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Au Cinéma... - Page 11

  • Au cinéma : Acide, par Guilhem de Tarlé

    ACIDE - Bande-annonce officielle HD - YouTube

    Cannes 2023, hors compétition : Acide, un film français de Just Philippot, avec Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach (Michel, Elise et leur fille Selma).

    Acide… Au risque de me faire condamner, je suis climato-sceptique ou, plus exactement, je me souviens avoir appris que notre monde avait connu des ères climatiques différentes, glacières ou chaudes, et que nous vivons – peut-être – une période naturelle de réchauffement, certainement bien indépendante de l’activité de l’Homme.
    La lutte contre ce qu’ils appellent le « dérèglement climatique » n’est qu’un prétexte pour soumettre les peuples par la peur, et lui soutirer tous les jours davantage d’argent. La Genèse ne nous enseigne-t-elle pas un Déluge qui submergea les terres ?
    En écrivant cela je lis que ce mois de septembre serait « le plus chaud jamais enregistré »… mais à quand remonte le 1er enregistrement des températures par rapport à l’histoire du monde, et même de l’Histoire de France ?

    Bref ce film Acide relève du message anxiogène de nos « élites » devant lequel je refuse de m’incliner, mais j’espérais tout simplement me plonger dans un très bon récit catastrophe, comme l’a été La Tour infernale ou encore le roman Ravage de Barjavel. J’ai en outre un excellent souvenir du premier long-métrage de ce réalisateur, La Nuée, l’an dernier.

    Malheureusement, une fois de plus, j’ai été déçu. Après un début palpitant, on s’embourbe dans une deuxième partie qui accumule les exagérations et les invraisemblances.

    Mon épouse me trouve sévère, et c’est vrai que depuis quelque temps j’ai le commentaire… Acide.

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  • Au cinéma : Le livre des solutions, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Le Livre des solutions - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : Le Livre des solutions, Un film français de Michel Gondry, avec Pierre Niney (Marc), Blanche Gardin (Charlotte) et Frankie Wallach (Sylvia).

    Le Livre des solutions … Un lapsus m’a fait prendre mes places pour Le Livre des illusions, et il fut malheureusement révélateur… des illusions perdues évidemment car je pensais trouver dans ce Livre l’indice de la bonne pioche en regard de ces sorties décidément calamiteuses de cette fin d’été 2023.
    encore raté, et pourtant je me souviens d’une bonne soirée avec Soyez sympas, rembobinez du même réalisateur (2019)… C’est en tout cas, ce que j’ai envie de lui répliquer après m’être infligé son esquisse narcissique d’autoportrait.

    D’aucuns me diront que la solution est de réprimer notre addiction cinématographique… mais ces mêmes d’aucuns ne peuvent pas ignorer qu’un addiction, précisément, contient une dose de « revenez-y ».

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  • Au cinéma : Seconde Jeunesse, par Guilhem de Tarlé

    Seconde jeunesse - film 2021 - AlloCiné

    Art et Essai : Seconde Jeunesse, un film italien de Gianni Di Gregorio, avec Gianni Di Gregorio (Astolfo, professeur à la retraite) et Stefania Sandrelli (Stefania).

    Seconde Jeunesse… c’est ce dont rêve quiconque n’est plus de la première jeunesse.

    Seconde Jeunesse… une comédie italienne… je n’en savais pas plus et par conséquent ne pouvais pas être déçu par rapport à une attente… et les bonnes idées affluent dans le scénario qui donnent à espérer. Ainsi la bonhomie du professeur dont le palais est progressivement occupé par des squatters, ainsi le « salon bleu » utilisé comme salle d’orchestre par la jeunesse paroissiale, ainsi la parcelle de la propriété expropriée pour la villa du maire, ainsi l’inquiétude des enfants de Stefania à l’écoute des ragots… Durant toute la « comédie » on sourit, on affleure un vrai rire sans jamais s’esclaffer, bref on reste en deçà de la « commedia dell’arte ».
    Certes on appréciera l’attaque contre la corruption, mais on regrettera d’y mêler un prêtre pour le moins « précieux ». Cet anti cléricalisme ne paraît pas, non plus, de la première jeunesse.

