai pas aimé ce film trop agité, trop long, avec trop de bavardages en VOSTF, mais je veux bien convenir de son intérêt quand il nous dépeint, probablement à juste titre, un Donald Trump sans foi ni loi, un être épouvantable, exécrable, mu par la seule volonté de réussir, de gagner… ce qui a manqué à Le Pen (le vrai).

    Retenons les leçons de son mentor, l’avocat Roy Cohn :

    ·         Règle numéro 1 : Attaque, attaque, attaque

    ·         Règle numéro 2 : N’avoue rien, nie tout

    ·         Règle numéro 3 : Quoiqu’il arrive, revendique la victoire, ne t’avoue jamais vaincu

    Ce n’est peut-être pas très moral, mais si c’est pour le bien commun des Américains, tant mieux pour eux, et on ne va pas aller chercher les gens du showbiz et des médias pour nous faire des cours de morale.

    Dommage que nos dirigeants, à nous, méprisent notre pays avec un Macron (« il n’y a pas de culture française ») et même un Barnier qui, le 11 novembre, reproche à un petit garçon de ne pas arborer le drapeau de l’Union Européenne à côté du drapeau français !

    A quand , un Trump à la française ?   

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  • Au cinéma : Gladiator II, par Guilhem de Tarlé

     

    Gladiator II - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Gladiator II,  un film du réalisateur britannique Ridley Scott, avec Paul Mescal (Lucius), Connie Nielsen (Lucilla, fille de Marc Aurèle, et sœur de Commode), Fred Hechinger et Joseph Quinn (les empereurs Caracalla et Geta).

    Histoire et fiction.

    24 ans après Gladiator, Ridley Scott revient dans l’arène, et précisément au Colisée, un amphithéâtre achevé vers l’an 80, qui fut le plus imposant édifice de l’époque romaine, contenant près de 90 000 spectateurs.

    Le premier Gladiator se déroulait à la fin du 2ème siècle, quand l’empereur Commode succéda à son père, le philosophe Marc Aurèle, et, dans le scénario, massacra la famille d’un général Maximus. Le film raconte comment celui-ci devint gladiateur et prépara sa vengeance.

    De même que Gladiator II sort en salle 24 ans après le premier, l’histoire qu’il raconte se déroule quelque vingt ans après l’assassinat de Commode (192), sous le règne des deux fils de l’empereur Septime Sévère, Caracalla et Geta.
    Lucius est, lui aussi, un personnage historique que l’on a vu, enfant, dans le premier épisode, fils de Lucilla et, pour l’intrigue, de Maximus. Afin de le protéger de Commode, Lucius avait été exilé par sa mère, et Gladiator II le retrouve en Numidie (l’Algérie d’avant  les Vandales) où les armées de Rome se heurtent aux révoltes berbères.

    C’est ainsi qu’après Maximus, Lucius, aussi,  devient gladiateur et veut se venger…

    On ne peut évidemment pas dire que le Gladiator II soit un « remake » du premier, mais le fil conducteur est bien le même avec de nombreux clins d’œil, jusqu’à des répliques identiques.

    « Force et Honneur »  est le mot d’ordre de ces gladiateurs qui affrontent des empereurs violents et corrompus… On se prend à rêver.

    Profitons de ces péplums pour affirmer, malgré ses erreurs et ses fautes,  l’œuvre civilisatrice de la colonisation… La Gaule serait-elle devenue la France sans la colonisation romaine ?

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  • Au cinéma : Juré n°2… , par Guilhem de Tarlé

    Juré n°2 : s'agit-il (vraiment) du dernier film de Clint Eastwood ?
     

    A l’affiche : Juré n°2… un film américain de Clint Eastwood, avec Nicolas Hoult et Zoey Deutch (Justin Kemp et son épouse), et avec Toni Collette (le procureur).

    Des 41 films réalisés par Clint Eastwood, nous en avons vu 8 et c’est Sully (2016), déjà un procès - et le procès d’un héros -, que je mets en tête de gondole.

    je n’en dirai pas autant de ce Juré n°2, qui nous rappelle, un peu, l’excellent 12 hommes en colère de Sidney Lumet (1957), mais dont il n’est même pas un pâle remake.

