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Au Cinéma... - Page 13

  • Au cinéma : L’Improbable voyage de Harold Fry, par Guilhem de Tarlé

    L'Improbable voyage d'Harold Fry - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche  : L’Improbable voyage de Harold Fry,  un film anglais (vostf) de Hettie MacDonald,  avec Jim Broadbent et Penelope Wilton (Harold et Maureen Fry),
    adapté du premier roman de Rachel Joyce : La Lettre qui allait changer le destin de Harold Fry (2013).

    Je suis toujours très étonné par le manque d’imagination des auteurs et des réalisateurs et leur incapacité à attribuer un titre simple – éventuellement énigmatique – à leurs œuvres. Le roman ne pourrait-il pas s’intituler tout simplement La Lettre ?
    Rachel Joyce vient de publier un nouveau livre : L’Inoubliable voyage de miss Benson…

    A la lecture de ces deux titres on s’interrogera sur la volonté du réalisateur avec son Improbable voyage de Harold Fry.

    Il n’empêche que la bande-annonce était tentante, et c’est ensuite le qualificatif « ennuyeux » du sempiternel critique de La Provence qui a achevé de m’y faire courir marcher… d’autant plus que nous avions bénéficié de l’excellent entraînement des Sentiers noirs de Sylvain Tesson mis en marche par le réalisateur Denis Imbert.

    « Je vais marcher et tu vivras »… l’enthousiasme, la « foi » (même si elle n’est pas religieuse) que révèle cette « promesse » constitue le sujet et l’intérêt du film.

    800 km à pied, « ça use, ça use », et davantage que « les souliers »… Harold ne chante pas mais il subit – peut-être d’autant plus - ces handicaps physiques et psychologiques, dont la publicité  et la popularité ne furent pas les moindres.
    On pense aux marcheurs de Compostelle, et d’ailleurs, dont la solitude les protège de ce que l’Evangile appelle  « les sollicitudes de ce siècle et l’illusion des richesses ».

    « La route est longue, longue, longue.
    Chante si tu es fatigué.

    (…)

    Si la route est souvent austère,
    Garde toi jamais d’oublier
    Qu’elle te mène à la lumière,
    A la joie, à la vérité ».

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  • Au cinéma : Casablanca, par Guilhem de Tarlé

    Casablanca en DVD : Casablanca - Édition Collector - AlloCiné

     

    Arts & Ciné  : Casablanca,  un film américain de  Michael Curtiz,  avec Humphrey Bogart (Rick Blaine, tenancier américain d’un night-club), Ingrid Bergman ( Lisa Lund, épouse de Victor Laszlo, et ancienne amante de Rick), Paul Henreid  (Victor Laszlo) et Claude Rains (Capitaine Louis Renault).

    Réalisé et sorti en 1942 aux USA, ce film manque évidemment de précisions historiques pour le spectateur de 2023. Nous sommes avant le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, dans un Maroc, Protectorat français, sous l’autorité du Gouvernement, dont le siège est en zone libre à Vichy. L’action se déroule, presque uniquement, au Rick’s Café Américain où se côtoient officiers allemands et des Français de toutes opinions et stratégies politiques…

    Le scénario se résume en une belle histoire d’amours, au pluriel, pour souligner deux belles histoires d’amour, et la difficulté qu’éprouve Lisa à choisir entre son mari et son amant. C’est en quelque sorte une transposition du dilemme de l’époque : qui peut dire, ne l’ayant pas vécu, quel choix il aurait fait entre l’engagement dans la Résistance et l’autorité légale de l’Etat français, entre la « France libre » et la « Révolution nationale », entre l’épée et le bouclier. Les deux n’avaient-ils pas leur légitimité ? on connaît la formule de Jean de La Varende : « Le plus difficile n’est pas de faire son devoir, c’est de savoir où il se place ».

    La plus belle scène, en tout cas, la plus émouvante, qui à elle seule vaut la peine de voir ou revoir ce long-métrage, montre les occupants entamer un hymne patriotique allemand, immédiatement couvert par une Marseillaise tonitruante chantée, debout, par tous les clients du cabaret.

