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Au Cinéma... - Page 2

  • Au cinéma : Sous le vent des Marquises, par Guilhem de Tarlé

    Sous le vent des marquises - film 2023 - AlloCiné

    A l’affiche : Sous le vent des Marquises,  un film français de Pierre Godeau, avec François Damiens (Alain qui interprète Jacques Brel) et Salomé Dewaels (Lou, la fille d’Alain – et de Jacques Brel).

    « Veux-tu que je te dise
    Gémir n’est pas de mise
    Aux Marquises ».

    Eh bien, je ne gémirai pas, même si Jacques Brel ne paraît qu’un prétexte pour attirer le chaland, et si titre et synopsis frisent la publicité mensongère. Je pensais voir et surtout entendre du Brel ; je n’ai vu que François Damiens et - heureusement – Salomé Dewaels.
    A mon tour, donc, de prendre ce film comme prétexte pour m’ « embreliser »… entendre, écouter, m’assourdir, entonner et gueuler Amsterdam, chanter du Brel, encore du Brel, toujours du Brel. Dans mon Panthéon des chanteurs il se situe à la deuxième place après Brassens et devant Barbara (les 3 B).

    Sur le podium de ses chansons, positionner d’abord sa Prière païenne

    « N’est-il pas vrai Marie que c’est chanter pour vous
    Que semer nos chemins de simple poésie
    Que voir en chaque chose une chose jolie
    Que chanter pour l’enfant qui bientôt nous viendra
    C’est chanter pour l’Enfant qui repose en vos bras ».

    Sur les deuxième et troisième marches, bien sûr le Ne me quitte pas et surtout, « Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil » Les Vieux, qui me rappellent tant ceux d’Alphonse Daudet, avec « la pendule d’argent qui dit oui, qui dit non, qui dit Je vous attends ».

    « Six pieds sous terre, Jojo, tu n’es pas mort »

    Au suivant me souffle mon épouse car on ne peut pas réduire Brel à un podium.
    « Ami, remplis mon verre », nous sommes tous, Ces gens-là, conviés A (son) dernier repas – « Adieu l’Emile, je vais mourir » - avec Jeff – « mais arrête de pleurer » - avec Fernand, avec La Fanette, avec Mathilde – « Mathilde est revenue » - tandis que « j’attends Madeleine ».

    Combien Jacques Brel a-t-il écrit de chansons, composé de poèmes ? 445, selon Google, et c’est frustrant de devoir se limiter à en citer quelques-uns, quelques-unes, quand dans ma tête tant d’autres Valse(nt) à mille temps… J’ai appris le Latin avec Rosa, « c’est le tango du collège », j’ai renversé la table avec Les Bourgeois, j’ai préparé mon BAC, le transistor allumé, avec Quand on n’a que l’amour, Le Plat Pays, Dites si c’était vrai, La Chanson des vieux amants, La Tendresse et tant d’autres comme Il pleut ou La Statue.

    J’aimerais tant ne pas m’arrêter et continuer à recopier pour vous, et pour moi, nombre de ses titres et ses couplets…

    « Mais le temps que s’allume
    L’idée sur le papier
    Le temps de prendre une plume
    Le temps de la tailler
    Et le temps de me dire
    Comment vais-je l’écrire
    Et le temps est venu… »
                                                                        (Chanson sans paroles)
                         
    de conclure !

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  • Au cinéma : La zone d'intérêt, par Guilhem de Tarlé

    La Zone d'intérêt - Le Gyptis
     

    Grand prix du jury au festival de Cannes 2023 : La Zone d’intérêt,  un film de Jonathan Glazer, avec  Christian Friedel et Sandra Hüller (le Commandant Rudolf Höss et son épouse Hedwig),
    adapté d’un roman éponyme du romancier britannique Martin Amis (2014).

    L'expression zone d'intérêt  désigne en Pologne la surface de 40 kilomètres carrés entourant le camp de concentration d'Auschwitz.

