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Au Cinéma... - Page 8

  • Au cinéma : Il boemo, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Il Boemo - AlloCiné

    A l’affiche :  Il Boemo, un film tchèque de Petr Vaclav,  avec Vojtëch Dyk, dans le rôle-titre.

    Il Boemo… « L’amour est enfant de Bohême »… et effectivement une moitié environ de ce trop long-métrage (2h14) consiste en des scènes d’intrigues amoureuses et libertines qui ne sont pas à mettre sous tous les yeux.

    En cela ce film est décevant qui aurait pu être passionnant en faisant découvrir au grand public Josef Myslivecek, dit Il Bohemo, musicien compositeur tchèque du XVIIIème siècle.

    Je n’ai aucune connaissance artistique et musicienne mais je lis qu’il est pratiquement inconnu de nos jours alors qu’il fut de son vivant « une figure incontournable du monde de la musique en Europe » et, auteur de plus de 80 opéras, il connut un succès retentissant dans les théâtres italiens, particulièrement au Royaume de Naples.

    Ce Biopic bénéficie, heureusement, d’une très belle bande son, et les mélomanes apprécieront les scènes d’opéras et les voix des cantatrices.

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  • Au cinéma : Dernière nuit à Milan, par Guilhem de Tarlé

    Dernière nuit à Milan - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Dernière nuit à Milan,  un film italien d’Andrea Di Stefano, avec Pierfrancesco Favino (Franco Amore).

    « C’est un revolver d’honnête homme, il n’a jamais servi »

    C’est quasiment en citant le Gendarme de La Pastorale d’Yvan Audouard que le policier Franco Amore prépare son discours de départ à la retraite, mais un mauvais cousinage de son épouse nous entraîne sur l’autoroute de Milan…

    Un bon polar que recommande Pierre Marcellesi sur Boulevard Voltaire.

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  • Au cinéma : Carmen, par Guilhem de Tarlé

    Carmen - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Carmen,  un film français, le premier long-métrage du chorégraphe Benjamin Millepied, avec Melissa Barrera, dans le rôle-titre, Paul Mescal (le garde-frontière Aidan) et Rossy de Palma, la tante de l’héroÏne.

    Carmen…

    « Le cirque est plein, c’est jour de fête
    Le cirque est plein de haut en bas,
    Les spectateurs, perdant la tête
    (…)
    Toréador, en garde ! »

    C’est cela Carmen… perdre la tête dans les danses de jolies bohémiennes, rêver d’être toréador  sous « le regard brûlant des Andalouses », dans la fumée des cigarettes, en buvant du Manzanilla…

    La Carmen de Millepied relève de la publicité mensongère… Ni Garde montante, ni oiseau rebelle, ni toréador, mais une migrante…  on appréciera l’originalité !  

    Il y a de l’impudence, de l’escroquerie, de la mégalomanie, à s’approprier le titre d’une œuvre de renommée mondiale pour une réalisation quelconque…
    C’est mille pieds au cul qu’il mériterait.guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : Sur l’Adamant, par Guilhem de Tarlé

    Sur l'Adamant de Nicolas Philibert (2022) - Unifrance

     

    Berlinale 2023, Ours d’Or du Meilleur film  : Sur l’Adamant,  un long-métrage français de  Nicolas Philibert, et je m’interroge sur les critères du festival Berlinois qui attribue ses distinctions.

    Sur l’Adamant… je n ‘y suis pas allé par hasard… Après Je verrai toujours vos visages et Temps mort, on m’avait parlé d’un « sujet dur encore sur la prison »…

    Néanmoins, la lecture du synopsis mentionnait un centre d’accueil pour les « adultes souffrant de troubles psychiatriques », et la bande annonce n’annonçait rien de tentant… j’ai donc longuement hésité, et durant la projection, en pensant au Principal, j’ai regretté de ne pas avoir joué ma décision aux dés ! Peut-être aurais-je eu la chance de tomber sur un impair… « je n’y vais pas » !