     

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  • Au Cinéma : Faces cachées, par Guilhem de Tarlé

    Faces cachées - film 2020 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné  : Faces cachées,  un film irlandais (vostf) de Joe Lawlor et Christine Molloy,  avec Ann Skelly (Rose, étudiante en médecine vétérinaire), Oria Brady et Aidan Gillen (Ellen et Peter, ses parents).

    Faces cachées… « Un thriller palpitant » selon L’Incorrect… et j’y suis donc allé les yeux fermés… Certes je ne regrette pas de les avoir ouverts, mais je suis néanmoins assez déçu. Vous avez dit « palpitant » ? En tout cas il n’est pas « trépidant ».

    Que M. Darmanin se rassure, ces Faces cachées ne sont pas celles de ces militants d’ « extrême droite » ou d’ « ultradroite » dont il a exigé d’interdire les manifestations.
    Ce film n’est pas un documentaire politique… quoique… curieusement il débute sur l’euthanasie d’animaux… Est-ce pour nous habituer à cette fin de vie ou, au contraire, pour illustrer la continuité qu’il peut y avoir entre cette pratique et l’assassinat ?

    Je me refuse à en écrire davantage pour ne pas dévoiler l’intrigue, ce qui abolirait le peu d’intérêt qu’on peut trouver à ce « lent-métrage ».
    Non… et je vous renvoie aux Âmes sœurs, l’assassin n’est pas le maître d’hôtel.

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  • Au Cinéma : Un an, une nuit, par Guilhem de Tarlé

    Un an, une nuit - film 2022 - AlloCiné

     

    Sélection officielle, Berlinale 2022  : Un an, une nuit,  un film espagnol  d’Isaki Lacuesta,  avec Noémie Merlant (Céline) et Nahuel Perez Biscayart (Ramon),
    D'après des "témoignages réels" et notamment l'autobiographie d’un survivant, à savoir Paz, amor y death metal, de Ramon Gonzales.

    « Ils mangeaient et ils buvaient, les hommes épousaient des femmes, et les femmes se mariaient jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche ; et alors le déluge, survenant, les fit tous périr ». C'est avec la même insouciance, rapportée par Jésus (Lc 17,24), la même joie de vivre que Ramon et Céline sont allés au Bataclan le 13 novembre 2015. Ils y sont allés boire, chanter, danser, s'embrasser, sauter, crier, lever les bras, se trémousser... la suite, on la connaît.
    Après les excellents Revoir Paris et Novembre, c'est le 3ème film que nous voyons sur ces attentats terroristes islamistes, qu'ils n'ont pas encore osé qualifier "d'extrême-droite".

    Un an, une nuit, c’est un long-métrage sur la vie après... la vie, la survie, le déni…
    Le scénario est un peu compliqué, mais quand les tirs crépitent l'angoisse est dans la salle... Nul ne sait ni le jour ni 'heure...

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  • Au Cinéma :  L’Amour et les forêts, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film L'Amour et les Forêts - AlloCiné

     

    Présenté au Festival de Cannes 2023  : L’Amour et les forêts,  un film français  de  Valérie Donzelli,  avec Virginie Efira (Blanche Renard, professeur de français) et Melvil Poupaud (Grégoire – ou  Greg – Lamoureux, cadre de banque),
    d’après le roman éponyme d’Éric Reinhardt (2014).


    Je n’ai pas lu le roman, qui est peut-être plus convaincant sur le titre parfaitement artificiel de L’Amour et les forêts. Si, comme le dit Blanche, la « bascule » vient du don d’une voiture par sa sœur jumelle, la réalisatrice aurait pu intituler ce long-métrage, de façon énigmatique, La Voiture ; pour ma part j’aurais préféré La Mutation professionnelle par laquelle le doute s’installe, à moins tout simplement de l’appeler L’Emprise puisque c’est selon le synopsis le sujet du film.

     

    En fait ce synopsis me semble discutable. Je ne suis pas du tout convaincu par le coup de foudre et la passion réciproque des deux amants. Grégoire apparaît comme un dragueur ordinaire qui retrouve une ancienne amie, et Blanche est comme une sotte qui sourit et rit aux niaiseries qui lui sont dites jusqu’à le prendre dans son lit. Je n’ai jamais ressenti la « vérité, vérité », dont ils se gargarisent, quand il lui répète à satiété qu’il l’aime.

