Au cinéma : Juliette au printemps, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Juliette au printemps, un film français de Blandine Lenoir, avec Izia Higelin (dans le rôle titre), Jean-Pierre Darroussin (Léonard, son père), et je ne pense pas que les autres méritent d’être cités si ce n’est, peut-être, Sophie Guillemin (Marylou, la sœur) que l’on imagine avoir vu dans la pub « comme j’aime » avant le repas à 3.92 €…
adapté de la BD, Les Fantômes reviennent au printemps, de Camille Jourdy.
Certes, nous avons passé une bonne soirée avec Aurore, de la même réalisatrice, en 2017, mais j’aurais dû relire mon commentaire d’Annie Colère (2022) avant de me fourvoyer dans ce long métrage absolument nul.
Blandine Lenoir est « feministe », ce qui explique qu’elle ne sait rien de la féminité qui est précisément de donner la vie. Cette réalisatrice est une militante de l’avortement, sans doute ancienne du MLAC et, si sa Juliette n’évoque pas la question – au contraire, on pleure la mort subite d’un nourrisson -, elle en situe néanmoins le féminisme dans la « femme libre », adultère ou divorcée… dont « l’art » consiste à peindre la sexualité.
Pour ne pas être complètement négatif, constatons quand même l’excellente prestation de Jean-Pierre Darroussin qui, comme le dévoile la bande-annonce, cuisine des « croque-vieux –monsieur », et les croquis magnifiques que Juliette réalise sous nos yeux.