    Mon épouse est sans doute moins sévère que moi qui vois surtout dans ce long métrage un certain one man show narcissique du réalisateur.

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  • Au cinéma : Àma Gloria, par Guilhem de Tarlé

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/Sv1ynVZ6NXujUBAdKnpUgSNqZIk/fit-in/720x/2023/08/28/4281631-64ec62d10fa3b772961992.jpg

     

    Arts & Ciné : Àma Gloria, un film belge de Marie Amachoukeli, avec Ilça Moreno Zego (Gloria) et Louise Mauroy-Panzani (Cléo).

    Ama Gloria… La réalisatrice transpose la relation filiale qu’elle a eue, enfant, avec la concierge de l’immeuble qu’elle habitait, et le déchirement ressenti lorsque celle-ci repartit dans son pays.
    Gloria, c’est une mère de substitution, mais la vraie, la seule mère de la petite orpheline Cléo.

    « Oh! l’amour d’une mère !  amour que nul n’oublie !

    Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !

    Table toujours servie au paternel foyer !

    Chacun en sa part  et tous l’ont tout entier ! »

    En l’occurrence, non, et tant pis pour Victor Hugo, chacun n’en a pas sa part, puisque Gloria a confié ses propres enfants à sa mère, au Cap Vert, pour gagner sa vie à Paris en s’occupant de Cloé.

    Quiconque a été élevé par une nounou, une « bonne » ou une domestique, sait bien l’affection qui se noue entre celle-ci et l’enfant, et la relation rémunérée que Gloria entretient avec Cloé n’empêche pas entre elles la réalité d’un véritable amour maternel et filial… Cloé d’ailleurs n’imagine  sans doute pas l’existence, au loin, d’autres enfants de « sa maman », tandis que ceux-ci jalousent cette fausse petite sœur qui leur vole leur mère… C’est là l’un des éléments de ce long-métrage…


    Ce ne me semble pas le plus important qui me paraît un documentaire sur la vie au Cap vert, et notamment son catholicisme. Après avoir pris soin de nos faire voir un crucifix dans toutes les chambres, la réalisatrice nous filme une procession à un saint patron de l’île, puis le baptême d’un bébé (même s’il s’accompagne de rites peu orthodoxes !) et, surtout, toute une scène où la famille récite en entier un « Je Vous salue Marie » !

    La critique évoque « une pépite »… A-t-elle remarqué cette « atteinte à la laïcité » ?

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  • Au cinéma : Poisson rouge…, par Guilhem de Tarlé

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    Arts & Ciné : Poisson rouge, un film français de Hugo Bachelet, Clément Vallos et Matthieu Yakovieff avec Guillaume Darnault (Guillaume, le malade), Julie Gallibert, Andy Pimor et Fabien Strobel  (Julie, Andy et Fabien, les amis de Guillaume).

    Poisson rouge…

    Le Monde de Dory, 
    m’avait enseigné que les poissons rouges n’ont pas la mémoire des choses immédiates… et comme j’avais vu ce film d’animation il y longtemps, en 2016, je m’en suis souvenu et n’ai pas été perturbé par le titre de ce nouveau long métrage qui raconte le dernier week-end libre d’un garçon victime de cette amnésie.