    Quant à Blanche, elle n’a rien de sympathique (à vrai dire je n’aime pas beaucoup Virginie Efira) qui se dénude, comme presque toujours dans ses films, en allant chercher ailleurs…

    Grégoire qui fleurit ses cajoleries de citations aurait pu lui rappeler les vers de l’Abbé de Lattaignant

    « On vous a dit souvent le mot,

    On vous a fait souvent la chose,

    (…)

    Et je gagerais que le mot

    Vous plaît beaucoup moins que la chose »

     

    Il n’en reste pas moins vrai que, même si le cœur n’y est pas, la réalisation est presque palpitante.

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  • Au cinéma : La maleta, par Guilhem de Tarlé

    La Maleta - film 2022 - AlloCiné

     

    Arts & Ciné  : La Maleta,  un film espagnol (VOSTF) de  Jorge Dorado,  avec Alvaro Morte (Mario, l’agent des Objets trouvés)

    La Maleta… Un long-métrage sur le trafic d'enfants et la vente de bébés sur catalogue, comme produit dérivé de la prostitution.
    A tout prendre, s'il est évidemment condamnable, ce commerce, ce "recyclage" des enfants conçus dans des hôtels de passe, paraît préférable à celui de l'avortement, de la PMA et de la GPA que les progressistes, les « déconstructeurs », les « wokes » et autres écolos gauchos imposent, ou veulent imposer, comme des "droits" et inscrire sur les Tables de la Loi.
    Car ils sont dans ces trois acronymes IVG, PMA, GPA les premiers actes de la "décivilisation" – en français la barbarie - dont parle le Gouverneur de la zone France, alors qu'il en est le premier coupable, soumis à l'Union européenne, à l'OMC et à l'OMS.

    La Maleta est sans doute un thriller de série B, mais celui-ci se laisse voir, et il est l'occasion de se poser la question des "maleta", des valises de billets que transportent les lobbies mondialistes de ces prétendus "droits » des femmes.

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  • Au cinéma : Burning days, par Guilhem de Tarlé

    Burning Days - film 2022 - AlloCiné

    Sélection Un Certain Regard, Festival de Cannes 2022  : Burning days,  un film turc (VOSTF) de  Emin Alper,  avec Selahattin Pasali (Emre, le Procureur)

    L’affiche pointe la caméra sur ce qui devrait être l’intitulé de ce long métrage, au lieu de ce Burning days  qui nous impose la langue anglaise !

    J’aurais, pour ma part, préféré un Le Trou, ou Le Gouffre ou encore La Doline, qui aurait annoncé le contexte de pénurie d’eau et d’assèchement des nappes phréatiques dans lequel se situe cette dénonciation de la corruption.

    L’action se déroule à Yaniklar, une ville fictive de Turquie, mais les deux questions ci-dessus sont universelles et d’une Actualité brûlante (« réchauffement climatique, pénurie d’eau, corruption au parlement européen et conflits d’intérêts »).

    On regrettera le scénario inutilement complexifié ainsi que le vide du dénouement, l’un et l’autre en raison de l’objectif écolo-gauchiste (pardon pour le pléonasme) du réalisateur qui assimile « ces gouffres béants (aux) fosses dans lesquelles les populistes (ceux qui votent « mal » – ndlr) nous entraînent »

    Il n’empêche que ce long-métrage se déroule à un rythme palpitant et constitue un excellent thriller.

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  • Au Cinéma : La petite sirène, par Guilhem de Tarlé

    La Petite Sirène en DVD : La Petite Sirène - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Petite sirène,  un film américain de  Rob Marshall,  avec Halle Bailey (Ariel, dans le rôle-titre) et Jonah Hauer-King (qui, malgré son nom n’est que Prince, Éric),

    D’après le conte éponyme d’Andersen.

    "L'intérêt de cette Petite sirène 2023, selon La Provence, est de coller aux mœurs avec une célébration de la diversité sous toutes ses formes".
    Quand on lit que les parcs Disney vont tenir leur première nuit de la Fierté LGBTQ, on peut s'attendre au pire !