    S'il nous était donné à voir autant de films sur le Goulag et les 100 millions de morts du communisme que sur le génocide juif perpétré par les nazis, le Président "de tous les Français" n'aurait pas inventé un "Arc républicain" dans le quotidien du Parti communiste, L'humanité. Il n'aurait pas eu l'outrecuidance de déclarer au Panthéon, le 21 février : "Parce qu'ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine"  !

    La Zone d’intérêt... Je ne voyais pas d'intérêt à aller voir ce x millième film sur l'horreur nationale-socialiste (vous avez dit "socialiste" ?). C'est mon épouse qui m'y a entrainé, et peut-être aussi l'occasion d'y rencontrer des neveux (comme dans le film : la vie privée, la chaleur familiale face à l'enfer).
    Je n'ai pas, en tout cas, eu le même regard que mon épouse, attentive à l'indifférence d'Hedwig Hōss ; ma zone d'intérêt était davantage sur le bruit, parfois assourdissant, les écrans noirs, grisâtres ou rouges, et les hors-champ qui ont, selon moi, réduit Christian Friedel et Sandra Hüller à des rôles de figurants..

    La première partie, seulement, est particulièrement prenante (la deuxième dépasse ma compréhension) d’où affleurent la douceur et la joie de vivre, à côté du mur, comme elle le fut ensuite pendant 45 ans de ce côté-ci du Mur de la Honte.
    Les critiques évoquent « la banalisation du mal… de la violence ».

    Outre le fait qu’ils devraient dire du « crime »… Je pense que notre époque ne vaut pas mieux qui veut le rendre « irréversible » dans la constitution… Mais, là encore, c’est hors-champ.

    Finalement, mon épouse, et Bécaud, ont raison :

    « Ce qui détruit le monde, c’est l’indifférence ».

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  • Au cinéma : Captives, par Guilhem de Tarlé

    Captives - film 2023 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Captives,  un film français d’Arnaud des Pallières, avec Mélanie Thierry (Fanni),  Josiane Balasko (Bobotte, alias Marguerite Bottard, infirmière à la Salpêtrière, qui finit sa carrière comme directrice de service sous l’autorité du Professeur Charcot),  Marina Fois (La Douane), Carole Bouquet (Hersilie Rouy, pianiste), Yolande Moreau (Camomille) et Dominique Frot (Emilie).

    Captives… un docu-fiction fondé sur des faits réels à la Salpêtrière, à la fin du XIXème siècle, avec des personnages qui ont parfois véritablement existé (Bobotte ou Hersilie) tandis que d’autres ont été «recomposés» à partir de témoignages.

    L’Histoire de La Pitié-Salpêtrière remonte à Louis XIV qui décida de construire un hôpital à l’emplacement d’un bâtiment où l’on fabriquait de la poudre à canon, d’où le nom de Salpêtrière. Le mot hôpital ne doit pas nous tromper, il s’agit davantage d’un hospice ou d’un lieu d’enfermement et, si l’on y « traite » depuis toujours les pauvres et les malades, ce n’est qu’au début du XXème siècle que l’Académie française utilise à son endroit le verbe « soigner ».

    J’apprends que dans les années 1890, on enfermait à la Salpêtrière les folles, les filles de mauvaise vie, ou les femmes « rejetées » par leurs familles ! Ainsi Hersilie Rouy aurait été victime d’une simple affaire d’héritage, ce qu’elle rapporte sans doute dans ses Mémoires d’une aliénée, que je n’ai pas lus.
    C’est, en tout cas, ce pan d’histoire, cet univers et ces « pensionnaires » que nous raconte le réalisateur, autour d’un scénario, quant à lui peu crédible ou mal ficelé, déjà écrit lors de la parution d’un livre, sur le même sujet, Le Bal des folles, de Victoria Mas (2019).

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  • Au cinéma : Léo, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci,  un film irlandais d’animation de Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon.

    « Qu’est-ce qui est important ? L’art ou le droit à une alimentation saine et durable ? »… Fin janvier, deux militantes « Riposte alimentaire » ont ainsi aspergé avec de la soupe la vitrine blindée protégeant « La Joconde », suivies par deux autres, quelques jours après, qui se sont attaquées, à Lyon, au tableau « Le Printemps » de Claude Monet…
    En a-t-on beaucoup parlé ?

