Au cinéma : Si seulement je pouvais hiberner, par Guilhem de Tarlé
Cannes 2023 : Si seulement je pouvais hiberner, Un film mongol (VOSTF) de Zoljargal Purevdash, avec Battsooj Uurtsaikh (Ulzii).
Si seulement je pouvais hiberner… « J’aime pas l’hiver » répète chaque année l’une de mes sœurs, de façon triviale, dès la fin de l’été de la Saint Martin, tandis que mon épouse jalouse les animaux qui hibernent… C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle m’a traîné vers cette production, qui me donnait froid dans le dos, et partout, avec l’envie de dormir avant même d’entrer dans la salle.
A bien regarder une carte, la Mongolie « à chevale », comme la France, le 45ème degré de latitude mais, selon Wikipédia, sous « un climat nettement continental, avec des hivers longs, secs et froids.
Des températures de – 20 °C sont fréquentes en janvier et février et peuvent descendre jusqu’à –40 °C la nuit ».
C’est là le véritable sujet du film, dans un quartier défavorisé de la capitale – Oulan-Bator -, quand la pauvreté - l’alcool aidant – vous empêche de vous fournir en bois, en charbon et même en électricité.
« Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil ».
( Charles Aznavour)
Pourtant Ulzii ne pense pas à migrer… à rechercher ailleurs un statut de « Mineur Non Accompagné ».