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Au Cinéma... - Page 2

  • Au cinéma : Quand vient l’automne, par Guilhem de Tarlé

    Quand vient l'automne" : François Ozon visite la vieillesse avec un  thriller porté par l'excellente Hélène Vincent
     

    A l’affiche  : Quand vient l’automne,  un film français de François Ozon, avec Hélène Vincent et Josiane Balasko (Michelle et Marie-Claude, deux amies de longue date), Ludivine Sagnier (Valérie, fille de Michelle) et Pierre Lottin (Vincent, fils de Marie-Claude).

    Quand vient l’automne… et c’est effectivement l’automne de la vie (cabossée) pour Michelle et Marie-Claude, en même temps que la saison des champignons…

    On sort de la salle en s’interrogeant sur le scénario… le réalisateur nous a-t-il raconté un ou des accidents, une tentative de meurtre, un meurtre, qui laisse à chacun la liberté de se forger son intime conviction.

    Certains critiques ont raison qui évoquent L’Anatomie d’une chute, mais ce procès était bien meilleur.

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  • Au cinéma : Une vie rêvée, par Guilhem de Tarlé

     
     
    Une vie rêvée - Film 2024 - AlloCiné

    A l’affiche,  un film de Morgan Simon, avec Valeria Bruni Tedeschi (Nicole), Félix Lefebvre (Serge) et Lubna Azabal (Norah).

    C’est pour Valeria Bruni Tedeschi, que j’aime j’aimais beaucoup, que nous sommes allés voir ce film. Je dis j’aimais car elle m’a terriblement déçu de se prostituer dans ce long-métrage.

    Certes elle interprète, comme toujours, parfaitement son personnage de mère célibataire, une femme fracassée, et la première partie du scénario relève du bon film jusqu’à ce que, selon le synopsis, la vie se décide « enfin à lui sourire », à savoir des amours saphiques…


    « C’est dans l’air du temps » lui dit son fils…


    Mais quand l’air est vicié, faut-il le célébrer ?

     

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  • Au cinéma : Les Graines du figuier sauvage, par Guilhem de Tarlé

    Les Graines du figuier sauvage - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024  : Les Graines du figuier sauvage,  un film iranien (VOSTF) de Mohammad Rasoulof, avec Misagh Zare (Iman), Soheila Golestani (Najmeh, épouse d’Iman).

    Ayant déjà passé plusieurs mois dans les geôles iraniennes et après une nouvelle condamnation de huit ans de prison pour « collusion contre la sécurité nationale », le réalisateur Mohammad Rasoulof a fui son pays au printemps dernier. Il parcourt actuellement les festivals pour présenter le film qu’il venait de tourner clandestinement sur la révolte « Femme, Vie, Liberté » qui a accompagné la mort en septembre 2022 de la jeune Mahsa Amini tuée pour « un voile mal porté ».

    On notera avec amusement (non, parce que ce n’est pas drôle) mais on observera que ce sont pratiquement les mêmes festivaliers qui encensent (à juste titre) ce long-métrage et qui – à tout le moins - côtoient la France Insoumise favorable à la « créolisation » et finalement coupable de la libanisation de la France.

    Malgré une dernière partie quelque peu abracadabrante, pleine d’invraisemblances, et un très (trop)  long jeu de cache-cache dans des ruines, je recommande cette réalisation mi-docufiction, mi-thriller, sur ce totalitarisme des Mollahs que l’on doit – ne l’oublions pas – à la trahison du Shah, en 1979, par le Président américain Carter et à la bénédiction de l’Ayatollah Khomeiny par Giscard d’Estaing.
    Il y a, paraît-il, une rue Neauphle-le-Château à Téhéran !

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  • Au cinéma : Dahomey, par Guilhem de Tarlé... Oui, rendons tout à l'Afrique : ce qui est dans nos Musées et, surtout, ce qui est dans nos rues !

    Dahomey - Film documentaire 2024 - AlloCiné

     

    Ours d’or, Berlinale 2024 : Dahomey ,  un film de la réalisatrice sénégalo-française Mati Diop.