    Imaginez la réaction des politiques, des médias, des églises et autorités morales, si ces actes de vandalisme avaient été, à la veille de l’inscription de l’IVG dans la constitution,  le fait de militants dits d’ « extrême droite » ou d’ « ultra droite », avec le slogan « Qu’est-ce qui est important ? L’art ou sauver les enfants à naître ? ».
    On aurait lu et entendu partout le célèbre « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver » prêté à Goering ou Goebbels ; on aurait déclaré « la République en danger » et crié au retour nauséabond du nazisme et de la bête immonde et brune ; on aurait organisé une grande manifestation nationale avec en tête le Président de la République, comme pour Carpentras mensongèrement attribué au Front National ; on aurait dissous sur le champ, en même temps que d’autres « groupuscules »,  le mouvement inscrit sur les maillots des coupables, et, enfin, les prisons n’auraient pas été trop pleines pour une comparution immédiate et une condamnation sans sursis.

    Mais il ne s’agissait que d’écolos, partie prenante de cet « arc républicain », que le Président – dit « de tous les Français » - théorise dans le quotidien communiste « L’Humanité » !

    Ce « deux poids, deux mesures » m’écœure et c’est peut-être pour honorer « La Joconde » et réparer l’affront fait à Léonard de Vinci – « panthéoniser » en quelque sorte cet étranger, puisque c’est à la mode – que j’ai tenu à aller voir le dessin animé de sa fabuleuse histoire.

    Sans doute les réalisateurs ont-ils voulu, eux aussi, à leur manière, rendre hommage à leur « héros » ?  Malheureusement, ils se sont surtout fait plaisir avec une œuvre  originale, parfois jolie, mais confuse et incompréhensible pour qui ne connaît rien d’autre, ou presque, de l’artiste, que « La Joconde ».

    Léonard de Vinci, un très grand peintre ? certainement, mais pas que… comme on dit…
    Un savant, un philosophe, un anatomiste, un ingénieur, un architecte…  ce que le dessin animé suggère sans l’enseigner…
    J’ai seulement découvert qu’il avait voulu construire « la cité idéale » à Romorantin, qui aurait été la capitale du Royaume…
    Malheureusement, sans aucune raison, les réalisateurs en profitent pour ridiculiser François Ier, alors que c’est ce grand roi qui a attiré ce génie dans notre pays, à Amboise, au Château du Clos Lucé, et que la France leur doit, à l’un et à l’autre, la Renaissance des Arts, des Lettres et des sciences.

    « France, Mère des arts, des armes et des lois »
                                                                      J. du Bellay, Les regrets (1558)

     

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  • Au cinéma : Making off, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Making Of,  un film français de Cédric Kahn, avec Denis Podalydès (Simon, le réalisateur) Xavier Beauvois (Marquez, le Producteur) et Jonathan Cohen (Alain, un acteur).

    Bienvenue dans le monde merveilleux du cinéma… Les cinéphiles évoquent Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953), La Nuit américaine de François Truffaut (1973) ou Mulholland Drive de David Lynch (2001), et Cédric Kahn se réfère à ça tourne à Manhattan de Tom DiCillo (1995), autant de films que je n’ai pas vus. Je pense, pour ma part au La Vérité de Kore-Eda sorti en 2019 (à ne pas confondre avec celui de Clouzot qui date de 1960) et surtout, la même année, à Lux Aeterna de Gaspar Noé.
    C’est en tout cas cette accroche qui m’a attiré - un film sur la réalisation d’un film –.

    J’ignore tout en effet de ce monde et de son langage qui m’impose à lire et relire des définitions de termes dont je saisis difficilement les nuances.
    Making Of, c’est – en bon français ! - le reportage de ce qui se passe derrière la caméra, ce qui se fait dans les coulisses, le dessous des cartes. C’est donc, pour moi, le moyen de faire connaissance avec les différents intervenants « hors champ », très nombreux, et de cerner le rôle et la mission de chacun.