    Cette Petite sirène est en effet une adaptation très libre et même très "libérale" et ethnique du conte d'Andersen. avec des dialogues et des propos tantôt écolos, tantôt de "créolisation", confortés par la bande son, les rythmes, les tam-tam et les voix des chanteurs.
    Mais on est plongé néanmoins dans un très beau conte de fée qui pourrait se terminer par la formule : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
    Gaïa Merci,  pour "la Planète (qu')Il faut sauver"… Les réalisateurs ont su y résister !
    Déjà qu'on peut s'interroger sur le " crédit social" et la quantité de CO2 que cette Petite sirène  a dû consommer sur le "pass climatique" de Disney !

    Ne crachons donc pas dans la soupe, ni dans l'océan, et même si elle est un peu longue (2h15) menons y nos enfants ou petits-enfants qui verront une belle histoire d'amour avec un "mâle blanc et hétéro" dans une société monarchique dont le "prince" a nom "Éric" !
    Ils apprendront aussi qu'avant les mangas et autres Harry Potter, il y avait et il y a des contes, et même des Contes de Perrault ou d'Andersen !

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  • Au cinéma : Le grand chemin, par Guilhem de Tarlé

    Le grand chemin - la critique du film - CinéDweller

     

    Art et Essai :  Le Grand chemin, un film français de 1987 (reprise en août prochain), de Jean-Loup Hubert, avec son fils Antoine Hubert (Louis). Anémone (Marcelle) et Richard Bohringer (Pelo).

    Décidément je dois être un bien horrible personnage pour ne pas partager l’émotion de mon épouse, de la salle et des critiques, devant ces souvenirs d’enfance du réalisateur. « Tout ce qui est conté, nous dit-il, est vrai (…) à l’exception des scènes en haut de l’église». L’action se passe en 1960 dans la France de notre enfance qui fait couler des larmes nostalgiques aux yeux des spectateurs, mais ce long-métrage m’a paru superficiel et sans intensité.

    Cette réalisation date de 1987, et l’on ne peut donc pas évoquer un effet de mode, mais déjà j’avais été déçu par L’Île rouge dans lequel (sur laquelle) le réalisateur, Robin Campillo, raconte sa prime jeunesse, en 1972, à Madagascar.
    Plus curieux, ce scénario d’un enfant confié à un couple « qu’un lourd secret sépare », en pleine campagne, se retrouve pratiquement à l’identique dans la production irlandaise d’avril dernier, The quiet girl, adaptée d’une nouvelle de 2011, Les trois lumières (Claire Keegan).

    Finalement, à force de sortir de 10 à 20 films par semaine, qui disparaissent de l’affiche aussi vite qu’ils y apparaissent, l’imagination ou l’innovation n’arrivent sans doute pas à suivre et le « copié-collé » semble avoir de beaux jours devant lui.

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  • Au Cinéma : Sept hivers à Théhéran, par Guilhem de Tarlé

    Sept hivers à Téhéran - film 2023 - AlloCiné

    Art et Essai : Sept hivers à Téhéran,  un documentaire allemand de Steffi Niederzoll avec Reyhaneh Jabbari et Shole Pakravan (sa mère)

    Sept hivers à Téhéran… un documentaire sur l’histoire d’une jeune iranienne condamnée à mort après avoir assassiné un homme qui tentait de la violer. On y apprend que la loi du Talion, en Iran, donne à la famille de la victime le droit de vie ou de mort sur le coupable.

    L’histoire est sans doute vraie, en tout cas c’est un véritable documentaire autour d’images le plus souvent prises de travers avec un téléphone portable, et des monologues de l’accusée, de sa mère, de ses sœurs et de codétenues… le tout en iranien, soit plus d’une heure et demi à lire des phrases qui défilent en bas de l’écran… pas de quoi susciter la moindre émotion, sauf peut-être durant les dernières minutes.

    Quel est l’intérêt de cette production, 9 ans après la pendaison de l’accusée ?

    Le réalisatrice aurait sans doute pu faire un bon film au lieu de ce pensum.