    Je n’ai, en effet, ni l’empathie, ni la bienveillance, ni la charité, de passer près de deux heures dans des « ateliers » au milieu de personnes « en situation de handicap » psychiques, comme on dit maintenant comme si le substantif « handicapés » était « discriminatoire »… J’ai failli sortir de la salle au bout d’un quart d’heure, furieux de perdre mon temps, et persuadé que les plus fous étaient le réalisateur, les producteurs et distributeurs qui voulaient attirer un public avec un tel « documentaire »… C’est le revers de la médaille du cinéma subventionné.
    Il paraît en outre que c’est le premier volet d’un triptyque… Il faudra s’en souvenir pour éviter les suivants.

    Avouons, néanmoins, que malgré mon ennui je suis sorti de la salle moins coléreux qu’au début. Je n’avais, c’est vrai, jamais entendu parler de cet Adamant, un bâtiment flottant sur la Seine, en plein cœur de Paris, affecté au traitement de malades mentaux… Sans doute cette thérapeutique est-elle préférable, quand elle est possible, à la « prison » - mon interlocutrice n’avait pas tort - des hôpitaux psychiatriques.

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  • Au cinéma : L’Île rouge, par Guilhem de Tarlé

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/1iszi6kZfQmMNXiQ4jIEd4YI5Ng/fit-in/720x/2023/05/24/646e29c6537b3_l-ile-rouge-affiche-01-05-ok-hd-jpg.jpg

     

    A l’affiche  : L’Île rouge,  un film français de Robin Campillo,  avec Quim Gutiérrez, Nadia Treszkiewicz et Charles Vausselle (Robert, ou Roberto, Colette et leur fils Thomas Lopez).

    L’Île rouge… Le titre est accrocheur, alors que le film m’a déçu.
    L’Île… Avec à l’ouest le canal du Mozambique qui la sépare du continent africain, et à l’est l’océan Indien, les  587 000 km2 de Madagascar constituent un territoire légèrement plus étendu que la France métropolitaine (544 000 km2).

    Rouge… c’est le « surnom » de l’île en raison de la couleur de la terre.

    Le synopsis qui évoque « les dernières illusions du colonialisme », m’avait pourtant laissé imaginer une ambiguïté volontaire pour aborder l’action des communistes en faveur de l’indépendance, le 26 juin 1960, jusqu’au renvoi définitif de l’armée française 12 ans plus tard..

    Bref, j’espérais un film – certes, engagé – mais néanmoins intéressant sur presque un siècle d’Histoire française à Madagascar, des années 1880 aux années 1970.

    Il s’agit en fait du regard du réalisateur, fils d’un sous-officier de l’armée de l’air, sur les deux années qu’il a vécues, enfant, à Madagascar, avant que la France n’en soit chassée… cela m’a paru lent et peu intéressant, et je partage l’avis du critique qui écrit qu’ « on ne saisit pas toujours les tenants et les aboutissants ».

    Rassurez-vous la case antifrançaise est quand même bien cochée. Le long-métrage se conclut par une charge particulièrement violente contre l’armée, et un fort relent anticolonialiste, qui nous cache l’état actuel de Madagascar indépendant : ce pays bat aujourd’hui tous les records de pauvreté avec notamment des infrastructures en ruine et la survivance du pousse-pousse et de son homme-cheval (qui, lui, a du mal à survivre). 

    J’avoue néanmoins que cette chronique autobiographique de Robin Campillo a plu à mon épouse qui  a apprécié une réalisation originale et, surtout, qui y a retrouvé la Fantômette de la Bibliothèque rose, mais moi, à la même époque, je m’intéressais davantage aux fantômettes du lycée d’à côté.

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  • Au cinéma : L’Improbable voyage de Harold Fry, par Guilhem de Tarlé

    L'Improbable voyage d'Harold Fry - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche  : L’Improbable voyage de Harold Fry,  un film anglais (vostf) de Hettie MacDonald,  avec Jim Broadbent et Penelope Wilton (Harold et Maureen Fry),
    adapté du premier roman de Rachel Joyce : La Lettre qui allait changer le destin de Harold Fry (2013).

