L’UE libre-échangiste, un danger mortel pour la France !
L’UE vient de montrer sa couardise face à Donald Trump, von der Leyen souhaitant garder son sang-froid, et la nullité Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission, nommé par Macron, écrivant sur X : « Aux entreprises, je veux dire une chose, restons calmes et prudents ». Nous voilà donc très mal partis car l’UE a finalement décidé de ne pas répliquer à l’augmentation des droits de douane par Trump. Cette décision de la suspension des surtaxes ne fait d’ailleurs pas l’unanimité au sein du comité des représentants permanents des Vingt-Sept car l’Europe est soumise à trois surtaxes douanières : 25 % sur l’acier, l ’aluminium, les automobiles et 10 % pour tous autres produits. La fermeté de la Commission, c’est donc du « bidon » ! L’UE « se couche » d’autant plus qu’elle insistait sur la nécessité de riposter…
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a commencé par signer un accord de libre-échange avec le bloc sud-américain du Mercosur, un mois tout juste après l’élection de Donald Trump, en dépit des vives protestations de la France. Elle a annoncé renforcer le partenariat commercial de l’UE avec le Mexique quelques jours seulement avant que Donald Trump ne prête serment, en janvier. Elle a relancé des négociations longtemps enterrées avec la Malaisie le jour même de l’investiture du milliardaire républicain.
Accompagnée de son équipe de commissaires et du président du Conseil Antonio Costa, Ursula von der Leyen s’est depuis rendue à des sommets en Inde, en Afrique du Sud et à Samarcande, en Ouzbékistan, où elle était venue plaider pour l’accélération des flux commerciaux entre l’Union européenne et l’Asie. « L’Europe poursuit la diversification de ses partenariats commerciaux », a encore assuré la présidente de la Commission européenne, tendant la main à tous ceux qui croient aux principes « de liberté et d’ouverture » des marchés.
L’UE a, elle aussi, reçu les mains tendues du diable libre-échangiste chinois, ciblé par des taxes de 145 % sur ses exportations vers les Etats-Unis. Le président chinois Xi Jinping, ne manquant pas de toupet, a invité Bruxelles à mutualiser leurs forces pour « résister » ensemble à la « coercition » de Washington. Dans la foulée, l’Union européenne a confirmé la tenue d’un sommet entre les dirigeants chinois et ceux des institutions européennes courant juillet, en Chine.
Un rapprochement avec Pékin serait de la folie pure et simple. La plupart des dirigeants européens craignent en effet, à juste titre, que la Chine n’inonde le continent des produits qu’elle ne pourrait plus envoyer vers les Etats-Unis, quitte à brader ses prix. Avec la certitude absolue que l’industrie européenne, dont de nombreux secteurs sont déjà mis à mal par la concurrence chinoise, serait mise à mort pour de bon cette fois et, dans tous les secteurs, sans exception aucune !
Les Etats-Unis vont arrêter d’acheter pour 500 milliards de produits à la Chine et l’UE affiche déjà un déficit commercial de 250 milliards de dollars avec la Chine. On imagine donc le danger d’invasion chinoise pour l’UE ! D’autant plus que la Chine fait face à une crise immobilière sans fin et a dirigé tous ses efforts à l’exportation en augmentant d’une façon drastique ses capacités de production ! Les exportations chinoises ont augmenté de 7,1 % en 2024 pour atteindre le chiffre faramineux de 3400 milliards de dollars en 2024 ! Selon l’ONU, un tiers de la production mondiale de biens sort désormais des usines chinoises !
Nous avons choisi 4 exemples précis mettant en lumière le danger mortel du dragon chinois face à la bonne volonté de l’UE, avec une France qui va donc se faire dévorer tout comme le petit Chaperon rouge… Cela a déjà commencé avec le scandale Vencorex !
1) Vencorex : ce chimiste, fleuron de l’industrie française, établi à Pont de Claix, près de Grenoble, dans une ancienne usine du Groupe Rhône Poulenc aujourd’hui disparu, n’a pas survécu à l’arrivée de produits similaires vendus par le fabricant chinois, à un prix inférieur au prix de revient français. Et le bouquet, c’est que Vencorex est acheté aujourd’hui par le Chinois Wanhua qui a provoqué sa chute ! Seuls des droits de douanes pouvaient permettre à Vencorex de survivre et de rester français ! C’est ainsi qu’on désindustrialise la France car nous sommes défendus par Macron et les crétins de bureaucrates de l’UE qui sont seulement capables d’avoir des larmes de crocodile et de constater les dégâts irréversibles, après la bataille !
Le président Vincent Touraille, de la fédération chimie fine, insiste pour que l’UE et Macron sortent de leur torpeur car les entreprises chinoises ont accès à une énergie presque gratuite et ne paient pas les solvants ! Leur objectif est seulement de faire tourner les usines et soit d’éliminer purement et simplement les concurrents étrangers, soit de les rendre dépendants avec un principe actif chimique chinois, quitte à perdre de l’argent pendant 5 à 6 ans ! IL y a donc dumping et concurrence déloyale, mais faudrait-il encore que Macron et les incapables de l’UE réagissent en instaurant des quotas et des droits de douane ! C’est ce qu’a compris Donald Trump ! C’est ainsi qu’un principe actif très important pour la fabrication d’antibiotiques contre les infections graves, l’érythromycine, est aujourd’hui fabriqué seulement en Chine !
