Au cinéma : Entre les lignes, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Entre les lignes, un film anglais de Eva Husson, avec Odessa Young (Jane Fairchild, la femme de chambre de la famille Niven), Colin Firth (M. Niven), Joseph O’Connor (Paul Sheringham, l’amant de Jane),
adapté du livre de Graham Swift, Le Dimanche des mères (2016).
Entre les lignes… je m’interroge sur ce qu’il faut lire Entre (ces) lignes quand Jane Fairchild, la romancière, nous dévoile – nous déshabille – ses amours de petite bonne avec le fils du châtelain voisin.
« Once upon a time… », mon épouse aime toujours beaucoup l’atmosphère « so british » de ces films qui nous immergent dans la société aristocratique anglaise du XIXéme siècle.
Personnellement, j’y suis moins sensible, et j’éprouve une difficulté réelle à m’insérer dans un scénario fait de flash-backs incessants et inutilement compliqué notamment avec un cheval de courses qui évoque – nous dit-on - les fils de ces familles morts à la guerre (de 14).
J’avoue en revanche avoir éprouvé une certaine émotion par le simple appareil du drame tandis que sans aucune fausse pudeur l’héroïne visitait la demeure vide de son amant et caressait les livres de sa bibliothèque.
Ajoutons à cela les photos magnifiques dont nous gratifie la réalisatrice, à l’extérieur comme à l’intérieur … la beauté mise à nu.