    Je suis toujours très étonné par le manque d’imagination des auteurs et des réalisateurs et leur incapacité à attribuer un titre simple – éventuellement énigmatique – à leurs œuvres. Le roman ne pourrait-il pas s’intituler tout simplement La Lettre ?
    Rachel Joyce vient de publier un nouveau livre : L’Inoubliable voyage de miss Benson…

    A la lecture de ces deux titres on s’interrogera sur la volonté du réalisateur avec son Improbable voyage de Harold Fry.

    Il n’empêche que la bande-annonce était tentante, et c’est ensuite le qualificatif « ennuyeux » du sempiternel critique de La Provence qui a achevé de m’y faire courir marcher… d’autant plus que nous avions bénéficié de l’excellent entraînement des Sentiers noirs de Sylvain Tesson mis en marche par le réalisateur Denis Imbert.

    « Je vais marcher et tu vivras »… l’enthousiasme, la « foi » (même si elle n’est pas religieuse) que révèle cette « promesse » constitue le sujet et l’intérêt du film.

    800 km à pied, « ça use, ça use », et davantage que « les souliers »… Harold ne chante pas mais il subit – peut-être d’autant plus - ces handicaps physiques et psychologiques, dont la publicité  et la popularité ne furent pas les moindres.
    On pense aux marcheurs de Compostelle, et d’ailleurs, dont la solitude les protège de ce que l’Evangile appelle  « les sollicitudes de ce siècle et l’illusion des richesses ».

    « La route est longue, longue, longue.
    Chante si tu es fatigué.

    (…)

    Si la route est souvent austère,
    Garde toi jamais d’oublier
    Qu’elle te mène à la lumière,
    A la joie, à la vérité ».

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  • Au cinéma : Casablanca, par Guilhem de Tarlé

    Casablanca en DVD : Casablanca - Édition Collector - AlloCiné

     

    Arts & Ciné  : Casablanca,  un film américain de  Michael Curtiz,  avec Humphrey Bogart (Rick Blaine, tenancier américain d’un night-club), Ingrid Bergman ( Lisa Lund, épouse de Victor Laszlo, et ancienne amante de Rick), Paul Henreid  (Victor Laszlo) et Claude Rains (Capitaine Louis Renault).

    Réalisé et sorti en 1942 aux USA, ce film manque évidemment de précisions historiques pour le spectateur de 2023. Nous sommes avant le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, dans un Maroc, Protectorat français, sous l’autorité du Gouvernement, dont le siège est en zone libre à Vichy. L’action se déroule, presque uniquement, au Rick’s Café Américain où se côtoient officiers allemands et des Français de toutes opinions et stratégies politiques…

    Le scénario se résume en une belle histoire d’amours, au pluriel, pour souligner deux belles histoires d’amour, et la difficulté qu’éprouve Lisa à choisir entre son mari et son amant. C’est en quelque sorte une transposition du dilemme de l’époque : qui peut dire, ne l’ayant pas vécu, quel choix il aurait fait entre l’engagement dans la Résistance et l’autorité légale de l’Etat français, entre la « France libre » et la « Révolution nationale », entre l’épée et le bouclier. Les deux n’avaient-ils pas leur légitimité ? on connaît la formule de Jean de La Varende : « Le plus difficile n’est pas de faire son devoir, c’est de savoir où il se place ».

    La plus belle scène, en tout cas, la plus émouvante, qui à elle seule vaut la peine de voir ou revoir ce long-métrage, montre les occupants entamer un hymne patriotique allemand, immédiatement couvert par une Marseillaise tonitruante chantée, debout, par tous les clients du cabaret.

     

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  • Au Cinéma : Faces cachées, par Guilhem de Tarlé

    Faces cachées - film 2020 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné  : Faces cachées,  un film irlandais (vostf) de Joe Lawlor et Christine Molloy,  avec Ann Skelly (Rose, étudiante en médecine vétérinaire), Oria Brady et Aidan Gillen (Ellen et Peter, ses parents).

    Faces cachées… « Un thriller palpitant » selon L’Incorrect… et j’y suis donc allé les yeux fermés… Certes je ne regrette pas de les avoir ouverts, mais je suis néanmoins assez déçu. Vous avez dit « palpitant » ? En tout cas il n’est pas « trépidant ».

