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Au Cinéma... - Page 11

  • Au Cinéma : Vaincre ou mourir, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgAu cinéma : Vaincre ou mourir:  un film français  de Vincent Mottez et Paul Mignot, produit par Nicolas de Villiers, le Puy du Fou et Saje Distribution, avec Hugo Becker (Général François-Athanase Charette de La Contrie)

    Au cinéma… Je n’ose pas écrire mon habituel « A l’affiche » puisque ce film sorti mercredi 25 janvier est présenté dans seulement 300 salles de cinéma sur les 5 250 dont nous bénéficions en France… Nous avons dû, pour le voir, nous déplacer à Bourges, à 60 km de chez nous…

    A vrai dire, on comprend l’hostilité et la fureur de la classe politico médiatique en regard de ce réquisitoire contre la Révolution française qui, au nom des « droits de l’homme » a voulu exterminer le peuple vendéen… «Suivant les ordres que j’ai reçus (…) Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher –dira le général Westermann – j’ai tout exterminé ».

    Nous avions déjà vu avec beaucoup d’intérêt en avril 2020 un DVD de Daniel Rabourdin, La Rébellion cachée – Ils défient la Terreur…

    Avec ce long-métrage, le grand public prend connaissance de ces heures les plus sombres de notre histoire : de mars 1793 à mars 1796, du soulèvement vendéen qui refuse la levée en mars de 300 000 hommes décrétée par la Convention, jusqu’à l’exécution du général Charette .

    Tout est dit, tout est montré, de la guillotine aux « Colonnes infernales » de Turreau, en passant par les noyades de Carrier à Nantes.

    « Liberté, que de crimes on commet en ton nom »… Chacun connaît la formule de Mme Roland avant de monter sur l’échafaud le 8 novembre 1793… les réalisateurs et les producteurs commettent précisément le « crime » de les dénoncer, et le site Allociné affiche 10 critiques de presse dont 7 sont « très mauvais », de L’obs au quotidien progressiste mondain Le Figaro.

    Vaincre ou mourir… La formule n’est-elle pas magnifique pour finir de présenterguilhem de tarlé.jpg nos vœux en ces derniers jours de janvier ?

    Vaincre ou mourir… n’est-ce pas ce que nous devrions nous répéter sans cesse face au totalitarisme rampant que l’on subit dans tous les domaines jusqu’à, précisément, vouloir nous interdire d’aller voir ce film…

    Bon sang ne saurait mentir, le capitaine Sergent avait écrit de même « Ma peau au bout de mes idées »… C’est l’honneur du général Charette !

    Requiescat in pace !

  • Au Cinéma : L'envol, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArt et Essai : L’Envol :  un film italien de Pietro Marcello, avec Raphaël Thiéry (Raphaël, le père), Juliette Jouan (Juliette, sa fille), Noémie Lvovsky (Adeline), Louis Garrel (Jean) et Yolande Moreau (la fée),

    librement adapté du roman russe Les Voiles écarlates d’Alexandre Grine


    L’Envol… La bande-annonce était tentante, avec de très belles photos, mais l’heure quarante de ce long-métrage nous a paru longue avec un scénario confus que ni mon épouse ni moi-même n’avons réussi à comprendre. Entrant dans la salle, j’ai entendu une spectatrice dire que le nomguilhem de tarlé.jpg seul du réalisateur la faisait venir « les yeux fermés »… Les a-t-elle ouverts ? C’est vrai que les critiques étaient positives du précédent Martin Eden (2019), que mon épouse avait bien aimé, même si, personnellement, « j’aurais pu ne pas le voir »…

     

    Peut-être cet Envol est-il trop intellectuel pour moi, qui fait lire et chanter par l’héroïne l’Hirondelle de Louise Michel, dont, attendant la fin, je faisais mien la supplique :

    « Écoute, je voudrais m’en aller avec toi ».

  • Au Cinéma :  Youssef Salem a du succès , par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Youssef Salem a du succès :  un film français de Baya Kasmi, avec Ramzy Bedia (Youssef) et Noémie Lvovsky (Lise, éditrice).


