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l'avenir de l'intelligence

  • GRANDS TEXTES (33) : Qui sera le Prince ? par Pierre Boutang

    Pierre Boutang revient ici sur L'Avenir de l'Intelligence, qu'il appelle "cet immense petit livre", publié par Maurras en 1905.

    Maurras y oppose - un peu à la manière des tragédies de la Grèce antique - deux personnages allégoriques, engagées dans une lutte à mort : l'Or, c'est-à-dire les puissances d'Argent, les forces du matériel, et le Sang, c'est-à-dire l'ensemble des forces de la Tradition et de l'Esprit : politique, histoire, culture, religion, spiritualité.

    La Révolution, détruisant le pouvoir royal venu du fond des âges, et qui s'appuyait sur les forces de la Tradition et de l'Esprit, a ouvert toutes grandes les portes aux forces de l'Or, qui règnent maintenant sans partage, et nous sommes aujourd'hui dans cet Âge de fer, prophétisé par Maurras, qu'ont amené les philosophes du XVIIIème siècle, mais aussi leurs prédécesseurs de la Réforme et de la Renaissance.

    Cela durera-t-il toujours ? La victoire de l'Or sur le Sang est-elle définitive ? C'est, évidemment, une possibilité, et les apparences, aujourd'hui, semblent plaider en faveur de cette hypothèse.

    "A moins que...", dit Maurras, dans la conclusion de son "immense petit livre".

    Disciple et continuateur de Maurras, Boutang poursuit ici cette réflexion, cet "à moins que..." : les Soviets ont disparu, dans l'effondrement cataclysmique de l'utopie messianique marxiste; certains évènements, certains personnages dont il est fait mention dans ce texte appartiennent au passé.

    L'essentiel, la question centrale, demeure : Qui sera le Prince de ce temps ? Elle est au coeur de notre présent.    

     

    boutang,maurras,l'avenir de l'intelligence

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  • A propos de Jules Monnerot...

                Nous formons le projet -en cours de réalisation...- de présenter un resumé de L'avenir de l'Intelligence, accompagné des notes et commentaires de Pierre Boutang et de Jules Monnerot.

                Ceci nous amène -puisque nous ne l'avons encore jamais fait dans ce blog...- à parler un peu de Jules Monnerot, à le présenter à celles et ceux qui ne le connaissent pas, en leur donnant quelques pistes et indications utiles......

                Voici d'abord comment Pierre Boutang en parle, de Jules Monnerot, et de son Charles Maurras et l'Avenir de l'Intelligence  (Liberté de l'Esprit, décembre 1952 - Repris dans Inquisitions). Cela se trouve dans Maurras, la destinée et l'oeuvre (Plon), à la page 287; quand Boutang, parlant de ce grand petit livre de Charles Maurras, écrit que, le lire, c'est « Aller à l’essentiel, et contre l’apparence au plus actuel ».

                Boutang consacre en effet 30 pages de son monumental Maurras... à un commentaire de l'Avenir de l'Intelligence: il s’agit des pages 287 à 313, Livre V, Critique du Romantisme. Et, là, il situe bien l'importance de Jules Monnerot:

                "..... Au lendemain de la mort de Maurras, Jules Monnerot, le meilleur et le plus haineusement méconnu de nos sociologues, choisit de lui rendre hommage en relisant, pour la revue gaulliste Liberté de l’Esprit, l’Avenir de l’Intelligence. C’était aller à l’essentiel, et contre l’apparence au plus actuel. Il résuma quelques uns des vingt-six brefs chapitres que couronne, vingt-septième, le mythe de l’alliance nécessaire, et même possible, entre l’Intelligence et le Sang : il conclut que l’état de fait ainsi décrit – une barbarie croissante et un état des « Lettres » combiné avec la plus illusoire des royautés – échappait à toute contestation, et que l’immense et terrible prévision rationnelle, qui en prolongeait le constat, avait été vérifié en réalité. En marquant des différences sur les conséquences pratiques qui découlaient de l’analyse, il avançait que l’Avenir de l’Intelligence est un de ces livres qu’il conviendrait de refaire tous les cinquante ans, comme le Discours de la Méthode ou L’Introduction à la médecine expérimentale……"

                L'ayant nous-même longtemps cherché, il nous a paru utile de signaler que Sociologie du Communisme, de Jules Monnerot, pouvait être commandé aux Éditions du Trident....

                Voici maintenant un lien qui permet de découvrir Jules Monnerot, et une très rapide présentation de Sociologie du Communisme.....

     

    boutang maurras la destinee et l'oeuvre.jpg

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  • Remonter à la cause, oui. Et, plus encore, à la cause de la cause...

    Dans sa note du 27 janvier (http://plunkett.hautetfort.com/ ), Patrice de Plunkett attire l’attention sur une réalité vraie : Les scientifiques aussi sont sous l'empire de l'Argent. Et il demande – avec raison - que l’on remonte aux causes : l’Argent « peut piétiner le monde », «  La folie du lucre … parasite le médical, comme elle parasite tout le reste et notamment l'économie réelle. .. 

    En remontant à la cause – la toute puissance de l’Argent - comme le fait justement Patrice de Plunkett, on se rend compte qu’on peut tout aussi bien continuer, sans s’arrêter en si bon chemin, et remonter à la cause de la cause : Argent, qui t’a fait Roi ? 

    Et, là, on retrouve Maurras, on retombe sur l’éternel printemps du Maurras qui ne passe pas : le Maurras du lumineux Avenir de l’Intelligence, dont Boutang disait que, le lire, c’était « aller à l'essentiel et, contre les apparences, au plus actuel ». Le Maurras qui a démonté, expliqué, montré le mécanisme fatal qui, depuis les Lumières et l’orgueil insensé de ses représentants, a abouti, à l’inverse de leurs espérances, au triomphe des forces brutes du matériel, à la toute puissance de l’Or, une fois le Sang éliminé (à, et par la Révolution). C’est-à-dire à l’Âge de fer qui est le nôtre aujourd’hui, et dont nous sommes redevables aux Lumières, ou à l’interprétation qui en a été faite, et, naturellement, à la Révolution française. ….

    Oui, il faut remonter aux causes. Et aux causes des causes…..

    MAURRAS 12.jpg

    Voici la note de Plunkett:

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