A l’affiche : Une Affaire de principe, un film français d’Antoine Raimbault, avec Bouli Lanners (José Bové), tiré de faits réels.
Une Affaire de principe… se situe en 2012, au cœur de l’institution de l’Union européenne, dans un scénario très compliqué, quand l’intervention du « lobby » des tabacs conduisit au limogeage du commissaire à la santé, sous la présidence de José Manuel Barroso.
J’avoue en l’occurrence que je n’applaudis pas, quant à moi, le « happy end » qui aboutit – contre le « lobby » - à la Directive sur la « neutralité » et les messages alarmistes des paquets de cigarettes… (si c’est à ça que sert l’UE !)
Mais, à la veille des élections européennes, l’intérêt du docufiction est ailleurs, qui porte sa caméra sur le fonctionnement – opaque - de l’Union européenne, où règnent les groupes de pression et la corruption qui va avec.
Faut-il citer les « sacs de billets » retrouvés en décembre 2022 chez une vice-présidente du Parlement européen dans l’affaire dite du « Qatargate » ?
Faut-il citer la plainte déposée contre Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, pour « prise illégale d’intérêts et corruption », « usurpation de fonctions » et « destruction de documents publics » dans l’affaire « Pfizer gâte et SMS», qui a négocié, pour 36 milliards d’euros, en dehors de toute règle commerciale européenne, 1.8 milliard de doses de vaccin contre le Covid…
Désolé, mais je n’ai aucune confiance dans cette institution, dont les slogans fondateurs – Paix, Liberté, Sécurité… - semblent aujourd’hui obsolètes
Oui, je suis français donc européen, mais je ne suis pas européiste.
Je dis Oui à la France dans l’Europe et Non à l’Union européenne : c’est, pour moi, Une Affaire de principe.