    Youssef Salem a du succès… comment peut-on encore nier le Grand Remplacement lorsque celui-ci s’affiche, se filme et se distribue dans toutes les salles de cinéma ?


    Après le très bon Les Miens de Roschdy Zem, c’est le tour de Youssef, dont on peut penser qu’il n’aura aucun succès tellement ce long-métrage est médiocre.


    C’est à nouveau l’histoire, comme dans l’excellent Citoyen d’honneur, d’un auteur d’origine algérienne, bien intégré dans la société française, qui raconte sa famille avec ses mœurs et sa mentalité. Mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, et Baya Kasmi n’a pas la verve de ses prédécesseurs. Dommage, les premières images de ce jeune couple sur une plage algérienne donnait à espérerguilhem de tarlé.jpg une belle histoire…

    Le film aurait dû s’arrêter là.

    La scène de l’éditrice au soir du Goncourt est d’une nullité crasse, et je m’interroge sur la raison d’être de la case « lesbienne » : formalité obligatoire pour le financement du film, « modernité » du réalisateur ou illustration d’une civilisation française et européenne décadente ?

  • Au Cinéma : Les Banshees d’Inisherin, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Les Banshees d’Inisherin, un film iralndais (VOST) de Martin McDonagh, avec Brendan Gleeson, Colin Farrel et Kerry Condon (Colm Doherty, Padraic Suillebhain et sa sœur Siobhan).

    Inisherin est une île de la côte ouest irlandaise, à l’exact opposé mais sur la même latitude que Dublin. Quant aux Banshees, ce sont des fées dont les plaintes sont annonciatrices de la mort d’un proche.
    Sans autre rapport que peut-être la difficulté du « vivre ensemble, le film se déroule sur fond de guerre civile ce qui situe l’action dans les années qui suivent la naissance de l’État libre d’Irlande (1921).

    Le seul intérêt de ce long-métrage (2h) me paraît dans le beau paysage de cetteguilhem de tarlé.jpg région de l’Irlande. Il raconte une amitié brisée entre des personnages quelque peu dégénérés… Le critique du quotidien régional lui attribue 3 étoiles (très bon), ce qui aurait dû m’alerter surtout que son commentaire aligne les expressions toutes faites de celui qui n’a rien à dire : « mise en scène inspirée, script au cordeau essentiellement construit sur des non-dits »… Amen !

    Je modérerais quand même mon propos en signalant que mon épouse a bien aimé… C’est vrai qu’on ne s’ennuie pas.

  • Au Cinéma : 16 ans, par Guilhem de Tarlé

    Arts & Ciné : 16 ans, un film français de Philippe Lioret, avec Teïlo Azaïs (Léo), Sabrina Levoye et Nassim Lyes (Nora et son frère Tarek).

    « Sois pas fâchée si je te chante les souvenirs de mes 15 (16) ans
    (…)
    Ces amourettes insignifiantes… »
                                                                         (Adamo)

    15 ans… 16 ans… Rien que le titre est aguichant… Soixante ans plus tard, me remémorer mes 16 ans… 1963… Comme Léo j’étais en seconde au lycée, sauf que je redoublais, et que mon lycée public de Châteauroux était à l’époque un lycée de garçons ; il nous fallait donc attendre la sortie pour rencontrer les Nora Annick, Geneviève et autres Marie ou Solange du lycée privé d’à côté…
    Sheila chantait L’école est finie, et Françoise Hardy

    « Comme les garçons et les filles de mon âge
    Connaîtrai-je bientôt ce qu’est l’amour ? »

    Quant à Claude François :

    « Elles sont toutes belles, belles, belles comme le jour ».

    16 ans… c’est en effet un premier amour d’adolescents, que le Grand Remplacement rend impossible. On prête à Philippe Lioret la volonté de réaliser une version contemporaine de Roméo et Juliette : « Shakespeare a écrit cette pièce au XVIème siècle, mais (…) transposable à notre époque. Aujourd’hui les familles Capulet et Montaigu ne se battent plus en duel à tous les coins de rue, mais une simple étincelle peut mettre le feu aux poudres »…
    De qui se moque-t-il ?

