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maurras - Page 8

  • GRANDS TEXTES (12) : la Préface de "Mademoiselle Monk", d'André Malraux

     

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    Il n’y a pas eu, entre Malraux et Maurras, le dialogue qui - sans doute - eût été possible, si Maurras avait eu le goût de s’y prêter.
    Dialogue ne signifie pas accord général. Et Maurras ne le niait pas, lui qui a dépensé tant d’énergie et de patience, par exemple, à son dialogue avec Marc Sangnier, dont plus grand monde ne se souvient.
    Maurras était un combattant, qui avait ses objectifs, et un dialogue qui n’aurait pas servi ou, a fortiori, qui aurait desservi sa stratégie du moment ne le retenait pas.
     
    Ainsi furent manqués, ratés ou interrompus des rencontres, des convergences, dont on regrette aujourd’hui qu’elles n’aient pas été cultivées. Ainsi fut manqué le dialogue avec Péguy, avec Bernanos, avec Maritain et quelques autres grands esprits qui, par la discussion avec Maurras, auraient sans-doute pu être plus utiles à la France qu’ils ne l’ont été. Malgré les conseils d’Henri Massis et, plus tard, de Pierre Boutang, Maurras n’a pas reconnu comme sérieuses et intéressantes certaines des analyses étonnantes et profondes d’André Malraux dont ils lui apportaient les textes, dans ses prisons d’après-guerre. Il ne sert, sans-doute à rien, d’en tenir une quelconque rigueur à Maurras. Ce fut ainsi.
     
    Aujourd’hui, il demeure néanmoins intéressant, d’évoquer ces convergences qui auraient pu se produire et, surtout, sur quels fondements elles l’auraient pu. Le texte que nous publions ci-dessous est une préface d’André Malraux à l’ouvrage de Maurras, Mademoiselle Monck, dans son édition de 1922, Malraux ayant alors 21 ans. A-t-il vraiment changé par la suite ? Certainement, en surface, par son action politique d’entre les deux guerres et maints aspects, en fait négatifs, plus tard, de son action de ministre de la culture.
     
    Il suffirait pourtant de relire son discours de la salle Pleyel, en 1948 (« Appel aux intellectuels », postface des Conquérants) pour mieux comprendre ce qui a pu, ou aurait pu, le relier en profondeur à la pensée et à l’œuvre de Charles Maurras.     

                                                 

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                                         (à Phnom Penh , 1923)

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  • A ne pas manquer : la prochaine invitation des Epées, "à la rencontre de Pierre Boutang..."

                Le mardi 28 avril, Les Epées invitent à partir à la rencontre de Pierre Boutang, au cours d'une soirée qui s'annonce prometteuse puisqu'elle réunira -excusez du peu !...- Gérard Leclerc, Jean-François Colosimo et Stéphane Giocanti  : "Un peu plus de dix ans après sa mort, venez à la rencontre de Pierre BOUTANG. Une courte video et des intervenants qui l'ont cotoyé et suivi, nous ferons découvrir ou redécouvrir le philosophe héritier de Maurras dont l'oeuvre directrice, L'ontologie du secret, vient d'être rééditée."

                Voici reproduites ci dessous les informations données par Les Epées pour cette soirée... à ne pas manquer !

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  • Le maurrassisme et la culture

                Jeudi dernier, 19 mars, nous avons évoqué le Colloque qui s'ouvre aujourd'hui : Le maurrassisme et la culture. L'Action Française. Culture, Société, Politique (III).

                Nos amis des Epées donnent le lien grâce auquel on aura tous les détails nécéssaires :

                http://centre-histoire.sciences-po.fr/centre/colloque/lemaurrassisme_et_la_culture.html

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                Sous la direction d'Olivier Dard, Michel Leymarie et Neil McWilliam.
               Colloque organisé dans le cadre du Centre d'histoire de Sciences Po avec le concours de l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHIS), du Centre Régional Universitaire Lorrain d'Histoire (CRULH, Metz) et de Duke University.

  • Pierre Boutang préfacé par Jean-François Mattéi...

