UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La vraie leçon de l'affaire Zemmour/Bilger: ne pas subir, ne pas craindre d' "aller à la castagne"...

            "Nous avons bien reçu votre lettre dans laquelle vous regrettez que vos propos dans l'émission de Thierry Ardisson sur Canal + aient pu heurter. Nous prenons acte que vous n'avez jamais eu l'intention de stigmatiser certains de nos compatriotes (...) Du fait de ces mises au point, nous n'avons donc plus de raison de vous convoquer pour un entretien. Notre réunion du lundi 29 mars est donc annulée".

Voilà pour Zemmour.

En ce qui concerne Bilger, on apprenait peu de temps après qu'il n'y aurait ni sanctions ni suites non plus...

Dont acte....

Le Figaro renonce à licencier son journaliste vedette.pdf

zemmour-et-philippe-bilger-4302802sppws_1715.jpg

            Ce double épilogue heureux n'illustre-t-il pas à merveille -mutatis mutandis... evidemment- ce qu'a fort bien montré Jacques Bainville ? Relisons ce court passage de L'Histoire de France, consacré à la fin de Robespierre :

       "...On vit alors, au 9 thermidor, cette chose extraordinaire. Les Conventionnels qui survivaient étaient les plus sagaces et les plus subtils, puisqu'ils avaient réussi à sauver leur tête. Ils s'avisèrent de ce qu'on ne semblait jamais avoir compris depuis le 10 août : que ces fameuses « journées » n'étaient au fond que de petites affaires de quartier, qu'avec un peu de méthode, d'adresse et d'énergie, il était possible de mettre les émeutiers en échec..."

            Mais n'est-ce pas exactement la même chose, au fond, aujourd'hui, avec cette minuscule caste qui s'est arrogée, à la faveur de 1945, la domination absolue sur les médias (et l'Education, et tant d'autres secteurs clés...) que le pouvoir politique lui a follement abandonnée ? Il ne pouvait probablement pas faire autrement en 45, mais il aurait pu et dû le faire en 58; et il pourrait et devrait le faire aujourd'hui. En attendant cette nécessaire et salutaire "rupture" -comme dirait Nicolas Sarkozy, qui s'est fait élire pour la faire, mais ne l'a toujours pas faite....- les citoyens de base que nous sommes peuvent aujourd'hui, avec les moyens nouveaux, mettre en échec cette caste minuscule, en lui montrant leur détermination.

             Comme cela a été fait en pleine Révolution, comme le montre Bainville, lorsque la finalement tout petite caste des malfaisants a été mise hors d'état de nuire...

             Combien sont-ils, ces journalistes et assimilés -pas toujours vrais journalistes -question honnêteté professionnelle s'entend- et souvent plus militants syndicaux de gauche et d'extrême gauche que journalistes professionnels et consciencieux ?: 1000 ? 1.500 ? Ce n'est rien, comparé à l'exaspération qui ne cesse de monter dans l'opinion devant leur arrogance, leur impudence, leur malhonnêteté; une exapération qu'ils ne sauraient arrêter si l'opinion -et le pouvoir politique...- cessaient de se laisser dicter leur loi; pas plus que la Terreur d'hier, le politiquement correct et le terrorisme politico-culturel d'aujourd'hui ne tiendraient bien longtemps si une guerre vraie, franche et ouverte leur était menée...

           Car c'est cela qu'il faut faire: pas se contenter de sauver Zemmour, ou Bilger, aujourd'hui, mais abattre une Bastille et en finir avec 1945. Sarko n'a-t-il pas dit un jour qu'il voulait liquider Mai 68 ? Mais c'est aussi 45 qu'il faut liquider...

           Et, avec de l'énergie, il est possible de mettre les terroristes en échec...

Les commentaires sont fermés.