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Au Cinéma...

  • Au cinéma : Saint-Ex… par Guilhem de Tarlé

    Film. « Saint-Ex » - Actus Passion

    A l’affiche : Saint-Ex…  un film de Pablo Agüero, avec Louis Garrel, dans le rôle-titre, Vincent Cassel et Diane Kruger (les époux Henri et Noëlle Guillaumet).

    Saint-Ex…   « Dessine-moi un mouton »… J’aurais plaisir à dessiner une petite « caisse » dans laquelle je cacherais mon ignorance de l’histoire aéronautique, en général, celle de l’Aérospatiale en particulier et ma méconnaissance de Saint-Exupéry.

    Pourtant, jeune louveteau, j’ai mimé le Petit Prince, lui-même, lors d’une fête paroissiale à Paris, mais je ne crois pas m’être intéressé à « Pilote de guerre », qui est le seul livre de cet auteur que je retrouve dans ma bibliothèque. Je n’ai donc certainement pas lu « Terre des hommes », et je ne savais rien de Saint-Ex et Guillaumet, que nous raconte ce réalisateur argentin. En cela ce film m’a intéressé sans pour autant savoir ce qui relève de l’Histoire et ce qui relève du roman.

    La fin du scénario, néanmoins, m’a paru politiquement orientée, et j’ai horreur qu’on fasse parler les morts…
    L’avion que pilotait Guillaumet, le 28 novembre 1940, a été mitraillé alors – ou parce - qu’il transportait vers Beyrouth le préfet Jean Chiappe tout juste nommé Haut-Commissaire en Syrie et au Liban. L’équipage coupable de cet acte n’a jamais été identifié… italien, comme s’en serait vanté un pilote, ou anglais, selon le communiqué du Gouvernement de Vichy ?

    Guillaumet est donc mort à la guerre, de même que, 4 ans plus tard, en 1944, Saint-Exupéry. Ils sont morts pour la France. Un point c’est tout.

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  • Au cinéma : Anora, par Guilhem de Tarlé

    Anora - Film 2024 - AlloCiné
     

    Palme d’or au festival de Cannes 2024 : Anora,  un film américain de Sean Backer, avec Mikey Madison dans le rôle-titre, et Mark Eydelshteyn (Ivan).

    Anora… Certes le synopsis parlait d’une strip-teaseuse mais la bande-annonce n’annonçait pas davantage de scènes scabreuses que ce que l’industrie cinématographique a malheureusement l’habitude de nous proposer…  Il citait en outre Cendrillon, ce qui frise la publicité mensongère et blasphématoire.

    En fait, la palme de ce film n’est vraiment pas une feuille de vigne et je me suis demandé pendant la très longue première partie, ce qui nous avait poussé à aller voir ce cinéma érotique, à la limite du porno,  digne – si l’on peut dire - de salles de série B dans des rues de prostituées.

     

    Et puis, Sean Backer change de registre et nous offre un spectacle farfelu, loufoque, burlesque, rocambolesque qui m’a fait éclater de rire… avant de m’ennuyer profondément dans une fin interminable qui fait écho au début…

    Un long-métrage qui dure 2h20… que j’aurais mieux fait de passer à relire les Contes de Perrault.

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  • Au cinéma : La Fille du puisatier…, par Guilhem de Tarlé. "La fille du puisatier", mais... la vraie !

    La fille du puisatier (1940) - Marcel Pagnol
     
     

    Art et essai : La Fille du puisatier…  un film de Marcel Pagnol, avec Raimu et Josette Day (Pascal Amoretti et sa fille Patricia), et avec  Fernandel (Félipe Rambert).

    La Fille du puisatier…  « C’est pas une fille, c’est un trésor »… et effectivement ce film de 1940, restauré sous l’autorité de Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel, « c’est un trésor ».