    Que M. Darmanin se rassure, ces Faces cachées ne sont pas celles de ces militants d’ « extrême droite » ou d’ « ultradroite » dont il a exigé d’interdire les manifestations.
    Ce film n’est pas un documentaire politique… quoique… curieusement il débute sur l’euthanasie d’animaux… Est-ce pour nous habituer à cette fin de vie ou, au contraire, pour illustrer la continuité qu’il peut y avoir entre cette pratique et l’assassinat ?

    Je me refuse à en écrire davantage pour ne pas dévoiler l’intrigue, ce qui abolirait le peu d’intérêt qu’on peut trouver à ce « lent-métrage ».
    Non… et je vous renvoie aux Âmes sœurs, l’assassin n’est pas le maître d’hôtel.

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  • Au Cinéma : Un an, une nuit, par Guilhem de Tarlé

    Un an, une nuit - film 2022 - AlloCiné

     

    Sélection officielle, Berlinale 2022  : Un an, une nuit,  un film espagnol  d’Isaki Lacuesta,  avec Noémie Merlant (Céline) et Nahuel Perez Biscayart (Ramon),
    D'après des "témoignages réels" et notamment l'autobiographie d’un survivant, à savoir Paz, amor y death metal, de Ramon Gonzales.

    « Ils mangeaient et ils buvaient, les hommes épousaient des femmes, et les femmes se mariaient jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche ; et alors le déluge, survenant, les fit tous périr ». C'est avec la même insouciance, rapportée par Jésus (Lc 17,24), la même joie de vivre que Ramon et Céline sont allés au Bataclan le 13 novembre 2015. Ils y sont allés boire, chanter, danser, s'embrasser, sauter, crier, lever les bras, se trémousser... la suite, on la connaît.
    Après les excellents Revoir Paris et Novembre, c'est le 3ème film que nous voyons sur ces attentats terroristes islamistes, qu'ils n'ont pas encore osé qualifier "d'extrême-droite".

    Un an, une nuit, c’est un long-métrage sur la vie après... la vie, la survie, le déni…
    Le scénario est un peu compliqué, mais quand les tirs crépitent l'angoisse est dans la salle... Nul ne sait ni le jour ni 'heure...

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  • Au Cinéma :  L’Amour et les forêts, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film L'Amour et les Forêts - AlloCiné

     

    Présenté au Festival de Cannes 2023  : L’Amour et les forêts,  un film français  de  Valérie Donzelli,  avec Virginie Efira (Blanche Renard, professeur de français) et Melvil Poupaud (Grégoire – ou  Greg – Lamoureux, cadre de banque),
    d’après le roman éponyme d’Éric Reinhardt (2014).


    Je n’ai pas lu le roman, qui est peut-être plus convaincant sur le titre parfaitement artificiel de L’Amour et les forêts. Si, comme le dit Blanche, la « bascule » vient du don d’une voiture par sa sœur jumelle, la réalisatrice aurait pu intituler ce long-métrage, de façon énigmatique, La Voiture ; pour ma part j’aurais préféré La Mutation professionnelle par laquelle le doute s’installe, à moins tout simplement de l’appeler L’Emprise puisque c’est selon le synopsis le sujet du film.

     

    En fait ce synopsis me semble discutable. Je ne suis pas du tout convaincu par le coup de foudre et la passion réciproque des deux amants. Grégoire apparaît comme un dragueur ordinaire qui retrouve une ancienne amie, et Blanche est comme une sotte qui sourit et rit aux niaiseries qui lui sont dites jusqu’à le prendre dans son lit. Je n’ai jamais ressenti la « vérité, vérité », dont ils se gargarisent, quand il lui répète à satiété qu’il l’aime.

    Quant à Blanche, elle n’a rien de sympathique (à vrai dire je n’aime pas beaucoup Virginie Efira) qui se dénude, comme presque toujours dans ses films, en allant chercher ailleurs…

    Grégoire qui fleurit ses cajoleries de citations aurait pu lui rappeler les vers de l’Abbé de Lattaignant

    « On vous a dit souvent le mot,

    On vous a fait souvent la chose,

    (…)

    Et je gagerais que le mot

    Vous plaît beaucoup moins que la chose »

     

    Il n’en reste pas moins vrai que, même si le cœur n’y est pas, la réalisation est presque palpitante.