    En outre, les poissons rouges m’amusent qui peuplent notre bassin de La Ciotat… et c’est précisément parce que ce film a remporté un prix au Festival du Premier Film Francophone de La Ciotat, que je ne pouvais pas ne pas y aller…

    A vrai dire, c’est une petite comédie gentillette qui ne vaut sans doute pas davantage que ce « Coup de cœur » ciotaden. Son originalité provient de ce que les dialogues, d’après ce que j’en lis, ont été intégralement improvisés par les acteurs !
    Quelques scènes font sourire, et finalement cette réalisation ne dépare pas la médiocrité des sorties de ce mois de septembre...guilhem de tarlé.jpg

     

  • Au cinéma : L’Été dernier, par Guilhem de Tarlé

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/HUVXSsuJzllCOfCqSCmOT7pcOEQ/1200x1200/2023/08/22/64e4cb29dee14_5998562.jpg

     

    Cannes 2023 : L’Été dernier, Un film français de Catherine Breillat, avec Léa Drucker (Anne), Olivier Rabourdin (Pierre, le mari d’Anne) et Samuel Kircher (Théo, le fils de Pierre d’un précédent mariage).

    «Quand ils sont tout neufs
    Qu’ils sortent de l’œuf
    Du cocon 
    Tous les jeun’s blancs-becs
    Prennent les vieux mecs
    Pour des c… ».

    C’est ce dont se plaint Pierre, le père de Théo (17 ans), qu’il a pourtant abandonné avec sa mère au profit d’Anne, pour finir par adopter deux petites filles.
    On peut sans doute comprendre Théo même si, des trois, Pierre reste le personnage le plus sympathique.

    Théo a la hargne de l’adolescence et, peut-être aussi, entre autres désirs à assouvir celui de se venger de son père par la décomposition de sa famille recomposée,

    Quant à Anne, jalouse de sa mère de la « génération pilule et libération des mœurs » alors qu’elle appartient à la « génération Sida », avocat spécialisée dans la défense de l’enfance maltraitée, elle se rend coupable de détournement de mineur, en même temps – et Léa Drucker le joue très bien - que de mensonge et manipulation.

    La cohabitation et la confrontation de ces individus auraient pu donner un bon film, mais malheureusement avec une succession de longueurs la réalisatrice se complait dans le voyeurisme.

    Je n’ai pas vu le film danois Queen of hearts (2019) dont cet Été dernier est un remake… j’aime à penser qu’une fois de plus l’original est préférable à la copie même si, pour promouvoir cette dernière, Catherine Breillat et Léa Drucker  évoquent Le Caravage et principalement Marie-Madeleine en extase… N’ayant aucune culture et aucun sens artistique, je vous laisse juge de cette référence qui me paraît quand même peu digne de la Sainte de la Sainte Baume…

    Brassens n’a-t-il pas raison ?

    « Quand on est c…, on est c… ».

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  • Au cinéma : Retribution, par Guilhem de Tarlé

    Retribution - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Retribution, un film allemand, de Nimrôd Antal, avec Liam Neeson

    Remake d’ Appel inconnu,  de Dani de La Torre  (2016).

    Nous n’avons pas vu le thriller espagnol original, mais cette « réplique » mérite d’être vue, en tout cas par les amateurs de film d’action et de cascades en voiture, en l’occurrence dans les rues de Berlin. Il y a bien évidemment quelques invraisemblances, mais c’est du cinéma…

    Inutile d’en écrire davantage quand on n’a rien à dire (et à écrire), et qu’on ne reçoit aucune rétribution pour le faire, sauf peut-être, précisément, que je ne suis pas convaincu par le titre de ce long-métrage.
    Peut-être, aussi, faut-il recommander aux spectateurs de regarder au-dessous de leur siège avant de s’asseoir dans la salle !

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  • Au cinéma : Le Gang des Bois du Temple, par Guilhem de Tarlé

    Le Gang des bois du temple - film 2022 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné : Le Gang des Bois du Temple, Un film français de Rabah Ameur-Zaïmeche, avec Régis Laroche (Pons, ancien tireur d’élite) et Philippe Petit (Bébé, le chef du gang).

    Le Gang des Bois du Temple … le titre et le générique ne m’inspiraient pas et la bande-annonce annonçait un film d’action… mais la critique était favorable qui évoquait un fait divers de 2014 en Seine St Denis.

