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A la télévision, cette fois, mais toujours aussi "politique" : Mourir n’est pas tuer – Enquête au cœur de la fin de vie, par Guilhem de Tarlé

Enquête au coeur de la fin de vie : mourir n'est pas tuer » : ce soir, 7  novembre 2023, sur C8 ( extrait vidéo) - Fémin Actu

 

A la télévision : Mourir n’est pas tuer – Enquête au cœur de la fin de vie, Un film français de Gérard Burin des Roziers, produit par Bernard de La Villardière, diffusé le 7 novembre 2023, suivi d’un débat animé par Christine Kelly.

Mourir n’est pas tuer – Enquête au cœur de la fin de vie… un documentaire sur les soins palliatifs et l’euthanasie dite par euphémisme « l’aide active à mourir ».

Merci à C8 d’oser mettre le débat sur la table, en tout cas sur le petit écran, et constatons qu’actuellement, en France, la liberté d’expression passe, dans les grands médias, par M. Bolloré.

Tu ne tueras pas

Ils sont les mêmes - « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère » - ceux qui ont aboli la peine de mort, ceux qui ont légalisé l’IVG et veulent aujourd’hui rendre « irréversible » « le droit à l’avortement », et encore ceux qui veulent légiférer sur l’euthanasie et le suicide assisté, qui l’inscriront aussi, demain, dans la constitution.

Ce sont les mêmes encore, « celles et ceux » - comme ils disent –, qui s’inquiètent de la violence dans notre société et qui la gravent dans le marbre – un marbre funéraire – car personne n’osera dire que l’avortement n’est pas une violence, et qu’une injonction létale n’est pas aussi une violence.

Nous avons déjà vu et commenté, il y près d’un an, un film de 2013, Le Fil de la vie, sur le même sujet.
Les militants de l’euthanasie sont quasiment toujours des gens bien-portants, des gens en bonne santé, des gens pour qui le problème ne se pose pas, car ce qu’ils redoutent, ce n’est pas la mort, c’est la souffrance, c’est la douleur. Pour ne plus souffrir on appelle la mort comme un traitement de la souffrance, que celle-ci soit physique, morale ou psychologique.
Guérissez les de leur souffrance, et ils ne voudront plus mourir.

Leur proposer l’injection létale, c’est refuser de soigner leur douleur.

Et pourtant… la loi date du 9 juin 1999 qui garantit à « toute personne malade dont l'état le requiert (…) le droit d'accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement » (art. L1-A)
et qui définit lesdits soins à l’article L 1-B,

à savoir des « soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire (… qui) visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage ».

Près d’un quart de siècle plus tard, sur les dix années environ des études médicales, seules dix heures sont consacrées au traitement de la douleur, et il y a encore 26 départements qui ne disposent d’aucune unité de soins palliatifs.


Ainsi une classe politique, incapable de mettre en œuvre ses propres lois, veut décider aujourd’hui d’en écrire une nouvelle, non pas pour « accélérer une transition médicale » afin d’apaiser la souffrance, mais au contraire pour tuer ceux qu’elle ne soigne pas.

Est-ce cela qu’ils appellent avec emphase les « valeurs de la République » ?

Un tel gouvernement doit être censuré.

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