    Je ne veux pas dévoiler le scénario de ce très bon film dont l’action nous prend auxguilhem de tarlé.jpg tripes, mais il n’est en rien un « remake ». La violence de Tarek et ses amis n’est évidemment pas assimilable aux duels, et surtout le fossé qui sépare les familles de Nora et de Léo est un fossé culturel, ce qui n’est absolument pas le cas, au contraire, des amants de Vérone. En ce sens l’évocation de ces derniers participe à la propagande, à la fois gauchiste et libérale, qui veut nous faire croire que les hommes sont interchangeables, en niant les identités des peuples et des continents.

    Sous cette réserve, on regarde avec beaucoup d’intérêt cette peinture malheureusement très réaliste de notre société, « métissée » selon Mélenchon, et violente à tous égards.

    Concédons d’ailleurs que, si les amants de Shakespeare se sont, eux, volontairement, consciemment, l’un et l’autre, donné la mort pour s’unir, nous pouvons néanmoins saluer ces jeunes lycéens d’aujourd’hui en adaptant les derniers mots du Prince de Vérone, quand le rideau tombe : « Jamais il n’y eut histoire plus douloureuse que celle de Juliette Nora et de son Roméo Léo ».

  • Au Cinéma : Le Parfum vert, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Le Parfum vert un film français de Nicolas Pariser, avec Vincent Lacoste (Martin, l’acteur qui a recueilli les derniers morts du comédien empoisonné), et Sandrine Kiberlain (Claire, dessinatrice de bandes dessinées).


    Peut-être fallait-il être au parfum du complot (d’extrême-droite ?) pour apprécier ce Parfum vert, auquel mon épouse et moi-même n’avons rien compris, et le responsable du cinéma nous a dit que nous n’étions pas les seuls.


    Une fois de plus, j’accuse le critique du quotidien régional deguilhem de tarlé.jpg n’avoir pas vu le film, qui évoque « une réflexion pertinente sur l’Europe » et parle de « très bon divertissement (…) très drôle, avec des dialogues percutants ». On est même dans la publicité mensongère quand il nous renvoie, avec d’autres journalistes, au « Tintin d’Hergé »…

    Dommage, nous avions aimé Alice et le maire du même réalisateur (2019)…

  • Au Cinéma : Caravage, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Caravage, un film italien de Michele Placido, avec Isabelle Huppert ( la Marquise Costanza Colonna), Louis Garrel (l’Ombre) et Riccardo Scarmarcio (Le Caravage).

    N’ayant bénéficié d’aucune éducation à l’art, j’assiste à ce genre de films comme à un vernissage de mon inculture.

    J’ai lu de Michel-Ange Merisi (ou Amerighi), dit Le Caravage, qu’il a « mis au point » la technique du Clair-obscur, et l’on conviendra que Michele Placido ne le trahit pas sur ce point avec un film lui-même clair-obscur, et d’ailleurs beaucoup plus obscur que clair… Mais cette obscurité est bien le sujet du film, dont l’anti-héros s’appelle L’Ombre, qui personnifie l’obscurantisme d’une Église du début du XVIIème… Je n’ai ni la science ni la compétence pour en discuter, mais je ne qualifierais ni d’anodin ni de fortuit cette charge contre l’Église alors que sévit l’obscurantisme islamiste. En outre le film conclut sur la mort de Caravage, assassiné dans le dos par l’Inquisiteur, alors que cet assassinat ne semble mentionné nulle part et qu’un « Dictionnaire des Peintres » d’Adolphe Siret (1866), que je possède néanmoins dans ma bibliothèque, précise qu’il est mort pendant son retour à Rome « d’une fièvre violente ». Désinformation, quand tu nous tiens !

    Caravage… un film curieux sur un peintre, qui ne fait réellement voir aucune de ses œuvres et se complaît soit dans les coucheries et la luxure soit dans les combats et la violence physique. Ce, encore une fois, trop long-métrage (2H), aurait pu, au moins, être plus didactique sur les nombreuses querelles que l’artiste a entretenues.

