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maurras - Page 6

  • Trois textes de Maurras sur l'Enseignement : I : L'École laïque contre la France.

                Le site Maurras.net ( http://maurras.net/ ) a ressorti récemment deux textes de Maurras, portant sur l'Enseignement. Le premier est de 1928 et il nous a paru intéressant de le relire, accompagné d'une déclaration du Ministre de l'Education nationale faite en... 2010, et mis en note, plus bas, en fin d'article (1). Car si, dans l'article de Maurras, on voit apparaître un précurseur du chèque scolaire, on verra que l'idéologie dénoncée par lui en 1928 reste bien installée aujourd'hui dans le Pays Légal, qui n'entend pas, sur ce point, reculer d'un pouce.

                La comparaison des deux textes est donc éclairante, et pleine d'enseignements....

                L'article de Maurras est paru dans l’Almanach de l’Action française pour 1928, et s'intitule L'Ecole laïque contre la France.

                Le site l'accompagne d'un petit commentaire, dont voici quelques extraits : « ...On pourrait négliger ce fait, d’ailleurs patent, que cette école est une très mauvaise école. Du point de vue de la justice, il suffit pour condamner cette école que, enseignant la doctrine de quelques-uns, elle soit payée par tous et obligatoire pour tous, en particulier pour ceux qui n’ont aucun moyen de se défendre contre ses inventions, ses conjectures, ses frénésies et ses fanatismes. »

                Sans doute les insuffisances morales ou simplement intellectuelles de l’école de Jules Ferry sont présentées avant tout par Maurras : sa fausse neutralité qui en fait l’église ou du moins la salle paroissiale du culte républicain, sa vision de l’histoire qui est anti-nationale jusqu’à l’incohérence, et jusqu’à son élitisme masqué derrière la gratuité puisque seuls les enfants des bourgeois assez riches pour prendre soin par ailleurs de l’éducation de leur progéniture peuvent prétendre échapper à son influence.

                C’est en politique justement qu’il tire la seule leçon qui vaille, et pense à frapper cette école au seul endroit qui lui serait douloureux : cette école républicaine, républicaine militante, n’a pas à être payé par ceux qui ne sont pas républicains".

                L’article est accompagné dans l’Almanach du portrait de Charles Maurras reproduit ci dessous, et d’un fac-similé de sa signature, reproduit en fin d'article.

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  • Mieux connaître, pour mieux comprendre et mieux évaluer... : Regards croisés sur l'Islam (III)

                Notre troisième document est une lettre de Malraux -du 3 juin 1956- qui reste d'une actualité surprenante aujourd'hui ! La lucidité dont fait preuve Malraux (en 56 !...) est singulièrement remarquable (I).

                La source consiste en une bande sonore qui a été transcrite par sténo. Elle est détenue par l'Institut Charles De Gaulle, et reproduite dans Valeurs actuelles en décembre 2001.

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  • Georges-Henri Soutou et Martin Motte parlent de Maurras sur Radio Courtoisie.....

                Emission du 6 avril 2010 de Radio Courtoisie, qui reçoit Georges-Henri Soutou et Martin Motte, à l'occasion de la sortie de leur ouvrage Entre la vieille Europe et la Seule France: Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale.

    http://vieilleeurope.free.fr/?p=850

     

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  • Avec Mistral, Paul Gilbert (pour la ré-édition du Soliloque du prisonnier), et Motte et Soutou, sans oublier Radio Courtoisie, célébrons à notre façon Charles Maurras, à l'occasion du 20 avril...

                Cette année, la date du 20 avril -naissance de Charles Maurras- est en quelque sorte célébrée en fanfare par l'actualité: en l'espace de même pas deux mois, on vient juste d'avoir la ré-édition du Soliloque du prisonnier, succédant à la parution, il y a quelques semaines à peine, du très interéssant Entre la vieille Europe et la seule France, Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale, de Georges-Henri Soutou et Martin Motte. Lesquels sont passés à la radio (chez Radio Courtoisie) pour présenter leur ouvrage (vous aurez le lien permettant d'écouter l'émission plus bas).....

                La proximité de cette date-anniversaire du 20 avril est donc, de toute évidence, l'occasion rêvée de faire une petite pause dans l'actualité de ce qui passe, pour en revenir à ce Maurras dont le printemps, la jeunesse, l'actualité -dans ce qu'il a de meilleur...- ne passe, justement pas.... 