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                On savait depuis pas mal de temps que c'était pour le printemps, on l'attendait : voici ré-édité l'Ontologie du secret, de Pierre Boutang, préfacé par Jean-François Mattéi (1):

                « La langue et la pensée de Boutang sont si belles que Gabriel Marcel dira de l’Ontologie du secret (en 1973) que c’est "un monument, et ceci de bien des manières : par la richesse de l’analyse, par la profondeur de la méditation, et surtout par quelque chose d’autonome qui est exceptionnel”.…

                George Steiner à son tour, à qui Boutang sera lié par une amitié d’étoiles, n’hésita pas à placer ce texte magnifique à côté des dialogues de Platon. » (J.-F. Mattéi, « Préface »).

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                Jean-François Mattéi a, par ailleurs, accédé à la demande qui lui était faite par la Fédération Royaliste Provençale, de prononcer très prochainement un Cours sur Pierre Boutang, afin de rendre plus aisé le contact avec son oeuvre et sa pensée. Etant bien précisé qu'il s'agira, justement, de parler non pas de la personne de Pierre Boutang (Jean-François Mattéi estime l'avoir trop peu connu pour cela) mais bien de faciliter l'accès à sa pensée et à ses raisonnements.
     
                Il faut bien le reconnaître, humblement et en toute modestie, Boutang est -doux euphémisme...- assez souvent difficile pour le commun des mortels. Nul doute que l'aide et les lumières de notre ami Mattéi seront donc de la plus grande utilité pour mieux le suivre sur les sommets où, justement, nous avons parfois -souvent- du mal à le suivre !....
     
                Jean-François Mattéi ayant également accepté que ce Cours soit enregistré, il est fort probable que nous pourrons publier dans lafautearousseau, et dans peu de temps, cette aide très utile et d'ores et déjà très attendue.
     
                Telle une bouteille à la mer, elle sera alors lancée sur internet, afin que quiconque souhaite se familiariser avec la pensée et l'oeuvre de Pierre Boutang puisse progresser dans sa compréhension et sa fréquentation.
     
     
     
     
     
     
    (1) : Ontologie du secret, de Pierrre Boutang, Préface de Jean-François Mattéi. Éditeur PUF, Collection Quadrige, 544 pages, 19 euros.

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  • Colloque Le Maurrassisme et la Culture

    olivier dard.jpg           Le site Maurras.net ( http://maurras.net/ ) rappelle que, sous la direction d’Olivier Dard, Michel Leymarie et Neil McWilliam, se tiendra à l’I.E.P. de Paris du 25 au 27 mars prochain le troisième colloque « L’Action française - Culture, société, politique » sous le titre

    Le Maurras­sisme et la Culture.

                 On trouvera sur le site un compte-rendu du premier de ces colloques, ainsi que la façon de se procurer les Actes du deuxième colloque (Charles Maurras et l’Étranger, l’Étran­ger et Charles Maurras), publiés chez Peter Lang.

  • Quand Jean-François Mattéi parle de Boutang, "géant de la pensée".....

                Dans Valeurs Actuelles du 2 Janvier, Paul-François Paoli (ci dessous) demande à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître.

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                BHL évoque Louis Althusser, radical et étincelant; Rémy Brague, Raymond Fontaine, un juste caché; Michel Maffesoli, Julien Freund, penseur libre et non libre penseur"; et Jean-François Mattéi choisit, lui, Pierre Boutang, l'homme en colère.

               Nous ne résistons pas au plaisir de reproduire ce petit billet. Merci à Paul-François Paoli de nous emmener ainsi, pendant quelques instants, sur les sommets....

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  • Accepter et assumer l'Histoire, oui. Se repaître des carnages, non.....

              Un peu de décence, s'il vous plaît ! Courant décembre, une dépêche presque gourmande de l'AFP nous a rappellé -comme si nous ne le savions pas....- qu' "Il y a 183 ans brillait le soleil d'Austerlitz".

              Suivait une description complaisante de solennités organisées par le souvenir Napoléonien pour commémorer "la plus belle bataille de l'Empire".....

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  • L'exaspération des peuples européens face à l'immigration : les premiers signes de vraie tension apparaissent.....

