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napoléon - Page 3

  • Éphéméride du 31 mars

    Palerme, de nos jours

     

     

     

    1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes"

     

    Les "Vêpres siciliennes" désignent le soulèvement populaire de la Sicile contre la domination du roi français Charles d’Anjou, frère de Louis IX (futur Saint Louis), survenu le mardi de Pâques. À la suite de ce soulèvement et du massacre des Français, les Siciliens passent sous la protection du roi d’Aragon, Pierre III.

    À cette époque, l’Italie est le théâtre de la lutte entre les partisans du pape (les "Guelfes") et ceux de l'empereur (les "Gibelins"). En 1250, l'empereur Frédéric II de Hohenstauffen, roi de Sicile et ennemi déclaré de la papauté, décède. Son fils, Conrad IV, lui succède mais ne règne que quatre ans, et meurt en 1254 :  le pape Innocent IV, suzerain nominal de la Sicile, veut profiter de la minorité de son fils Conradin pour évincer les Hohenstaufen d’Italie. Le régent de Conradin, Manfred de Hohenstauffen, fils bâtard de Frédéric II, se proclame roi en 1258, au détriment de son neveu. Il est alors excommunié et privé de son royaume par le pape, qui investit Charles d’Anjou (frère du roi de France, Louis IX, le futur saint Louis) roi de Sicile, en 1266.

    Charles envahit le sud de la péninsule italienne et tue Manfred à la bataille de Bénévent, le 26 février 1266, mais il doit, alors, faire face par la suite aux attaques de Conradin, dorénavant assez âgé pour faire valoir ses droits. Conradin, vaincu, est fait prisonnier en1268, et décapité.

    Mais les ambitieux projets de Charles d’Anjou (une nouvelle Croisade contre les musulmans mais aussi la guerre aux Byzantins pour les contraindre à l’union religieuse avec Rome) et, surtout, les exactions des seigneurs qui entourent Charles entraînent, dans l'aristocratie et les classes urbaines siciliennes, un rejet des Français.

    Le roi Pierre III d’Aragon (une grande puissance maritime, à l’époque) est très intéressé par la Sicile; de son côté, l’empereur Byzantin Michel VIII Paléologue, inquiet des visées sur l'Orient qu'entretient Charles d'Anjou, est également approché par des émissaires siciliens.

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perseLe soulèvement des "Vêpres siciliennes" débute le 30 mars – lundi de Pâques - à Palerme et à Messine à l’heure des vêpres, au son des cloches. Le 31 mars - mardi de Pâques – lors du pèlerinage habituel des familles palermitaines de la Porte Sainte-Agathe à l'Église du Saint-Esprit (Santo Spirito) hors les murs, c’est l'embrasement : les Français ont-ils recherché des armes sur les jeunes gens et sur les femmes ? Ont-il offensé une jeune fille, ou bien des enfants, qu’ils auraient insultés ? Leur auraient-ils jeté des pierres ? Quel que soit la cause, difficile à établir avec certitude, l’ensemble des Français et des Italiens qui les soutiennent est massacré, au cri de "Mort aux Français !".

    Une seule commune ne participe pas à la rébellion, et donc au massacre des Français : celle de Sperlinga, dont le château (ci-dessous) porte encore, sur l’arc en ogive de sa première chambre, la devise gravée sur deux pierres :  

    Quod Siculis Placuit Sola Sperlinga Negavit : ce que les Siciliens ont aimé, seule Sperlinga l’a nié 

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  • Éphéméride du 29 mars

    29 mars 1967 : Lancement du SNLE Le Redoutable

     

     

     

     

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...          

    charette 1.jpg

    Traqué depuis des semaines, Charette est finalement capturé par le général Jean-Pierre Travot le  dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon). 

    Ici : le procès-verbal de son interrogatoire :

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  • Éphéméride du 21 mars

    21 mars 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne

     

     

     

    1098 : Fondation de l'Abbaye de Cîteaux   

            

    Robert, de l'Abbaye de Molesme, avec une vingtaine de compagnons, veut en revenir à une observance plus stricte que celle qui était pratiquée dans les monastères de l'époque... 

    citeaux.JPGPour bien mesurer l'importance que devait revêtir cette fondation : de Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 980/981) :

    "...Cîteaux.... ne prit vraiment son essor qu'avec l'arrivée au monastère (printemps 1112) du jeune Saint Bernard, accompagné d'une trentaine de parents et d'amis...