    Dahomey…  Prix Lux du Parlement européen « pour aider à distribuer des films (…) qui reflètent la diversité culturelle en Europe (sic, NDLR) et qui touchent à des questions d’intérêt commun telles que (…) la non-discrimination, l’inclusion… ». Ainsi avons-nous effectivement assisté à une séance gratuite offerte par le Bureau du Parlement Européen de Marseille… à savoir une soirée de l’anti-France pour un film sous-titré en écriture inclusive...

    Dahomey est un documentaire sur la restitution, promise par Macron, d’œuvres d’art, dont le synopsis précise qu’elles ont été « pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892 ».

    « Il n’y a pas de débat » nous dit en substance le fonctionnaire européen qui présente ce film : ces œuvres ont été « pillées », « tout le monde est d’accord », et tous les critiques reprennent à l’envi ce mot de « pillage » qui parlent des « stigmates de la colonisation ». La France « colonialiste » a « envahi » et « pillé ».

    Eh bien soit… procédons à la remigration de ces œuvres et, puisque ils nous disent qu’elles sont « l’âme » de ces peuples, procédons « en même temps » - il ne faut pas séparer l’âme des corps -  procédons à la remigration de ces peuples.

    Concédons, en effet, qu’ils ont droit à leur identité, mais nous aussi, nous avons droit à la nôtre.guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Belle enfant, par Guilhem de Tarlé

    Belle Enfant - Film 2023 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche  : Belle enfant ,  un film de Jim, avec Marine Bohin (Emily), Baptiste Lecaplain (Gabin)

    Belle enfant…Belle nullité, durant laquelle on s’ennuie à mourir, même si, quand la mort arrive on peut concéder de très belles photos et une bonne bande son.
    L’ennui est d’ailleurs peut-être le véritable sujet du film… cette mère, célibataire, et ses trois filles dont le seul sujet de conversation porte sur leurs « aventures », que l’on ne peut même pas qualifier d’ « amoureuses ».

    J’entends qu’il s’agit d’un premier long-métrage de Thierry Terrasson, à savoir Jim, un auteur de BD.
    A part Tintin, évidemment, et Astérix, je ne lis pratiquement jamais de BD, et ce n’est pas cette Belle enfant qui va me convertir.

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  • Jean-Claude Dusse n'ira plus travailler "le planter de bâton"...

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    ...ni "boire un vin chaud" ensuite...

    https://www.programme-tv.net/news/cinema/362017-mort-de-michel-blanc-linoubliable-jean-claude-dusse-des-bronzes-a-72-ans/

  • Au cinéma : Speak No Evil, par Guilhem de Tarlé

     

    Speak No Evil - Film 2024 - AlloCiné
     


    A l’affiche : Speak No Evil,  un film américain de James Watkins.

    Speak No Evil… Les critiques m’apprennent qu’il s’agit d’un « remake » d’un film danois, bien meilleur, de 2022, dont le nom français est Ne dis rien.

    Et je ne dirai rien de ce thriller qui sait nous captiver dans une ambiance anxiogène, avec malheureusement une fin qui frise le film d’épouvante.
    Mon épouse, plus enthousiaste que moi, souligne souvent mon absence d’empathie naturelle, mon absence (spontanée) de confiance, et peut-être même une certaine misanthropie… c’est précisément le sujet.

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  • Au cinéma : La Belle Affaire, par Guilhem de Tarlé

    La Belle affaire - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche : La Belle Affaire,  un film allemand de Natja Brunckhorst, avec Sandra Hüller (Maren),
    adapté de faits réels

    La Belle Affaire… qui frise le scandale avec une VOSTF écrite en blanc sur un fond la plupart du temps clair et lumineux à telle enseigne que l’on ne peut pas lire les répliques… Il faut donc, comme dans un film muet, se contenter des images pour suivre et comprendre le scénario…
    Dommage, car le sujet pouvait être, une fois encore, intéressant et amusant, du devenir de la monnaie de la RDA  lors de la réunification allemande en 1990 !

    Les « sous-titreurs » et les distributeurs prennent-ils la peine de vérifier la qualité de ce qu’ils vendent au public ?

