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Au Cinéma... - Page 12

  • Au cinéma : Hypnotic, par Guilhem de Tarlé

    Hypnotic - film 2023 - AlloCiné

    Festival de Cannes 2023 : Hypnotic, Un film américain de Robert Rodriguez, avec Ben Affleck (le détective Danny Rourke) et Alice Braga (Diana Cruz).

    Hypnotic… Etions-nous sous emprise ou sous hypnose pour aller voir un tel film d’action ? Un scénario sans intérêt qui nous balade de la réalité à la fiction, et réciproquement. Même par très forte chaleur, il vaut mieux aller chercher ailleurs une salle climatisée.

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  • Au Cinéma : Limbo, par Guilhem de Tarlé

    Limbo - film 2021 - AlloCiné

     

    Art et Essai :  Limbo, un film Hongkongais (VOSTF) de Soi Cheang, avec Yase Liu (Wong To),   Ka Tung Lam et Mason Lee (le flic vétéran et son supérieur).

    Limbo… Deux acteurs principaux n’apparaissent pas au générique à savoir les bas-fonds de Hong-Kong et, surtout, la Violence extrême de ce long-métrage (1h58).

    Malgré la nuit et les coins sombres que surplombent des tours vertigineuses de lumière blafarde, impossible de s’endormir au milieu des poubelles, des détritus, des mains coupées et autres membres démembrés sous les coups qui pleuvent autant que le déluge qui inonde les ruelles de la ville.
    Certes, on ne s’ennuie pas à tenter de dénouer ces histoires qui s’enchevêtrent, du trafic de « caisses » à celui de la drogue en passant par un serial killer, avec la « violence policière » et un « homicide routier »… mais trop de violences tuent sans doute la violence ; et l’émotion, et l’empathie pour les victimes, et l’intérêt pour l’intrigue, disparaissent sur les visages des spectateurs qui quittent la salle, se regardant les uns les autres, avec un sourire au coin des lèvres.

    Mon épouse est plus bienveillante que moi, qui n’a pourtant pas su m’expliquer ce titre de Limbo. Le nom d’Enfer nous semblerait plus approprié.

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  • Au cinéma : Rendez-vous à Tokyo, par Guilhem de Tarlé

    Rendez-vous à Tokyo - film 2021 - AlloCiné

    A l’affiche :  Rendez-vous à Tokyo, un film japonais (VOSTF) de Daigo Matsui, avec Sosuke Ikematsu (Teruo, danseur professionnel),  et Sairi Itô (Yo, conductrice de taxi).

    Rendez-vous à Tokyo… « Loupez-le », « posez un lapin », fuyez-le… 2h interminables à bâiller...

    Sans doute ne suis-je pas « rentré dans le film » et pourtant je savais qu’il remontait le temps… Il y avait d’ailleurs dans ce que j’en avais lu tous les ingrédients pour me plaire. Yo aime son métier de conductrice de taxi  parce que « laisser les clients choisir des destinations et les y conduire donne l’impression d’aller constamment quelque part ». Vous dirais-je que je m’étais toujours dit qu’en cas de chômage, en attendant de retrouver un emploi, cela m’aurait tenté d’être, moi aussi, chauffeur de taxi, et particulièrement à Paris !

    J’attendais beaucoup surtout de cette date du 26 juillet qui jalonne ce long-métrage (1h55)… Le réalisateur doit ignorer que c’est le jour de la Sainte Anne, que je célèbre religieusement avec une épouse qui, comme ma mère, porte ce prénom.

    Encore raté… nous nous sommes, mon épouse et moi-même, profondément ennuyés à voir défiler des images de façon décousue et sans intérêt.

    Bref, j’aurais mieux fait de donner rendez-vous à Mitsuhirato dans Tintin et le Lotus bleu.

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  • À la télé : Bac Nord, par Guilhem de Tarlé (et ce n'est pas du cinéma !)

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    France 2, le 3 septembre : BAC Nord, un film français de Cédric Jimenez, avec Gille Lellouche, à partir de faits réels.