    Dommage, le sujet est intéressant de ce juré confronté à lui-même. Clint Eastwood en a sans doute conçu « un bon film », ce qui ne m’empêche pas d’écrire qu’il « aurait pu mieux faire ».

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  • Au cinéma : All we imagine as light…, par Guilhem de Tarlé

    All We Imagine as Light - Film 2024 - AlloCiné
     

    Art et Essai : All we imagine as light… un film indien de Payal Kapadia, avec Kani Kusruti et Divya Prabha (Prabha et Anu, infirmières à l’hôpital, et colocataires) et aussi Chhaya Kadam (Parvaty, veuve et sans papiers).

    La réalisatrice, Payal Kapadia, milite contre le gouvernement indien de Narendra Modi que la critique qualifie « d’extrême droite », d’où sans doute le Grand prix obtenu au festival de cannes 2024…
    Un film en VOSTF que je ne serai probablement pas allé voir si le quotidien régional et le Cinéfil n’avaient pas indiqué une séance en VF.

    All we imagine as light… Tout ce que l'on imagine comme étant de la lumière… j’avoue ne pas très bien comprendre la signification de ce titre et son lien avec le scénario

    All we imagine as light… un long métrage, très long (1h58) et très lent, sombre et hypnotique, pour raconter les destin de trois femmes à Mumbai, alias  Bombay.
    Sans grand intérêt.

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  • Au cinéma : Louise Violet, par Guilhem de Tarlé; sur cette "École de Ferry" qui a dé-francisé les français, donc la France...

    Louise Violet - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche : Louise Violet,  un film français d’Éric Besnard, avec Alexandra Lamy dans le rôle-titre, et Grégory Gadebois, le maire du village.

    Louise Violet… Le sujet pouvait être intéressant de l’implantation de « l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire » dans les campagnes, son accueil par des gens « qui n’avaient rien demandé » et, partant, susciter une réflexion sur l’école, l’instruction et l’éducation des enfants.
    le principe de subsidiarité donne d’abord à la famille – aux parents – le « droit-devoir » d’éduquer les enfants, avec le recours à l’école pour apporter une valeur ajoutée nécessaire…

    Ce ne fut évidemment pas l’idéologie qui fonda l’école de Jules Ferry. Celui-ci, anticlérical, voulut « grand-remplacer » par « l’école de la République » - comme ils disent - les écoles tenues par les congrégations religieuses. A qui d’ailleurs fera-t-on croire, quand Louise Violet arrive dans son village, que le curé n’y est pas le premier instituteur, ne serait-ce que pour enseigner le catéchisme aux enfants ?

    Ainsi, au prétexte de l’instruction – l’enfer est pavé de bonnes intentions – l’objectif des lois de 1881-82 était de déraciner l’enfant, le couper de l’emprise familiale pour en faire des citoyens… Le Maire a d’ailleurs le mot juste : « des fonctionnaires ».

    Faute, donc, d’esprit critique, le Réalisateur nous sert, à l’encre violetteun roman à l’eau de rose, rouge du sang de la Commune, dont Louise Violet est le chantre, sans aucune réserve sur ces 72 jours d’anarchie de 1871 au cours desquels un pouvoir insurrectionnel a régné à Paris par la terreur.
    Bien au contraire,  l’actrice Alexandra Lamy fait l’éloge du film : « on y parle de la République, de l’étrangère et de la Femme »…
    On voit le message !
    Elle en oublie même de prononcer le mot « instruction », mais Louise Violet ne manque pas d’affirmer « Mon corps m’appartient ».

    Bref, un film de propagande, long (1h48), insipide, « bisounours » et « républicain ».
    Ne jetons pas, néanmoins, le bébé avec l’eau du bain. Outre d’abord les beaux paysages auvergnats dans lesquels l’action se déroule, ne nions pas quand même que ces lois Ferry ont donné un « coup d’accélérateur »  à la formation de notre peuple.
    Il est vrai, surtout, que les instituteurs de cette époque – et le film le montre - enseignaient véritablement les fondamentaux - lire, écrire, compter (le maire dit « chiffrer ») - , et ils auraient sans doute suffoqué à voir l’écriture inclusive utilisée dans le dictionnaire qui accompagne le générique final.
    Louise Violet enseigne aussi l’Histoire et la géographie, et j’ai en mémoire la carte muette sur laquelle mon professeur de huitième, quelque 60 ans plus tard, nous apprenait encore à situer les départements français.


