UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • D'accord avec... Gilbert Collard et son coup de gueule, où il en ”aligne” quelques uns....

             .....de Cesaro Battisti à Caroline Freud :

            "...Parce que tout ce qui est de gauche, même le crime, même le mensonge, bénéficie d’un passeport moral et médiatique qui permet de franchir les frontières de l’intolérable. Ils peuvent tout dire, ils sont dans le bien universel, dans la vérité, dans le cœur qui bat l’estrade. Avec eux, un terroriste de gauche, un fasciste, est un brave mec et ses morts des accidents de l’histoire… C’est tellement vrai que le procureur italien a parlé d’une «  formidable désinformation en France. » Que se passe-t-il dans la pensée française pour qu’il suffise de se déclarer de gauche pour avoir tous les droits à la suffisance doctrinale, à l’affirmation péremptoire, à la confiance, à l’impunité ?..."

            http://www.gilbertcollard-leblog.com/article-sainte-caroline-terrassant-la-vipere-76669681.html

            Ce coup de gueule salutaire nous ramène à cette étrange attirance/fascination pour la violence révolutionnaire de la part d'un certain nombre de personnes. Une attirance qui s'explique, en réalité, fort bien...

            Nous en avons déjà parlé, ici-même : c'était à propos de Max Frérot (dans notre note du 9 juin 2009 : max frérot.pdf ) : 

                "....Eric Zemmour notait il y a peu que Besancenot n’était pas ostracisé comme Le Pen, tout simplement parce que l’extrême gauche est « angélisé », disait-il, en France. 

                Et il a raison. Et c’est normal, ou du moins c’est  compréhensible parce que c’est logique : la révolution est née dans la violence et la Terreur ; elle est née de et par la violence et la Terreur. Et c'est seulement parce qu'avec la Terreur elle a frappé de stupeur ses adversaires – au sens ancien et fort du terme stupeur - qu’elle a pu s’installer, se prolonger et se pérenniser.

                Comment ses descendants et héritiers n’éprouveraient-ils pas une sorte de fascination morbide et, disons-le, une certaine forme d'attirance voire de tendresse envers les criminels politiques (pourvu, bien sûr, qu'ils soient d'extrême-gauche) ? Et en tout cas une sorte de presqu'impossibilité - à tout le moins une répugnance extrême... - à condamner ces militants révolutionnaires dans lesquels, consciemment ou non, ils se reconnaissent, peu ou prou ?.....

    MAX FREROT.jpg
    Le même, vingt ans après. Toujours aucun remords, mais bientôt libre....
    Merci pour les victimes ....

     

              D’où cette suite de décisions judiciaires, toutes plus écoeurantes  les unes que les autres, mais surtout toutes aussi logiques les unes que les autres, concernant Max Frérot aujourd'hui, mais Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan hier, et Marina Petrella, en passant par celle qui a permis la fuite de Cesare Battisti etc... etc...etc.....

              Car il y a dans le Pays Légal républicain, s'agitant dans l'ombre et les coulisses, de véritables réseaux de sympathie vis à vis des violents et des extrêmistes  dits politiques; toute une nébuleuse de groupes de pression, d'avocats, d'associations, de sympathies plus ou moins avouées, plus ou moins avouables, bref de véritables machines de guerre pro-tueurs - à la seule condition bien sûr, condition indispensable et non négociable, qu’ils soient révolutionnaires, sinon cela ne marche pas… -, tout un petit monde qui s'agite et qui s'active très efficacement, et qui va du Syndicat de la Magistrature jusqu'à l'ultra gauche, en passant bien sûr par la fraction la plus enragée du Parti socialiste....."

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            On a beaucoup parlé de chiffres, ces derniers temps, sur le Blog. Nous voulions juste vous informer que les idées que nous exprimions, dans ces vidéos qui commencent à le peupler, commençaient à trouver un large public, et que cela était encourageant, et qu'il était bon, en effet, que tout ce travail et ces efforts ne restent pas entre nous...

           Ces informations, qu'il nous semble utile et nécessaires de communiquer, ne nous font évidemment pas perdre de vue que l'essentiel, ce sont les Idées, et les positions que nous exprimons dans ce quotidien, sur les sujets nationaux et internationaux, en nous référant toujours à l'Intérêt national et au Bien commun.... 

            Aussi, aujourd'hui, nous ferons le point sur les prochains Grands Textes qui vont venir compléter notre actuelle collection : cinq sont d'ores et déjà prêts à être envoyés - illustrés, comme les autres - et le seront dans les cinq semaines qui viennent, et plusieurs autres ont été sélectionnés. Le total, provisoire, sera donc à ce moment-là de 31 Grands Textes. 

    LOGO 9 LFAR copie.jpg

            Trois sont de Volkoff, un de Maurras, le dernier marquant l'entrée de Bainville dans cette collection.

            Avec le Grand texte XXVI, L'Héritier (ou Du Prince royal), nous avions commencé la publication de la réflexion de Volkoff sur la Royauté, qu'il avait prononcée aux Baux de Provence, lors de trois Rassemblements royalistes successifs. Lundi, le Grand texte XXVII terminera cette réflexion, en apportant les deux parties manquantes : Du Roi comme Père, et De la Reine. Ces trois discours ont été réunis par Julliard (Collection L'Âge d'homme) dans une petite plaquette, sobrement intitulée Du Roi, avec quelques autres textes, dont nous extrairons également deux autres Grands Textes ; Du sacré, et Royauté et Monarchie.

           Le texte de Maurras est Le nationalisme français et le nationalisme allemand, que le site Maurras.net - toujours aussi intéressant et toujours aussi nécessaire... - vient de mettre en ligne.

            Enfin, l'intégralité du Chapitre VII et dernier de L'Histoire de deux Peuples, intitulé Le réveil de la Walkyrie, formera le premier des Grands Textes destinés à mettre en évidence la justesse des vues et des intuitions de cettte intelligence exceptionnelle que fut Jacques Bainville, que l'Action française ne s'honorera jamais assez d'avoir eu dans ses rangs : la meilleure preuve de la pertinence de ses analyses est qu'il est devenu aujourd'hui ce géant de la lucidité et de la clarté, vers lequel on se tourne, de tous bords et de tous horizons politiques, hors de tout esprit partisan.

            "Incontournable", comme on dit dans le jargon : tel est, pour l'intelligence française d'aujourd'hui ce cadeau fait à elle par l'Action française....

            Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

            Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

    Ephémérides : 

    · Dimanche :  La Corse devient française. Naissance de Pierre Curie. Décès de Charles Perrault.

    · Lundi : Le Renversement des Alliances en action: mariage du duc de Berry (futur Louis XVI) et de Marie-Antoinette d'Autriche.

    · Mardi : Fondation de Montréal. Mort de Talleyrand.

    · Mercredi : François Premier épouse Claude de France. Grand incendie de Bourges. Fin du stockage de l'eau dans le lac artificiel de Serre-Ponçon. Inauguration de la ligne TGV Paris-Lille.

    · Jeudi : Mort d'Alcuin (promoteur de la renaissance carolingienne). Sacre de Charles V. Victoire de Rocroi.

    · Vendredi : Naissance de Balzac. Découverte du Virus du Sida.

    · Samedi : Edit de Chateauregnard (premier essai de Loterie nationale). Ouverture au trafic du Canal du Midi. Fondation du Félibrige. Début de la semaine sanglante (Commune de Paris).

  • Nouvelles du blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                 Comme convenu, nous avons réuni en un seul PDF les cinq notes En réponse aux élucubrations d'Éric Besson et d'autres officiels du Système....

                 Cette semaine, dans les Ephémérides, il y en a pour tous les goûts, comme d'habitude: Science, art, histoire, littérature, architecture... et vous pourrez écouter l'air de Carmen "Les voici" (Acte V), au mercredi 3 (jour de la Premièrede Carmen). On parlera du Massacre des Lucs sur Boulogne; de Montaigne, Mistral, Renan, Hyppolite Taine et Marguerite Yourcenar; du Phare de Cordouan, du Concorde et de la Pyramide du Louvre...

                  Très bientôt, deux nouveaux Grands Textes -un de Maurras et un de Chateaubriand- et notre nouvel Album: Ecrivains royalistes (I): Chateaubriand.

                  Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):

                 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Retour sur l'ouverture de l'Année Henri IV à Rome, avec le Prince Jean...
    • Lundi : Jean de Viguerie voit l'école de la républqiue irréformable...
    • Mardi : Le point sur la polémique Louis XVI, suite à la rediffusion par France V de L'évasion de Varennes.....
    • Mercredi : La Provence lit-elle lafautearousseau ? Notre article sur Bouteflika confirmé par le correspondant du quotidien à Alger.....
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu".
    • Vendredi : Deux prix orange....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Et cette fois, c'est la faute de la police ?....)
    • Lundi: Alain Minc et la candidature turque...
    • Mardi: Privilégiés de la république....
    • Mercredi: Polygamies hexagonales...
    • Jeudi: Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...4/15).
    • Vendredi: Badiou y croit encore: le communisme est pour demain !.....
    • Samedi: Patrimoine: à la découverte du Musée d'Unterlinden...

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Naissance de Montaigne. Massacre des Lucs sur Boulogne. Naissance de Renan. Décès de Raymond IV et de Charles Nicolle. 

    (et 29 février: Mistral Prix Nobel de littérature).

    ·       Lundi  : Épisode du Vase de Soissons. Premier massacre des Guerres de religion. Première édition des Essais.

    ·       Mardi : Commande du Phare de Cordouan. Premier vol du Concorde. Naissance du peintre Louis-Michel van Loo. Décès de Saint Simon.

    ·       Mercredi : Début de la construction du Palais de Justice de Rouen. Première de Carmen.

    ·       Jeudi: Naissance de Blanche de Castille. Inauguration de la Grande pyramide du Louvre. Décès: Jean-Baptiste Greuze et Jean-François Champollion

    ·       Vendredi : Naissance de Crillon, le Brave. Mort d'Hyppolite Taine. Création du Parc national de la Réunion.

    ·       Samedi : Chute de Château-Gaillard. Élection de la Chambre retrouvée. Marguerite Yourcenar, première femme élue à l'Académie française.

  • Prix orange et prix citron.....

    le prix orange: à Alexis Brezet, pour son édito du 13 février, dans Le Figaro Magazine. D'abord, parce qu'il y redit certaines évidences qu'on ne redira jamais assez, face à la désinformation organisée des tenants de l'immigrationnisme à tout crin: "...Depuis quarante ans, la France est confrontée à la plus forte vague de peuplement de toute son histoire. On peut fort bien soutenir que l'immigration est uneALEXIS BREZET.jpg chance pour la France, qui s'enrichit de la "diversité". On peut, à l'inverse, estimer que cet afflux de populations extra-européennes fait courir un danger à nos principes, notre culture et notre mode de vie. Mais comment prétendre qu'un phénomène aussi massif ne changerait rien à notre identité ?..." 

                           Ou: "...Et l'on nous parle d'islamophobie ! Mais, au vrai, quand Jamel Debbouze dénonce le "racisme" des antiburqa, quand des militants de SOS Racisme, béret sur la tête et baguette sous le bras, manifestent devant Matignon, de quel côté est la stigmatisation ?

                          Mais, surtout, parce que Brezet -bien plus que ces rappels d'évidences, aussi utiles soient-ils- va à l'essentiel et tire vers le haut: il cite Simone Weil : "Le remède, il n'y en a qu'un: donner aux Français quelque chose à aimer. Et leur donner d'abord à aimer la France..."

                                                     Là, tout est dit.....

    le prix citron: à Martine Aubry, pour sa déclaration sur la Réunion, où serait le bonheur du vivre ensemble, la joie de vivre dans cette France métisse, qui serait la France qu'on aime... et gna...gna....gna....

                martine aubry.jpg                                Ce n'est évidemment pas la première fois que Martine Aubry se fait le chantre de cette manipulation idéologique, qui vise à bourrer le crâne des gens, en leur inoculant quotidiennement (et cela va de l’explicite au subliminal…) l’idée selon laquelle le fin du fin, c’est le métissage et que, de toutes façons, le métissage est l’avenir de l’Humanité. Surfant sur l'imprécision des termes, et le flou des idées qui en découle, elle feint de ne pas savoir qu'en réalité il n’est pas toujours facile d’être métis. S’il y a bien évidemment des métis heureux, on a aussi des tas d’exemples de personnes prises entre deux cultures, souffrant de ne pas trop savoir qui elles sont, et finalement rejetées -ou non intégrées...- des deux côtés.