    Ainsi les critiques, et mes commentaires, citent toujours le Réalisateur, et ce docufiction lui donne tout l’espace alors qu’il abandonne un rôle très secondaire, presque un figurant, au Producteur !
    Que sont-ils, pourtant,  l’un pour l’autre, et des deux lequel est le véritable patron ? la réponse dépend évidemment de la personnalité, de l’expérience et du professionnalisme de chacun. J’ai eu professionnellement à connaître le monde de la construction. Puis-je écrire que le Réalisateur est évidemment le Maître d’Œuvre chargé de définir la mise en scène,
    que le Producteur est un Promoteur chargé de rechercher, apporter et gérer les moyens,
    et que le maître d’Ouvrage – le véritable patron – est celui des deux qui a apporté l’idée originale du scénario.

    Le spectateur conviendra que cette réflexion reste bien dans le cadre de l’image, qui conclut sur la nécessité d’une hiérarchie, et l’utopie de l’autogestion, laquelle aboutit toujours à la substitution d’un chef à un autre.

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  • Au cinéma : Un silence, par Guilhem de Tarlé

    Un silence - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Un silence,  un film belge de Joachim Lafosse, avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos (M. et Mme François et Astrid Schaar), inspiré par l’affaire Hissel issue de l’affaire Dutroux -1996).

    Un silence… Après Les Chevaliers blancs, en 2016, L’Économie du couple, en 2017, et Continuer, en 2019, c’est le 4ème film que je vois de Joachim Lafosse, et le 4ème « bon film », même si ce n’est pas le meilleur.

    Ce silence, c’est un secret, c’est un « non-dit », quelque chose dont on ne parle pas – jamais - depuis 30 ans, et qui vous saute soudainement à la « gueule ».
    Le silence de Lafosse commence par la fin, quand l’histoire est finie, quand l’explosion a eu lieu, et le scénario mené à son terme. Le spectateur est perdu pendant une bonne demi-heure, ne comprenant rien à ces chuchotements, ces bribes de phrases et ce puzzle de scènes, ne sachant évidemment rien de ce qui, par définition, est tu.
    En l’absence d’une générique qui clôturerait l’introduction, on se retrouve ensuite sans le savoir dans un flashback qui dévoile lentement, progressivement, l’intrigue, jusqu’à son dénouement – précisément le début du film !

    Vous comprendrez que je fasse silence sur le scénario proprement dit, sauf à regretter quelques longueurs notamment en voiture et durant la danse étonnante d’Astrid avec son fils.

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  • Au cinéma : Coup de dés, par Guilhem de Tarlé

    Un coup de dés - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Un coup de dés,  un film français de Yvan Attal, avec Yvan Attal (Mathieu), Guillaume Canet, Maïwenn et Victor Belmondo (Vincent, Delphine et leur fils Alex).

    « Un coup de dés jamais n’abolira le hasard »… C’est cette formule, énigmatique, de Mallarmé qui inspira le titre du long-métrage, nous dit Attal, le réalisateur (et non pas le coq de Matignon qui se pavanait avant de se heurter aux fourches).
    Nous avons vu, l’an dernier, un film assez médiocre portant pourtant sur la question intéressante de jouer une décision aux dés… et j’avais regretté précisément que son titre, Le principal,  n’évoquât en rien ce lancer de dés.
    Permettez-moi de faire l’observation inverse pour ce nouveau long-métrage dont le réalisateur est obligé, en voix off, de justifier longuement son coup de dés tellement celui-ci est artificiel.

    Aller au cinéma, c’est toujours, malgré le réalisateur, les acteurs, les critiques et les « commentaires », un Coup de dés, une bonne ou mauvaise pioche. Malgré son titre, ce Coup de dés est un bon coup, et le scénario vaut le lancer qui porte sur la succession des faits, des événements, des hasards…
    Une très bonne comédie dramatique, en 2022, traitait du même sujet, Le tourbillon de la vie.
    Yvan Attal a choisi de nous raconter ce vent violent sous la forme d’un thriller haletant.