                Voici donc la réflexion de Paul Gilbert, sur le Soliloque du prisonnier; à laquelle nous avons joint la présentation -publiée le 1er mars- de l'étude de Motte et Soutou....

                Et puis, comme un peu de fantaisie -mais fantaisie sérieuse, ô combien !...- ne fait jamais de mal, nous mettrons également, dans une sorte de troisième partie, cette Ode à la race latine de Frédéric Mistral, que Maurras appréciait tant: elle s'insère merveilleusement dans ce contexte, et ce d'autant plus que -ne l'a-t-on pas dit mille fois, à juste raison ?...- la beauté sauvera le monde.

                Encore plus quand elle est poésie pure, et qu'elle tire vers le haut, en convoquant les hommes à la quête des sommets. Comme le dit "l'enchanteur de Bretagne", que cite Maurras dans le Soliloque "...l'homme ne se compose pas absolument de calculs positifs pour son bien et pour son mal, ce serait trop le ravaler; c'est en entretenant les Romains de l'eternité de leur ville, qu'on les a menés à la conquête du monde, et qu'on leur a fait laisser dans l'histoire un nom éternel....."

               Et que fait Mistral, dans cette poésie éminemment politique, si ce n'est entretenir les Latins de l'eternité de leur Héritage, et de leur mission ?....

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  • A propos de Jules Monnerot...

                Nous formons le projet -en cours de réalisation...- de présenter un resumé de L'avenir de l'Intelligence, accompagné des notes et commentaires de Pierre Boutang et de Jules Monnerot.

                Ceci nous amène -puisque nous ne l'avons encore jamais fait dans ce blog...- à parler un peu de Jules Monnerot, à le présenter à celles et ceux qui ne le connaissent pas, en leur donnant quelques pistes et indications utiles......

                Voici d'abord comment Pierre Boutang en parle, de Jules Monnerot, et de son Charles Maurras et l'Avenir de l'Intelligence  (Liberté de l'Esprit, décembre 1952 - Repris dans Inquisitions). Cela se trouve dans Maurras, la destinée et l'oeuvre (Plon), à la page 287; quand Boutang, parlant de ce grand petit livre de Charles Maurras, écrit que, le lire, c'est « Aller à l’essentiel, et contre l’apparence au plus actuel ».

                Boutang consacre en effet 30 pages de son monumental Maurras... à un commentaire de l'Avenir de l'Intelligence: il s’agit des pages 287 à 313, Livre V, Critique du Romantisme. Et, là, il situe bien l'importance de Jules Monnerot:

                "..... Au lendemain de la mort de Maurras, Jules Monnerot, le meilleur et le plus haineusement méconnu de nos sociologues, choisit de lui rendre hommage en relisant, pour la revue gaulliste Liberté de l’Esprit, l’Avenir de l’Intelligence. C’était aller à l’essentiel, et contre l’apparence au plus actuel. Il résuma quelques uns des vingt-six brefs chapitres que couronne, vingt-septième, le mythe de l’alliance nécessaire, et même possible, entre l’Intelligence et le Sang : il conclut que l’état de fait ainsi décrit – une barbarie croissante et un état des « Lettres » combiné avec la plus illusoire des royautés – échappait à toute contestation, et que l’immense et terrible prévision rationnelle, qui en prolongeait le constat, avait été vérifié en réalité. En marquant des différences sur les conséquences pratiques qui découlaient de l’analyse, il avançait que l’Avenir de l’Intelligence est un de ces livres qu’il conviendrait de refaire tous les cinquante ans, comme le Discours de la Méthode ou L’Introduction à la médecine expérimentale……"

                L'ayant nous-même longtemps cherché, il nous a paru utile de signaler que Sociologie du Communisme, de Jules Monnerot, pouvait être commandé aux Éditions du Trident....

                Voici maintenant un lien qui permet de découvrir Jules Monnerot, et une très rapide présentation de Sociologie du Communisme.....

     

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  • GRANDS TEXTES (21) : Amis ou Ennemis ?, de Charles Maurras.

    (Texte paru pour la première fois le 23 septembre 1901 dans la Gazette de France, puis repris en 1931 dans le recueil Principes, en 1937 dans Mes idées politiques, et enfin dans les Œuvres capitales).