                     Mais surtout, elle va contre le bon sens le plus élémentaire, qui est de laisser les choses évoluer normalement, loin de toute idéologie et d’arrière-pensées, en l'occurrence politiques. Ce qui se passe à la Réunion -ou encore plus au Brésil- est-il exportable tel quel en France métropolitaine ? Doit-on, et peut-on, le proposer comme modèle, sans retenue aucune ? Si le métissage a réussi, dans certaines zones de l'hémisphère sud -et, encore une fois, il faudrait bien s'entendre sur les termes...- c’est parce qu’il s’est agi d’un phénomène naturel, librement souhaité et vécu par une population non conditionnée. Qu'il ne s'agissait pas d'une sorte de mode artificiellement créée. Et qu'à côté de personnes métissées, il y en a tout autant -reprenons l'exemple du Brésil...- qui ont fait le choix de ne pas être métissées.....

                          Rien à voir donc avec cette machine de guerre contre la diversité française vraie, dont Martine Aubry a fait l'un de ses chevaux de bataille.....

  • Le grand Barnum continue: le FLN appelle -une nouvelle fois- la France à présenter ”ses excuses” à l'Algérie

    Abdelaziz Belkhadem (d) et le Premier ministre français François Fillon (g), le 21 juin 2008 à Alger

    Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) et ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, a appelé l'Etat français à présenter ses excuses à l'Algérie pour "les crimes" de la colonisation (1)...

                Des "excuses" ? Pour avoir commis le "crime" de construire 70.000 km de routes, 4 aéroports internationaux et une douzaine d'aéroports importants ? 4.500 km de voies ferrées ? Des dizaines de villes modernes et de stations balnéaires ? Des centaines de ponts, viaducs, tunnels, châteaux d'eau, églises (eh oui, c'était le bon temps de la diversité, en Algérie...) ? Des milliers de bâtiments administratifs, d'écoles, d'instituts; d'hôpitaux, de maternités, de dispensaires ? 31 centrales hydro-électriques et thermiques, et les infrastructures gaeières et petrolières ?.....

                En réalité, nous avons déjà plusieurs fois traité de ce sujet (notamment ici: Voilà que ça le reprend.pdf). Voici donc, pour changer un peu, deux documents pour répondre tout de même à ces cingleries, histoire de marquer le coup, comme on dit...

     

                 D'abord, dans le registre sérieux, le texte de la lettre envoyé en décembre 2007 à Abdelaziz Bouteflika par M. André SAVELLI, professeur agrégé en histoire au Val de Grâce (les illustrations sont de notre fait). Ensuite, pour garder le moral, un petit montage plus léger, que nous avions déjà passé en août dernier .....

     

     

                                                                                                        I

     

    LETTRE à M. BOUTEFLIKA

    Président de la République algérienne.

     

     

     

     

    Monsieur le Président,

                      En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !

         C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.

    Saint Augustin latran fresque VIème.jpg
    La plus ancienne représentation connue de Saint Augustin,
    probablement ressemblante puisque cette fresque de Saint Jean de Latran est datée du VIème siècle....


                   Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,  « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout  où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20). Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I,p.36-37, 40, 45-46. 1382).

    algerie tipasa.jpg
    Tipasa


                      Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.

                      Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de des-truction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se main-tenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.  

    TRINITAIRES.jpg
     La Méditerranée fut, jusqu'au début du XIXème et à la conquête de l'Algérie par la France, une mer dangereuse : en 1789, l'Ordre des Trinitaires, fondé par le provençal Jean de Matha, avait racheté 600.000 prisonniers, esclaves des barbaresques (le plus célèbre d'entre eux étant Cervantès, resté cinq ans dans les geôles d'Alger)

                      Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

                      Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.

                      Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.

    algerie sous les turcs.jpg

    KHIZR, frère du pirate Baba Aroudj (Barberousse) prit sa succession sur le trône d'Alger. Nommé Capitaine Pacha de la flotte turque, c'est sous son règne que les Turcs s'emparèrent de la forteresse espagnole du Penon, en 1530.Alger devint ainsi une place forte de la piraterie sous obédience turque et y restera jusqu'en 1830.

     

                      Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans. La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

                      Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre abo-rigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.


                      Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).

     

    algeier l'institut pasteur d'alger.jpg

    L'Institut Pasteur d'Alger

     

     

                      Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste….. Il n’existait rien avant 1830 ! Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, ont été capitaux pour l’Etat naissant de l’Algérie.

                      Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis  leur départ, en zone de friche industrielle.

     

    algerie mitidja.jpg
    La France devra-t-elle faire acte de repentance pour avoir transformé la Mitidja, marécage à paludisme avant 1830, en un grenier luxuriant ?



                  Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

                  Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés là 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

                  Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie.

    algerie harkis.jpg

                  C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

     

                  Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -.

     

                   La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie.

     

                   Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

                    En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

     

     

    Un citoyen français, André Savelli, Professeur agrégé d’Histoire au Val de Grâce.

     

    algerie Andre-Savelli.jpg

     

     

     

     

                                                                                                        II

      

    Bouteflicademandepardon.(jpp)pps.pps 

     

    (1) : "Nous exigeons de la France officielle une reconnaissance de ses crimes coloniaux commis en Algérie et des excuses au peuple algérien", a déclaré M. Belkhadem, dans un discours d'ouverture du 9e congrès de son parti. Le chef du FLN a souligné, dans son discours "l'importance de cette repentance", rappelant "le dur combat mené par le peuple algérien pour mettre un terme au colonialisme".

  • La vraie leçon de l'affaire Zemmour/Bilger: ne pas subir, ne pas craindre d' ”aller à la castagne”...

                "Nous avons bien reçu votre lettre dans laquelle vous regrettez que vos propos dans l'émission de Thierry Ardisson sur Canal + aient pu heurter. Nous prenons acte que vous n'avez jamais eu l'intention de stigmatiser certains de nos compatriotes (...) Du fait de ces mises au point, nous n'avons donc plus de raison de vous convoquer pour un entretien. Notre réunion du lundi 29 mars est donc annulée".

    Voilà pour Zemmour.

    En ce qui concerne Bilger, on apprenait peu de temps après qu'il n'y aurait ni sanctions ni suites non plus...

    Dont acte....

    Le Figaro renonce à licencier son journaliste vedette.pdf

    zemmour-et-philippe-bilger-4302802sppws_1715.jpg

                Ce double épilogue heureux n'illustre-t-il pas à merveille -mutatis mutandis... evidemment- ce qu'a fort bien montré Jacques Bainville ? Relisons ce court passage de L'Histoire de France, consacré à la fin de Robespierre :

           "...On vit alors, au 9 thermidor, cette chose extraordinaire. Les Conventionnels qui survivaient étaient les plus sagaces et les plus subtils, puisqu'ils avaient réussi à sauver leur tête. Ils s'avisèrent de ce qu'on ne semblait jamais avoir compris depuis le 10 août : que ces fameuses « journées » n'étaient au fond que de petites affaires de quartier, qu'avec un peu de méthode, d'adresse et d'énergie, il était possible de mettre les émeutiers en échec..."