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  • Au cinéma : Boîte noire, par Guilhem de Tarlé

     

    Boîte noire en Blu Ray : Boîte Noire - AlloCiné
     

    César 2022 du Meilleur Son : Boîte noire,  un film français de Yann Gozlan, avec Pierre Niney et Lou de Laâge (Mathieu Vasseur, agent du BEA, et son épouse, Noémie), Olivier Rabourdin (Victor Pollock, supérieur hiérarchique de Mathieu Vasseur), et André Dussolier (Philippe Rénier, directeur du BEA).

    Boîte noire… Je ne crois pas avoir, jusqu’à ce jour, entendu parler de ce docufiction pourtant sorti  il y a plus de deux ans, en septembre 2021 !
    Une fiction, en effet, car l’histoire est totalement inventée de ce crash, dans le massif alpin, d’un avion Atrian-800, de la compagnie European Airlines, assurant une ligne Dubaï-Paris.
    Un documentaire, aussi, qui nous enferme dans la Boîte noire et l’univers du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile, situé au Bourget.

    Le film ne le précise pas, mais l’invention de la Boîte noire est française due au Colonel François Hussenot qui, à la veille de la guerre, a conçu un enregistreur de données de vol à partir de photographies, dans une boite étanche à la lumière – noire.
    Près d’un siècle plus tard, le nom est resté, même si les enregistrements ont évolué et si les boites ont la couleur orange pour être plus facilement repérables. Elles sont, en outre, de deux sortes, à savoir le FDR (Flight Data Recorder) qui enregistre les données de vol (stabilité de l’avion), et le CVR (Cockpit Voice Recorder) qui reproduit les conversations et autres bruits de la cabine de pilotage.

    Mathieu Vasseur est un agent acousticien dont la mission est précisément d’écouter, d’analyser et d’interpréter ces enregistrements phoniques pour essayer d’y trouver des indices explicatifs du crash.
    C’est ainsi que la bande son devient l’acteur principal du long-métrage, d’où son César, et sa présentation dans le cadre de La 21ème Semaine du Son de l’UNESCO, du 15 au 28 janvier 2024 !  (Eh Oui ! ça existe !)
    Si on peut se réjouir de ce que cette Semaine du Son – « Vers une écologie sonore » - fasse finalement peu de bruit, on peut en revanche s’inquiéter de notre difficulté à entendre cette Boîte noire, ce CVR, qui nous alerte sur les dangers combinés de la puissance des lobbies (le marché et le busines d’abord !), de la corruption, du piratage informatique et l’Intelligence Artificielle capables de prendre véritablement le contrôle de nos vies.

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  • Au cinéma : Priscilla, par Guilhem de Tarlé

    Priscilla - film 2023 - AlloCiné

     

    Mostra de Venise 2023 : Priscilla,  un film américain de Sofia Coppola, avec Priscilla Beaulieu-Presley comme producteur associé, Cailee Spaeny (dans le rôle-titre), Jacob Erlodi (Elvis Presley), Ari Cohen et Dagmara Dominczyk (le Capitaine et Anne Beaulieu, le beau-père et la mère de Priscilla),
    d’après l’œuvre, Elvis et moi  de Priscilla Beaulieu-Presley (1985).


    Priscilla… Ma méconnaissance de l’anglais ne m’a jamais permis de m’approprier et d’apprécier les chanteurs et groupes anglais ou américains qui ont « rock and rollé » ma jeunesse. Je n’étais donc pas « fan » du chanteur Elvis Presley, et je ressens aujourd’hui une aversion pour l’homme qui apparaît comme un manipulateur et un prédateur.

    Je n’ai, pour autant, ni compassion ni empathie pour Priscilla et la bêtise de son adolescence qui la persuade qu’elle est amoureuse – et qu’elle aimée – alors qu’elle n’est qu’un jouet dans les mains d’un malade pervers.