    BAC Nord… Nous n’avions pas pu voir de film en salle lorsqu’il est sorti il y a deux ans, en plein couvre-feu et sous (l’im)pass sanitaire auquel nous avions refusé de nous soumettre.

    Sans doute, le petit écran enlève au film de son intensité et nous avons regretté, surtout en première partie, des dialogues difficiles à entendre.

    Inutile, évidemment, d’insister sur l’actualité brûlante de ce long-métrage, et j’avoue, même si je ne me fais aucune illusion, avoir été impressionné par la scène de guerre civile que Cédric Jimenez a eu le « courage » de nous montrer.

    Certes il faut admettre un certain encadrement dans les méthodes de la police, mais la scène de la BAC empêchée d’entrer dans un quartier justifie suffisamment son mode d’action ultérieur.

    A ceux-là qui refusent la liberté « aux ennemis de la liberté », nous ne devons avoir aucun complexe pour répliquer « pas d’état de droit dans les zones de non droit ».

    Ce film doit nous inciter à affirmer publiquement notre solidarité avec la Police et notre soutien aux policiers injustement privés de liberté quand ils ne font que leur métier pour remplir la mission que leur assigne la France (bien avant la République).

    Contre le refus d’obtempérer, affirmons le droit et le devoir des policiers de tirer sur le véhicule pour l’obliger à s’arrêter.

    Messieurs les Policiers, Merci !

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  • Au cinéma : l’Expérience Almodovar, par Guilhem de Tarlé

    L'Expérience Almodóvar - Court Métrage - AlloCiné

     

    Arts & Ciné : l’Expérience Almodovar, deux courts métrages de Pedro Almodovar, à savoir Strange Way of Life, avec Ethan Hawke et Pedro Pascal et La Voix humaine, avec Tilda Swinton, adapté de l’œuvre éponyme de Jean Cocteau

    Mon épouse aime (aimait ?) particulièrement Almodovar, et elle me cite Volver (2005), où j’ai dû m’endormir… Certes, j’ai apprécié Julieta (2016), mais je me suis à nouveau profondément ennuyé à Douleur et gloire (2019).
    Pour lui faire plaisir, sans doute, fallait-il refaire L’Expérience.

    Il s’agit donc de deux courts-métrages, sans aucun lien entre eux et très différents, d’une demi-heure chacun

    Strange Way of Life nous présente une « histoire » de « deux amis cow-boys», et je n’en dis pas plus pour ne pas tomber sous le coup de la Loi…

    La Voix humaine est le monologue d’une femme abandonnée qui attend que son mari (ou son compagnon), vienne chercher ses bagages… Je n’ai ni vu ni lu la pièce de théâtre de Jean Cocteau… et je ne pense pas la lire…

    Bref, une Expérience à ne pas recommencer.

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  • Au cinéma : Le colibri, par Guilhem de Tarlé

    Le Colibri - film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Le Colibri, un film italien (VOSTF) de Francesca Archibugi, avec Pierfrancesco Favino (dans le rôle-titre, le Docteur Marco Carrera),  Bérénice Bejo (Luisa Lattes), Nanni Moretti (le psychanalyste Daniele Carradori), et Kasia Smutniak (Marina Molitor, l’épouse du Colibri), d’après le roman éponyme de Sandro Veronesi.

    Le Colibri… Je n’ai pas lu le roman et ne sais donc rien de ce qu’a voulu raconter Sandro Veronesi, de même que je m’interroge sur le scénario de Francesca Archibugi dont je dénonce la fin qui relève de la promotion de l’euthanasie ou du suicide assisté !

    Dommage car on pourrait peut-être parler d’un bon film, en tout cas un long-métrage (2h06) au cours duquel on ne s’ennuie pas même si, finalement, je ne comprends rien à ces différentes histoires qui s’entrecroisent avec des va-et-vient incessants dans le passé…

    Un amour de jeunesse « non consommé », une épouse infidèle qui reproche à son mari de croire à ses mensonges, une fille qui se tue en laissant un enfant métis (pour cocher la case), et enfin cette référence au colibri que le réalisateur est obligé d’expliquer par deux fois… parce qu’il est petit… et Luisa Lattes de surenchérir : « tu es vraiment un colibri, tu dépenses toute ton énergie à rester au même endroit ».