                Mais n'est-ce pas exactement la même chose, au fond, aujourd'hui, avec cette minuscule caste qui s'est arrogée, à la faveur de 1945, la domination absolue sur les médias (et l'Education, et tant d'autres secteurs clés...) que le pouvoir politique lui a follement abandonnée ? Il ne pouvait probablement pas faire autrement en 45, mais il aurait pu et dû le faire en 58; et il pourrait et devrait le faire aujourd'hui. En attendant cette nécessaire et salutaire "rupture" -comme dirait Nicolas Sarkozy, qui s'est fait élire pour la faire, mais ne l'a toujours pas faite....- les citoyens de base que nous sommes peuvent aujourd'hui, avec les moyens nouveaux, mettre en échec cette caste minuscule, en lui montrant leur détermination.

                 Comme cela a été fait en pleine Révolution, comme le montre Bainville, lorsque la finalement tout petite caste des malfaisants a été mise hors d'état de nuire...

                 Combien sont-ils, ces journalistes et assimilés -pas toujours vrais journalistes -question honnêteté professionnelle s'entend- et souvent plus militants syndicaux de gauche et d'extrême gauche que journalistes professionnels et consciencieux ?: 1000 ? 1.500 ? Ce n'est rien, comparé à l'exaspération qui ne cesse de monter dans l'opinion devant leur arrogance, leur impudence, leur malhonnêteté; une exapération qu'ils ne sauraient arrêter si l'opinion -et le pouvoir politique...- cessaient de se laisser dicter leur loi; pas plus que la Terreur d'hier, le politiquement correct et le terrorisme politico-culturel d'aujourd'hui ne tiendraient bien longtemps si une guerre vraie, franche et ouverte leur était menée...

               Car c'est cela qu'il faut faire: pas se contenter de sauver Zemmour, ou Bilger, aujourd'hui, mais abattre une Bastille et en finir avec 1945. Sarko n'a-t-il pas dit un jour qu'il voulait liquider Mai 68 ? Mais c'est aussi 45 qu'il faut liquider...

               Et, avec de l'énergie, il est possible de mettre les terroristes en échec...

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Deux nouveaux Grands textes dans les quinze jours qui viennent, l'un de Maurras (le lundi 22) et l'autre de Chateaubriand, ce lundi-ci, le 15.

                Chateaubriand -et Lamennais- ont démonté, dès 1840, le mécanisme qui mène logiquement et nécessairement de l'idéologie égalitaire à l'Etat totalitaire.

                Un siècle avant Staline, vingt ans avant Le Capital, et Le Manifeste du Parti communiste n'étant pas encore publié, ces lignes sur l'égalité -ou plutôt l'idéologie égalitaire, l'égalitarisme- sont prémonitoires.

                On y voit-on une description saisissante de ce que sera, précisément, le marxisme-léninisme, instituant le Goulag par la dictature du prolétariat. Et on y voit-on apparaître, en filigrane, Soljénitsyne, qui se dressera contre ce Goulag, et Jean-Paul II, avec son libérateur "N'ayez pas peur !"

                Et on y défend-on ces inégalités naturelles auxquelles il suffira à Maurras -qui emploiera le mot au singulier- d'accoler l'épithète "protectrice" ?

                Dans cette prémonition manifestée par Chateaubriand et Lamennais, dans ce démontage clinique du mécanisme de l'oppression, on est au coeur des drames et des monstruosités du XXème siècle. Et "d'une servitude à laquelle l'histoire, si haut qu'on remonte dans le passé, n'offre rien de comparable".....

                Un peu de patience, et à lundi....

                Sinon, pour vous faire patienter, justement, voici un nouvel Album (Écrivains royalistes, I), consacré, précisément à Chateaubriand.....

                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):    

                      

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Le Testament politique de Louis XVI.
    • Lundi : Grands Textes (XIX): De l'égalitarisme au goulag, par Chateaubriand.
    • Mardi : Le hallal ? Non, merci !
    • Mercredi : Sur Charlotte Corday, encore un livre qui détricote encore un peu plus "le" mythe fondateur.....
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu" (3/7).
    • Vendredi : Autour du "Dernier Empereur", de Jean Sévillia....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Nouveau bêtisier....)
    • Lundi: Frère Thierry-Dominique Humbrecht, "contre les Tartuffe... brameurs de vide..."
    • Mardi: Pour la défense du français, Raffarin veut avoir "l'âme québecoise"....
    • Mercredi: D'accord avec... Annie Laurent.....
    • Jeudi: Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...(5/15).
    • Vendredi: Ce qu' "ils" réputaient impossible hier....
    • Samedi: Le torchon brûle entre les ex-excellents amis: le génocide arménien reconnu aux États-Unis....

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Henry IV vainqueur à Ivry. Naissance de Georges de la Tour. Cholet aux mains des Vendéens.

    ·       Lundi  : Assassinat de Jules César.

    ·       Mardi : Bûcher de Montségur. Henri III autorise la création du Pont Neuf.

    ·       Mercredi : Conjuration d'Amboise. Création du Baccalauréat.

    ·       Jeudi: Jacques de Molay est brûlé vif. Premier transport en commun à Paris. Début de la Commune de Paris.

    ·       Vendredi : Louis X octroie la Charte aux Normands. Edit d'Amboise. Naissance de Frédéric Joliot-Curie.

    ·       Samedi : Mort du peintre Van Loo. Mort de Turgot (son plan de Paris).

  • Viande halal ? Stages pour s'adapter ”à la culture arabe” ?...: Non, merci !.....

                Deux infos se croisent et se télescopent, ce mercredi 28 avril, sur le Fil AOL, qui reprend deux dépêches de l'AFP:

                La première fait état de la protestation d'un Syndicat de CRS, contraints de manger hallal (c'est à Rouen)...

                La seconde, plus surprenante encore, nous apprend que -pour des policiers- des stages existent pour.... s'adapter à la culture arabe !.....(là, c'est à Lyon).

                quick couic.pdf

     

               On n'arrête pas le progrès: à Rouen, les CRS ont "le Couic à la maison" !....