    J’en retiens surtout pour ma part l’opposition entre un homme - là où il y a deguilhem de tarlé.jpg l’homme, il y a de l’hommerie - pêcheur invétéré, et un artiste, suffisamment croyant pour réaliser des peintures religieuses avec des modèles de la rue, les pauvres et les prostituées qu’il a apparemment croisés quelque vingt ans plus tôt avec St Philippe Néri, ceux-là même que Jésus est venu « appeler ». Peut-être que, comme les Pharisiens, les élites religieuses de l’époque, encore traumatisées par la Réforme du siècle précédent, n’ont-elles pas su les reconnaître ?    

  • Au cinéma : Vivre, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Vivre, un film d’Oliver Hermanus, avec Bill Nighy (Mr. Williams), un « remake » (puisque c’est un film anglais) du film éponyme de Akira Kurosawa (1952).


    « Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
    Cueillez dès aujourd’huy les roses de la vie ».

     

    Quels meilleurs vœux pouvons-nous nous souhaiter pour cette an de (dis ?) grâce 2023, que cette injonction de Vivre !

    Nous étions d'ailleurs une vingtaine de personnes dans la salle, un monde inhabituel, éprouvant sans doute le besoin, la nécessité, de se rassurer en ce début d'année très morose.

    Vivre,  malgré Macron, Borne, Darmanin, Le Maire, Dupont-Moretti, Pap Ndiaye, et les 39 ( !) autres… dont Véran et Schiappa…
    Vivre, malgré l'Ukraine, l'Union Européenne,  la Russie et les États-Unis, malgré Zelenski. Ursula, Poutine et Biden…
    Vivre, malgré le Covid, les coupures d'électricité, l'inflation, l'insécurité et le Grand Remplacement…
    Vivre, malgré le terrorisme islamiste, le Djihad, la burqa, le niqab et le kebab…
    Vivre, malgré le Quatar, l'Afghanistan et l’Azerbaïdjan…
    Vivre, malgré la théorie du genre, le transhumanisme, le wokisme, la déconstruction…
    Vivre, malgré les 210 000 avortements annuels en France, le mariage homo, la PMA. la GPA, l’eugénisme et l’euthanasie…
    Vivre, malgré le pass sanitaire, le pass énergétique et le pass climatique…
    Vivre, malgré le masque, la diminution des lits d'hôpitaux, les déserts médicaux… et la disparition du timbre rouge, des ticket de caisse avec celle annoncée de la bouteille de 75cl de vin... mais la gratuité du préservatif !

    Vivre quoi !

    Vivre – retour au film - ne montera pas sur le podium et ne sera pas dans le palmarès 2023, mais, comme premier long-métrage de l’année, c'est quand  même une bonne pioche, qui traite des derniers mois à – précisément - Vivre. Nous avons déjà vu sur ce sujet difficile, en août dernier, Rumba la vie et surtout Les Volets verts que j’aurais pu inscrire dans un « top 13 » 2022 , et j’ai évoqué à l’époque le roman – Le jour où j’ai appris à vivre - de Laurent Gounelle : « On ne réalise la valeur de la vie que lorsqu’elle est menacée » ; de même le documentaire Le Fil de la vie m’avait fait citer le bûcheron de La Fontaine qui demande à la Mort de… « (l’)aider à recharger ce bois », et je pense encore au Malheureux du même fabuliste :

    Qu’on me rende impotent,
    Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme
    Je vive, c’est assez, je suis plus que content ».

    On le voit, la ville de Londres n’avait que l’embarras du choix pour l’épitaphe de son fonctionnaire, sans oublier la chanson de Léo Ferré, popularisée par Les Frères Jacques » :

    « C'était vraiment un employé modèle Monsieur William
    Toujours exact et toujours plein de zèle Monsieur William
    Il arriva jusqu'à la quarantaine sans fredaine ».