    En fait le réalisateur a transposé l’événement à Marseille que l’on reconnaît assez rapidement, tandis que le quartier des Bois du Temple à Clichy-sous-Bois aurait été filmé à Bordeaux !

    Tout ça pour dire qu’il n’y a rien à dire, ni à écrire, sur ce long-métrage (1h54) voulant apparemment traiter de l’amitié entre un truand et un militaire à la retraite.
    Le cinéaste bâcle le scénario pour se complaire dans les gros plans en accumulant les raccourcis et les invraisemblances.
    A nouveau sans intérêt.

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  • Au cinéma : La Bête dans la jungle, par Guilhem de Tarlé

    La Bête Dans La Jungle - film 2023 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné : La Bête dans la jungle, un film français de Patric Chiha, avec Anaïs Demoustier (May), Tom Mercier (John), et Béatrice Dalle  (la physionomiste),
    adapté d’un roman éponyme d’Henry James  (1903).

    La Bête dans la jungle…Je n’ai pas lu la nouvelle d’Henry James et ne sais donc rien de ce qu’il a voulu nous raconter… Même si il n’a évidemment rien voulu nous dire de l’élection de Mitterrand, de la chute du mur de Berlin ni du sida, autant d’événements qui jalonnent ce long-métrage. Celui-ci porte, nous dit-on, sur la danse, à croire que l’on peut qualifier ainsi les trémoussements d’êtres dépoitraillés, drogués ou dans un état second, souvent crasseux et déguisés et de genre indéfinissable.

    La mise en scène tente de créer un suspens factice sur « La Chose » et l’on pense évidemment à celle de l’Abbé de Lattaignant… mais il s’agirait plutôt du « Mot » et encore ce n’est pas sûr, avec un scénario sibyllin dans lequel le réalisateur semble n’avoir rien à nous dire, comme moi à commenter…

    Dommage, la bande annonce est aguichante avec une bonne bande son, de même que j’ai aimé l’introduction du film.

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  • Au cinéma, pour la chronique très politique et tout à fait actuelle du film Un métier sérieux, par notre ami Guilhem de Tarlé...

    Critique du film Un métier sérieux - AlloCiné

     

    A l’affiche : Un métier sérieux, Un film français, une comédie dramatique, de Thomas Lilti, avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos, Louise Bourgoin, William Lebghil, Lucie Zhang (l’équipe de professeurs).

    Boulevard Voltaire « chronique » sur la pénurie de professeurs dans notre pays dont la plus grosse ligne de dépenses porte précisément sur l’enseignement scolaire qui absorbe près de 95 % de l’impôt sur le revenu (82/87 Md €).
    L’abaya, qu’il faut évidemment interdire au nom de l’identité française, n’en est pas moins un « voile » qui cache la « clochardisation » de l’éducation nationale et du métier sérieux de professeur.

    Cette comédie est effectivement dramatique en nous montrant des profs mal dans leur peau, aux vies privées problématiques, face à des élèves qui leur tiennent tête et ne respectent en rien leur autorité.

    A qui la faute ? à eux, sans doute, au Plan (communiste) Langevin – Wallon, issu du Conseil National de la Résistance, à Mai 68, bref à la Gauche, et à la Droite qui lui a confié et bradé l’éducation et la culture.

    Restaurer l’éducation nationale, c’est d’abord rendre ses lettres de noblesse au métier sérieux de professeur, les réinstaller sur des estrades, leur garantir un revenu digne de la mission de transmettre le savoir, les faire bénéficier, comme les policiers, d’une présomption d’innocence et les soutenir face aux revendications et aux attaques dont ils peuvent faire l’objet… Mais pour cela faut-il encore qu’eux-mêmes s’assument, qu’ils affichent la fierté de leur travail, qu’ils récusent l’égalitarisme qui les rabaisse au niveau de ceux qu’ils ont à « élever », et que leurs tenues, leurs habillements, leur « uniforme » - puisqu’on en parle – soit à l’image de ce qu’ils devraient être : les Maîtres !