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  • Éphéméride du 17 mars

    1956 : Mort d'Irène Joliot Curie (Prix Nobel de Médecine 1935 avec Frédéric Joliot Curie)

     

     

     

    1267 : Mort de Pierre de Montreuil 

     

    Né vers 1200, il fut le successeur de Jean de Chelles* comme architecte de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

    De l’Encyclopedia Universalis :

    17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie"Né vraisemblablement dans les premières années du XIIIème siècle à Montreuil-sous-Bois, l'architecte Pierre de Montreuil peut être considéré comme l'un des plus grands créateurs de ce siècle; son rôle a été décisif dans l'évolution de l'architecture rayonnante.

    Un certain nombre de textes évoquent son activité au Réfectoire (1239-1244) et à la Chapelle de la Vierge (1245-1255) à Saint-Germain-des-Prés. En 1247, il est cementarius (maçon) de Saint-Denis. Enfin, en 1265, il est dit Maître des œuvres de la cathédrale de Paris.

    Il devait mourir peu de temps après, et il fut enterré avec sa femme dans la Chapelle de la Vierge qu'il avait édifiée. Ce rare privilège suffit à souligner la très grande estime dans laquelle le tenaient ses contemporains.

    L'inscription qui courait sur la dalle, "De son vivant docteur des maçons", confirmait cette notoriété ainsi que le fait qu'il a participé aux plus grands chantiers de l'époque : Saint-Germain-des-Prés, Saint-Denis, Notre-Dame de Paris; en revanche, son rôle à la Sainte-Chapelle et au Réfectoire de Saint-Martin-des-Champs n'est nullement attesté.

    On peut suivre dans ces édifices une évolution assez notable, quoique la destruction du Réfectoire et de la Chapelle de Saint-Germain-des-Prés, ses premières œuvres, nous empêche de prendre la mesure exacte de son génie. Il donne à l'architecture un linéarisme de plus en plus souligné : les supports montent du sol sans interruption, pour recevoir directement la retombée des ogives. Les meneaux des fenêtres hautes se poursuivent dans le triforium pour mieux lier entre eux les deux niveaux. Ce goût si particulier pour le jeu des meneaux apparaît particulièrement dans les baies des édifices qu'il construit.

    Son chef-d'œuvre est sans conteste l'élévation du bras sud de Notre-Dame de Paris dont Jean de Chelles avait posé la première pierre. Elle apparaît comme l'œuvre d'un grand dessinateur qui a cherché à mettre en valeur un jeu de lignes extrêmement simples mais très harmonieuses. L'art de cour est parvenu là à son plus haut degré de raffinement."  

    * On sait encore moins de choses sur Jean de Chelles que sur Pierre de Montreuil : "Maître d'œuvre" du XIIIème siècle, Jean de Chelles fut un des architectes de Notre-Dame, où il commença sa "maîtrise d'œuvre" en 1258 jusqu'en 1265, date présumée de son décès. À cette date, il fut remplacé par Maître Pierre de Montreuil.

    À l'extérieur du transept sud, on peut voir une plaque datée de 1258 et signant sa maîtrise d'œuvre, puisqu'elle indique qu'il a élevé la façade nord et commencé la façade sud (vers 1250-1260). On lui doit aussi la façade nord du transept, le portail du cloître et sa rosace, le Portail Saint-Étienne

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    http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d001474  

     

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  • Éphéméride du 14 mars

    1913 : Mort d'Auguste Desgodins, missionnaire et savant linguiste, spécialiste du Tibet (ci-dessus : le Palais du Potala, à Lhassa, VIIème siècle)

     

     

     

    1369 : victoire de Bertrand du Guesclin à la bataille de Montiel

     

    C'est à la suite de cette grande victoire que du Guesclin reçoit le titre de Connétable de France.

    Ce mot de Connétable vient du latin "comes stabuli" (le "compagnon des étables", c'est-à-dire l'homme de confiance du seigneur, qui accompagne celui-ci lorsqu'il se rend dans ses écuries pour monter à cheval, partir à la guerre ou s'adonner aux plaisirs de la chasse...).

    Par extension, le "comes" (d'où provient le mot "Comte") devient celui qui est chargé par le seigneur de s'occuper des écuries, donc, peu à peu, de la force militaire que représente la cavalerie; il sera nommé, finalement... Chef des armées.

