Au cinéma : Une nuit, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Une nuit, un film français, d’Alex Lutz, avec Alex Lutz et Karin Viard (Aymeric et Nathalie), Festival de Cannes 2023.
« Je t'en supplie à l'infini, retiens la nuit » (Johnny Hallyday)
Eh bien Non ! ou alors retiens ce titre pour éviter d’aller voir cette « comédie dramatique » - comme ils disent -, oui, dramatiquement sans intérêt, qui frise l’escroquerie… 1h1/2 de dialogues, qui se veulent profonds et « philosophiques », des faux airs d’improvisation entre deux acteurs qui se contemplent et se prennent au sérieux.
A vrai dire, une vidéo d’un entretien de ces deux personnages m’avait alerté… mais on a parfois de bonnes surprises.
Le scénario d’abord est peu réaliste : « on s’est engueulé six minutes, on a b… les six autres, il n’y vraiment pas de quoi en faire des caisses »… dommage, en effet, qu’ils ne s’en soient pas tenus là, plutôt que de passer le reste de la nuit à bavarder en déambulant dans les rues, coupés du monde et précisément de leurs familles…
J’ai trouvé karin Viard particulièrement détestable avec un rire récurrent, des questions sottes et des « j’voudrais comprendre » incessants… Même la dispute dans le métro est surfaite qui fait croire à un montage pour la caméra cachée.