  • Au Cinéma : Palmarès 2022, par Guilhem de Tarlé

    guilhem de tarlé.jpgBonne année cinématographique (et plus si possible) 2023

    C'est seulement le 14 mars que nous avons entamé l'année cinématographique 2022, devant un film nul - Les Bodin's en Thaïlande - mais il fallait bien mettre un terme à plusieurs mois d'abstinence due à l'im"pass"e sanitaire à laquelle nous avons refusé de nous soumettre.
    Nous avons d'ailleurs, depuis, boycotté Maria rêve avec karin Viard qui, sans davantage de compétence que moi, refusait que l'hôpital prenne en charge ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner contre le Covid. Ils devaient, disait-elle, "assumer leur position jusqu'au bout". Nous l'avons "assumée" en nous refusant d'aller rêver avec Maria.
    Nous avons aussi renoncé à Avatar dont les 3h1/4 étaient au-delà de nos capacités. Déjà nous avions trouvé "beaucoup trop long" le premier Avatar de 2h3/4...
    6h d'avatar, et ce n'est pas fini... J'ai lu que, sauf avatar, "la saga Avatar s'étalera sur 5 films" (!) d'ici 2028 !

    Le palmarès ci-dessous est néanmoins établi à partir des 103 films vus en 2022 et précisément 95 sorties de 2021, 2022 ou avant premières 2023.
    N'en déplaise à certains qui me reprochent d'être trop souvent négatif, j'ai émis un avis favorable pour 43 d'entre eux, dont 19 très favorables.

    Sur le podium, j'élève d'abord Reste un peu pour son originalité et le courage de Gad Elmaleh.
    En 2ème position, presque dans le même registre, Notre-Dame brûle dont j'avais aimé l'envers du décor, les aléas, les grains de sable, les "tourbillons" en quelque sorte, du sauvetage.
    Sur la 3ème marche Novembre, qui met à l'honneur les forces de l'ordre à la suite de l'acte de guerre islamiste du 13 novembre 2015.

    Le classement dans lequel j'inscris les 7 autres du "top 10" est évidemment plus arbitraire
    1. Les Harkis, qui dénonce la trahison gaulliste avec l'abandon raciste et la livraison à la barbarie FLN de ceux "qui, sous (nos) couleurs, qu'ils croyaient les leurs, se battaient pour la France".
    2. A plein temps, qui dénonce l'individualisme de notre société libérale-libertaire dont on dit qu'elle "libère" la femme
    3. Le sixième enfant qui traite du désir de maternité
    4. Tempête pour surmonter, même à cheval, les accidents et autres "tourbillons" de la vie
    5. Le Tourbillon de la vie, précisément sur les hasards de l'existence
    6. Maestro(s) quand les chiens ne font pas des chats, et la problématique du disciple, et du fils, qui dépasse le maître
    7. Revoir Paris, à nouveau sur le terrorisme vu cette fois avec les yeux des rescapés

    Et puis encore 2 en bonus
    • Les Miens, à savoir un portrait de la famille de Roschdy Zem, bien assimilée, qui ressemble de ce fait à n'importe quel portrait de famille avec ses discussions, ses disputes et ses joies
    • Et enfin la comédie Citoyen d'honneur qui est, par le biais d'un hommage à la littérature française, un véritable hommage à la colonisation française. Merci Kad Merad.

    On observera que ces douze "meilleurs" films sont, "divine surprise", français !
    Bravo
    Souhaitons nous une bonne production française à nouveau en 2023, si, après le covid, les coupures d'électricité ne nous ferment pas définitivement les salles obscures.

    Bonne année quand même, et que Dieu nous garde.

  • Au Cinéma : Le Tourbillon de la vie, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Le Tourbillon de la vie, un film français, premier long-métrage d’Olivier Treiner, avec Isabelle Carré et Grégory Gadebois à savoir Anna et Pierre, les parents de Julia, la pianiste interprétée par Lou de Laâge.


    "On s'est connu, on s'est reconnu
    On s'est perdu de vue. On s'est r'perdu d'vue".


    Le Tourbillon de la vie... pour moi, c'est Jeanne Moreau.
    Mais c'est, en ce "bout d'an" 2022, un tourbillon cinématographique, peut-être un peu confus, néanmoins magnifique,
    avec des scènes qui vont et qui viennent, « re-vont » et reviennent, qui tournent et retournent.