    Trop d’intrigues tue l’intrigue, et le spectateur se perd qui peut seulement se laisser prendre au très bon jeu de Pierfrancesco Favino… et charmer, une fois de plus, par la très jolie Bérénice Béjo.

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  • Au cinéma : Un coup de maître, par Guilhem de Tarlé

    Un coup de maître - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Un Coup de maître, film français de Rémi Bezançon, avec Vincent Macaigne (Arthur Forestier, propriétaire d’une galerie d’art) et Bouli Lanners (Le Peintre, Renzo Nervi).

    Un Coup de maître… Une histoire d’amour. L’histoire d’amour d’un grand peintre qui perdit sa raison de peindre, sa raison de vivre, et même peut-être sa raison « tout court » avec le décès de sa compagne.

     

    « Mes pareils à deux fois ne se font point connaître

    Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître »

    (Corneille)

     

    Rémi Bezançon a déjà réalisé une douzaine de long-métrages et ce Coup de maître n’est donc pas un coup d’essai... il n’est pas non plus un coup de maître, même si le tableau est plaisant.

    il y a de tout, en effet, sur cette toile, avec une couche de fond de gauchisme.

    Il y a la promotion de l’ONG Action contre la faim dont les seuls noms de deux des fondateurs, Bernard-Henri Lévy et Jacques Attali, me coupent la digestion.
    Il y a la mise en cause – justifiée – de l’industrie agro-alimentaire.

    Il  y a une satire de l’art contemporain qui rappelle l’excellente pièce de théâtre Art de Yasmina Reza.

    Il y a le poing levé de Renzo Nervi, qui prône l’art subversif, mais aussi sa condamnation – à raison – du marché de l’art et je me souviens de Laurent Fabius, fils d’antiquaire, qui avait exclu les œuvres d’art de l’Impôt Sur la Fortune.

    Il y a enfin le meilleur qui évite le pire :

    « Il appelle la Mort.
    (…)

    C’est – dit-il –afin de m’aider

    A recharger ce bois… ».

      (La Fontaine)

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  • Au cinéma : Gran Turismo, par Guilhem de Tarlé

    Gran Turismo - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Gran Turismo, une production américaine de Neill Blomkamp avec Archie Madekwe (Jann Mardenborough) et David Harbour (Jack Salter).

    Les films d’action ne sont pas ma tasse de thé (ni mon « energizeer »), mais j’ai été attiré par la bande-annonce «d’après une histoire vraie », et j’ai un bon souvenir du Le Mans 66 (2019) qui racontait la lutte de Ford contre Ferrari pour mettre fin au règne des Italiens sur la course française.

    Gran Turismo… Je ne connaissais même pas ce nom dont Wikipédia dit qu’il s’agit d’ une « série de jeux vidéo de course automobile conçue par un studio japonais sur les consoles de la gamme PlayStation »… un univers qui m’est étranger… je ne sais pas ce qu’est un jeu vidéo ni une « PlayStation », mais je comprends à lire cela que l’on est en présence d’une réalisation à la Barbie qui fait la promotion, la « pub », d’une entreprise commerciale de jeux…

    Oui, mais « pas que », comme on dit maintenant, puisque ce long-métrage raconte précisément « l’histoire vraie » de l’anglais Jann Mardenborough, identifié par l’entreprise comme l’un des meilleurs joueurs, à telle enseigne qu’elle le forme à la « GT Academy » pour en faire un vrai pilote de vraies voitures de course, jusqu’à devenir un champion !

    Le profane que je suis aurait aimé que le réalisateur insiste davantage sur « l’avant », l’apprentissage du « gamer » (pour reprendre le franglais de la VF), qui m’aurait permis, en quelque sorte, de jouer moi-même à ce jeu vidéo. On assiste néanmoins à une histoire trépidante, comme dans le cockpit, que je recommande à mes petits-fils. On y voit en sus – trophée sur le podium – une magnifique et émouvante cérémonie d’ouverture des 24H du Mans… dont je me rends compte que notre époque écolo-anti-voitures a bien peu célébré le centenaire, en juin dernier… mais c’est vrai que ces gens-là ne s’intéressent aux automobilistes que comme « vaches à lait ».