    J’avoue n’avoir aucun souvenir de la version de Daniel Auteuil, en 2011, pourtant tournée avec une « brochette » de grands acteurs comme le réalisateur lui-même, mais aussi Kad Merad, Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin… comme quoi l’original est toujours préférable à la copie.
    Et, en l’occurrence, il s’agit du véritable original !  à savoir celui tourné en 1940 où Pagnol a inscrit ce drame familial dans le drame national, avec la lueur d’espoir qui s’ensuit : « C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat (…) Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur ».
    Ce long-métrage a en effet été « revisité » - comme ils disent – en 1944 pour substituer au Message du maréchal Pétain, l’Appel du Général de Gaulle.
    Honneur à Nicolas Pagnol de ne pas s’être soumis à la bien-pensance !

    Honneur aussi, d’ailleurs, aux quelques salles qui nous offrent ce film sans craindre « celles et ceux » qui pourraient l’accuser de misogynie, de « patriarcat » et même, pourquoi pas, faire interdire son « discours de haine » : « honnête… quoique avec les filles tu ne le sais jamais  (…) les filles, elles mentent comme elles respirent ».

    Messieurs les Censeurs, bonsoir ! et appliquons à cette Fille du puisatier la morale de l’histoire : elle n’est pas à nous, nous n’avons que le droit de l’aimer et de la servir.

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  • Au cinéma : Le Choix, par Guilhem de Tarlé

    Le Choix - Film 2024 - AlloCiné
     
     
    A l’affiche : Le Choix,  un film français de Gilles Bourdos, avec Vincent Lindon et Emmanuelle Devos (Joseph Cross et son épouse Catherine),

    une reprise du film américain Locke (un « remake », comme ils disent) de Steven Knight (2013).

    Le Choix… Le Choix de quoi ?
    Le Choix de la Vie, d’abord, et l’on peut se réjouir du « non-choix » de l’avortement ;
    Le Choix, surtout, d’assumer, et l’on entend Joseph affirmer à plusieurs reprises à ses interlocuteurs qu’il a pris sa « décision ».
    On notera aussi que cet entrepreneur du BTP a fait Le Choix de tout casser, de tout détruire – ou presque !

    Le Choix… Un excellent long métrage dont je ne dirai pas davantage pour ne pas dévoiler ce qui en fait son originalité, sauf à souligner la bonne conduite de Vincent Lindon, et la façon particulière d’Emmanuelle Devos de crever l’écran.

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  • Au cinéma : Conclave , par Guilhem de Tarlé

    Conclave" : Ralph Fiennes dans un thriller sophistiqué au sein du Vatican
     

    A l’affiche : Conclave  un film anglo-américain du réalisateur allemand Edward Berger avec Ralph Fiennes, Stanley Tucci, Lucian Msamati, Sergio Castellitto et Carlos Diehz ( les cardinaux Lawrence, Bellini, Adeyemi, Tedesco et Benitez),
    adapté du roman éponyme de Robert Harris (2016).

    « S’il n’y avait que la certitude sans le doute, il n’y aurait pas de mystère, et sans mystère la foi n’aurait aucune raison d’être »… Sans doute de plus intellectuels pourraient m’expliquer en quoi ces propos du cardinal Lawrence illustrent-ils ce Conclave… Personnellement je trouve le lien artificiel, mais je considère néanmoins qu’ils méritent d’être cités pour eux-mêmes en attendant d’entendre leur exégèse à l’occasion d’un prêche du dimanche.

    Et maintenant revenons au film…

    « Où il y a des hommes, il y a de l’hommerie »

    Jésus le savait bien et les douze apôtres, qu’il a pourtant « choisis », n’étaient pas des saints à commencer par les fils de Zébédée qui veulent être assis à sa droite et à sa gauche, et surtout Judas qui le trahira, ou encore Simon-Pierre, le 1er pape, qui le reniera…
    Rien d’étonnant donc que les cardinaux qui élisent les successeurs du pape ne soient pas « au-dessus du maître », victimes et « coupables » eux aussi du péché originel dont seuls sont exempts le Fils de l’Homme et sa mère.