    Bref, Messieurs les « Enseignants », face à vos élèves, marquez la différence, commencez par vous dégauchir !

  • Au cinéma : Un crime au paradis, par Guilhem de Tarlé

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    France 3, le 28 août : Un Crime au Paradis, un film français, sorti en 2001, de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Josiane Balasko (Jojo et Lulu Braconnier), André Dussolier (l’avocat, Maître Jacquard), Suzanne Flon  (la maîtresse) et Gérard Hernandez (Jacky), adapté du long-métrage de Sacha Guitry, La Poison  (1951).

    On ne résiste pas à un Sacha Guitry… même en  remaque.

    Nous avions d’ailleurs vu l’original, l’an dernier, avec énormément de plaisir et l’admiration que l’on doit « en même temps » au dramaturge, au réalisateur, à l’acteur, à l’hagiographe des gloires françaises et finalement à l’homme pour toutes ses occupations.
    j’ai fait, à l’époque, l’éloge des acteurs Pauline Carton, Louis de Funès et surtout Michel Simon, et je craignais une caricature dans cette « contrefaçon » de 2001. J’avais tort… A un an d’intervalle, on ne peut évidemment pas comparer les prestations ; il n’en est pas moins vrai que nous avons beaucoup apprécié l’excellent jeu du regretté Jacques Villeret.

    Sans doute, comme d’habitude, faut-il préférer l’original à la copie, mais celle-ci vaut quand même la peine d’être vue et – ce n’est pas si courant – en famille.
    Rappelons d’ailleurs deux autres bons films du même réalisateur, à savoir Le Collier rouge (2018) et Les Volets verts (2022).

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  • Au cinéma : Toni en famille, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Toni en famille, Un film français de Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin dans le rôle-titre.

    Toni en famille… la bande annonce est meilleure que le film, et les critiques trop favorables ne l’ont probablement pas vu… une femme seule à la tête d’une famille nombreuse. L’un des fils demande à aller voir son père… en fait aller sur sa tombe. On n’en saura pas davantage sur l’histoire de cette mère « célibataire » de  5 adolescents !

    L’important est sans doute ailleurs de nous présenter une femme qui cherche à se « réinventer », qui veut être « à la hauteur » de ses enfants et être « une mère qui leur ressemble» !  Ce vocabulaire « moderne », prétentieux – « pas qu’un peu » - et ces expressions « intellectuello-snobinardes » sont destinées à nous immerger au cœur d’une « famille monoparentale » dont les adolescents se chamaillent avant de « fusionner » et de faire leur « coming out » sous le regard attendri de leur mère !

    Convenons qu’il y peut-être du réalisme dans cette photo de notre (triste) société et reconnaissons au réalisateur de n’avoir pas coché toutes les case du « cinématographiquement correct » : ni « sexe », ni « joints », ni « diversité » !

    Je laisse donc à mon épouse le mot de la fin : « cela aurait pu être pire » !

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  • Au cinéma : L'arbre aux papillons d'or, par Guilhem de Tarlé

    L'Arbre aux papillons d'or - film 2023 - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : L’Arbre aux papillons d’or, un film vietnamien de Pham Thiên Ân avec Le Phong Vu (Thien) et Nguyen Thinh (Dao).

    L’Arbre aux papillons d’or, « Caméra d’or au Festival de Cannes »… les papillons, la caméra, cela fait beaucoup d’or, il ne manque que la palme d’or  de la longueur (3h), des longueurs et de la lenteur… Pour ma part, je n’ai pas dor… mi, peut-être en raison du bruit que faisaient les spectateurs en remuant sur leurs sièges.

    Curieux, quand même, ce film primé à Cannes sur la quête de la Foi, avec des photos d’oratoire, une inhumation chrétienne où l’on prie le Notre-Père et le Je-vous-salue-Marie, et encore Thiên qui explique de façon très orthodoxe à son neveu Dao que la Foi, c’est quand il prête un jouet à un ami et qu’il est sûr de le récupérer « parce que (cet ami) est gentil ».
    Encore plus curieux quand M. Luu raconte ses souvenirs de guerre contre le Viêt-Cong.