    Mais finalement les plus condamnables, (ir)responsables et coupables, ce sont les parents de Priscilla qui, tout en s’étonnant qu’Elvis ne sorte pas avec des jeunes filles de son âge (24 ans), lui « abandonnent » leur collégienne de 14 ans ! Je me suis réellement demandé s’ils ne se faisaient pas payer en retour.

     

    Bref, tout en considérant la probable impuissance relative d’Elvis avant son mariage, qui rend ce film « tout public », j’ai éprouvé un certain malaise devant ces êtres malsains.
    Heureusement, il y a les voitures américaines de ces années là qui  nous « enchantent », mon épouse et moi-même !

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  • Au cinéma : Bonnard, Pierre et Marthe, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Bonnard, Pierre et Marthe - AlloCiné

    Cannes 2023 : Bonnard, Pierre et Marthe,  un film français de Martin Provost, avec Vincent Macaigne et Cécile de France (dans les rôles titre), Stacy Martin (le modèle et la maîtresse Renée Monchaty), Anouk Grinberg (la pianiste Misia), Peter Van den Begin (Alfred Edwards, journaliste, le 2ème époux de Misia), Grégoire Leprince-Ringuet (le peintre Edouard Vuillard), André Marcon et Hélène Alexandridis (Claude Monet et son épouse Alice).


    Bonnard, Pierre et Marthe… N’ayant aucune culture artistique j’ignorais tout de Pierre Bonnard, de Vuillard et de ce mouvement nabi imprégné de l’art des estampes japonaises…Celles-ci n’étaient d’ailleurs, pour moi, que l’art d’inviter une jolie femme chez soi…
    Ignorant son époux, je ne pouvais pas connaître « l’indolente », la berrichonne Maria Boursin, née dans le Cher à St Amand-Montrond, dite Marthe de Méligny, qui fut peintre, elle aussi, sous le nom de Marthe Solange (sans doute par référence à Ste Solange, patronne du Berry).

    Je n’avais, non plus, jamais entendu parler de la pianiste franco-polonaise Marie Godebska.
    Le seul qui trouve grâce à mes yeux est Claude Monet que j’avais découvert, avec l’impressionnisme, à Giverny, à l’occasion d’une « sortie professionnelle ».


    j’aime en cela ces biopics, ou ces docufictions, qui peinturlurent mon ignorance et vernissent ma retraite. Malgré, malheureusement, certaines scènes pour public averti, on est ébloui durant deux heures, de 1893 à1947, par des tableaux et des photos magnifiques, notamment en bord de Seine à Vernonnet ou sous la lumière du Cannet.

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  • Au cinéma : La Fille de son père,, par Guilhem de Tarlé

    La Fille de son père - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Fille de son père, un film français d’Erwan Le Duc, avec Céleste Brunnquell et Nahuel Pérez Biscayart dans les rôle-titre (Rosa et Etienne).

    La Fille de son père … « Nous aurions pu ne pas le voir »… m’avait-on écrit… et c’est malheureusement vrai, mais l’offre cinématographique de la semaine n’a rien d’alléchante, surtout aux heures qui nous conviennent (c’est pour cela que nous n’avons pas vu L’Abbé Pierre)..

    La Fille de son père… raconte les relations d’une jeune fille de 17 ans avec son « père célibataire » qui l’a élevée, seul, depuis sa naissance…. Famille monoparentale, quand tu nous tiens !
    On ne s’ennuie pas, mais c’est médiocre, même si mon épouse est davantage bienveillante.

    Pourtant… La Fille de son père aurait pu faire l’objet d’un scénario d’actualité ou d’histoire récente intéressant, et l’on pense à Anouchka, Julie, Martine, Charlotte, Marine, Claude, Mazarine et, sans doute, bien d’autres…

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  • Au cinéma : L'innocence, par Guilhem de Tarlé

    L'Innocence - film 2023 - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : L’Innocence, un film japonais de Hirokazu Kore-Eda

    L’Innocence… ce très long (2h06) et ennuyeux métrage a obtenu le « prix du scénario » au Festival de Cannes, et mon épouse ponctue : « le prix du scénario compliqué » !
    Nous n’y avons rien compris, et je ne peux donc pas en écrire plus avant, sauf à préciser que son titre original est Monstre, et qu’effectivement je m’y suis très vite monstrueusement ennuyé.
    il paraît qu’il porte sur le harcèlement scolaire… peut-être…
    Dieu me garde en tout cas de vous harceler en prolongeant ces quelques lignes.
    C’est, pour conclure, mon 8ème Kore-Eda, dont cinq que j’aurais pu, au mieux, ne pas voir.

