Au cinéma : Borner line, par Guilhem de Tarlé... Et vivent les frontières !
A l’affiche : Border line, un film espagnol (VOSTF) de Juan Sebastian Vasquez & Alejandro Rojas, avec Alberto Ammann et Bruna Cusi (Diego et Elena).
Border line… En l’occurrence, c’est la frontière… et le « national » que je suis veut des frontière qui, comme les portes de nos maisons, peuvent être « ouvertes ou fermées » selon notre désir ou notre refus de faire entrer celui qui vient de sonner.
La disparition des frontières, c’est dans un sens, la porte ouverte aux migrants comme aux biens défectueux, dangereux ou illicites, fabriqués ou produits ailleurs, c’est en sens inverse, la fuite des capitaux qui délocalisent…
Vive la frontière, donc, même si personnellement j’ai toujours beaucoup de difficultés pour la franchir, et je pourrais raconter quantité d’anecdotes à ce sujet.
Je me suis donc senti particulièrement concerné par ce très bon huis-clos, une vraie pièce de théâtre, dans les bureaux de la douane de l’aéroport de New-York, où j’ai, moi aussi, vécu de longs quarts d’heure angoissants…
Cela ne m’empêche pas de considérer que sur ce sujet les Américains ont raison.