Au cinéma : Anora, par Guilhem de Tarlé
Palme d’or au festival de Cannes 2024 : Anora, un film américain de Sean Backer, avec Mikey Madison dans le rôle-titre, et Mark Eydelshteyn (Ivan).
Anora… Certes le synopsis parlait d’une strip-teaseuse mais la bande-annonce n’annonçait pas davantage de scènes scabreuses que ce que l’industrie cinématographique a malheureusement l’habitude de nous proposer… Il citait en outre Cendrillon, ce qui frise la publicité mensongère et blasphématoire.
En fait, la palme de ce film n’est vraiment pas une feuille de vigne et je me suis demandé pendant la très longue première partie, ce qui nous avait poussé à aller voir ce cinéma érotique, à la limite du porno, digne – si l’on peut dire - de salles de série B dans des rues de prostituées.
Et puis, Sean Backer change de registre et nous offre un spectacle farfelu, loufoque, burlesque, rocambolesque qui m’a fait éclater de rire… avant de m’ennuyer profondément dans une fin interminable qui fait écho au début…
Un long-métrage qui dure 2h20… que j’aurais mieux fait de passer à relire les Contes de Perrault.