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  • Au cinéma : Le fil, par Guilhem de Tarlé

     

    Le Fil - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Le Fil,  un film français de Daniel Auteuil, avec Daniel Auteuil (Maître Jean Monier) et Grégory Gadebois (Nicolas Milik),
    adapté de faits réels.

    « Il n’y a pas de bonnes causes… il n’y a que des bons avocats… »… Sans garantir le mot à mot, c’est une réplique de Pierre Brasseur dans un film de 1963 – Les Bonnes causes – qui m’a tellement fappé que je la répète encore, 60 ans après.
    J’aurais aimé avoir le talent de ces avocats d’assise qui doivent forcer l’intime conviction des jurés, et des juges, pour sauver ou défendre l’inculpé… Autant de sujets qui constituent Le Fil conducteur que Daniel Auteuil vient brillamment tirer devant nous.

    Je ne plaiderai pas davantage en faveur de ce procès, sauf à dire que mon épouse et moi-même n’avions pas la même « intime conviction ».

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  • Au cinéma : Tatami, par Guilhem de Tarlé, en soutien au peuple iranien, à ses athlètes à ses femmes courageuses...

    Tatami - Film 2023 - AlloCiné
     

    Mostra de Venise 2023  : Tatami ,  un film co-réalisé par l’israélien Guy Nattiv et l’iranienne Zar Amir Ebrahimi, avec Zar Amir Ebrahimi (le « coach » maryam Chambary) et Arienne Mandi (judoka),
    inspiré de faits réels .

    Tatami… C’est le sol sur lequel se pratiquent les arts martiaux japonais.

    Tatami… une fiction en VOSTF sur des championnats du monde de judo…
    Je n’avais aucune raison de voir ce film alors que je ne pratique aucun sport, même devant mon poste de télé, et que je n’ai assisté à aucune compétition olympique. D’aucuns pourraient dire que je suis « sportophobe », allant presque jusqu’à considérer que cette pratique et ces spectacles participent à l’opium du peuple.

    Si donc j’écris que ce Tatami vaut la peine d’être vu, quand beaucoup disent que mes commentaires cinématographiques sont rarement positifs… c’est que vraiment il faut y aller. Un film qui coupe le souffle et qui montre comment le régime islamique iranien étrangle son peuple comme ses athlètes.

    Faut-il rappeler que ce régime sévit depuis 45 ans, quand les libéraux et les « démocrates » se félicitaient du renversement du Shah d’Iran et de l’arrivée de l’ayatollah Khomeiny qui jouissait en France, sous la Présidence Giscard, d’un exil bienveillant à Neauphle-le-Château ?

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  • Au cinéma : Le procès du chien, par Guilhem de Tarlé

     

    Le Procès du chien - Film 2024 - AlloCiné
     

    Cannes 2024 : Le Procès du chien ,  un film français, le premier de Laetitia Dosch, avec Laetitia Dosch (l’avocate Avril Lucciane), Pierre Deladonchamps (Jérôme, le responsable du cabinet d’avocats), François Damiens (Darius, le propriétaire du chien) et le chien Kodi (Cosmos).

    Je l'écrivais à propos du Fil... J'aime les Procès... et mon épouse aime les chiens...
    Nous ne pouvions donc pas passer à côté de ce Procès du chien.
    De fait, constatons que ce toutou est attachant et qu'il est le meilleur acteur du scénario. Dommage qu'il n'ait pas mordu son avocate et la réalisatrice qui se complaisent dans la vulgarité jusqu'à flirter avec la zoophilie.


    Dommage, en effet, car le sujet est original, qui aurait dû donner une œuvre à la fois amusante et intéressante.

    Amusante quand l'avocate explique avec justesse - reconnaissons-le - que le chien n'est ni une chose ni un être humain ;
    intéressante, à notre époque du « Parti Animaliste » et de l' « antispecisme » qui prône l'égale dignité de l'animal et de l'homme, refusant la spécificité de ce dernier.

    J’insiste, c’est Laetitia Dosch qui mériterait d’être traduite devant les tribunaux, avec les acteurs qui se sont « vendus » pour un tel gâchis.