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  • Au cinéma : La maleta, par Guilhem de Tarlé

    La Maleta - film 2022 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné  : La Maleta,  un film espagnol (VOSTF) de  Jorge Dorado,  avec Alvaro Morte (Mario, l’agent des Objets trouvés)

    La Maleta… Un long-métrage sur le trafic d'enfants et la vente de bébés sur catalogue, comme produit dérivé de la prostitution.
    A tout prendre, s'il est évidemment condamnable, ce commerce, ce "recyclage" des enfants conçus dans des hôtels de passe, paraît préférable à celui de l'avortement, de la PMA et de la GPA que les progressistes, les « déconstructeurs », les « wokes » et autres écolos gauchos imposent, ou veulent imposer, comme des "droits" et inscrire sur les Tables de la Loi.
    Car ils sont dans ces trois acronymes IVG, PMA, GPA les premiers actes de la "décivilisation" – en français la barbarie - dont parle le Gouverneur de la zone France, alors qu'il en est le premier coupable, soumis à l'Union européenne, à l'OMC et à l'OMS.

    La Maleta est sans doute un thriller de série B, mais celui-ci se laisse voir, et il est l'occasion de se poser la question des "maleta", des valises de billets que transportent les lobbies mondialistes de ces prétendus "droits » des femmes.

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  • Au cinéma : Burning days, par Guilhem de Tarlé

    Burning Days - film 2022 - AlloCiné

    Sélection Un Certain Regard, Festival de Cannes 2022  : Burning days,  un film turc (VOSTF) de  Emin Alper,  avec Selahattin Pasali (Emre, le Procureur)

    L’affiche pointe la caméra sur ce qui devrait être l’intitulé de ce long métrage, au lieu de ce Burning days  qui nous impose la langue anglaise !

    J’aurais, pour ma part, préféré un Le Trou, ou Le Gouffre ou encore La Doline, qui aurait annoncé le contexte de pénurie d’eau et d’assèchement des nappes phréatiques dans lequel se situe cette dénonciation de la corruption.

    L’action se déroule à Yaniklar, une ville fictive de Turquie, mais les deux questions ci-dessus sont universelles et d’une Actualité brûlante (« réchauffement climatique, pénurie d’eau, corruption au parlement européen et conflits d’intérêts »).

    On regrettera le scénario inutilement complexifié ainsi que le vide du dénouement, l’un et l’autre en raison de l’objectif écolo-gauchiste (pardon pour le pléonasme) du réalisateur qui assimile « ces gouffres béants (aux) fosses dans lesquelles les populistes (ceux qui votent « mal » – ndlr) nous entraînent »

    Il n’empêche que ce long-métrage se déroule à un rythme palpitant et constitue un excellent thriller.

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  • Au Cinéma : La petite sirène, par Guilhem de Tarlé

    La Petite Sirène en DVD : La Petite Sirène - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Petite sirène,  un film américain de  Rob Marshall,  avec Halle Bailey (Ariel, dans le rôle-titre) et Jonah Hauer-King (qui, malgré son nom n’est que Prince, Éric),

    D’après le conte éponyme d’Andersen.

    "L'intérêt de cette Petite sirène 2023, selon La Provence, est de coller aux mœurs avec une célébration de la diversité sous toutes ses formes".
    Quand on lit que les parcs Disney vont tenir leur première nuit de la Fierté LGBTQ, on peut s'attendre au pire !

    Cette Petite sirène est en effet une adaptation très libre et même très "libérale" et ethnique du conte d'Andersen. avec des dialogues et des propos tantôt écolos, tantôt de "créolisation", confortés par la bande son, les rythmes, les tam-tam et les voix des chanteurs.
    Mais on est plongé néanmoins dans un très beau conte de fée qui pourrait se terminer par la formule : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
    Gaïa Merci,  pour "la Planète (qu')Il faut sauver"… Les réalisateurs ont su y résister !
    Déjà qu'on peut s'interroger sur le " crédit social" et la quantité de CO2 que cette Petite sirène  a dû consommer sur le "pass climatique" de Disney !

