Au cinéma : En fanfare, par Guilhem de Tarlé
Cannes 2024 : En fanfare, un film français d’Emmanuel Courcol, avec Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin (les deux frères, Thibaut Desormeaux et Jimmy Lecocq) et Sarah Suco (Sabrina).
Bizarre ces deux comédies dramatiques – Prodigieuses et En fanfare - qui sortent à une semaine d’intervalle sur la Musique et la Maladie, avec Charles Aznavour en exergue. Constatons d’ailleurs que dans les deux cas, nous sommes davantage émus par la symphonie que par la gravité de la pathologie.
dans l’un il s’agit de deux sœurs, dans l’autre de deux frères.
Le premier reste un conte de fées, le second un drame.
En fanfare, c’est le drame des bons et mauvais numéros du concerto, c’est Thibaut et Jimmy ou Jordan et Jean-Baptiste, ou bien mieux Thibaut et Jean-Baptiste ;
c’est aussi le drame humain qui veut couper le son d’un orchestre, en même temps que le drame social qui veut couper celui d’une fanfare.
Regrettons néanmoins, pour conclure, que du piano des Prodigieuses à la fanfare de En fanfare, on descend en gamme, mais le final du second vaut bien, à lui tout seul, une demi-étoile.