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  • Au cinéma : Les filles d'Olfa, par Guilhem de Tarlé

    Les Filles d'Olfa - film 2023 - AlloCiné

     

    Festival de Cannes :  Les Filles d’Olfa, un documentaire franco-tunisien de Kaouther Ben Hania avec, dans leurs propres rôles, Olfa Hamouni et ses filles cadettes Eya et Tayssir Chikhaoui, et les actrices Hend Sabri, Ichraq Matar et Nour Karoui (la « doublure » d’Olfa et ses deux filles aînée Ghofrane et Rahma Chikhaoui, « dévorées par le loup »).

    Beaucoup trop de bavardages pour un film en vostf ; un scénario compliqué dans lequel la réalisatrice se met elle-même en scène pour expliquer sa mise en scène avec, en même temps sur le plateau - hidjab sur la burqa -, la personne réelle d'Olfa et l'actrice qui la double ; sans doute, enfin, à nouveau, un auteur (je me refuse à dire une "autrice") qui connaît trop bien son sujet pour se mettre à la (petite) hauteur du spectateur. Désolé,  mais je n'avais jamais entendu parler d'Olfa ni de ses 4 filles.
    Bref un long-métrage qui n'est pas fait pour moi, même si l'on voit avec intérêt cette mère, divorcée, s'activer pour l'éducation de ses enfants dans un huis-clos - une véritable pièce de théâtre - qui ne montre rie de l'environnement extérieur sauf quand c'est trop tard, quand ses aînées sont embrigadées dans le Djihad.
    Quelles images épouvantables que ces "êtres" en niqab, et cette petite fille née et vivant dans une prison, dont la maman est un fantôme noir !
    Avouerais-je néanmoins que je n'ai ressenti ni émotion ni empathie pour ces femmes dont aucune ne m'a même aguiché...
    Mon épouse, davantage impressionnée et plus favorable que moi, a néanmoins laissé tomber, en sortant de la salle, qu'on était loin des 4 filles du Dr March... Effectivement, mais elles non plus, j'aurais pu ne pas les voir...

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  • Au cinéma : Yannick, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche :  Yannick, un film français, de Quentin Dupieux, avec Raphaël Quenard (dans le rôle-titre), Pio Marmaï, Blanche Gardin et Sébastien Chassagne (les acteurs de théâtre).

    Rapahël Quenard nous avait déjà impressionné Sur la branche à la recherche d’un avocat pour le défendre. Le personnage de Yannick crève l’écran et méritera une palme ou un oscar.

    Quant à Quentin Dupieux… J’aurais pu ne pas voir une de ses précédentes réalisations, parfaitement « déjantée », Le Daim (1919), que j’avais néanmoins qualifiée, avec amusement, de film de « daim…gue ».

    Je pourrais pareillement reprendre, cette fois-ci très favorablement, ce mot de « dingue » pour cette nouvelle production avec son idée originale du spectateur qui interrompt le spectacle.

    J’ai pourtant failli ne pas aller la voir tellement l’affiche me déplaît et me faisait craindre le pire… cela aurait été dommage car elle ne correspond à aucune scène du film, et je m’interroge sur sa signification.

    Il y a en tout cas un « zoom » qui m’a particulièrement frappé, c’est la passivité, la soumission et même la quasi complicité, le « syndrome de Stockholm », des autres spectateurs, dont on conviendra qu’à plusieurs reprises ils auraient pu évacuer le perturbateur… c’est vrai que la pièce du Cocu paraissait effectivement particulièrement nulle et mal jouée…

    Concluons sur l’hommage qu’il faut rendre au réalisateur qui a eu l’audace, la sagesse et l’intelligence de nous offrir un film d’à peine plus d’une heure alors que la mode est malheureusement aux trop long-métrages de 2 à 3 heures, et même parfois davantage (Avatar ou les Herbes sèches, 3h1/4) à telle enseigne qu’un chroniqueur d’un quotidien régional évoquait ces jours-ci la nécessité de « pause pipi » avec une application mobile « RunPee » ou des écrans dans les toilettes comme en Suisse ou, plus simplement, des entractes… comme « au bon vieux temps » !