    L’Église est sans péché, elle n’est pas sans pécheurs.
    Conclave nous raconte donc les ambitions, les jalousies, les rivalités, les querelles et les intrigues qui traversent cette assemblée d’hommes en quelque sorte « emprisonnés » – à double tour – pour élire le nouveau pape. On sait que c’est l’Esprit Saint qui détient la clef de la fumée blanche.
    Ce docufiction est en cela passionnant qui nous enferme avec eux et nous fait partager ces luttes pour le pouvoir. On y retrouve avec intérêt les « libéraux » ou « progressistes » avec les cardinaux Bellini et Lawrence, dans la continuité du pape qui vient de décéder. On y retrouve, en face, les « tradis » ou « réactionnaires », dont le cardinal Tedesco, que j’ai failli applaudir, et surtout le cardinal Adeyemi.  Il n’est pas anodin que celui-ci soit africain… tellement, aujourd’hui, face à nombre d’évêques de Rome et d’ailleurs, le cardinal Sarah, guinéen, fait figure  de « chef » des cardinaux fidèles aux enseignements traditionnels de l’Église. Dommage que son âge (79 ans) risque de l’exclure du Collège. Je n’en pense pas moins que la déchristianisation de la France et de l’Europe, illustrée par ces nouveaux « missionnaires » que sont les prêtres africains dans nos paroisses, conduira rapidement un conclave à élire un africain au pontificat… ce qui fera pâlir d’effroi les laïcards antiracistes.

    Conclave… un long-métrage peut-être prémonitoire, certainement instructif et donc à voir, même s’il faut regretter avec certains, notamment sur Allo Ciné, la fin absurde et ridicule, « d’un opportunisme contemporain navrant ».

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  • Au cinéma : Here – Les plus belles années de notre vie, par Guilhem de Tarlé

     

    Here – Les plus belles années de notre vie - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Here – Les plus belles années de notre vie,  un film américain de Robert Zemeckis, avec Tom Hanks (Richard) et Robin Wright (Margaret), adapté de la Bande Dessinée Ici de Richard McGuire.

    L’affiche indique « Par toute l’équipe de Forrest Gump »…  Je n’ai pas vu ce film de 1994 ni lu le roman éponyme (1986) de Winston Groom dont il était tiré.
    En revanche j’avais bien aimé le long-métrage Alliés (2016) du même réalisateur.

    Here – Les plus belles années de notre vie
     est une adaptation de Ici, un « roman graphique », selon l’anglicisme à la mode pour dire tout simplement une BD.

    Peut-être, une fois encore, aurais-je dû la lire avant de décider d’aller ou de ne pas aller voir ce film…

    C’est l’histoire d’un lieu à travers les âges… je cultive ainsi mon inculture cinématographique en risquant de dire que le film est tourné en « plan fixe », ce qui signifie que la caméra est immobile qui fixe toujours, sous le même angle, le même espace dans lequel se meuvent les personnages. En l’occurrence, il s’agit de personnages différents selon les époques.

    Cela m’a intrigué et amusé durant la première demi-heure, et sans doute cette idée originale aurait pu faire l’objet d’un bon court-métrage… Malheureusement, de même que trop de livres sont des « pavés », la mode est aussi  à la longueur au cinéma, avec en outre des « flash-backs »  qui ont fini par me perdre…

    Mon épouse a bien aimé.

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  • Au cinéma : Trois amies, par Guilhem de Tarlé

     

    Trois amies" : l'accord parfait du trio Camille Cottin, Sara Forestier et  India Hair dans une nouvelle variation d'Emmanuel Mouret sur l'art d'aimer
     

    Mostra de Venise 2024 : Trois amies,  un film français d’Emmanuel Mouret, avec Vincent Macaigne (Victor Harzouian), India Hair (Joan Belair, la compagne de Victor), Camille Cottin (Alice), Grégoire Ludig (Éric, le mari d’Alice), et Sara Forestier (Rebecca Maillard, la maîtresse d’Éric).

    Après Mademoiselle de Jonquières (2018), Les Choses qu’on dit – les choses qu’on fait (2020)et malgré Chronique d’une liaison passagère (2022), le nom du réalisateur, Emmanuel Mouret, me pousse au cinéma les yeux fermés, et je me réjouis de les avoir rouverts devant ces Trois amies, même si je trouve ce titre relativement nul, indigne de la qualité de l’œuvre qu’il recouvre.