    I : Un tract, rédigé par une section locale d'Unité SGP police FO (premier syndicat de gardiens de la paix) et affiché dans une caserne de CRS à Rouen début avril, dénonce en termes très virulents le fait que de la viande halal ait figuré au menu des policiers. Dans ce tract en date du 6 avril dont l'authenticité a été confirmée, le bureau local de ce syndicat écrit au commandant de la compagnie de CRS 31 basée à Rouen.

                Il lui signale que les CRS, de passage en région parisienne et cantonnés à Pondorly (Val-de-Marne), mangent de la viande halal au mess "et ceci à notre insu". Il lui demande de mettre fin "à des approvisionnements au rituel étranger à nos coutumes", selon une argumentation proche de celle de l'extrème droite et éloignée des écrits habituels de ce syndicat.

                "Il serait inutile de vous rappeler que tout musulman qui entre dans notre corporation se voit proposer un régime au regard des us et coutumes de sa religion", écrit ainsi le bureau local. "Ce qui ne veut pas dire, ajoute-t-il, que les catholiques de notre unité doivent 'avaler' toutes les couleuvres qu’on leur propose et que les athées ou agnostiques ne revêtiront pas la 'burka' (sic) après avoir digéré, avec beaucoup de mal, les indigences de nos gérants" du mess des CRS.

                Le tract ajoute que "manger halal c'est payer l'impôt terroriste" et précise : "Nous ne voulons pas être complices de cette déviance, et nous ne voulons plus manger Halal à l’avenir".

                Interrogé, le syndicat, par la voix de son porte-parole national Yannick Danio, a jugé ce tract "très indélicat".  Il a ajouté que son organisation "enquêtait" sur le "problème soulevé" par le tract à savoir que de la viande halal serait bien au menu de plusieurs compagnies de CRS "apparemment dans un souci d'économie".

    II : Le Ministère de l’Intérieur propose - et, bientôt, va enjoindre ?...- à ses policiers de savoir adapter leur pratique professionnelle à la "culture arabe":

                C’est un policier, lecteur de cette info, qui avise le Post Aol et demande: « Pourquoi, au-delà du principe évident d’adaptation nécessaire des immigrés à la culture et à la réglementation française, véhiculé par notre Ministre de tutelle, c’est finalement aux agents de la force publique d’apprendre à s’adapter à certaines communautés étrangères ? »

                On lui répond: "En choisissant de vivre dans un pays, on accepte, de plein gré, d’en respecter la culture et les règles. En s’installant de manière définitive, et parfois en prenant la nationalité de ce pays, depuis deux, trois ou dix générations, c’est généralement qu’il y a eu une adhésion suffisamment forte envers les valeurs du pays d’accueil pour choisir d’en adopter et respecter les principes, même si, pour différentes raisons légitimes de liberté d’opinion, on tient, par fidélité familiale ou par respect pour sa propre histoire d’en garder quelques particularismes, qu’il soient traditionnels, culturels, voire religieux." C'est juste. Et le responsable de cette page d'AOL de conclure: "Est-ce la preuve qu’avec certaines communautés l’intégration culturelle (ou cultuelle) est un échec en France ?"

                A cette question fait suite une note de clôture du sujet

    "Note de la rédaction du Post: "contactée par nos soins, la direction régionale du recrutement de la formation à la police nationale de la région Rhône-Alpes-Auvergne confirme la tenue de tels stages, dans le cadre de la formation professionnelle. Selon nos informations, localement, on fait valoir que cela n'a rien de récent. Et aussi que cette initiative locale ne répond pas à une directive nationale ce qui n'empêche pas que de tels stages existent ailleurs."

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Cette semaine, avec les Ephémérides: naissance et mort de Jacques Bainville, le 9 février (la note débute par le flash lyrique de France info sur l'Histoire de France, "un chef d'oeuvre..", "un petit bijou..."); la première partie de la visite du jardin de la maison de Maurras, à Martigues, son jardin "qui s'est souvenu", le 12; le voeu de Louis XIII, le 10; et une curiosité scientifique assez inattendue: le Canigou, observé depuis... Marseille ! (et ce n'est pas une blague...).

                 Les sourires du dimanche sont maintenant assez nombreux pour être regroupés en un album, qui s'enrichira des nouveaux, au fur et à mesure.... C'est donc notre nouvel album, en attendant Chateaubriand (dans la série Écrivains royalistes); les Guerres de Vendée, guerre de géants; la France racontée par les cartes; Frédéric Mistral.....

                 Enfin le PDF sur le mythe d'Antigone a été intégralement refait et, surtout, illustré: on espère que cela vous plaira (le titre a changé aussi: c'est maintenant "Le mythe d'Antigone, de l'Antiquité à... Jean Anouilh").

                  Afin d'aider à la diffusion du Blog, nous vous redonnons ici le lien activé -déjà proposé les semaines précédentes- que vous pouvez proposer à vos connaissances, et faire placer dans d'autres blogs:

    bandeaufar.jpg

                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

     

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Pour mieux connaître le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine.....
    • Lundi : Dans le Réseau Regain....
    • Mardi : Racontée par l'actualité, l'échec du merveilleux système.....
    • Mercredi : Le hallal ? Non, merci !
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu..." (1/7).
    • Vendredi : Des nouvelles (bonnes) de la Défense nationale....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Simon, y trouve pas de place pour garer le Porsche Cayenne, aïe, aïe, aïe...)
    • Lundi: Halde: très original, la baisse de l'augmentation du budget de fonctionnement !.....
    • Mardi: "Ils" le réputaient infaisable hier, c'est le modèle qu'ils prônent aujourd'hui !....
    • Mercredi: Chiffres de Jean-Paul Gourévitch...
    • Jeudi: Quelques instants en bonne compagnie ( courts extraits d'Un Prince français...)
    • Vendredi: Des nouvelles de l'Année Henri IV.
    • Samedi: Max Gallo parle de l'identité nationale...

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : François Premier fonde Le Hâvre. Marie Curie, première femme élue à l'Académie de Médecine. Signature des Traités de Maastricht.

    ·       Lundi  : Bataille d'Eylau. Première observation scientifique du phénomène de réfraction permettant de voir le Canigou depuis la colline de Notre-Dame de la Garde, à Marseille. Naissance de Jules Verne. Inauguration du vol commercial Paris Londres.

    ·       Mardi : Naissance et mort de Jacques Bainville.

    ·       Mercredi : Voeu de Louis XIII.