               Manifestement, face à la vague migratoire sans précédent que connaît l'Europe, et contre laquelle les gouvernants ne peuvent pas, ne savent pas, ou ne veulent pas lutter, l’exaspération monte ; les peuples européens commencent à bouger.

              Les mentalités changent et se radicalisent, au sens où à la base les populations sont de moins en moins prêtes, comme dans un passé récent, à tout accepter, à tout laisser faire, et à laisser s'installer une situation dont on voit bien, si l'on ne réagit pas maintenant, qu'elle risque fort de créer un état de choses irréversible.Il n'y a que ceux qui ne veulent pas voir qui ne le voient pas, mais il y a gros à parier que le mouvement ne s'arrêtera pas, et que tôt ou tard il va exploser dans toute l’Europe.....

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  • Quand Alain Minc, finalement, renvoie au Maurras de Kiel et Tanger…

              Alain Minc vient de publier Une Histoire de France (1).

              Au journaliste qui l'interroge ( Quel est aujourd'hui le problème de la France ? ) il répond ceci, qui ne manque pas d'intérêt :

    ( 1 ) : Alain Minc, Une histoire de France, Grasset, 486 pages, 20,80 euros.

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  • Frédéric Mistral, Léon Daudet : deux menhirs en Provence…..

    Il n’y a pas que les cathédrales, les palais ou les châteaux qui soient des monuments. N’emploie-ton pas, à bon droit, ce terme de monument pour une grande œuvre musicale, un tableau ou une sculpture majeure ? Et aussi pour une personne qui a marqué son temps et lancé, telle une bouteille à la mer, un message, une leçon aux siècles à venir ?

    On connaît notre slogan : Tout ce qui est Racines est bon !

    Frédéric Mistral en est une bonne illustration. 

    Le samedi 27 septembre, les royalistes provençaux iront chez lui, à Maillane ( ci dessous, sa maison )... 

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  • GRANDS TEXTES (2) : L'inoxydable 24ème chapitre de "Kiel et Tanger", de Charles Maurras

    De "Kiel et Tanger", Boutang a dit qu'il était "un acquis pour la suite des temps"...

    Nous avons choisi d'en reproduire in extenso le fameux chapitre XXIV, intitulé "Que la France pourrait manoeuvrer et grandir". Son actualité laisse rêveur...

    De nombreuses personnalités de tout premier plan - Georges Pompidou, alors Président de la République en exercice, pour ne prendre qu'un seul exemple... - n'ont pas caché l'intérêt qu'elles portaient à cet ouvrage, ni l'influence que le livre en général, et ce chapitre XXIV en particulier, avaient exercé sur elles : on les comprend, quand on le (re)lit...

    Mais, d'abord, un petit rappel historique : 18 juin 1895, Gabriel Hanoteaux - Ministre des Affaires étrangères - se rapproche de l'Allemagne et cultive l'alliance russe : les escadres allemande, russe et française se rencontrent et paradent devant le canal de Kiel, en mer Baltique. Presque dix ans plus tard, les radicaux ayant pris le pouvoir en France, Delcassé inverse cette politique extérieure, et parvient à l'Entente cordiale avec l'Angleterre.

    En guise de représailles et d'avertissement à la France, Guillaume II débarque à Tanger, le 31 mars 1905, pour manifester sa puissance et contrecarrer les visées françaises dans la région...

    Maurras en tire la conclusion que la République française n'a pas de politique extérieure, entre autres choses parce que ses institutions ne le lui permettent pas...

     

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  • Les matérialismes s'effondrent, les nuées se sont transformées en cauchemar... Mais le Pape trace la voie...

               Le moins que l’on puisse dire est que le voyage en France du pape Benoît XVI ne se situe, à aucun égard, dans un contexte national et international apaisé. D’aucuns prédisaient, il n’y a pas si longtemps, la fin de l’Histoire et une planète de consommateurs repus et satisfaits, sans conflits dignes de ce nom.

               Qu’auraient à y faire, à y dire, les grandes religions du monde, l’Eglise Catholique en particulier, si ce n’est d’y dispenser des paroles douces, lénifiantes et sans portée ?

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  • Chiche !...