    Je me réjouis surtout de les avoir rouverts sur Joan qui, à elle seule – et avec son sourire – avec son « bel air » -, vaut le déplacement. Comme Victor a raison qui ne cesse de lui dire qu’elle est jolie et qu’il l’aime !
    India Hair, finalement, et bien davantage évidemment que le réalisateur, me fera courir au cinéma.

     

    Trois amies… Comme ce titre ne l’indique pas, Mouret ne nous parle pas d’amitié mais d’amours, et nous invite à réfléchir sur l’amour.
    Qu’est-ce que l’amour ? s’interrogent, chacune à leur façon, Joan et Alice, dans un film magnifique avec des vues splendides de Lyon et un excellent  accompagnement musical.

     

    Qu’est-ce que l’amour ? Malgré la présence de leur enfant, Joan veut quitter Victor, dont elle est la « compagne », car elle croit qu’elle ne l’aime pas assez…

    « Avec le temps
    Avec le temps, va, tout s'en va… »

    chantait très justement Léo Ferré : « Avec le temps tout s’évanouit ».

    Que reste-t-il en effet des sentiments de Joan et de son attirance pour Victor, bref du sable, finalement bien mouvant, sur lequel elle a fondé son couple ?

    Joan n’a pas lu le second livre d’Anne-Dauphine Julliand, « Une Journée particulière », selon lequel « s’aimer toute une vie relève d’une décision sans cesse renouvelée (…) aimer est un choix, un apprentissage de chaque jour ».

    Il faut, autrement dit, fonder l’union sur le roc de la durée, à savoir la promesse, l’engagement initial, la volonté d’aimer « pour toute notre vie – oui, pour toute notre vie »… et c’est, à sa manière, le choix d’Alice.

    « On ne se marie pas » disait un ancien vicaire de La Ciotat, « on ne se marie pas parce que l’on s’aime, mais on se marie pour s’aimer ».

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  • Au cinéma : Au boulot !, par Guilhem de Tarlé, pour une critique "antii bobo" et "anti Ruffin/lfi"...

    Au boulot ! - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Au boulot !, un film de Gilles Perret et François Ruffin, avec la participation de François Ruffin et Sarah Saldmann.

    On le sait, François Ruffin est député et siège dans le Groupe Écologiste et Social du Nouveau Front Populaire… Nous avions bien aimé son premier film Merci Patron (2016)au contraire de J’veux du soleil (2019) tentative de récupération des Gilets jaunes, et nous n’avons pas eu l’occasion de voir Debout les femmes ! (2021), réalisé, lui aussi, comme le précédent avec Gilles Perret. De ce dernier d’ailleurs nous avions trouvé intéressante sa comédie Reprise en main  contre la finance « dévastatrice.

    Quant à Sarah Saldmann, il s’agit d’une avocate, chroniqueuse sur BFM, que nous avons aussi vue sur C news.

    Selon Ruffin, ce documentaire est une comédie et, de fait, nous avons entendu rire dans la salle et quelques spectateurs ont même applaudi… « un film qui fait du bien » disaient certains à la sortie.

    Eh bien non ! un film de lutte des classes opposant «  la France d’en bas » comme le disait le sinistre Raffarin, la France qui travaille et qui se lève tôt, à une bobo, dont l’unique raison de vivre, selon ses propres mots, est de dépenser sans compter et de consommer du cher et du luxe, sans avoir honte de dire à la télé « le Smic, c’est déjà pas mal ».
    Bref une caricature censée représenter la classe bourgeoise, libérale, qui vote « à droite ».

    Les réalisateurs ont réussi l’exploit de montrer cette femme dans toute sa stupidité, et elle de s’y prêter (sans doute de s’y vendre), servant ainsi la soupe à Ruffin et à l’extrême gauche.


    Désolé, mais cela ne m’a pas fait rire.

