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Au cinéma : Sous le tapis, par Guilhem de Tarlé

Sous le tapis de Camille Japy (2023) - Unifrance

 

A l’affiche :  Sous le tapis, un film français, le premier long-métrage réalisé par l’actrice Camille Japy, avec Ariane Ascaride et Bernard Alane (Odile et Jean), Bérénice Béjo et Thomas Scimeca (leurs enfants Sylvie et Lucas).

« Arthur, où t’as mis le corps ? » (S. Regiani)

Sous le tapis… je ne vous cacherai pas que nous avons parcouru 60 km pour le chercher… et nous ne le regrettons pas.

Pourtant, Sous le tapis paraît un titre de comédie, et nous redoutions un navet, mais la marseillaise Ariane Ascaride (malgré son gauchisme militant), mais la très jolie Bérénice Béjo…

Nous avons assisté à un drame, merveilleusement interprété et réalisé (« pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître »), avec une excellente bande son.

C’est le drame de la mort, de l’attitude de chacun devant la mort d’un proche, et particulièrement devant la « mort subite », à un moment où, précisément, elle fait souvent l’actualité. De quoi Jean est-il mort ? D’une piqûre de rose, d’un arrêt cardiaque, ou des deux, et pourquoi ?

Ce film fait preuve d’une certaine promotion de la famille et souligne l’amour profond qui lie le vieux couple, même si – Deo gratias ! - la bien-pensance « politiquement correcte » est bien présente avec famille recomposée ou liaisons éphémères, un « joint » que l’on se passe, et surtout, face à la mort, une laïcité « impeccable » sans aucune évocation de la vie après la mort ni, évidemment, une esquisse de prière.

C’est la religion… Sous le tapis !

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