    C'est le troisième roi capétien, Henri 1er - époux d'Anne de Kiev -  qui crée officiellement la charge de Connétable en 1060; à partir de 1191, celle-ci se transforme radicalement et son titulaire devient "Chef souverain des armées du roi".

    Après la trahison du Connétable de Bourbon, en 1523, François premier se nommera lui-même "chef des armées", ôtant à la fonction toute substance réelle, et l'office de Connétable sera définitivement supprimé le .

    https://www.herodote.net/14_mars_1369-evenement-13690314.php

     

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  • Éphéméride du 26 février

    1806 : Début de la construction de l'Arc de Triomphe de l'Étoile

     

     

     

     

    1725 : Naissance de Nicolas Cugnot 

     

    Il est le père du fardier, la première automobile.

     

    FARDIER 1.JPG En 1988, le lycée N.J. Cugnot a réalisé une copie du Fardier à l'échelle 1/2 avec la collaboration de l'Etablissement Régional du Matériel, le lycée Hanzelet et le lycée Loritz. 

     

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  • Éphéméride du 20 février

    2002 : Ouverture du Centre européen du volcanisme, Vulcania

     

     

     

     

    197 : Fin de la Bataille de Lyon  

     

    Elle a duré deux jours : les 19 et 20 février.

    Victorieux, Septime Sévère assoit définitivement son pouvoir, en mettant en déroute les 40.000 hommes de son dernier adversaire, Clodius Albinus, Légat de Bretagne, qui meurt dans l'affrontement.

    La guerre civile s'achève dans l'Empire et, pour la première fois, la famille du nouvel Empereur n'a pas d'attaches italiennes : elle vient de Leptis magna, en Libye. 

    septime_severe_musee_louvre.JPG 
    Buste de Septime Sévère, 204 après Jésus Christ, musée du Louvre, Paris
     
     

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  • Éphéméride du 8 février

    La foire aux santons, à Marseille 

     

     

     

    1764 : Naissance de Jean-Louis Lagnel 

     

    Dès le XIIème siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, de l'âne, du bœuf, des Rois mages. La première mise en scène d'une crèche vivante avec des personnages et animaux, fut créée  en 1223 par saint François d'Assise (dont la mère était originaire de Tarascon), lors d'une messe de minuit à Gréccio dans la forêt des Abruzzes en Italie.

    Dès la fin du XIIIème siècle, les moines franciscains introduisent la crèche en Provence.

    Quand la Révolution interdit la célébration du culte catholique, et donc la Messe de Minuit et les crèches d’église, les Marseillais résistèrent à leur façon à cette violence qui était faite à leur Foi, et l'usage se développa de monter une crèche dans chaque foyer : "La crèche" est donc, au départ, un acte de résistance au fanatisme révolutionnaire : évolution que Robespierre et sa clique étaient bien loin d’imaginer lorsqu’ils prenaient leurs mesures de déchristianisation de la France !

    Et quand Napoléon, par calcul politique, fit la paix avec l’Église, par le Concordat, et que les églises rouvrirent, présentant de nouveau leurs crèches au public, l’habitude était prise, et se maintint, de "faire la crèche" aussi chez soi. La crèche familiale est, aujourd’hui, l’une des coutumes calendales (c’est-à-dire "de Noël", en provençal) les plus vivaces.

    Jean-Louis Lagnel, venait juste d’inventer les santons d'argile. Avant sa création, les santons étaient en plâtre ou en bois : c’est lui qui eut l’idée de réaliser des moules figurant ses voisins, chacun dans son métier, et ses santons furent vêtus à la manière populaire de l'époque Ces moules de plâtre permirent de faciliter la reproduction de sujets à moindre coût :  ces "santons d'un sou" permettaient en effet à chacun de posséder sa propre crèche.

    C’est en 1803, juste après la signature du Concordat, qu’eut lieu à Marseille la première Foire aux Santons et aux Crèches, sur le Cours Saint-Louis, à côté de la Canebière. 