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  • Au cinéma : La Prisonnière de Bordeaux, par Guilhem de Tarlé

    La Prisonnière de Bordeaux - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Prisonnière de Bordeaux,  un film français de Patricia Mazuy, avec Isabelle Huppert (Alma) et Hafsia Herzi (Mina).

    Après Les Gens d’à côté, La prisonnière de Bordeaux… On prend les mêmes et on recommence… Isabelle Huppert, désœuvrée, comme dans presque tous ses films, prend sous sa coupe non pas sa voisine mais, encore, quelqu’un d’un autre monde, rencontrée par hasard, Hafsia Herzi (moins jolie que d’habitude).

    Une sorte de mauvais « remake »… C’est long, c’est lent, c’est sans intérêt, c’est de l’Isabelle Huppert… et mon épouse a aimé !guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Jamais plus, par Guilhem de Tarlé

    Jamais plus - It Ends With Us - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Jamais plus – it ends with us,  un film américain (VF) de Justin Baldoni, avec Justin Baldoni (Ryle Kincaid), Brandon Sklenar (Atlas Corrigan) et surtout Blake Lively (Lily Bloom),
    d’après le livre éponyme de Coollen Hoover (2016).

    Lily Bloom a 5 choses à nous dire sur son père, que je laisse découvrir à ceux qui comme moi – et c’est préférable - n’ont pas lu le roman ni vu la bande-annonce.

    Personnellement j’ai trouvé la 1ère partie de ce long-métrage (2h10) précisément beaucoup trop longue, mais j’ai été charmé, comme Atlas et comme Ryle, par le sourire de Lily.

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  • Au cinéma : Septembre sans attendre, par Guilhem de Tarlé

    Septembre sans attendre - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Septembre sans attendre,  un film espagnol (VOSTF) de Jonas Trueba, avec Itsaso Arana et Vito Sanz, (Ale et Alex).

    Septembre sans attendre… et nous y sommes allés dès le 1er du mois mais, à vrai dire, on aurait pu attendre et même ne pas y aller du tout. Un film sans intérêt sur le divorce par consentement mutuel (Merci Giscard d’avoir institué cette procédure pour faciliter encore la désagrégation de la Famille, la désacralisation du mariage et la dévalorisation de l’engagement, le suicide de nos sociétés !)

    Ale et Alex décident de fêter l’événement, comme on fête le mariage… fêter le désamour comme on fête l’amour…
    On reste finalement dans la « déconstruction », dans l’égalitarisme, le relativisme et le refus de la discrimination qui mettent sur le même plan la valeur et la contre-valeur, le Bien et le Mal.

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  • Au cinéma : Le Roman de Jim, par Guilhem de Tarlé

    Le Roman de Jim - Film 2024 - AlloCiné

     

    Cannes 2024 : Le Roman de Jim, un film d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu, avec karim Leklou (Aymeric Bailly), Laetitia Dosch (Florence Pelletier) et Sara Giraudeau (Olivia),
    adapté du roman éponyme de Pierric Bailly (mars 2021).

    "C'est elle qui est partie mais c'est lui qui me manque
    Ce tout petit garçon qui n'était pas de moi".

    Le Roman de Jim, c'est la chanson de Serge Lama, L'Enfant d'un autre, la paternité de cœur que peut éprouver l'adulte pour l'enfant de sa compagne qu'il élève comme son propre enfant.. "Il a les yeux noirs de sa mère". 

    Et c'est aussi l'amour filial qu'éprouve l'enfant pour celui qu'il croit être son père :

    "Les enfants sont le fruit des femmes pas des hommes
    Mais quelque soit celui qui fait germer la pomme
    Le père, pour l'enfant, c'est celui qui est là".

    Le livre - que je n'ai pas lu -, comme le film, se passe dans les montagnes du Jura et à Saint Claude, à lire sans doute à la Brassens, "auprès de (son) arbre" en fumant sa pipe. L'adaptation des frères Larrieu est mièvre, sans couleur et sans émotion, comme les pellicules des photos d'Aymeric. Laetitia Dosch joue faux et Sara Giraudeau - que j'aime beaucoup - n'a pas un rôle à sa mesure dans les transes d'une boite de nuit.
    Bref, une réalisation médiocre qui ne dépasse pas 2 étoiles.

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