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  • Au cinéma : Le Léopard des neiges, par Guilhem de Tarlé

    Le Léopard des neiges - Film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Le Léopard des neiges,  un film chinois de Pema Tseden (décédé en mai 2023 à l’âge de 53 ans).

    Le Léopard des neiges… C’est sans doute surtout un film identitaire de la part d’un réalisateur tibétain qui veut parler de son pays annexé par la République Populaire de Chine (RPC) en 1951.

    Au milieu d’un panorama magnifique et dans le dialecte local, il nous met en présence d’un moine bouddhiste – un lama -, un éleveur de moutons et un Léopard des neiges, très beau félin protégé par la loi sur les pentes de l’Himalaya.

    Ce long-métrage aurait aussi pu être un joli conte animalier pour les enfants…

    Malheureusement il est en VOSTF et l’animal sauvage est une image de synthèse.

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  • Au cinéma : La Vallée des Fous, par Guilhem de Tarlé

    La Vallée des fous - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    A l’affiche : La Vallée des Fous, un film français de Xavier Beauvois, avec Jean-Paul Rouve (Jean-Paul), Pierre Richard (Pierre), Madeleine Beauvois (Camille, la fille de jean-Paul), et la participation des skippers Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux.

    La Vallée des Fous… Miracle ! miracle ! miracle ! encore un film sain sans aucune propagande sociétale ni politique, et sans coucheries. Peut-être faut-il y voir le résultat d’une conception familiale dont les scénaristes à la barre sont  le réalisateur et son épouse Marie-Julie Maille, avec leur propre fille Madeleine comme premier rôle féminin.
    Rappelons d’ailleurs que Xavier Beauvois nous avait déjà enchanté dans  Les Gardiennes (2018) et surtout Des Hommes et des dieux (2010).

    Permettez-moi donc d’attribuer à ce film le prix du meilleur scénario en raison de l’originalité du sujet et de la multitude des données qu’il prodigue au spectateur moyen dont je suis, qui découvre des mondes dont il ne sait rien.

    La Vallée des Fous… Le nom ne m’inspirait pas ; Je n’en avais jamais entendu parler, et j’ignorais tout de Port-la-Forêt, dans le Finistère, port de plaisance et centre d’entrainement national pour la course au large ;
    Je ne connaissais pas davantage le nom des 40ème Rugissants donné au restaurant, qui désigne les latitudes situées entre les 40ème et 50ème parallèles de l’hémisphère sud où soufflent des vents particulièrement violents ;
    Je n’imaginais pas non plus l’existence d’une application Virtual Regatta permettant de participer sur son ordinateur à des courses nautiques !

    Bref j’ai appris des tas de choses dans cette Vallée des fous où un restaurateur, veuf et alcoolique, a eu l’idée folle de participer au Vendée Globe en s’installant durant quelque trois mois dans son bateau, sur quilles, au fond de son jardin, afin de se rapprocher, à la houle et aux tempêtes près, des conditions de navigation et de solitude des véritables concurrents.

    Un bon film, intéressant, qui me permet de rendre hommage d’abord aux marins – et à leurs familles – mais aussi à Philippe de Villiers qui, Président du Conseil général de Vendée et avec le marin Philippe Jeantot, a fondé le Vendée Globe, des Sables d’Olonne aux Sables d’Olonne, sans escale et sans assistance, en passant par le Cap de Bonne Espérance et le Cap Horn, dont le premier départ date du 26 novembre 1989.

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  • Au cinéma : L’Amour ouf…, par Guilhem de Tarlé

    L'Amour ouf - Film 2024 - AlloCiné
     
     

    Cannes 2024 : L’Amour ouf… un film de Gilles Lellouche, adapté du roman éponyme d’un auteur irlandais Neville Thompson.

    L’Amour ouf… Pourquoi ce titre qui ne relève ni de ma culture ni de mon vocabulaire, tellement loufoque que nous avons failli ne pas le voir… Mais Ouf !  nous y sommes allés.
    Et d’accord pour ce ouf, car si cet amour est peut-être simplement fou, le spectacle, quant à lui, est plus fou que fou… mélangeant action et romance à un rythme… fou. 

