Au cinéma : Gran Turismo, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Gran Turismo, une production américaine de Neill Blomkamp avec Archie Madekwe (Jann Mardenborough) et David Harbour (Jack Salter).
Les films d’action ne sont pas ma tasse de thé (ni mon « energizeer »), mais j’ai été attiré par la bande-annonce «d’après une histoire vraie », et j’ai un bon souvenir du Le Mans 66 (2019) qui racontait la lutte de Ford contre Ferrari pour mettre fin au règne des Italiens sur la course française.
Gran Turismo… Je ne connaissais même pas ce nom dont Wikipédia dit qu’il s’agit d’ une « série de jeux vidéo de course automobile conçue par un studio japonais sur les consoles de la gamme PlayStation »… un univers qui m’est étranger… je ne sais pas ce qu’est un jeu vidéo ni une « PlayStation », mais je comprends à lire cela que l’on est en présence d’une réalisation à la Barbie qui fait la promotion, la « pub », d’une entreprise commerciale de jeux…
Oui, mais « pas que », comme on dit maintenant, puisque ce long-métrage raconte précisément « l’histoire vraie » de l’anglais Jann Mardenborough, identifié par l’entreprise comme l’un des meilleurs joueurs, à telle enseigne qu’elle le forme à la « GT Academy » pour en faire un vrai pilote de vraies voitures de course, jusqu’à devenir un champion !
Le profane que je suis aurait aimé que le réalisateur insiste davantage sur « l’avant », l’apprentissage du « gamer » (pour reprendre le franglais de la VF), qui m’aurait permis, en quelque sorte, de jouer moi-même à ce jeu vidéo. On assiste néanmoins à une histoire trépidante, comme dans le cockpit, que je recommande à mes petits-fils. On y voit en sus – trophée sur le podium – une magnifique et émouvante cérémonie d’ouverture des 24H du Mans… dont je me rends compte que notre époque écolo-anti-voitures a bien peu célébré le centenaire, en juin dernier… mais c’est vrai que ces gens-là ne s’intéressent aux automobilistes que comme « vaches à lait ».