    Est-ce un documentaire sur le Vietnam d’aujourd’hui ? Le scénario se cherche à l’image de Thiên à la poursuite de son frère aîné, au milieu de la campagne vietnamienne.
    Cela aurait pu faire un bon court-métrage d’une demi-heure !
    Pour une fois mon épouse est encore plus sévère que moi qui m’a fait promettre d’éviter à tout jamais ce réalisateur.

    la « caméra d’or » est un prix décerné au « meilleur premier film ».
    Puisque ce film veut nous interroger sur la Foi, espérons que, comme dans l’ Evangile, ce premier sera le dernier.

     

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  • Au cinéma : Anatomie d'une chute, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Anatomie d'une chute - AlloCiné

     

    Festival de Cannes 2023 :  Anatomie d’une chute, un film français de Justine Triet, avec Milo Machado Graner ( Daniel, 11 ans, malvoyant), Sandra Hüller (Sandra, sa mère), Swann Arlaud (l’ami et avocat de Sandra) et Antoine Reinartz  (l’avocat général).

    Anatomie d’une chute… Avec cette réalisationJustine Triet  a obtenu la Palme d’or au Festival de Cannes 2023, ce qui aurait pu la faire chuter tellement elle accompagna cette distinction d’une déclaration politique gauchisante… mais c’est vrai que de ce côté sinistre tout est permis… Imaginez qu’au lieu d’évoquer « l’exception culturelle française » elle ait parlé de « préférence nationale culturelle »… cette locution dite « d’extrême droite » lui aurait fermé définitivement l’accès aux médias et à Cannes.

    La palme d’or au festival de Cannes est une raison suffisante pour un beau-frère de refuser d’aller voir ce film, auquel l’un de ses neveux a pourtant participé…

    Il aurait tort, surtout, parce que malgré sa longueur, 2h30 – et sans doute la fin aurait pu être écourtée –, ce long-métrage vaut la peine, et pourrait s’inscrire dans mon panthéon cinématographique, catégorie « procès ». j’avais apprécié Saint Omer, en début d’année, mais je me souviens particulièrement, il y a soixante ans – « je vous parle d’un temps » - d’un film magnifiquement interprété par Pierre Brasseur, les Bonnes causes, dont j’ai toujours retenu la morale : il n’y a que de bons avocats !

    Je laisse la question en suspens en vous appelant à la barre au procès de Sandra.

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  • Au cinéma : Banel et Adama, par Guilhem de Tarlé

    Banel & Adama - film 2023 - AlloCiné

     

    Festival de Cannes 2023 : Banel et Adama, le premier long métrage, franco-sénégalais, de Ramata-Toulaye Sy avec Khady Mane et Mamadou Diallo dans les rôles titre.

    En refusant de devenir le Chef du Village, Adama se soustrait aux « lois fondamentales du Royaume », en l’occurrence un territoire du nord du Sénégal, et les calamités s’accumulent sur la population. C’est finalement un éloge de la tradition, de la coutume, des lois ancestrales et de la sagesse de nos parents. Un propos bienvenu au moment même où le Gouverneur de la zone européenne envoie prêcher « la bonne parole » sur le territoire africain avec un « ambassadeur  des droits LGBT » !
    Dommage que ce film en VO peule soit particulièrement mal sous-titré avec plus de la moitié du texte écrit en blanc, illisible sur des photos en clair. L’énergie que l’on déploie à essayer de lire et de comprendre nous interdit de nous immerger dans la chaleur suffocante et la sécheresse du paysage. Sans doute ne s’ennuie-t-on pas, mais on ne partage aucune émotion. Une fois encore, ce film pêche par le snobisme « intellectuel » et prétentieux de la VO.

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