Au cinéma : Jusqu’au bout du monde, par Guilhem de Tarlé
Festival de Toronto : Jusqu’au bout du monde, un film de Viggo Mortensen, avec Viggo Mortensen (Holger Olsen) et Vicky Krieps (Vivienne Le Coudy).
« J’irai Jusqu’au bout du monde si tu me le demandais »
C’est ainsi que mon épouse m’a trainé devant ce long western (2h09) dont j’ai craint à mi-temps ne pas voir le bout.
Permettez-moi d’abord de regretter cette « traduction » qui n’a, selon moi, rien à voir avec le titre original The Dead don’t hurt. Il y a déjà eu, en outre, en 1991, une Science-fiction allemande, Bis ans Ende der Welt, portant le même nom.
A la lecture du synopsis, qui évoque « la guerre de sécession (qui) éclate », le film pouvait néanmoins présenter un certain intérêt historique. Celle-ci suivit l’élection en 1860 de l’anti-esclavagiste et Unioniste Abraham Lincoln, et la sécession de la Caroline du sud avec dix autres Etats pour fonder une Confédération des Etats du Sud. Ce n’était malheureusement pas la volonté scénaristique du réalisateur qui situe l’action, bien à l’Ouest, au Nevada et se contenta de nous montrer Holger partir rejoindre les armées unionistes, puis en revenir.
Mon épouse, qui aime bien ces histoires de cowboys m’a avoué qu’il y avait mieux dans le genre.