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  • Au cinéma : Une Affaire d’honneur, par Guilhem de Tarlé

    Une affaire d'honneur - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Une Affaire d’honneur, un film français de Vincent Perez, avec Vincent Perez (le colonel Louis Berchère), Roschdy Zem (le Maître d’armes Clément Lacaze) et Doria Tillier (Marie-Rose Astié de Valsayre).

    Une Affaire d’honneur… Le titre n’est pas anodin puisque depuis bientôt deux siècles, selon le dictionnaire de l’Académie française, l’expression « signifie quelquefois Duel ». C’est en effet, de la salle d’arme au pré, à partir de faits réels, l’histoire, le fonctionnement et la chorégraphie de l’institution du duel que nous présente Vincent Perez.
    Interdit par des édits depuis le XVIème siècle, passible de la peine de mort depuis Richelieu, le duel perdura jusqu’après la deuxième guerre mondiale, avec des « temps forts » notamment à la fin des années 1880, allant jusqu’à devenir une revendication féministe…
    Cette Affaire d’honneur se révèle un docufiction où l’on apprend que, si tous les coups sont permis, le duel doit répondre à la défense de son honneur et jamais à un esprit de vengeance.

    « Une femme ne peut-elle pas défendre son honneur ? » interroge Marie-Rose Astié de Valsayre – qui ne figure ni dans mon dictionnaire historique Mourre, ni dans mon Larousse en 10 volumes de 1960, mais sur Wikipédia -.

    Je retiens pour ma part qu’un homme ne se bat pas contre une femme, et j’avais précisément été choqué de voir en duel d’Artagnan et Milady.
    J’en reste donc à la seule idée qu’une femme s’honore, et c’est l’homme qui se déshonore à déshonorer une femme.

     

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  • Au cinéma : Les trois mousquetaires, par Guilhem de Tarlé

    Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan » au cinéma Francis Veber – Ville du  Pradet

     

    A l’affiche : Les Trois mousquetaires : Milady, un film français de Martin Bourboulon, avec Eva Green (dans le rôle-titre), François Civil (d’Artagnan), Vincent Cassel (Athos), Pio Marmaï (Porthos), Romain Duris (Aramis), Louis Garrel (Louis XIII), Vicky Krieps (la Reine Anne d’Autriche), Lyna Khoudry (Constance Bonacieux), Eric Ruf (le Cardinal de Richelieu), Marc Barbé (le Capitaine de Tréville), Patrick Mille (le Comte de Chalais), Julien Frison (Gaston de France) et Jacon Fortune-Lioyd (le Duc de Buckingham).

    Les Trois mousquetaires : Milady, et les autres… ils sont (re)venus, ils sont tous là, après le bon premier volet sur d’Artagnan, mais bis repetita non placent…

    Une succession d’images sombres, de chevauchées, de duels et de bagarres entre des individus que l’on distingue mal les uns des autres , cachés sous leurs feutres et « grands manteaux qui (les) calfeutrent ». Il a été trop long le temps qui nous sépare du film d’Artagnan, celui qui nous sépare de la lecture d’Alexandre Dumas, et enfin et, peut-être surtout, celui de nos cours d’Histoire. Ne faudrait-il pas, pour entrer véritablement dans l’action, réapprendre Henri IV et l’Edit de Nantes avec ses garanties territoriales qui ont imposé à Richelieu le siège de La Rochelle contre les Protestants et un Gaston d’Orléans, frère et héritier présomptif (jusqu’à Dieudonné) de Louis XIII ?

    Je ne suis pas sûr d’aller voir le troisième volet que suggère la fin de ce long-métrage.