    Je ne crois, pour ma part, déjà pas « en la Justice de mon pays »… et je n’ai pas attendu Steffi Niederzoll pour n’avoir aucune illusion sur les mollah iraniens…

    Une espèce de soixante-huitard m’a abordé à la sortie de la salle pour dénoncer la « dictature iranienne »… Sans doute était-il de ceux qui, en 1978-79, dénonçait celle du Shah, et se réjouissait de l’attitude « libérale avancée » de Giscard d’Estaing qui accordait l’asile politique au « touriste » ayatollah Khomeny à Neauphle-le-Château.

    Quand elle le lira, mon épouse, davantage émue que moi, jugera ce commentaire très sévère.

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  • Au Cinéma : Le Principal, par Guilhem de Tarlé

    Le Principal - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Le Principal,  un film français de  Chad Chenouga,  avec Roschdy Zem et Yolande Moreau (Sabri Lahlali et Estelle, le Principal adjoint et le Proviseur), Heidi Bouchenafa (Saïd), d’après des faits réels.

    Le Principal… A l’exception des Enfants des autres (2022), l’excellent Roschdy Zem joue principalement dans de bons ou très bons film dont on observe qu’ils reposent souvent sur la question de l’assimilation… Sabri Lahli en est un exemple qui a épousé une « de souche », mais il en est séparé certainement en raison de relations difficiles avec ses beaux-parents ?  Quant à Saïd, son frère…

    Ce n’est, néanmoins, pas là, le sujet principal de ce film et l’on m’a soufflé, avec amusement, qu’il fallait peut-être y voir le triste « pas de vagues »  de l’Education nationale !

    En fait ce film est médiocre – avec un début beaucoup trop long – qui ne met pas véritablement en exergue la question principale que le réalisateur a dû, sans doute, vouloir poser, tirée d’un roman américain de 1995, L’Homme-dé, de Luke Rhinehart : Peut-on jouer aux dés les décisions à prendre ?  

    Je n’ai pas lu le roman mais je déplore que cette idée ait été gâchée, à commencer par le titre même du film qui au lieu du  banal Principal aurait pu mettre en éveil le spectateur : Le dé.

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  • Au Cinéma : The quiet girl, par Guilhem de Tarlé

    The Quiet Girl - film 2022 - AlloCiné

     

    Art et Essai : The Quiet girl,  un fil irlandais de Colm Bairéad avec Catherine Clinch (Cait, la « Quiet girl »),
    d’après une nouvelle de Claire Keegan, Les Trois lumières (2011).

    The Quiet girl… un joli petit film, en VOSTF, d’une lenteur soutenue, dont j’ai longtemps pensé, avant et pendant, que j’aurais pu ne pas le voir… mais finalement, je me suis laissé attendrir par cette petite fille, gauche et soumise, qui se « reconstruit » (selon l’expression à la mode) chez des parents lointains qu’elle ne connaissait pas et qui ne la connaissait pas, mais qui s’avèrent beaucoup plus affectueux que sa propre famille.

    Je ne dis pas qu’il faut y courir, mais on peut, avec elle, goûter dans la jolie campagne irlandaise les petite bonheurs que lui offrent ses « parents » d’adoption.

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  • Au Cinéma : Misanthrope, par Guilhem de Tarlé

    https://tribunedelyon.fr/wp-content/uploads/sites/5/2023/05/misanthrope-film.jpeg

     

    Art et Essai : Misanthrope,  un film américain de Damian Szifron,  avec Shaine Woodley (la jeune enquêtrice Eleanor), et Ben Mendelsohn (l’agent du FBI Lammark).

    Misanthrope… Même si tout n'est pas à rejeter dans son propos, cet Alceste n'est pas de notre culture, et ce long-métrage, en VOSTF, est un pur produit américain sans le grandiose,  sans les courses-poursuites avec lesquels Hollywood sait parfois nous épater.
    Ensuite, Lanmark est marié "depuis que c'est légal", et cette propagande, cette case cochée, sans aucun intérêt quelconque dans le scénario, nous insupporte. Les communautés minoritaires devraient comprendre qu'à force de se mettre en avant elles alimentent les antis et les phobies à combattre.
    Malgré Pierre Marcellesi qui, sur le site bvoltaire.fr, nous dit le plus grand bien de cette réalisation,  j'aurais tiré pour ma part davantage de plaisir en restant chez moi à relire la comédie de Molière

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  • Au Cinéma : La fille d'Albino Rodrigue, par Guilhem de Tarlé

    La Fille d'Albino Rodrigue - film 2023 - AlloCiné

    Art et Essai : La Fille d’Albino Rodrigue,  un film français de  Christine Dory,  avec Galatea Bellugi (Rosemay, dans le rôle-titre), Emilie Dequenne (Marga, la mère), Romane Bohringer et Samir Guesmi (Valérie et Samy, la famille d’accueil), Matthieu Lucci (Manuel, le frère de Rosemay),
    d’après des faits réels.