    Le Tourbillon de la vie
    , c'est d'être là, ou pas là, c'est d'être au bon endroit au bon moment ou au mauvais endroit au mauvais moment, c'est la succession des événements, des faits, des aléas, des hasards qui orientent et désorientent une vie.

    Avec des si, on met Paris dans une bouteille... Le Tourbillon de la vie, c'est imaginer, « réinventer » sa vie - comme on dit maintenant - si telle petite chose, telle seconde ne s'était pas, ou au contraire, s'était produite.
    C'est, de ce fait, la vanité d'imaginer ce que sera demain... un message dont il fautguilhem de tarlé.jpg retenir l’optimisme, même si Nul ne sait ni le jour ni l'heure...

    Finirai-je ce commentaire ?


    "Il suffirait de presque rien..." chantait Serge Reggiani

    Julia est musicienne, et après le spectacle, emporté par le Chœur des Esclaves,

    "chacun pour soi est reparti
    dans l'tourbillon de la vie".

  • Au Cinéma :  Les Huit montagnes, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Les Huit montagnes,  un film de Charlotte Vandermeersch et Felix van Groeningen, avec Luca Marinelli (Pietro) et Alessandro Borghi (Bruno)
    adapté du roman éponyme de Paolo Cognetti (2016).

    "Ils quittent un à un le pays
    Pour s'en aller gagner leur vie
    Loin de la terre où ils sont nés".

     

    En 1984, ils ne sont plus que 14 dans le village de Grana au Val d'Aoste, y compris Pietro et sa maman en période d'été.

     

    guilhem de tarlé.jpg"Pourtant que la montagne est belle" !


    Et c'est vrai que la montagne est belle, et les photos de ce trop long métrage (2h1/2) magnifiques… c'est le seul intérêt, insuffisant pour moi, de cette histoire d'amitié. 
    Mon épouse a sans doute raison, je n'ai aucune empathie.

    "Parce que c'était lui, parce que c'était moi"... très peu pour moi.

  • Au Cinéma : Ernest et Célestine – le voyage en Charabie,, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Ernest et Célestine – le voyage en Charabie,  un film d’animation français de Jean-Christophe Roger et Julien Chheng.

    Ernest et Célestine – le voyage en Charabie… Ce n’est pas parce que nos petits-enfants célèbrent Noël chez leurs autres grands-parents respectifs que nous allons nous priver d’un voyage exotique en dessin animé. J’avais bien aimé, il y a cinq ans les « jolies histoires »  d’Ernest et Célestine en hiver, et cette Charabie nous attirait avec sa prohibition de la musique qui nous rappelait Timbuktu (2014).

    Faut-il mettre en cause le charabia ? Mon épouse et moi nous sommes posé diverses questions à commencer par les noms et l’aspect davantage « 

    guilhem de tarlé.jpg

    soviétique » que djihadiste des policiers charabiens ; quel lien y a-t-il entre le départ d’Ernest de Charabie et la loi du « do », note unique ?  pourquoi celle-ci s’appelle-t-elle Ernestov ?  pourquoi faut-il qu’Ernest devienne juge pour que cette loi soit abrogée ?

    Bref, « la vieillesse est un naufrage », et nous n’avons sans doute plus l’âme et l’intelligence suffisamment enfantines pour adhérer au scénario ; d’ailleurs nous avons tort de nous interroger puisque la devise charabienne nous répond, pas plus sotte que bien d’autres devises sur les frontons de nos monuments, et sans doute moins hypocrite :

    « C’est comme ça et pas autrement ».

  • Au Cinéma : Sous les figues, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Sous les figues,  un film tunisien, premier long-métrage de Erige Sehiri.

    Sous les figues… A quoi bon aller voir dans les salles obscures ces grands remplaçants qui parcourent nos rues ?
    Peut-être parce que, à l'image de Jeanne d'Arc, nous aimons les Tunisiens… chez eux.