    Qu’en est-il aujourd’hui ?

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  • Au cinéma : Megalopolis, par Guilhem de Tarlé

    Megalopolis - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024  : Megalopolis ,  un film de Francis Ford Coppola, avec Adam Driver (l’architecte Cesar Catalina), Giancarlo Esposito (le maire, Mayor Cicero), Natalie Emmanuel (Julia Cicero, la fille du maire).

    Megalopolis… Un long-métrage à grand spectacle, interminable, plein d’effets spéciaux, dont le scénario dépasse ma culture et mon « intellect » en mélangeant le passé de Rome et la modernité de New York. Un film qui me rend de mauvaise humeur tellement je n’y comprends rien…

    Une réalisation apparemment pleine de messages politiques, opposant le progressisme à la réaction, contre le populisme, dont les images d’archives montrent Hitler et Mussolini, mais ignorent Staline, Pol Pot et autre Fidel Castro !
    j’ai regretté de ne pas le voir à la télévision, car je serais allé me coucher au bout de 10 minutes. Une fois de plus, mon épouse est moins négative.

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  • Au cinéma : Monsieur Aznavour…, par Guilhem de Tarlé;

    Monsieur Aznavour - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A  l’affiche : Monsieur Aznavour… un film français de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, avec Tahar Rahim dans le rôle-titre, Camille Moutawakil (Aïda Aznavour, sœur du chanteur), Bastien Bouillon (Pierre Roche, compositeur) et Marie-Julie Baup (Edith Piaf).

    " Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues".


    1951, Charles Aznavour, qui aurait fêté ses 100 ans cette année, vit en « génie con » dans la lumière d’Edith Piaf et, à l’écoute de Charles Trenet et de L’Âme des poètes, sans doute rêve-t-il à la gloire : « Bien que miséreux, avec le ventre creux, nous ne cessions d’y croire ».

    C’est seulement une dizaine d’années plus tard que sa voix et « Je m’voyais déjà » percent le mur du silence et du dénigrement :

    « Mais un jour viendra, je leur montrerai que j’ai du talent ».

    Il n’est pas, je le confesse, dans le trio de tête du panthéon de mes chanteurs préférés, à savoir les 3 B (Brassens, Brel et Barbara), mais il est le premier de la concurrence très lourde de ce 3ème quart du vingtième siècle, que constituent les Bécaud, Ferré, Ferrat, les Frères Jacques et les Compagnons de la Chanson, Yves Montand, Félix Leclerc, Juliette Gréco, Mouloudji, Guy Béart, Claude Nougaro, et encore bien d’autres comme Henri Tachant, Maurice Fanon, Georges Chelon, jusqu’aux meilleurs des « yé-yé ».

     

    A l’époque malgré l’arrivée des rockers anglo-américains, on chantait encore français, et ce fils de réfugiés arméniens s’en vante comme le rapporte un recueil de ses chansons – poètes d’aujourd’hui – publié chez Seghers en 1964 : « je savais, moi, que J’étais français par la langue. En découvrant cette langue, j’ai trouvé un pays. Le français m’a révélé la France. Encore aujourd’hui, j’aime sûrement la langue française plus que n’importe quel lieu de France ».


    Merci aux réalisateurs de ce magnifique hommage rendu à ce Français « par la langue chantée » et merci à Monsieur Tahar Rahim de l’avoir si bien incarné.

    C’est aussi un hommage à l’esprit de conquête, à la volonté de réussir, et au Travail : « j’ai appris mon métier en travaillant tous les jours, depuis l’âge de dix-sept ans » nous dit-il dans le recueil cité plus haut, et nous chante-t-il dans « Mes Emmerdes » :

     

    « J’ai travaillé,

    Des années

    Sans répit,

    Jour et nuit

    Pour réussir,

    Pour gravir

    Les sommets ».

     

    Je ne voudrais pas encourir vos reproches, et les siens –« Tu t’laisses aller » -, en prolongeant plus avant ce commentaire – « Il faut savoir quitter la table » - même si je ne résiste pas à l’idée de conclure sur le podium de ses quelque 400 titres : La Bohême, La Mamma et Non je n’ai rien oublié ».