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    Moules en plâtre de Lagnel au Musée Carbonel, Marseille

     

    La Crèche est installée dans les maisons, au gré de chacun, à partir du premier jour de l'Avent, soit quatre dimanches avant la Noël. On la retire le 2 février, jour de la Présentation de Jésus au Temple : c'est alors l'Octave de la Chandeleur qui commence, aussi populaire et aussi célébré, et qui prend la suite des célébrations de la Noël, pour en marquer comme la conclusion :

    Racines • Marseille, Chandeleur, Vierge noire, Navettes : la Tradition vivante, belle, joyeuse

     

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  • Éphéméride du 18 janvier

     Les Hospices de Beaune, aujourd'hui

     

     

    1462 : Mort du Chancelier Nicolas Rolin 

     

    Grande figure politique de la Bourgogne et de la France du XVème siècle, il fut chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, durant 40 ans.

    Fondateur du célèbre Hospice de Beaune, il fut un homme politique clairvoyant et intelligent : il sut gagner la confiance du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui lui décerna le titre de conseiller et fit de lui son avocat au parlement de Paris. Après l'assassinat de Jean sans Peur, par des Armagnacs, en 1419, il se mit au service de Philippe le Bon, qui le nomma Chancelier de Bourgogne en 1422.

    Après l'épopée de Jeanne d'Arc, Rolin jugea la cause anglaise perdue et incita Philippe le Bon à quitter la famille des Lancastre pour celle des Valois et à obtenir les faveurs de Charles VII, ce que fit Philippe le Bon lors du congrès d'Arras (1435), où le chancelier Rolin était le porte-parole du duc et de la duchesse de Bourgogne.

    C'est lui qui commanda la célébrissime Vierge du Chancelier Rolin, aujourd'hui unique oeuvre de Jan Van Eyck que possède la Louvre : 

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    Sur la fondation des Hospices de Beaune, le 4 août 1443, voir notre Éphéméride du 4 août ; et l'Éphéméride du 1er janvier, jour où ces Hospices ont reçu leur premier patient.

    Et, sur les causes profondes de la guerre entre la France et la Maison de Bourgogne, voir l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre

     

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  • Éphéméride du 2 Janvier

    Compiègne, aujourd'hui

     

     

     

    876 : Charles le Chauve fonde la basilique Notre-Dame de Compiègne 

     

    Toutes proportions gardées, cette Basilique (qui deviendra par la suite Saint Corneille) représentera pour les Mérovingiens ce que Saint-Denis représentait pour les Capétiens.

    Elle sera à l'origine de la ville de Compiègne, en attirant les pèlerins mais aussi en étant un centre intellectuel rayonnant, avec l'irlandais Jean Scot Érigène qui retraduisit, vers 827, les manuscrits grecs. Au XIème siècle, Roscelin, chanoine de l'abbaye, fut le maître d'Abélard (sur "l'affaire" d'Héloïse et d'Abélard, voir notre Éphéméride du 16 juin).

    Il ne reste que le cloître de cette abbaye (ci dessous) : là comme ailleurs, la Révolution, qui a anéanti entre le quart et le tiers de notre Patrimoine, a accompli son oeuvre destructrice.  

     
     

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  • 16 Octobre 1793, Assassinat de Marie-Antoinette : Acte fondateur des Totalitarismes modernes, scène II....

    marie-antoinette,napoléon,voltaire,carnot        Comme Louis XVI, le 21 janvier, la Reine n'est pas assassinée pour ce qu'elle a fait, mais pour ce qu'elle est.

            Elle l'est au cri de "Mort à l'Autrichienne", dans un déferlement de xénophobie indéniable, que l'on peut considérer comme étant l'une des sources lointaines du racisme.

            Les mêmes xénophobes, par ailleurs, n'hésitant pas à souhaiter "qu'un sang impur" abreuve leurs sillons, on est bien là dans ce qui est peut-être la première manifestation "moderne" du racisme authentique...

           Xénophobie et racisme dûment condamnés et flétris par les héritiers de la Révolution aujourd'hui, alors que leurs "grands ancêtres" en sont donc, pour une bonne part, à l'origine !.....

           Il est vrai que la République idéologique n'en est plus à un paradoxe près : elle accueille, dans le Panthéon ("Aux grands hommes, la patrie reconnaissante"), Lazare Carnot, l'organisateur du Génocide vendéen, et Voltaire, furieusement antisémite et joyeusement raciste; et elle laisse Napoléon aux Invalides, dans son monument d'orgueil, à l'admiration des foules, lui qui déclarait les juifs "des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".... 