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  • Actualité de la pensée d'Action française, par Pierre de Meuse

    Au titre des conférences-vidéo que nous publions en ce moment, celle-ci figurera parmi les plus marquantes, les plus intéressantes.

    Récemment, dans l’admirable conférence que nous avons mise en ligne il y a quelques jours, Pierre BOUTANG créditait MAURRAS d’avoir eu raison en posant les nations comme restant le fait politique majeur de notre temps.

    Ici, Pierre de MEUSE* reconnaît le même succès, la même pertinence à sa critique de la démocratie idéologique.

    Ceux qui s’intéressent à la politique et à notre royalisme en profondeur, non à leur folklore, écouteront avec bonheur cette réflexion critique** sur l’héritage maurrassien.

    « Autrefois, il y avait l’Action française » et, même si ses succès et ses échecs doivent être passés au crible de l’analyse et de l’expérience, ce que fait, ici, Pierre de MEUSE, de façon, d’ailleurs, très maurrassienne, elle fut une grande voix, une grande œuvre de salut national, dont un équivalent manque cruellement à notre triste aujourd’hui. 

    On peut discuter à l’infini sur les voies et moyens – du moins ceux qui sont raisonnables et sérieux – de faire avancer notre royalisme, si « improbable » que soit aujourd’hui son aboutissement. Mais, d’un autre côté, l’effondrement du « système » apparaît, aujourd’hui, tel que l’on aperçoit tout aussi mal les perspectives de sa survie.

    Depuis sa jeunesse, Pierre de MEUSE appartient à « la grande maison », à la famille de ceux qui, même aujourd’hui – se sentent, se reconnaissent, profondément, héritiers, au moins dans sa partie pérenne, de l’Action française. Même si ce doit être, comme il est naturel, sous bénéfice d’inventaire.

    On n’est pas obligé d’adhérer à toutes ses analyses, à toutes ses conclusions. Simplement, nous partageons le même royalisme. Et selon l’expression de Pierre BOUTANG, modeste, lucide, mais non sans espérance, simplement le même royalisme, « non encore abouti ». 

                                                    Première partie:

     

                                                            Deuxième partie :

     

    * Pierre de MEUSE est Docteur en Droit ; spécialiste du Droit des Assurances ; professeur à l’Ecole supérieure de Management ;  auteur de plusieurs livres dont les suivants : « Les contradictions de la Droite », « L'Eglise et les cathares » (Tempora), « Droit pratique de l’assurance » (Sudyrama)

    * Conférence dans le cadre du CRAF

  • La Ligue du Nord au pouvoir dans le Piémont et la Vénétie.....

                Cette victoire électorale -obtenue tout de même malgré une très forte abstention- semble montrer au moins deux choses:

    1: c'est le Maurras du Chapitre XXIV de Kiel et Tanger (1) qui a raison: l'uniformisation des Empires ou des Nations n'est pas forcément continue ou inévitable, et pas non plus un mouvement linéaire définitif et irréversible. Voici, dans cette Italie au fond pas si ancienne, que deux des régions du Nord s'ancrent encore un peu plus dans un processus d'autonomie accrue -aujourd'hui- mais qui deviendra fatalement sécessionniste -demain- s'il continue sur sa lancée...

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  • GRANDS TEXTES (20) : Qu'est-ce que la Civilisation ?, de Charles Maurras.

    (Texte paru pour la première fois le 9 septembre 1901 dans la Gazette de France, repris en 1931 dans la revue Principes; en 1937 dans Mes idées politiques; enfin dans les Oeuvres capitales).

     

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    Peu de mots sont plus employés, peu de mots sont moins définis que celui-là. On entend quelquefois par civilisation un état de moeurs adoucies. On entend d'autres fois la facilité, la fréquence des relations entre les hommes. On imagine encore qu'être civilisé,c'est avoir des chemins de fer et causer par le téléphone. En d'autres cas, au minimum, cela consiste à ne pas manger ses semblables. Il ne faut pas mépriser absolument ces manières un peu diverses d'entendre le même mot, car chacune est précieuse; chacune représente une acception en cours, une des faces de l'usage, qui est le maître du sens des mots.

