Au cinéma : Kafka, le dernier été…, par Guilhem de Tarlé
Art et essai : Kafka, le dernier été… un film de deux réalisateurs allemands, Georg Maas et Judith Kaufmann, avec Sabin Tambrea et Henriette Confurius (Franz Kafka et Dora Diamant).
Je n’ai rien lu de Kafka, ne connais rien de lui sauf l’adjectif « kafkaïen », dans le dictionnaire de l’Académie Française, pour exprimer l’absurdité d’une situation.
En cela, ce biopic est véritablement kafkaïen qui porte un seul regard sur lui à l’âge de quarante ans, à vivre son dernier été avec sa dernière amante, une militante d'extrême-gauche, avant de mourir de la tuberculose.
Je ne savais rien et ce film n’en dit pas beaucoup plus sauf ses relations distantes avec ses parents, ses manuscrits brûlés, son ami Max Brod et sa faible pratique de sa religion juive à laquelle Dora essaiera de le ramener.
On ne s’ennuie pas, mais je ne vois rien d'autre dans ce long-métrage que le minimum syndical d'un hommage publié à l'occasion du centième anniversaire de sa mort (3 juin 1924).