La crise, personne ne peut dire exactement ce qu'elle nous réserve, et nul ne sait, bien sûr, ce qui va se passer. Nous n'allons donc pas nous complaire dans le rôle d'oiseaux de mauvaise augure, ni nous délecter de propos alarmistes entendus ici ou là. Cependant, c'est bien connu, gouverner c'est prévoir : on peut donc légitimement poser la question de la responsabilité des pouvoirs publics au sujet de certaines politiques menées depuis plusieurs années.
Une chose est bien certaine, en effet, et c'est que, si l'augmentation du chômage se poursuit, et donc si le travail se raréfie, la politique insensée de recours à une immigration massive, qui est menée depuis une trentaine d'années en France et en Europe, risque fort de provoquer des tensions et des explosions dont nul ne peut prévoir ni l'ampleur ni les conséquences. On a tout de même détruit 187.000 emplois en France durant le premier trimestre.....
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a lancé une mise en garde en ce sens. Il a estimé, dans un entretien publié le dimanche 24 mai, en Espagne, que la crise mondiale pourrait déboucher sur une "grave crise humaine et sociale", si des mesures adéquates ne sont pas prises à temps.
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