               Proposition archi/super/ultra conformiste de SOS Racisme : "Parce qu'il est important pour un pays de connaître l'intégralité de son histoire, nous demandons que ses écrits soient enseignés dans les écoles".   

               Voilà ce qu'a déclaré l'association, le dimanche 20 Avril, à propos de la disparition d'Aimé Césaire.

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  • Le 21 mars 1908 paraissait le premier numéro de l'Action Française quotidienne...

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              Un siècle a passé depuis la parution de ce premier numéro de l’Action Française quotidienne et soixante quatre ans depuis sa disparation, en août 1944.

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  • A Bernard-Henri Lévy, qui a -semble-t-il- "un problème" avec Maurras.....(2)

              ".....Il est bon que Paulhan, plus qu'aucun autre, ait contribué à donner un nom à ce livre, à indiquer l'absence originelle d'écart entre la pensée, la vie et l'œuvre, chez Maurras; cela précisément par une lettre où il énumérait trois sortes de reconnaissance « que tout homme de pensée nourrit aujourd'hui à son égard ». Nourrit ? Devrait nourrir, et les voici : « L'extrême noblesse et pureté de sa vie, sa vertu dans le sens le plus fort du terme »; ensuite l'affirmation, par « cet écrivain farouche », de « la place apparemment modeste qu'a l'intelligence dans la société – et qu'à vouloir diriger le monde, un auteur perd la grande part de sa dignité »; enfin, et ensemble, « qu'il appartient à cet auteur de connaître la vérité et de la dire (...) A partir de quoi ses pouvoirs sont sans limites ». Au-delà de ces trois titres à la reconnaissance de tels « hommes de pensée », dont les deux derniers renvoient au livre décisif pour notre époque, l'Avenir de l'Intelligence – décisif pour la spéculation de notre siècle – Paulhan ajoutait un étrange pouvoir, « une sagesse plus grande et plus héroïque, qui maintient à tous risques celle de nos vérités sociales qui risque d'être négligée : Charles Maurras n'a cessé de nous rappeler, contre la mode, contre les puissances d'argent et les facilités de tout ordre (1), que nous nous trouvions être Français, et que ce n'était qu'à force d'amour pour elle que nous pouvions rendre la France – admirable, il se peut; supportable en tout cas. Nous lui devons tous d'être meilleurs que nous ne méritons d'être .» (Pierre BOUTANG, "Maurras, la destinée et l’œuvre", PLON, 1984)

              "Extrême noblesse...de sa vie...", "...pureté de sa vie", "...vertu dans le sens le plus fort du terme": il fallait que ces mots fussent dits et entendus, mais de la bouche de quelqu'un qui n'est "pas de chez nous", sinon on aurait toujours pu ratiociner: qui va invalider le beau témoignage du directeur de la NRF? et dire qu'il s'agit d'un insensé? Bernard Henri Levy? L'oserait-il? Alors, ne vaut-il pas mieux laisser en paix Charles Maurras plutôt que d'éructer régulièrement des insanités sur lui, comme le fait BHL? et, si l'on tient tant à porter un jugement sur l'auteur de "L'Avenir de l'Intelligence", quelles lunettes vaut-il mieux chausser: celles de BHL ou celles de Paulhan? Et quel ton adopter: celui de "la haine qui suinte...et la bave aux lèvres" (bien envoyé, Guaino!.....), ou celui qui conjugue et réunit la noblesse du style et celle de la pensée?

              Question impertinente, pour clore le sujet: notre "philosophe strass et paillettes" pense-t-il que Jean Paulhan écrirait cela de lui, BHL, aujourd'hui? Poser la question, n'est-ce pas y répondre?..... (fin.)

    (1): "les facilités de tout ordre": BHL ne connait que cà!; par contre, pour ce qui est d'une "sagesse.....héroïque...", on a beau chercher.....

    PS: nous sommes, qu'on se le dise, en train de composer un "bouquet" de textes (toujours pour les offrir à BHL: qu'est-ce qu'on est sympas! il ne pourra pas dire que nous sommes rancuniers!....); des textes de Bernanos et Bainville mais aussi, et peut-être plus inattendu, de Malraux et de Péguy.....