    Sous les figues… Il ne se passe rien... une photo de la cueillette de figues dans un verger de Tunisie... un cinéma d'amateur semblable à ce que l’on pouvait prendre et projeter autrefois à domicile, et je me rappelle avoir filmé comme ça une petite vendange familiale, au cabanon de mes parents en lisière de La Ciotat. Sauf que mon Super 8 était muet et ne durait que quelques petites minutes, seulement destiné à garder le souvenir d'une journée de vacances.
    Sous les figues, c'est une journée ordinaire où hommes et femmes se font embaucher "à la semaine", aujourd'hui comme il y a 2000 ans, l'ouvrier de la 11ème heure.
    A côté des fatmas, des jeunes filles assez mignonnes - c'est pour ça qu'on neguilhem de tarlé.jpg s'endort pas - qui, apparemment, n'ont rien de soumises et rêvent et parlent d'amour, et parfois se disputent les garçons. C'est frais, c'est sain, c'est gentillet ; ça peut, avec beaucoup d’imagination et de bienveillance, rappeler Emmanuel Mouret ; surtout ça ne dure qu'une heure et demi. et en cela nous l'avons préféré à Avatar dont les 3h 1/4 nous rebutent.
    Sous les figues... finalement, ça se laisse regarder, mais on peut s'en passer…
    Ça se laisse entendre surtout car la bande son est jolie, notamment la chanson finale qui couvre le générique, malheureusement, en VO, sans sous-titrage.

  • Au Cinéma : Maestro(s), par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Maestro(s),  un film français de Bruno Chiche, avec Pierre Arditi et Miou-Miou (François Dumar et sa compagne Hélène), Yvon Attal, Pascale Arbillot et Nils Othenin-Girard (Denis Dumar, son « ex » jeanne, et leur fils Mathieu), André Marcon (Alexandre Mayer).

    « Ah ! je ris de me voir si belle en ce miroir ».

    La concurrence est rude en cette fin d'année quand, après Novembre, après la Tempête, ces Maestros m'ont ramené en Syldavie au temps où Bianca Castafiore interprétait Gounod et Les Bijoux de Faust à la Scala de Milan.
    Ils m'ont replongé aussi au sein d'un parti quand le numéro 1 se voulait l'unique numéro, refusant l'idée même d'un numéro 2 et de toute réussite en dehors de lui, jusqu’au coup d'éclat, rouge, au pied de la statue de Jeanne d'Arc (ce qui n’enlève rien à la clairvoyance de ce qu’on appelle aujourd’hui un lanceur d’alerte).


    Là où il y a de l'homme,  il y a de l'hommerie, et le grand chef d'orchestre Françoisguilhem de tarlé.jpg Dumar devrait se féliciter de se surpasser dans son fils Denis plutôt que de le jalouser… une fois encore, nul n’est parfait ! Je suis pour ma part davantage choqué par la véritable perfidie, la grande lâcheté, que pourtant personne ne dénonce, de cet Alexandre Mayer qui envoie à l’abattoir le fils de François Dumar, au lieu de lui présenter personnellement ses excuses pour le quiproquo, par ailleurs malheureusement dévoilé dans la bande annonce.

    Maestro(s)… Un coup de maître, néanmoins, un grand film, une belle symphonie que je recommande aux mélomanes et à ceux, dont je déplore être, qui ne le sont pas.

  • Au Cinéma : Tempête, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgAvant-Première : Tempête,  un film français de Christian Dugay, avec Pio Marmaï, Mélanie Laurent et Carmen Kassovitz (le couple d’éleveurs et leur fille Zoé), Kacey Mottet Klein (le palefrenier), Danny Huston et Carole Bouquet (le couple de financiers).

    Tempête … Malgré les défenseurs du droit du sol qui affirment que quand on naît dans une écurie,  on est un cheval, Zoé n'en est pas un, mais elle veut, contre vents et marées, devenir jockey !


    Allez hop ! à cheval ! en selle ! trottez et galopez vers ce Grand Prix pourguilhem de tarlé.jpg sauter sur ce qui sera peut-être le podium cinématographique de l’année.

    Je recommande, un film pour tous publics, particulièrement sain à tous points de vue mais aussi autour des accidents de la vie, et qui enseigne de ne pas céder au découragement.
    « On est en train de tout perdre, dis-moi ce qui nous reste ? »… à la question de son épouse, le père de Zoé répond : « Nous ! »