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  • Au cinéma : Une nuit, par Guilhem de Tarlé

    Une nuit - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Une nuit, un film français, d’Alex Lutz, avec Alex Lutz et Karin Viard (Aymeric et Nathalie), Festival de Cannes 2023.

    « Je t'en supplie à l'infini, retiens la nuit » (Johnny Hallyday)

    Eh bien Non ! ou alors retiens ce titre pour éviter d’aller voir cette « comédie dramatique » - comme ils disent -, oui, dramatiquement sans intérêt, qui frise l’escroquerie…  1h1/2 de dialogues, qui se veulent profonds et « philosophiques », des faux airs d’improvisation entre deux acteurs qui se contemplent et se prennent au sérieux.
    A vrai dire, une vidéo d’un entretien de ces deux personnages m’avait alerté… mais on a parfois de bonnes surprises.

    Le scénario d’abord est peu réaliste : « on s’est engueulé six minutes, on a b… les six autres, il n’y vraiment pas de quoi en faire des caisses »… dommage, en effet, qu’ils ne s’en  soient pas tenus là, plutôt que de passer le reste de la nuit à bavarder en déambulant dans les rues, coupés du monde et précisément de leurs familles…

    J’ai trouvé  karin Viard particulièrement détestable avec un rire récurrent, des questions sottes et des « j’voudrais comprendre » incessants… Même la dispute dans le métro est surfaite qui fait croire à un montage pour la caméra cachée.

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  • Au cinéma : Sous le tapis, par Guilhem de Tarlé

    Sous le tapis de Camille Japy (2023) - Unifrance

     

    A l’affiche :  Sous le tapis, un film français, le premier long-métrage réalisé par l’actrice Camille Japy, avec Ariane Ascaride et Bernard Alane (Odile et Jean), Bérénice Béjo et Thomas Scimeca (leurs enfants Sylvie et Lucas).

    « Arthur, où t’as mis le corps ? » (S. Regiani)

    Sous le tapis… je ne vous cacherai pas que nous avons parcouru 60 km pour le chercher… et nous ne le regrettons pas.

    Pourtant, Sous le tapis paraît un titre de comédie, et nous redoutions un navet, mais la marseillaise Ariane Ascaride (malgré son gauchisme militant), mais la très jolie Bérénice Béjo…

    Nous avons assisté à un drame, merveilleusement interprété et réalisé (« pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître »), avec une excellente bande son.

    C’est le drame de la mort, de l’attitude de chacun devant la mort d’un proche, et particulièrement devant la « mort subite », à un moment où, précisément, elle fait souvent l’actualité. De quoi Jean est-il mort ? D’une piqûre de rose, d’un arrêt cardiaque, ou des deux, et pourquoi ?

    Ce film fait preuve d’une certaine promotion de la famille et souligne l’amour profond qui lie le vieux couple, même si – Deo gratias ! - la bien-pensance « politiquement correcte » est bien présente avec famille recomposée ou liaisons éphémères, un « joint » que l’on se passe, et surtout, face à la mort, une laïcité « impeccable » sans aucune évocation de la vie après la mort ni, évidemment, une esquisse de prière.

    C’est la religion… Sous le tapis !

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  • Au cinéma : Sur la branche, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche :  Sur la branche, un film français de Marie Garel-Weiss, avec Daphné Patakia (Mireille, dite Mimi), Benoît Poelvoorde et Agnès Jaoui ( avocats « associés »), Raphaël Quenard (Christophe).

     

    J’entends le petit oiseau

    Gazouiller là-haut, dans l’ombre,

    Sur la branche au bord de l’eau.

    Il me dit : « Reprends courage,

    L’espérance est un trésor ».

     

    Ce chant de L’Espérance illustre, selon moi, bien davantage le film de Marie Garel-Weiss que la Mimi du synopsis qui « rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande »…

    Le petit oiseau, c’est évidemment Mimi – Mimi Pinson ? – qui, de sa petite voix, répond à Christophe accusé d’avoir volé un livre, et lui promet justice et vérité.

