Au cinéma, pour la chronique très politique et tout à fait actuelle du film Un métier sérieux, par notre ami Guilhem de Tarlé...
A l’affiche : Un métier sérieux, Un film français, une comédie dramatique, de Thomas Lilti, avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos, Louise Bourgoin, William Lebghil, Lucie Zhang (l’équipe de professeurs).
Boulevard Voltaire « chronique » sur la pénurie de professeurs dans notre pays dont la plus grosse ligne de dépenses porte précisément sur l’enseignement scolaire qui absorbe près de 95 % de l’impôt sur le revenu (82/87 Md €).
L’abaya, qu’il faut évidemment interdire au nom de l’identité française, n’en est pas moins un « voile » qui cache la « clochardisation » de l’éducation nationale et du métier sérieux de professeur.
Cette comédie est effectivement dramatique en nous montrant des profs mal dans leur peau, aux vies privées problématiques, face à des élèves qui leur tiennent tête et ne respectent en rien leur autorité.
A qui la faute ? à eux, sans doute, au Plan (communiste) Langevin – Wallon, issu du Conseil National de la Résistance, à Mai 68, bref à la Gauche, et à la Droite qui lui a confié et bradé l’éducation et la culture.
Restaurer l’éducation nationale, c’est d’abord rendre ses lettres de noblesse au métier sérieux de professeur, les réinstaller sur des estrades, leur garantir un revenu digne de la mission de transmettre le savoir, les faire bénéficier, comme les policiers, d’une présomption d’innocence et les soutenir face aux revendications et aux attaques dont ils peuvent faire l’objet… Mais pour cela faut-il encore qu’eux-mêmes s’assument, qu’ils affichent la fierté de leur travail, qu’ils récusent l’égalitarisme qui les rabaisse au niveau de ceux qu’ils ont à « élever », et que leurs tenues, leurs habillements, leur « uniforme » - puisqu’on en parle – soit à l’image de ce qu’ils devraient être : les Maîtres !
Bref, Messieurs les « Enseignants », face à vos élèves, marquez la différence, commencez par vous dégauchir !