    ·       Jeudi : Mort de Descartes. Première apparition de Lourdes. Naissance d'Honoré Daumier. Décès de Léon Foucault.

    ·       Vendredi : Évocation : Le jardin de la Maison de Maurras à Martigues. I : La mémoire de Gérard Tenque.... ( suivants, 15 et 19 février).

    ·       Samedi : Sacre d'Henri III. Assassinat du duc de Berry. Les frères Lumière déposent le brevet du cinématographe. Première Bombe atomique française. Décès: Vergennes.

  • Quelques instants en bonne compagnie.....(2/15)

                Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...

                Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...

                Quelques mises en bouche ?.....

    prince jean couverture.png

                                                                                       237 pages, 19,50 euros

                  "Je ne peux pas me résigner à l'idée que la France ne soit rien d'autre qu'une juxtaposition de communautés. Comment l'éviter ? La laïcité de l'Etat, que je distinguerai d'un laïcisme idéologique et belliqueux, est une première réponse.... Pour autant, je ne crois pas qu'il suffise d'affirmer la laïcité de l'Etat pour donner à chacun l'envie de participer à l'aventure nationale, quelle que soit son origine.

                  Là encore, il revient aux chrétiens de montrer l'exemple. La France doit être fidèle aux promesses de son baptême pour être respectée dans le monde et par tous ceux qui sont venus y vivre. Si nous dénigrons notre histoire, si nous renions notre vocation, si nous n'éprouvons pas la fierté d'être français, pourquoi des étrangers adopteraient-ils nos lois et nos coutumes ? Comment leur faire aimer la France si nous ne l'aimons plus nous-mêmes ?

                   "Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles, ainsi disent les gens, écrivait saint Augustin au Vème siècle. Mais les temps, c'est nous. Tels nous sommes, tels sont les temps." Pour le reste, il revient aux étrangers, dès lors qu'ils sont présents en France, de respecter nos lois, comme doivent le faire tous les français." (Chapitre VI, Foi, pages 121/122). 

    FRANCE PROVINCES.jpg
                                                                                                 
  • ”Les expulser, oui, mais pour où ?”...(1/6): Début de réponse à une bonne question...

    Quand nous avons créé ce blog, c’était pour tout un ensemble de raisons, que nous n’allons pas récapituler ici; mais c’était aussi avec cette intention bien précise : créer un espace de liberté, de rencontre positive et d’enrichissement mutuel, naissant de la libre confrontation des points de vue, et permettant à chacun de toujours mieux préciser sa pensée, en la frottant à celle des autres, et à leurs objections.

    Un échange amical, donc, marchant dans les deux sens. Nous n’avons pas, en effet,  la prétention d’avoir la science infuse, et de tout savoir sur tous les sujets. Et nous ne somme pas là pour asséner des vérités définitives à des gens qui seraient obligés de les accepter en bloc, et surtout de les recevoir sans les discuter….

    Nous sommes là, au contraire, pour discuter sans cesse entre nous, et avec d’autres aussi, même et surtout s’ils ne sont pas d’accord au départ, et c’est ainsi que nous arriverons peu à peu à présenter un ensemble de propositions de plus en plus affinées et précises, de plus en plus cohérentes, donc crédibles à l’extérieur.

    Aujourd’hui c’est Ariane qui nous oblige à réfléchir et à approfondir notre position. Elle pose en effet une bonne question (et, en un certain sens « la » bonne question…) : « les » expulser d’accord, mais pour où ?

    • On peut d’abord diviser les délinquants en deux : les étrangers et les autres. Là, le problème est facile à résoudre et, en quelque sorte, on peut même dire qu’il n’existe pas. Tout étranger fauteur de quelque trouble que ce soit, coupable de quelque acte de délinquance que ce soit, doit immédiatement être expulsé du territoire national, vers son pays d’origine. Or ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui, et de très loin, dans cette immense foutoir/pétaudière que devient notre ex douce France. Il semble que, pour cette première catégorie, nous serons vite tous d’accord….

    • Restent « les autres », c’est-à-dire, malgré tout, la grande majorité.

    1. En ce qui concerne les français de souche, il est bien évident qu’on est obligé, comme tous les pays du monde, de gérer nos propres délinquants, voleurs, assassins, violeurs, pédophiles et autres. La justice et  les prisons sont faites pour cela ; on ne va évidemment pas proposer de déchoir des français de souche. Voilà pour une deuxième catégorie, sur laquelle nous serons très vite aussi tous d'accord.

    2. Il ne peut s’agir, lorsque nous disons « déchoir et expulser » que de personnes directement liées à l'immigration récente; à cette irruption extra-ordinaire et inédite dans notre histoire d’une telle masse d’étrangers en si peu de temps (environ quinze millions en trente ans, depuis les décrets Chirac de 1975); et à la stupéfiante sur-délinquance d’une part non négligeable de ces nouveaux venus. Des nouveaux venus dont, soit dit en passant, personne ne nous a demandé notre avis pour savoir si nous étions d’accord pour les recevoir ou non. Leur arrivée est donc peut-être légale, mais nous nous estimons fondés à poser la question de savoir si elle est légitime, puisque le fameux peuple souverain n’a pas été consulté, alors qu'il s'agit non pas d'un simple problème technique ou de gestion des affaires, mais bien de quelque chose qui touche au coeur de la constitution du peuple français….

    C’est pour cette troisième catégorie, ces délinquants-là, ces immigrés de fraîche date à qui le Pays Légal a fait un beau cadeau – la nationalité française - que nous proposons la déchéance-expulsion. Déchéance d’une nationalité  dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu’ils ne sont pas dignes. Et expulsion, définitive et « à vie », du territoire.

    La première des choses à faire, et des questions à se poser, ne nous semble donc pas être la question technique du « où » ? – même s’il faut évidemment la poser, et Ariane a évidemment raison là-dessus… - mais la question de fond, « le voulons-nous vraiment » ? Voulons-nous vraiment un Etat qui ait la volonté claire, nette, affichée et méthodiquement appliquée de faire en sorte que les citoyens français puissent continuer à mener paisiblement l’existence qui est la leur, dans le cadre qui est le leur depuis mille ans ?

    Le moyen technique, en s’y mettant à tous, on finira bien par le trouver....

    Comme dirait La Fontaine : « Que t’en semble, lecteur ?... »    (à suivre...)

  • Intégration de la Turquie : Le sophisme de Baylet...