    Ouf aussi le casting avec Adèle Exarchopoulos et François Civil (les amoureux Jackie et Clotaire), Alain Chabat (le père de Jackie), Elodie Bouchez et Karim Leklou (les parents de Clotaire), Vincent Lacoste (Jeffrey, le mari de Jackie), Benoît Poelvoorde (La Brosse) et Raphaël Quenard (Kiki).

    Ouf encore, la durée de ce long-métrage, 2h43 ! que l’on ne voit pas passer…

    Ouf enfin d’oser glorifier un véritable amour sur un tel fond d’immoralité : « Le sacrilège est le meilleur des alibis ».

    Je conviens pour conclure qu’il s’agit d’une production « déjantée » et très violente qui peut pour ces raisons ne pas plaire à tout le monde, et je la conseille davantage à nos enfants.
    Pour notre part nous émettons un bravo à Gilles Lellouche d’autant plus sincère que nous n’avions pas aimé sa précédente réalisation, Le grand bain (2018). 

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  • Au cinéma : Miséricorde… , par Guilhem de Tarlé

    Miséricorde - Film 2024 - AlloCiné
     

    Cannes 2024 : Miséricorde… un film français d’Alain Guiraudie, avec Catherine Frot (Martine, la veuve du boulanger), et Félix Kysyl (jérémie, l’ami du boulanger).

    "Il a pour nom Miséricorde..."

    Comme on le chante dans les églises.

    Miséricorde : Quel plus beau titre de film en la soirée de la Toussaint, veille de cette Fête des Morts  qui nous appelle, justement, à les recommander à la miséricorde de Dieu ?

    Je mentirais en écrivant qu'il n'y a que ce titre de beau car on roule beaucoup, avec ravissement, dans les paysages de l' Aveyron.


    J'ai néanmoins le sentiment - mais n'est-ce qu'un sentiment ? - d'avoir été "roulé " avec un scénario farfelu qui, sur fond de mort, précisément, flirte autour de l'homosexualité.

    Il paraît que c'est une "comédie" !
    Effectivement, quelques rares spectateurs rigolent... au-dessous de la ceinture !

    A nouveau un long-métrage sans intérêt à la fin duquel on s'interroge sur sa signification et le propos qu'a voulu nous tenir le réalisateur.


    Je crois personnellement que c'est lui qui a besoin de notre miséricorde.

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  • Au cinéma : The Apprentice, par Guilhem de Tarlé

    De nouvelles affiches pour THE APPRENTICE ! - Metrofilms
     

    Cannes 2024 : The Apprentice,  un film de Ali Abbasi, avec Sebastian Stan et Maria Bakalova (Donald Trump et son épouse Ivana), Jeremy Strong (l’avocat Roy Cohn), Martin Donovan (Fred Trump, le frère de Donald).

    The Apprentice… un film à charge contre le candidat Républicain Donald Trump !
    Sans doute le réalisateur iranien ne sait-il pas que c’est un président Démocrate Jimmy Carter qui a lâché et trahi le Shah, et permis l’arrivée des ayatollahs en Iran.

    Un film à charge, en pleine campagne électorale, qui n’a quand même pas empêché le bon sens populaire de s’exprimer et une réélection particulièrement brillante de Donald Trump avec 50,0 % (contre 48,4 %) des suffrages exprimés, 312 grands électeurs contre 226, et la majorité des sièges dans les deux chambres.

    « Make America great again »

    Espérons que pendant les deux mois et demi d’interrègne (!), Joe Biden, les Démocrates et « l’État profond » ne vont pas trop lui « savonner la planche » en rendant plus difficile une résolution pacifique de la guerre OTAN/Poutine en Ukraine.

    The Apprentice : A vrai dire, je n’ai pas aimé ce film trop agité, trop long, avec trop de bavardages en VOSTF, mais je veux bien convenir de son intérêt quand il nous dépeint, probablement à juste titre, un Donald Trump sans foi ni loi, un être épouvantable, exécrable, mu par la seule volonté de réussir, de gagner… ce qui a manqué à Le Pen (le vrai).