    Ne crachons donc pas dans la soupe, ni dans l'océan, et même si elle est un peu longue (2h15) menons y nos enfants ou petits-enfants qui verront une belle histoire d'amour avec un "mâle blanc et hétéro" dans une société monarchique dont le "prince" a nom "Éric" !
    Ils apprendront aussi qu'avant les mangas et autres Harry Potter, il y avait et il y a des contes, et même des Contes de Perrault ou d'Andersen !

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  • Au cinéma : Le grand chemin, par Guilhem de Tarlé

    Le grand chemin - la critique du film - CinéDweller

     

    Art et Essai :  Le Grand chemin, un film français de 1987 (reprise en août prochain), de Jean-Loup Hubert, avec son fils Antoine Hubert (Louis). Anémone (Marcelle) et Richard Bohringer (Pelo).

    Décidément je dois être un bien horrible personnage pour ne pas partager l’émotion de mon épouse, de la salle et des critiques, devant ces souvenirs d’enfance du réalisateur. « Tout ce qui est conté, nous dit-il, est vrai (…) à l’exception des scènes en haut de l’église». L’action se passe en 1960 dans la France de notre enfance qui fait couler des larmes nostalgiques aux yeux des spectateurs, mais ce long-métrage m’a paru superficiel et sans intensité.

    Cette réalisation date de 1987, et l’on ne peut donc pas évoquer un effet de mode, mais déjà j’avais été déçu par L’Île rouge dans lequel (sur laquelle) le réalisateur, Robin Campillo, raconte sa prime jeunesse, en 1972, à Madagascar.
    Plus curieux, ce scénario d’un enfant confié à un couple « qu’un lourd secret sépare », en pleine campagne, se retrouve pratiquement à l’identique dans la production irlandaise d’avril dernier, The quiet girl, adaptée d’une nouvelle de 2011, Les trois lumières (Claire Keegan).

    Finalement, à force de sortir de 10 à 20 films par semaine, qui disparaissent de l’affiche aussi vite qu’ils y apparaissent, l’imagination ou l’innovation n’arrivent sans doute pas à suivre et le « copié-collé » semble avoir de beaux jours devant lui.

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  • Au Cinéma : Sept hivers à Théhéran, par Guilhem de Tarlé

    Sept hivers à Téhéran - film 2023 - AlloCiné

    Art et Essai : Sept hivers à Téhéran,  un documentaire allemand de Steffi Niederzoll avec Reyhaneh Jabbari et Shole Pakravan (sa mère)

    Sept hivers à Téhéran… un documentaire sur l’histoire d’une jeune iranienne condamnée à mort après avoir assassiné un homme qui tentait de la violer. On y apprend que la loi du Talion, en Iran, donne à la famille de la victime le droit de vie ou de mort sur le coupable.

    L’histoire est sans doute vraie, en tout cas c’est un véritable documentaire autour d’images le plus souvent prises de travers avec un téléphone portable, et des monologues de l’accusée, de sa mère, de ses sœurs et de codétenues… le tout en iranien, soit plus d’une heure et demi à lire des phrases qui défilent en bas de l’écran… pas de quoi susciter la moindre émotion, sauf peut-être durant les dernières minutes.

    Quel est l’intérêt de cette production, 9 ans après la pendaison de l’accusée ?

    Le réalisatrice aurait sans doute pu faire un bon film au lieu de ce pensum.

    Je ne crois, pour ma part, déjà pas « en la Justice de mon pays »… et je n’ai pas attendu Steffi Niederzoll pour n’avoir aucune illusion sur les mollah iraniens…

    Une espèce de soixante-huitard m’a abordé à la sortie de la salle pour dénoncer la « dictature iranienne »… Sans doute était-il de ceux qui, en 1978-79, dénonçait celle du Shah, et se réjouissait de l’attitude « libérale avancée » de Giscard d’Estaing qui accordait l’asile politique au « touriste » ayatollah Khomeny à Neauphle-le-Château.

    Quand elle le lira, mon épouse, davantage émue que moi, jugera ce commentaire très sévère.

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