                En réponse aux propos de Nicolas Sarkozy, réitérant son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a réitéré à son tour sa vieille idée (?) : l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne est "une priorité si on souhaite que la démocratie se fortifie dans ce grand pays musulman et moderne".

     

    BAYLET.jpg

                "La position de la France et de l'Allemagne doit évoluer si on ne veut pas que le peuple turc se tourne vers des choix politiques qui l'éloigneraient de nous", écrit-il dans un communiqué, soulignant que le PRG s'était prononcé dès 2004 "pour une adhésion de la Turquie dans un délai de dix ans".

                Mais il n’a jamais été question de faire l’Europe pour favoriser la démocratie ailleurs, et partout dans le monde ! L'objectif premier des promoteurs de ce qui reste, malgré tout, une grande idée, était d'en finir avec ces carnages démentiels, ces suicides collectifs à répétition que furent les deux guerres civiles européennes de 14/18 et 39/45 (pour le plus grand profit d'autres, comme les Etats-Unis...mais c'est une autre histoire).

                Puis il s'est agi de refaire vivre ensemble les peuples de l'Europe, séparés par tant de péripéties dont les raisons profondes laissent souvent rêveur...

                Mais il ne s'est jamais agi, pour personne, de créer l'Europe pour... instaurer ou fortifier la démocratie ailleurs ! et en l'occurrence en Turquie ! Qu'est-ce que Baylet vient nous chanter là ?

                Sinon, allons plus loin, et ne nous montrons pas modérés ou timorés, comme Baylet : si c'est pour faire progresser la démocratie dans le monde, alors faisons carrément adhérer la Chine ! Et l'Arabie Saoudite, et la Birmanie ! Autant de pays qui connaissent un déficit notoire de démocratie !.... D’accord, Baylet répondra (peut-être) que la Chine, l'Arabie, la Birmanie ne sont pas en Europe ? Eh bien justement, la Turquie non plus. Et l'y mettre reviendrait à donner à l'Europe une frontière commune avec la Syrie, l'Irak et l'Iran que, de mémoire de géographe, elle n'a jamais eue. Ce serait une aberration; ce ne serait, tout simplement, pas réaliste et pas crédible.

                Oui, mais -dira-t-il peut-être, alors...- la Turquie est au moins voisine de l'Europe. Mais alors, la Lybie aussi, est voisine, et l’Egypte, et toute l'Afrique du Nord. Alors, on fait adhérer la Lybie, l'Egypte, toute l'Afrique du Nord ?

                Baylet ferait mieux d'atterrir : les européens ont fait l'Europe (enfin, fait..., il vaudrait mieux dire lancé le processus...) pour s'occuper de l'Europe. Pas du confortement de la démocratie ailleurs...

  • Les Tamouls (et les autres...) ont-ils quelque chose à exiger de la France ? La réponse est Non

                Petit retour en arrière sur quelque chose qui s'est passé, fin mai, à Paris, et qui mérite qu'on s'y arrête quelques instants...

                Plusieurs milliers de membres de la communauté tamoule de France se sont rassemblés pour signifier qu'ils ne "renonceraient pas" à leur autonomie au Sri Lanka malgré la défaite de la rébellion des Tigres face l'armée sri-lankaise après 30 ans de guerre civile.

     

                "Tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance du peuple tamoul, nous continuerons, nous ne renoncerons pas", a déclaré à l'AFP Mahinthan Swasubramanian, le président de l'organisation des jeunes Tamouls de France, co-organisatrice de la manifestation.

     

    TAMOUL A PARIS 1.jpg

                "Aidez-nous !", disaient des pancartes portant les photographies du président Nicolas Sarkozy, de la chancelière Angela Merkel ou du président américain Barack Obama. "L'UE a aidé le Kosovo, pourquoi pas Tamil Eelam ?" (Eelam tamoul, le territoire revendiqué par la rébellion au sein du Sri Lanka), demandait une pancarte brandie par les manifestants. "Nous voulons que la France, l'Union européenne, forcent l'Etat sri-lankais à reconnaître une autonomie aux Tamouls", a déclaré M. Swasubramanian. "On s'engage bien dans ce type de situations au Moyen-Orient, pourquoi pas au Sri Lanka ?", a-t-il ajouté, estimant que la Grande-Bretagne, "en tant qu'ancien colonisateur, avait un rôle particulier à jouer".

               De leur point de vue, ces manifestants ont parfaitement le droit de défendre leur opinion. Mais du nôtre, nous avons parfaitement le droit de souhaiter, et même d'exiger, que nos rues ne servent pas de champs clos où se règleraient tous les conflits de l'univers. Que ces personnes pensent ce qu'il leur plaît de la situation au Sri Lanka, c'est leur affaire, c'est leur problème, mais ce n'est pas forcément le nôtre, et elles n'ont pas à "vouloir" que la France "force" le Sri Lanka à ceci ou cela; pour qui se prennent-elles ? Et où se croient-elles ?...

                Le Pays Légal tolère depuis trop longtemps ce qui devient maintenant une habitude, mais dangereuse et pernicieuse, à savoir que n'importe quel groupe de n'importe quel pays se permet d'importer chez nous les querelles de sa terre d'origine, en cherchant éventuellement à vider lesdites querelles dans nos rues. Ne voit-on pas régulièrement de jeunes pro palestiniens s'en prendre à de jeunes pro israéliens, et réciproquement, aux cris de "Palestine vivra !" ou "Israël vaincra !". Si les uns et les autres ont tant à coeur le sort de la Palestine ou celui d'Israël, que ne partent-ils là-bas, règler leur(s) différend(s) sur le terrain, les armes à la main ? Cette fois, ce sont des Tamouls qui viennent exiger que la France "force" le Sri Lanka : et puis qui, après ? et puis quoi, encore ?...

                 La France -qui, on devrait le rappeler à ces manifestants, n'a de toutes façons aucune juridiction au-delà de ses frontières...- a plus urgent à faire que de s'occuper de la terre entière, tâche dont elle n'a du reste absolument pas les moyens. Surtout lorsqu'il s'agit, en l'occurrence, de pays comme le Sri Lanka avec lesquels elle n'a jamais eu de liens particuliers d'aucune sorte durant son histoire...

                 Il serait bon que les autorités le rappellent à ceux qui ont un peu trop tendance à l'oublier, transformant nos rue en champs clos de leurs querelles, qui ne sont pas les nôtres...

  • ”La” république, ou ”cette” république ? Peut-il y avoir (en France...) une ”bonne” République ? Débat avec D.C....(3/3)

                Il nous semble également, pour alimenter le débat, que l'on peut jeter, en vrac, les réflexions et interrogations suivantes, après quoi il n'y aura plus qu'à attendre les réactions de qui voudra réagir.....