De plus, Vencorex fabrique des sels stratégiques utilisés par les filières françaises du nucléaire (Framatome) et de l’espace (Ariane). Et le Chinois va garder 54 salariés sur les 300 employés ! Un carnage à en pleurer, comme de nombreux salariés, alors que l’on parle, dans les médias, du matin jusqu’au soir, de réindustrialisation ! Mais que font Macron et l’UE pour Vencorex, au lieu de se pavaner en Ukraine, en ruinant les Français avec des dizaines de milliards jetés par la fenêtre, versés à un régime corrompu, tout en voulant conduire nos soldats trop peu nombreux à la mort, pour des problèmes où ils sont impuissants et qui n’intéressent pas directement la France et les Français : rien !!!
2) Les voitures électriques chinoises en Chine, mais pas en Europe !
L’UE ayant taxé de 35 % à 45 % les voitures électriques chinoises, les Chinois BYD et Chery ont décidé de s’installer en Hongrie et en Espagne, pays qui, comme par hasard, n’ont pas d’entreprises automobiles propres, pour mieux envahir l’UE ! Comment faire concurrence à des sociétés qui vont recevoir leurs composants de Chine à des prix imbattables ? Les équipementiers européens, déjà en grande difficulté financière, demandent qu’un seuil minimal de 80 % de contenu local soit instauré en Europe ! Or on vient d’apprendre, très mauvais signe et très mauvaise réaction, que l’UE serait sur le point non seulement de lever les droits de douane, mais aussi de faire confiance aux Chinois en leur imposant un système de prix minimum !
C’est certainement le meilleur moyen pour faire de nouveau rentrer le dragon chinois à qui il importe (tout comme pour la « taqîya » musulmane) de ne jamais faire confiance, dans la bergerie européenne, pour très rapidement tout dévorer, surtout avec les crétins, les traîtres et les incapables qui nous dirigent tant en France que dans l’UE ! Donald Trump est moins « con » et moins naïf que les bureaucrates de l’UE ! Il impose donc, aux Etats-Unis, 145 % de droits de douanes sur les voitures électriques importées, mais surtout pas fabriquées sur place !
3) L’acier et l’aluminium
L’acier européen subit le dumping chinois depuis de nombreuses années. Les professionnels européens n’ont pas confiance dans la réactivité de l’UE et demandent d’urgence le contingentement des produits chinois. Selon Alexandre Saubot, président de France Industrie et de Haulotte, entreprise qu’il dirige, les Etats-Unis, en 2011, ont instauré immédiatement des droits de douane colossaux (entre 110 % et 430 % !) sur les nacelles élévatrices provenant de Chine ! Et il avait fallu deux années à la Commission européenne pour instaurer ses propres ridicules barrières douanières par rapport aux Etats-Unis (entre seulement 20 % et 60 %) Le résultat, c’est que les Chinois ne vendent pas de nacelles aux Etats-Unis, mais ont déjà pris aujourd’hui entre 25 % et 30 % du marché européen des nacelles !
Là encore, les bureaucrates de l’UE, alors qu’il y a le feu sur les marchés, ont pour souci essentiel premier de ne surtout pas brusquer Pékin, ce qui est le dernier souci de Donald Trump qui, lui, pense d’abord à la survie économique de son peuple ! En cas d’accroissement trop rapide des importations, ce qui est pourtant une évidence d’urgence absolue, l’UE envisagera seulement, après une longue et mûre réflexion, de recourir aux clauses de sauvegarde de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), ce « machin » inutile qui n’a plus aujourd’hui, par les temps qui courent, aucune raison d’être et qui devrait être rayé de la carte, comme institution multilatérale inutile, en ayant déjà fait suffisamment de dégâts aux pays industrialisés lorsqu’elle était dirigée par le traître inconscient et aux ordres, Pascal Lamy !
On rappellera que la Commission, comme indiqué en début de chronique, vient justement de renoncer à sa riposte sur les hausses de taxes américaines pour l’acier et l’aluminium ! Là encore, la France sera donc encore très mal défendue par les incapables bureaucrates de l’UE !
4) Supprimer immédiatement les plateformes d’e-commerce chinoises comme Temu et Shein
Ces plateformes chinoises inondent le marché européen avec leurs articles à prix cassés ; les enseignes traditionnelles européennes bon marché ne peuvent pas résister ! De plus, ces plateformes bénéficient d’aides publiques chinoises très importantes. Les fédérations du commerce demandent donc d’urgence l’instauration de droits de douane ! Elles demandent aussi la fin de l’exonération des droits de douane pour les petits colis d’une valeur inférieure à 150 euros !
Conclusion : c’est donc Donald Trump qui a raison à 100 % en matière de commerce international et de droits de douane, et nous allons tout droit à la ruine industrielle, étant dirigés par les bureaucrates rêveurs, dogmatiques, incapables et irresponsables de l’UE !