Au cinéma : La Vallée des Fous, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : La Vallée des Fous, un film français de Xavier Beauvois, avec Jean-Paul Rouve (Jean-Paul), Pierre Richard (Pierre), Madeleine Beauvois (Camille, la fille de jean-Paul), et la participation des skippers Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux.
La Vallée des Fous… Miracle ! miracle ! miracle ! encore un film sain sans aucune propagande sociétale ni politique, et sans coucheries. Peut-être faut-il y voir le résultat d’une conception familiale dont les scénaristes à la barre sont le réalisateur et son épouse Marie-Julie Maille, avec leur propre fille Madeleine comme premier rôle féminin.
Rappelons d’ailleurs que Xavier Beauvois nous avait déjà enchanté dans Les Gardiennes (2018) et surtout Des Hommes et des dieux (2010).
Permettez-moi donc d’attribuer à ce film le prix du meilleur scénario en raison de l’originalité du sujet et de la multitude des données qu’il prodigue au spectateur moyen dont je suis, qui découvre des mondes dont il ne sait rien.
La Vallée des Fous… Le nom ne m’inspirait pas ; Je n’en avais jamais entendu parler, et j’ignorais tout de Port-la-Forêt, dans le Finistère, port de plaisance et centre d’entrainement national pour la course au large ;
Je ne connaissais pas davantage le nom des 40ème Rugissants donné au restaurant, qui désigne les latitudes situées entre les 40ème et 50ème parallèles de l’hémisphère sud où soufflent des vents particulièrement violents ;
Je n’imaginais pas non plus l’existence d’une application Virtual Regatta permettant de participer sur son ordinateur à des courses nautiques !
Bref j’ai appris des tas de choses dans cette Vallée des fous où un restaurateur, veuf et alcoolique, a eu l’idée folle de participer au Vendée Globe en s’installant durant quelque trois mois dans son bateau, sur quilles, au fond de son jardin, afin de se rapprocher, à la houle et aux tempêtes près, des conditions de navigation et de solitude des véritables concurrents.
Un bon film, intéressant, qui me permet de rendre hommage d’abord aux marins – et à leurs familles – mais aussi à Philippe de Villiers qui, Président du Conseil général de Vendée et avec le marin Philippe Jeantot, a fondé le Vendée Globe, des Sables d’Olonne aux Sables d’Olonne, sans escale et sans assistance, en passant par le Cap de Bonne Espérance et le Cap Horn, dont le premier départ date du 26 novembre 1989.