            

                1. L’effondrement du communisme semble avoir clôturé le cycle des révolutions ouvert en 1789, et ruiné l’idéologie révolutionnaire. La république française dispose-t-elle donc encore aujourd’hui d’un fondement, d’une légitimité idéologique ?

     

                2. Est-ce que cette perte des repères et fondements idéologiques de la république française ne se traduit pas, aujourd’hui, par une triple incapacité à agir ou simplement gérer, à organiser la vie politique et institutionnelle, à conserver un minimum d’adhésion et de confiance du peuple français ?

     

                3. En particulier, si l’on se réfère aux circonstances et aux situations les plus actuelles, la république française, privée de dynamique idéologique et affaiblie dans sa ses capacités à agir, paraît-elle capable de relever les défis cruciaux auxquels la France est confrontée : l’immigration et son corollaire le communautarisme, la mondialisation, le retour des tensions internationales, etc. … Autrement dit, est-elle capable -ce qui fonde la légitimité de tout pouvoir- d’assurer la survie de la nation française ?  

      

                4. A l'inverse, la royauté est-elle ou peut-elle être un recours ? Et, si oui, quel(s) plus représente-telle ?

     

                5. On sait qu'avant 1914 Maurras voyait l’urgence de la royauté pour éviter la guerre, mais aujourd’hui il y a urgence à réagir à un autre danger : la république change le peuple....

     

                6. Ne faut-il pas poser la question existentielle: quelle est la légitimité de l’existence de l’une et l’autre idée, la républicaine et la royale ? Est-il raisonnable de présenter la royauté ? Elle, qui n’existe pas, n’est-elle pas une vue de l’esprit ? Mais à l’inverse la république, qui existe et qui bénéficie de la force d’inertie, a terriblement vieilli et n’a pas tenu ses promesses…

                    Si chacun des deux systèmes qui a gouverné la France (la république et la monarchie) acceptent l’un et l’autre de ne pas se considérer comme des absolus et acceptent la possibilité de remettre en cause si nécessaire sa légitimité et la légitimité même de son existence, lequel des deux systèmes aujourd’hui paraît le plus ou le moins en défaut, le plus ou le moins défendable, le plus ou le moins critiquable ?.....

     

                7. Ne pourrait-on écrire une sorte de lettre ouverte aux républicains: est-il encore possible d’être révolutionnaire aujourd’hui, et même simplement républicain, après l’effondrement du marxisme ? A Moscou, l’effondrement et la disparition sont une réalité; à Pékin seule reste une apparence factice, totalement digérée et récupérée par un nationalisme ultra traditionnel, qui n’a strictement plus rien de marxiste-léniniste, et qui vient au contraire du fin fond des âges de l’histoire chinoise, et qui est directement hérité de la politique traditionnelle des Empereurs. O mânes de Mao ! Tout ça, pour ça ?....

     

                    Or le marxisme-léninisme s’est pensé et voulu comme la quintessence de la révolution française, en qui elle a toujours reconnu sa matrice originelle. C’est Clémenceau qui a raison : la révolution est un bloc, et son effondrement là-bas (Pékin, Moscou…) induit forcément, même si la force d’inertie retarde les échéances, son effondrement ici. L’effondrement de tout (et en premier lieu de la croyance, de la foi, du messianisme révolutionnaire.. ; tout le reste suivra, logiquement, comme lorsqu'un lainage commence à se détricoter…

  • Ce sont des êtres humains , et c’est « dégueulasse »…..(comme dirait une ministre de la République)

                Retour sur un fait consternant...

                Une dépêche AFP du 4 avril nous apprend que vingt-quatre enfants afghans âgés de 10 à 15 ans et vivant sans parents dans les égouts de l'une des grandes gares de Rome ont été découverts par la police.

                Les enfants dormaient sous des cartons dans les égouts et les sous-sols non-utilisés de la gare d'Ostiense, l'une des deux grandes gares de la capitale italienne, a indiqué la police ferroviaire romaine qui les a découverts lors d'une vaste opération de contrôle des sans-abris dans les gares romaines. Les enfants, certains dans un état de santé précaire, ont été confiés aux services sociaux de la municipalité.

               

                Selon la branche italienne de l'association caritative Save the Children, le nombre des mineurs afghans échouant dans les rues de la capitale italienne, en constante augmentation, est passé de 32 en 2004 à 264 en 2007.

                Mais c’est partout pareil en Europe, et cela ne concerne pas que des Afghans, enfants ou non. Voyez, pour ne parler que de chez nous, ces baraquements bidonvilliens de Roms sous des bretelles d’autoroutes; ou ces squats vétustes et, évidemment, insalubres où s’entassent des dizaines, voire des centaines de malheureux déracinés de leur Afrique natale pour venir servir de chair à profit à la fraction véreuse du patronat, en attendant de mourir peut-être (on l’a vu, hélas…) dans l’incendie de leur taudis; ou tant d’autres scènes scandaleuses et dégradantes que nous pouvons tous voir tous les jours, et de plus en plus, dans nos rues.

                Il faut sans cesse, à temps et à contretemps, poser la question du pourquoi et des responsabilités. Nommer ceux qui se font les complices et les relais -conscients ou non, volontaires ou non...- de cette transplantation insensée de population(s) du sud vers le nord, soi disant pour des raisons humanitaires, en fait pour des raisons idéologiques. Et lancer des « J’accuse » tous azimuts à l’idéologie immigrationniste et sanspapiériste des bobos / gauchos / trotskos qui, pour casser notre vieille France, notre vieille Nation héritée de l’Histoire, ont imaginé dans leurs cerveaux faussés jusqu’au trognon cette idée scélérate de la soi-disant diversité, au nom de laquelle ils assassinent de fait la nôtre, de diversité, la diversité française.

                Et peu leur importe si, au bout du compte, à Rome ou à Paris, des enfants afghans vivent dans des égouts ou des enfants roumains vivent dans des taudis. Ils s’en fichent bien pas mal des enfants afghans et roumains !...

                Ce qu’ils veulent, c’est la  peau de notre vieille Nation historique. Ils se servent simplement des afghans, des roumains et des autres, enfants ou adultes, pour cet objectif, et après ils peuvent bien... atterrir dans des égouts ou s'entasser dans des squats promis à l'incendie. Ce n’est plus leur problème….