    Trouver la vraie définition d'un mot n'est pas contredire l'usage, c'est au contraire, l'ordonner; c'est l'expliquer, le mettre d'accord avec lui-même. On éprouve une sorte de plaisir sensuel à survenir dans ce milieu troublé et vague pour y introduire la lumière avec l'unité.

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  • GRANDS TEXTES (19) : De l'égalitarisme au Goulag, par Chateaubriand.

    Ou : Quand Chateaubriand - et Lamennais - démontent, dès 1840, le mécanisme qui mène logiquement et nécessairement de l'idéologie égalitaire à l'Etat totalitaire.

    Un siècle avant Staline, vingt ans avant Le Capital, et Le Manifeste du Parti communiste n'étant pas encore publié, ces lignes sur l'égalité - ou plutôt l'idéologie égalitaire, l'égalitarisme - ne sont-elles pas prémonitoires ?

    N'y voit-on pas une description saisissante de ce que sera, précisément, le marxisme-léninisme, instituant le Goulag par la dictature du prolétariat ? Et n'y voit-on pas apparaître, en filigrane, Soljénitsyne qui se dressera contre ce Goulag, et Jean-Paul II, avec son libérateur "N'ayez pas peur !"

    Et n'y défend-on pas ces inégalités naturelles auxquelles il suffira à Maurras - qui emploiera le mot au singulier - d'accoler l'épithète "protectrice" ?

    Dans cette prémonition manifestée ici par Chateaubriand et Lamennais, dans ce démontage clinique du mécanisme de l'oppression, on est au coeur des drames et des monstruosités du XXème siècle.

    Et "d'une servitude à laquelle l'histoire, si haut qu'on remonte dans le passé, n'offre rien de comparable".....

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  • Entre la vieille Europe et la seule France...

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    Editions Economica, Institut de stratégie comparée, 432 pages, 39 euros.

    Présentation de l'éditeur :

                Si le rôle de Charles Maurras dans la politique intérieure française reste connu (et très controversé), on oublie généralement qu'il existe un autre Maurras, celui dont le Président Pompidou disait en 1972 qu'il avait "prévu le monde actuel" avec soixante ans d'avance.

                Quelles furent ses thèses sur les relations internationales et les problèmes de défense ? Dans quels postulats s'enracinaient-elles ? Ont-elles connu une évolution entre Kiel et Tanger (1910) et sa mort en 1952 ? Furent-elles unanimement acceptées au sein de l'Action française ou des divergences s 'y exprimèrent-elles ? Les analyses de Maurras supportent-elles la confrontation avec les acquis de l'historiographie actuelle ? Quelle fut leur influence sur les décideurs politiques et militaires du XXe siècle, en particulier Charles de Gaulle ? Autant de questions qui, à ce jour, n'ont pas assez retenu l'attention des chercheurs.

                Aussi le présent ouvrage a-t-il l'ambition de faire oeuvre pionnière. Au carrefour de la philosophie politique, de la diplomatie, de la géopolitique et de la stratégie, les thèmes qu'il aborde ouvrent des perspectives inattendues sur l'histoire contemporaine.

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  • Remonter à la cause, oui. Et, plus encore, à la cause de la cause...

    Dans sa note du 27 janvier (http://plunkett.hautetfort.com/ ), Patrice de Plunkett attire l’attention sur une réalité vraie : Les scientifiques aussi sont sous l'empire de l'Argent. Et il demande – avec raison - que l’on remonte aux causes : l’Argent « peut piétiner le monde », «  La folie du lucre … parasite le médical, comme elle parasite tout le reste et notamment l'économie réelle. .. 

    En remontant à la cause – la toute puissance de l’Argent - comme le fait justement Patrice de Plunkett, on se rend compte qu’on peut tout aussi bien continuer, sans s’arrêter en si bon chemin, et remonter à la cause de la cause : Argent, qui t’a fait Roi ? 