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  • Au cinéma... : Le palmarès de Guilhem de Tarlé...

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    Chers lecteurs

    Avec mes meilleurs vœux pour cet an de grâces 2024, j’ai le plaisir de vous communiquer mon bilan des 119 films vus et commentés durant l’année écoulée.
    J’en dénombre 45 % comme de bons ou très bons films, un tiers de passables et 13 nuls ou pire.
    70 sont de production française.

    Il est évidemment difficile d’établir un palmarès et particulièrement de les hiérarchiser, avec une mémoire qui peut nous faire défaut.
    Mon épouse et moi-même en avons retenu 15 dont 8 en commun, et installé les deux mêmes sur les deux premières marches du podium
    On notera que douze d’entre eux sont français.

    J’ai aussi la joie de vous annoncer une bonne nouvelle, précisément  Que notre joie demeure, à savoir la sortie prochaine d’un long-métrage de Cheyenne Caron, sur « deux destins qui se sont croisés pour le pire, le père Jacques Hamel et Adel Kermiche ».

    Encore Bonne année à chacun

    PS : vous pouvez retrouver ce « palmarès » et 800 commentaires sur mon blog Je ciné mate.  

    Palmarès 2023

    Réalisateur

    Sujet

    nationalité

    genre

     

    appréciation

    Date de sortie

    Durée

    étoiles

    Le Théorème de Marguerite

    Anna Novion

    La recherche mathématique
    la conjecture de Goldbach

    France

    Comédie dramatique

     

    Un très bon film

    Novembre 2023

    1h52

    5/5

    Vaincre ou mourir

    Vincent Mottez
    & Paul Mignot

    Charrette et le soulèvement vendéen

    France

    Historique

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Janvier 2023

    1h40

     

    Je verrai toujours vos visages

    Jeannne Herry

    La justice restaurative

    France

    Docufiction

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Mars 2023

    1h30

     

    Les algues vertes

    Pierre Jolivet

    pollution

    France

    Docufiction

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Juillet 2023

    1h47

     

    Rien à perdre

    Delphine Deloget

    L’Etat protecteur

    France

    Comédie dramatique

     

    Un très bon film

    Novembre 2023

    1h52

    5/5

    Anatomie d’une chute

    Justine Triet

    Procès pénal

    France

    Drame

     

    Un très bon film

    Août 2023

    2h30

     

    Sur les chemins noirs

    Denis Imbert

    Récit autobiographique
    de Sylvain tesson

    France

    Drame

     

    Un très bon film

    Mars 2023

    1h35

     

    Jeanne du Barry

    Maïwenn

    La Comtesse du Barry
    maîtresse de Louis XV

    France

    Historique

     

    Un très bon film

    Mai 2023

    1h56

     

    Sound of freedom

    Alejandro Monteverde

    Contre la pédocriminalité
    et le trafic d’enfants

    U.S.A.

    Thriller d’une histoire vraie

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Novembre 2023

    2h11

    5/5

    L’Enlèvement

    Marco Bellocchio

    Baptême d’enfants juifs sous Pie IX

    Italie

    Drame historique

     

    Un très bon film

    novembre 2023

    2h15

     

    Sous le tapis

    Camille Jappy

    Face à la mort d’un proche

    France

    Comédie dramatique

     

    Un très bon film

    Juillet 2023

    1h37

     

    Le Ravissement

    Iris Kaltenbäch

    L’accueil de la vie

    France

    Drame

     

    Un très bon film 

    Octobre 2023

    1h37

     

    Soudain seuls

    Thomas Bidegain

    Etre coupé du monde

    France

    Comédie dramatique

     

    Un bon film

    Décembre 2023

    1h50

     

    La Tresse

    Laetitia Colombani

    3 destins de femmes
    et l’Inde

    France

    Comédie dramatique

     

    Un bon film

    Novembre 2023

    1h59

     

    The Quiet girl

    Colm Bairéad

    Parents biologiques ou affectifs

    Irlande

    Drame

     

    Un bon film

    Avril 2023

    1h36