    La Fille d’Albino Rodrigue… On observera qu’aucun acteur n’interprète le rôle d’Albino Rodrigue, et c’est normal puisqu’il a disparu.

    Je n’hésite pas à écrire qu’en cela il a fait la meilleure prestation de cette production dont le scénario et les  interprétations brillent par leur nullité. Mon épouse et moi-même avons d’ailleurs regretté que les autres personnages n’aient pas, eux aussi, disparu…

    En cette période de festival de Cannes, nous n’hésitons pas à attribuer les anti-palmes des mauvais acteurs à Emilie Dequenne dans le rôle féminin et à Matthieu Lucci dans le rôle masculin, et la palme d’or de la mauvaise réalisation à Christine Dory.

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  • Au Cinéma : Les trois mousquetaires, par Guilhem de Tarlé

    Les Trois Mousquetaires - Le roman du film-D'Artagnan Tome 1 - Les Trois  Mousquetaires - Christine Féret-Fleury, Alexandre Dumas Père - broché -  Achat Livre ou ebook | fnac

     

    A l’affiche : Les Trois mousquetaires : D’Artagnan,  un fil français de Martin Bourboulon,  avec Louis Garrel et Vicky Krieps (Louis XIII et la Reine, Anne d’Autriche), Lyna Khoudry (Constance Bonacieux),  Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï et François Civil ( les 3 mousquetaires : Athos, Aramis, Porthos et d’Artagnan – comme les Goguettes, « en trio, mais à quatre »),
    d’après le roman éponyme d’Alexandre Dumas (1844).


    Vive les Mousquetaires du Roi !


    Ne me dénoncez pas pour ce propos séditieux. Nous venons en effet de commettre un crime de lèse-démocratie et évidemment porter atteinte aux « Valeurs de la République » ! Nous sommes allés applaudir les mousquetaires du Roi, alors que Darmanin voulait interdire un colloque de l’Action Française et, le jour de la fête nationale de Jeanne d’Arc (loi du 10 juillet 1920), interdire une manifestation en hommage à la ci-devant !

    J’en demande Pardon à la Sainte Macronie et aux autorités morales de la Gauche, du Centre et de la Droite « libérale », et j’accepte d’écrire en pénitence : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Oui, je copierai 100 fois que la France a été conçue le 14 juillet 1789, et qu’elle est née le 21 septembre 1792 avec la proclamation de la République (heureusement qu’à l’époque l’avortement n’était pas un droit).


    Vérité en-deçà de la Manche, erreur au-delà, et je ne comprends pas que les télévisons aient osé diffuser à longueur d’antennes le couronnement du nouveau roi, Charles III ! Réflexion qui me ramène aux mousquetaires, c’est-à-dire précisément à l’époque de Charles Ier d’Angleterre, lorsque l’Europe était une affaire de famille puisque celui-ci avait épousé Henriette de France, sœur de louis XIII, tandis que l’épouse de ce dernier, Anne d’Autriche, était la sœur du roi d’Espagne, Philippe IV…. Et c’est d’ailleurs l’un des défauts du film, l’accent anglais de la Reine qui devrait plutôt être espagnol.

    Inutile sans doute d’en dire beaucoup plus sur cette histoire que chacun connaît, où les amours s’entrecroisent comme les épées des mousquetaires et celles de la Garde du cardinal. Quelle est la part de légende dans les sentiments du Duc de Buckingham, ministre de Charles Ier, pour la reine de France ? je me mettrais en tout cas bien volontiers à la place de d’Artagnan devant la charmante Constance Bonacieux… C’est en rêvant à elle que j’attendrai la fin de l’année et la seconde partie sur l’horrible Milady.

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