    Et, là, on retrouve Maurras, on retombe sur l’éternel printemps du Maurras qui ne passe pas : le Maurras du lumineux Avenir de l’Intelligence, dont Boutang disait que, le lire, c’était « aller à l'essentiel et, contre les apparences, au plus actuel ». Le Maurras qui a démonté, expliqué, montré le mécanisme fatal qui, depuis les Lumières et l’orgueil insensé de ses représentants, a abouti, à l’inverse de leurs espérances, au triomphe des forces brutes du matériel, à la toute puissance de l’Or, une fois le Sang éliminé (à, et par la Révolution). C’est-à-dire à l’Âge de fer qui est le nôtre aujourd’hui, et dont nous sommes redevables aux Lumières, ou à l’interprétation qui en a été faite, et, naturellement, à la Révolution française. ….

    Oui, il faut remonter aux causes. Et aux causes des causes…..

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    Voici la note de Plunkett:

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  • En réponse à une question : "Maurras a-t-il parlé de l'immigration ?".... Non, bien sûr !....

               La réponse à votre question est, en effet, facile: non, cher lecteur (lectrice ?...), Maurras n'a jamais parlé de l'immigration durant sa longue carrière, et pour une raison bien simple: c'est que le phénomène nouveau -et absolument inédit dans notre histoire millénaire- que nous entendons aujourd'hui par immigration n'existait pas, à l'époque de Maurras; la question ne se posait pas: du moins, elle ne se posait pas dans les termes où elle se pose aujourd'hui....

                Une irruption de quinze millions d'étrangers en trente ans; deux habitants sur trois de la Seine-Saint-Denis d'origine étrangère; une bonne trentaine de villes françaises dans lesquelles l'immigration représente le tiers -et plus...- de la démographie; sans parler de la sur-délinquance qui va avec: voilà bien des réalités que Maurras n'a évidemment pas connues, et dont, forcément, il n'a pas pu parler (1)....

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    Il en a vu, des choses, dans sa vie, Maurras, mais "ça", au coeur de Paris, jamais....

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  • En écoutant distraitement le poste (mais pas si distraitement tout de même…)…

                 Mort d’un rebelle ? Mano Solo est mort: paix à son âme. Nous ne sommes pas des charognards, et maintenant qu'il est parti, on va le laisser tranquille. Mais ce qui est exaspérant, ce sont certains commentateurs, avec leurs excès de langage, voire leur hystérie, dans le pire des cas, et leur rabachâge de l'ecorché vif, du rebelle, du révolté...

                 Révolté, rebelle, vraiment ? Alors, rebelle des rébellions bien faciles, qui vont tellement dans le sens du poil, bien douillettes, bien sans danger, bien sans risques ; qui enfoncent des portes ouvertes avec la bénédiction de tout ce que le système compte de chantres du conformisme béat ambiant et du dégoulinage mielleux de « bons » ( ?) sentiments bobos/gauchos/trotskos !

                 C’est « çà » être révolté, révolutionnaire, écorché vif ? La bonne blague !

                 Un Maurras, oui, qui s’est levé toute sa vie contre le Système et qui a terminé sa vie en prison, d’où le Système ne l’a sorti que pour qu’on ne puisse pas dire qu’il était, justement, mort en prison….

                 Mais ceux qu’encense, chouchoute et... engraisse le Système, par définition, ce sont des révoltés et des révolutionnaires bidons en peau de lapin !...

     

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    Quand on a tout le Système et tout l'établissement derrière soi, et avec soi, qui vous encense, et vous appuie et vous soutient, c'est pas un peu, beaucoup, du cinéma et du bidon cette révolte, cette révolution de pacotille ?....
    Lui est parti: paix à son âme ! Mais quand est-ce qu'ils vont nous lâcher, les bêlants, avec leur frime et leur grandiloquence grotesque...
  • Argent-Dieu, Argent-Roi: les mots peuvent changer, pas la chose...

    Dans un entretien accordé au Progrès, Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, s'est exprimé sur le travail dominical. Et il ne mâche pas ses mots (il a bien raison...) :  le travail dominical c'est "le triomphe de l'Argent devenu Dieu".

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    Bain de foule pour l'évêque du Puy

                Il est normal qu'un Prince de l'Église emploie un vocabulaire religieux ("Argent-Dieu"), là où un Blog politique, comme le nôtre, emploiera plus spontanément un vocabulaire profane ("Argent-Roi"). Cette différence d’angle de vue, pour importante qu’elle soit, n’empêche pas que la conclusion soit la même. On le sait : la recherche de convergences, chaque fois qu’elles sont possibles, qu’elles sont réelles, est une règle que nous nous sommes donnée.

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