    Retenons les leçons de son mentor, l’avocat Roy Cohn :

    ·         Règle numéro 1 : Attaque, attaque, attaque

    ·         Règle numéro 2 : N’avoue rien, nie tout

    ·         Règle numéro 3 : Quoiqu’il arrive, revendique la victoire, ne t’avoue jamais vaincu

    Ce n’est peut-être pas très moral, mais si c’est pour le bien commun des Américains, tant mieux pour eux, et on ne va pas aller chercher les gens du showbiz et des médias pour nous faire des cours de morale.

    Dommage que nos dirigeants, à nous, méprisent notre pays avec un Macron (« il n’y a pas de culture française ») et même un Barnier qui, le 11 novembre, reproche à un petit garçon de ne pas arborer le drapeau de l’Union Européenne à côté du drapeau français !

    A quand , un Trump à la française ?   

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  • Au cinéma : Gladiator II, par Guilhem de Tarlé

     

    Gladiator II - Film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Gladiator II,  un film du réalisateur britannique Ridley Scott, avec Paul Mescal (Lucius), Connie Nielsen (Lucilla, fille de Marc Aurèle, et sœur de Commode), Fred Hechinger et Joseph Quinn (les empereurs Caracalla et Geta).

    Histoire et fiction.

    24 ans après Gladiator, Ridley Scott revient dans l’arène, et précisément au Colisée, un amphithéâtre achevé vers l’an 80, qui fut le plus imposant édifice de l’époque romaine, contenant près de 90 000 spectateurs.

    Le premier Gladiator se déroulait à la fin du 2ème siècle, quand l’empereur Commode succéda à son père, le philosophe Marc Aurèle, et, dans le scénario, massacra la famille d’un général Maximus. Le film raconte comment celui-ci devint gladiateur et prépara sa vengeance.

    De même que Gladiator II sort en salle 24 ans après le premier, l’histoire qu’il raconte se déroule quelque vingt ans après l’assassinat de Commode (192), sous le règne des deux fils de l’empereur Septime Sévère, Caracalla et Geta.
    Lucius est, lui aussi, un personnage historique que l’on a vu, enfant, dans le premier épisode, fils de Lucilla et, pour l’intrigue, de Maximus. Afin de le protéger de Commode, Lucius avait été exilé par sa mère, et Gladiator II le retrouve en Numidie (l’Algérie d’avant  les Vandales) où les armées de Rome se heurtent aux révoltes berbères.

    C’est ainsi qu’après Maximus, Lucius, aussi,  devient gladiateur et veut se venger…

    On ne peut évidemment pas dire que le Gladiator II soit un « remake » du premier, mais le fil conducteur est bien le même avec de nombreux clins d’œil, jusqu’à des répliques identiques.

    « Force et Honneur »  est le mot d’ordre de ces gladiateurs qui affrontent des empereurs violents et corrompus… On se prend à rêver.

    Profitons de ces péplums pour affirmer, malgré ses erreurs et ses fautes,  l’œuvre civilisatrice de la colonisation… La Gaule serait-elle devenue la France sans la colonisation romaine ?

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  • Au cinéma : Juré n°2… , par Guilhem de Tarlé

    Juré n°2 : s'agit-il (vraiment) du dernier film de Clint Eastwood ?
     

    A l’affiche : Juré n°2… un film américain de Clint Eastwood, avec Nicolas Hoult et Zoey Deutch (Justin Kemp et son épouse), et avec Toni Collette (le procureur).

    Des 41 films réalisés par Clint Eastwood, nous en avons vu 8 et c’est Sully (2016), déjà un procès - et le procès d’un héros -, que je mets en tête de gondole.

    je n’en dirai pas autant de ce Juré n°2, qui nous rappelle, un peu, l’excellent 12 hommes en colère de Sidney Lumet (1957), mais dont il n’est même pas un pâle remake.

    Dommage, le sujet est intéressant de ce juré confronté à lui-même. Clint Eastwood en a sans doute conçu « un bon film », ce qui ne m’empêche pas d’écrire qu’il « aurait pu mieux faire ».

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