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Au cinéma : L’Été dernier, par Guilhem de Tarlé

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Cannes 2023 : L’Été dernier, Un film français de Catherine Breillat, avec Léa Drucker (Anne), Olivier Rabourdin (Pierre, le mari d’Anne) et Samuel Kircher (Théo, le fils de Pierre d’un précédent mariage).

«Quand ils sont tout neufs
Qu’ils sortent de l’œuf
Du cocon 
Tous les jeun’s blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des c… ».

C’est ce dont se plaint Pierre, le père de Théo (17 ans), qu’il a pourtant abandonné avec sa mère au profit d’Anne, pour finir par adopter deux petites filles.
On peut sans doute comprendre Théo même si, des trois, Pierre reste le personnage le plus sympathique.

Théo a la hargne de l’adolescence et, peut-être aussi, entre autres désirs à assouvir celui de se venger de son père par la décomposition de sa famille recomposée,

Quant à Anne, jalouse de sa mère de la « génération pilule et libération des mœurs » alors qu’elle appartient à la « génération Sida », avocat spécialisée dans la défense de l’enfance maltraitée, elle se rend coupable de détournement de mineur, en même temps – et Léa Drucker le joue très bien - que de mensonge et manipulation.

La cohabitation et la confrontation de ces individus auraient pu donner un bon film, mais malheureusement avec une succession de longueurs la réalisatrice se complait dans le voyeurisme.

Je n’ai pas vu le film danois Queen of hearts (2019) dont cet Été dernier est un remake… j’aime à penser qu’une fois de plus l’original est préférable à la copie même si, pour promouvoir cette dernière, Catherine Breillat et Léa Drucker  évoquent Le Caravage et principalement Marie-Madeleine en extase… N’ayant aucune culture et aucun sens artistique, je vous laisse juge de cette référence qui me paraît quand même peu digne de la Sainte de la Sainte Baume…

Brassens n’a-t-il pas raison ?

« Quand on est c…, on est c… ».

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