Les burqas ? "Ce ne sont pas seulement des prisons, ce sont des cercueils..." (Alain Finkielkraut, Le Figaro).
Sur une radio périphérique, prise au hasard, et en cours d'émission....Une jeune femme -qui porte la burqa- explique son attitude. Là où elle dérape franchement, et scandaleusement -mais le journaliste n'a rien dit...- c'est quand elle déclare: "..Moi, ma burqa, je ne l'enlève que le soir, rentrée chez moi, et devant des purs...". Texto !
On est ravi d'apprendre que nous sommes donc, nous, des impurs. Du moins si nous avons bien compris ce que veut dire cette jeune femme, mais il semble que ce soit très clair.
Même en comptant large, même en comptant quinze millions d'étrangers en France, dont dix millions de musulmans, cela nous fait donc en France 52 millions d'impurs ? Encore une fois, merci bien: merci pour eux, merci pour nous...
Et, répétons-le, le journaliste n'a rien dit face à cette énormité scandaleuse....
Autant prendre la chose du bon côté, non ?.....
Si un français de souche s'était permis de dire l'énormité scandaleuse inverse -à savoir que les dix millions de musulmans étaient des impurs- croit-on sérieusement que le journaliste n'aurait rien dit ?
Bon, laissons maintenant ces débilités aux débiles qui les profèrent -et les professent-, et passons à la seule réponse qui vaille, en élevant un peu le débat. On en a bien besoin, après de tels abîmes de crétinisme. Et écoutons Finkielkraut :
"...La France n'est pas une auberge espagnole. Ce pays ne se réduit pas à la diversité de ses composantes actuelles. Il a une histoire, il a une substance, il est davantage qu'un ensemble de procédures visant à régler la coexistence des communautés. Le multiculturalisme a ceci de singulier qu'il légitime et célèbre toutes les cultures sauf celle du pays hôte, invitée, afin de faire la place, à se dissoudre. Mais l'hospitalité ne consiste pas à cesser d'être ce que nous sommes pour mieux nous ouvrir à tous les vents de l'altérité. L'hospitalité consiste à offrir à tous ceux qui vivent sur notre sol l'essentiel de notre tradition. L'essentiel en l'occurrence, l'essentiel pour nous, non négotiable, c'est la présence plénière des femmes..."