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  • Au cinéma : Les Barbares, par Guilhem de Tarlé

    Les Barbares - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Les Barbares… de Julie Delpy, avec Julie Delpy et son père Albert Delpy (Joëlle, l’institutrice, et Yves, l’ancien du village), Sandrine Kiberlain (Anne Poudoulec, propriétaire de la supérette), et Laurent Lafitte (le plombier « facho »).

    A la lecture du synopsis, j’avais l’intuition que ce film ne m’amuserait pas, qui se veut une comédie sur l’accueil des migrants… pour dénoncer… le racisme, le refus du « vivre ensemble » et les « fachos »…
    Désolé, mais l’immigration, et l’objectif de l’Union européenne d’accueillir 4 millions d’immigrants légaux par an, au détriment de l’identité des nations européennes, ne me font pas rire.

    Bref un film manichéen de propagande, avec en outre une charge contre Bachar el Assad qui serait davantage coupable de morts en Syrie que Daech.

    Peut-être… mais je ne crois pas qu’il menace la France !

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  • Au cinéma : Bambi, par Guilhem de Tarlé

    Bambi, L'histoire d'une vie dans les bois - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois… un film animalier de Michel Fessler, raconté par Mylène Farmer, adapté du roman éponyme de Félix Sallen, Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde (1923).

    Un bain de nature dans un jardin d’Eden et une vraie forêt - d’arbres ! – en plein cœur de cette biodiversité mise à mal par les mâts et moulins à vent métalliques, la pression des rapaces éoliens et la commission d’enquête pour laquelle je renouvelle mon appel à mobilisation. Une vidéo circule qui qualifie notre département de l’Indre de « poubelle éolienne de la France »…  trop, c’est effectivement trop…

    Soyez solidaires de notre combat : 

    https://www.registre-dematerialise.fr (avant mercredi 12H00)

    Je n’étais pas né en 1942… lorsque les studios Disney ont sorti un film d’animation adapté du même livre et portant le même titre.
    Quel bonheur aujourd’hui de nous émerveiller, « d’en prendre plein les yeux », à voir ce magnifique nouveau long métrage, une véritable « leçon de choses » comme on disait autrefois pour les sciences de la nature. Une ode à la vie animale à faire voir par tous les enfants et petits-enfants, loin du concept diabolique de l’antispécisme.

    «  Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce (…) Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre… ». (Genèse 1, 25-26)guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Libres, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Libres - AlloCiné

    SAJE  distribution : Libres ,  un film espagnol de Santos Blanco.

    Solo
    Dios
    Basta

    SAJE est une société de distribution de films d'inspiration chrétienne qu'elle réussit à diffuser dans quelques - rares - salles de cinéma,  et il faut lui rendre grâce pour, notamment, Jésus-l'enquête,  Vaincre ou mourir, et Sound of freedom...
    Je suis en revanche beaucoup plus réservé sur sa distribution de documentaires.
    Certes, en raison de son final, Sacerdoce peut légèrement sortir du lot, mais je me suis ennuyé avec Le cœur de l'homme et Entre ciel et terre, dont les longs monologues traitent, respectivement, de l’addiction pornographique et du purgatoire.

    Quant à Libres... Je n’ai pas véritablement adhéré à ce documentaire espagnol sur les parcours - Chemin. Vérité. Vie - des moines et religieuses qui en témoignent devant la caméra, avec de-ci de-là quelques photos – magnifiques - de monastères et de paysages.
    Peut-être, en VF, l’intonation, la chaleur et l’émotion des intervenants auraient-elles pu m’émouvoir, mais à lire – à la va vite - en VOSTF, ces propos ont paru insipides et sans saveur au mécréant que je dois être.

    Je suis persuadé qu’une brochure, illustrée par les mêmes photos, sur laquelle on peut cocher, souligner et surligner certains propos et y revenir, serait plus appropriée qu’un film pour une telle évangélisation.

    Mon épouse, quant à elle, a regretté d’une part que ce long-métrage se limite à l’Espagne, et d’autre part qu’il ne dise rien du quotidien, de la vie individuelle et collective, et enfin de la Liberté derrière la Clôture.

     

    « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! » (F. Villon)

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