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    Âgée de trente-huit ans (Louis XVI en avait 39, le 21 janvier), la Reine en paraissait alors soixante : depuis le retour de Varennes, ses cheveux étaient devenus blancs.....

           Un témoin oculaire, un nommé Lapierre, écrit à la société populaire de Carentan que la reine, qu’il appelle d’une injure qui ne déshonore que lui et que nous ne répéterons pas ici "a été à l’échafaud avec une fermeté incroyable, sans broncher".

  • A ceux qui disqualifient Maurras pour son "antisémitisme" : 207 ème anniversaire d'un "drôle de texte" napoléonien !...

    napoléon,juifs,invalidesQuand arrêtera-t-on l'hypocrisie, en cette période où, depuis 45, Tartuffe est Roi, et même Grand roi ?

    Enterré en grande pompe, dans un monument d'orgueil indécent aux Invalides, Napoléon déclare les Juifs (en 1806) "la nation la plus vile"..."capable de toutes les bassesses"...

    Il récidivera le 7 mai : "La nation juive est constituée, depuis Moïse, usurière et oppressive;... Je fais remarquer de nouveau qu'on ne se plaint point des protestants ni des catholiques comme on se plaint des juifs; c'est que le mal que font les juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple: ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France."

    Que l'on sache, nos bons donneurs de leçons, grands condamnateurs devant l'Eternel, ne changent pas de trottoir, en se pinçant le nez, lorsqu'ils passent devant les Invalides ?

    Alors ? Cherchez l'erreur... Ou plutôt le mensonge d'Etat !

    http://www.napoleon-juifs.org/ConseilDEtatNapo.html

  • Page 70, lignes 31-32-33, une insanité dans Le Figaro magazine...

    napoléon,jean-louis tremblais,louis xviii        ...du 6 juillet 2012, sous la plume de Jean-Louis Tremblais, qui écrit ce qui ne peut être qu'une erreur - au mieux - ou un mensonge - au pire -, mais qui dans les deux cas est grave.

            Voici la phrase : "...et le courageux Louis XVIII, rentré en France dans les fourgons des Cosaques et des Prussiens." 

              Écrire ceci est tout simplement honteux, et n'honore pas celui qui le fait. Et l'on est surpris de trouver une telle "hénaurmité" dans Le Figaro magazine, qui nous a habitués à plus de sérieux. Pourquoi ? Parce que les faits sont bien établis, et que la vérité historique est bien connue, et que nul ne peut la changer....

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  • Joyeusetés ministérielles...

    napoleon invalides.jpg1. Ce serait une nouvelle sensationnelle : Montebourg et Moscovici vont-ils demander l'expulsion de Napoléon des Invalides et la dé-panthéonisation de Voltaire ?

    Croyant peut-être faire du "neuf", ou se croyant (qui sait ?) "modernes"; pensant sans doute apporter un sang frais au débat politique, ils se sont en effet succédé, sur France info, pour lancer des imprécations contre... le "racisme" et "l'anti-sémitisme".

    Oui, mais sans dire que cela ne les gênait pas le moins du monde de savoir Napoléon grandiosement enterré aux Invalides, lui qui disait des juifs qu'ils étaient "des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".

    (Illustration : dans un monument grandiose, un monument d'orgueil, en l'honneur d'un antisémite notoire... Mais le reproche d'antisémitisme semble quasi "reservé" par certains au seul Maurras : n'est-ce pas étrange ?...)

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  • L'hommage de François à Jules, raciste assumé et sûr de lui : symbole éclatant de l'hypocrisie et de la tartufferie ambiante et officielle, triomphe éclatant du "deux poids deux mesures"...

    jules_ferry.jpg        Même Luc Ferry, son descendant en ligne directe, ne trouve pas cela très fut/fut : Jules Ferry fut "non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée", a déclaré Luc Ferry, rappelant les propos de l'aïeul : "Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".

              Mais allons un peu plus loin, et récapitulons (oh, juste un peu...) quelques uns des "fastes" de ce régime qui donne si volontiers des leçons de morale, et qui, par exemple, se permet de condamner l'affreux Maurras, l'horrible Maurras, pour antisémitisme : si ce n'était tragique, ce serait à mourir de rire, avec Coluche, en se tapant et retapant sur le ventre, et répétant sans cesse : "Je me marre !..."

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