Au cinéma : Le ravissement, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Le Ravissement, un film français d’ Iris Kaltenbäck, avec Hafsia Herzi (Lydia), Nina Meurisse (Salomé), Alexis Manenti (Milos) et Younès Boucif (Jonathan),
à partir d’un fait divers.
Alors que le président Macron décide, comme tous les totalitaires, de rendre « irréversible » le prétendu « droit à l’avortement », Ce Ravissement met en scène une sage-femme et le désir de maternité. Quelle divine surprise que ce quasi-documentaire sur l’accouchement en écho à la barbarie.
Malgré un début trop long, ce premier long-métrage d’Iris Kaltenbäck est un « coup de maître », bien supérieur à sa bande-annonce, et magnifiquement interprété par Hafsia Herzi que nous avions appréciée en tant qu’actrice dans un film, pourtant médiocre, qu’elle avait réalisé il y a quatre ans : Tu mérites un amour.
Difficile d’en écrire davantage sur ce Ravissement sans risquer de vous ravir l’intérêt de l’intrigue, sauf à s’arrêter sur ce premier ravissement qui est celui de la sage-femme en train de recueillir l’enfant avant de le confier à sa mère. Oui, Messieurs les politiques, il s’agit bien d’un enfant.