    J’aurais très bien vu Sara Giraudeau dans le rôle de Mimi, mais convenons que Daphné Patakia l’interprète à merveille.

    Un long-métrage « déjanté » autour de quatre personnages eux-mêmes « déjantés » qui nous intriguent, nous émeuvent, nous font sourire et même rire.

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  • Au cinéma : Élémentaire, par Guilhem de Tarlé

    Amazon.fr - ELEMENTAIRE - L'histoire du film - Disney Pixar - Disney Pixar,  Caussé, Emmanuelle - Livres

     

    A l’affiche :  Élémentaire, un film d’animation américain de Peter Sohn, avec en VF les voix d’Adèle Exarchopoulos (Flamme) et Vincent Lacoste (Flaque Delamare), « dernière séance » au Festival de Cannes 2023.

    Je m’interrogeais, avec Oppenheimer, sur mon niveau « sous-moyen » de spectateur, et je me désole, avec Elémentaire, qu’il est à peine celui du Cours Préparatoire…  Il m’a fallu attendre la demi-heure finale pour « entrer dans le film » et m’attendrir sur cette histoire d’amour… Vincent Lacoste, qui n’est pas à une bêtise près, la compare même à Roméo et Juliette !

    L’objectif, pourtant, de ce long-métrage est, de façon beaucoup moins romantique, d’adresser au jeune public un message « adulte », nettement subversif, expressément formulé par Flaque : « De quel droit les gens peuvent te dire ce que tu es sensé faire ou pas ? ». A cette incitation à la révolte, Flamme répond qu’elle a « toujours rêvé de faire la fierté de (son) père, mais (qu’elle ne s’est) jamais demandé ce (qu’elle avait) rêvé de faire ».

    Sous prétexte qu’il est issu d’une famille coréenne immigrée aux Etats-Unis, marié à une américaine d’origine italienne, le réalisateur nous sert une soupe sur le « vivre ensemble », la cohabitation des cultures, le racisme et la tolérance…

    Désolé, cher Monsieur Peter Sohn (on notera d’ailleurs l’américanisation « assimilatrice » de vos nom et prénom), la « règle d’or » de votre ville « Element city » dit, à juste titre, que « les éléments ne se mélangent pas », et votre fable sur l’amour de Flamme et Flaque – dont on ne sait d’ailleurs rien sur le long terme - n’est, au mieux, que l’exception qui, une fois de plus, confirme la règle.

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  • Au Cinéma : Barbie, par Guilhem de Tarlé

    Barbie - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Barbie, un film américain de Greta Gerwing, avec Margot Robbie dans le rôle-titre et Ryan Gosling (Ken).

     

    « Je suis une poupée de cire, une poupée de son (…)

    Sous le soleil de mes cheveux blonds (…)

    Je vois la vie en rose bonbon ».

     

    Les « poupées Barbie », les vraies, en chair et en os, ne sont pas mon type féminin, tandis que celles « de cire et de son » (et de plastique) n’ont jamais fait partie de mon univers de Dinky toys ou de Norev.  

    Je ne serais donc pas allé voir ce long-métrage (1h55) sans l’apostrophe d’une de mes nièces attendant « avec impatience » ce que j’allais en dire. Il est vrai qu’Oppenheimer et Barbie font la une de l’actualité cinématographique, et que je ne pouvais peut-être pas me défiler…  j’ai donc relevé le gant malgré les précédents Lady Bird et autres filles du Docteur March de la même réalisatrice, que j’aurais déjà pu ne pas voir.

    Je le regrette, très chère nièce, et mon commentaire vous décevra sans doute. Deux heures d’ennui à bailler devant un film qui se veut engagé avec, par-ci, par-là, pour qui ne s’endort pas, des propos « féministes », que j’ai vaguement entendus, contre le « patriarcat », absolument sans intérêt.

    Ce « Barbie land » de Mattel, Barbie (Barbara Millicent Roberts) et Ken, m’est absolument inconnu, et le restera.

    De rose, d’ailleurs, je n’aime que celui du Rosé.

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