Encore des évêques solidaires des hors la loi ! : Optima corruptio pessima...
Le camarade Schockert remet ça ! (1). A peine avait-on vu partir Mgr de Berranger, et croyait-on Mgr Schockert orphelin, qu'il faut se rendre à l'évidence. Le camarade n'a rien perdu de sa virulence politique, mise au service de ses chers frères, les hors la loi.....
Il le montre en utilisant d enouveau un procédé largement utilisé par tous les révolutionnaires, et pendant toutes les révolutions : quelques personnes rédigent un texte et prétendent le faire passer pour l'opinion générale. Ici, en l’occurrence, trois évêques, qui se proclament « les évêques ».
Mais il y a environ 110 évêques en France, et l’on n’est pas sûr du tout que ces trois évêques représentent la totalité, ni même la majorité, de leurs confrères.....
Ces trois évêques demandent un débat avec les élus au sujet de la suspicion entourant les bénévoles qui aident les hors la loi (qu'ils préfèrent appeler sans-papiers, car ces évêques mentent sur les mots, et parles mots...) et rappellent que la fraternité est un principe de la République, dans un communiqué diffusé le 15 mai. Le communiqué est signé par Mgr François Garnier, archevêque de Cambrai, Michel Santier, évêque de Créteil et Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbelliard au nom de la Commission pour la Mission universelle de l'Église et du Conseil pour les relations inter religieuses et les nouveaux courants religieux.
On ne s’étendra pas sur le tissu de niaiseries, de mauvaise foi écoeurante, de mensonges par omission et par déformation des faits, que représente ce communiqué, qui montre bien que la collaboration des chrétiens auto-proclamés progressistes aux basses œuvres de la subversion est une des choses les plus perverses qui soient…
La manoeuvre n'étant pas nouvelle, et ayant déjà servi plusieurs fois, la réponse ne sera pas nouvelle, non plus, et a déjà servi aussi plusieurs fois. Mais, le moyen de faire autrement que de répéter inlassablement, à temps et à contretemps ?... On re-formulera donc juste, à nouveau, un reproche de fond, à ces évêques qui font exprès de tout mélanger.
Ils rappellent que le Christ a dit « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ».La citation est parfaitement juste, mais ils en déforment le sens, eux qui sont normalement chargé d’enseigner la vérité. On voit bien que, dans le contexte actuel, dans la France d’aujourd’hui, le phénomène migratoire insensé auquel nous assistons ne peut en rien se comparer à la demande du Christ d’accueillir, dans tout endroit de la Palestine du premier siècle, un étranger pèlerin qui ne demande rien d’autre qu’un toit pour la nuit et un peu de nourriture. Et qui ne menace en rien les structures sociales établies, ni le droit légitime des peuples qu’il traverse à continuer leur existence normalement, dans le respect et la poursuite des mœurs et des traditions qui sont les leurs.
Or, tout le monde le sait, le voit, le constate quotidiennement : l’immigration est pensée, voulue et organisée aujourd’hui, par ceux qui s’en servent et qui la manipulent, pour détruire nos nations historiques. Et il ne s'agit pas d'un problème de fraternité, de solidarité, de charité, mais d'un processus de substitution de population. Ce qui n'a, on en conviendra, rien à voir ! Et l’anti racisme inventé pour anesthésier et terroriser l’opinion (toujours la Terreur… "on" ne change pas….) n’est rien d’autre que le communisme du XXI° siècle, comme l’a très bien expliqué Alain Finkielkraut.
Comme nous l'écrivions ici-même, en conclusion des notes citées ci dessous (1), "...Les évêques qui ont pondu ce scandaleux papier ont-ils lu Finkielkraut ? Savent-ils cela, auquel cas ce sont des apparatchiks. L’ignorent-ils, auquel cas ce sont des niais, de ceux que Lénine nommait des idiots utiles. Dans les deux cas, ils sont indignes d’être des archevêques de l’Église catholique…..
Car, en tant que Princes de l'Église, ils auraient bien mieux à faire en employant leur énergie à seconder Benoît XVI dans son entreprise de nouvelle évangélisation. Mais il semble bien qu'ils aient fait leur choix, et qu'à leur tâche de pasteur, il préfèrent délibérément une action nettement plus politique, dans le voisinage et le sillage de la subversion et d'une gauche idéologique, pourtant à bout de souffle....
Curieux, cette ringardise,chez des soi disant -et, répétons-le, auto-proclamés- progressistes....
(1) : Voir les deux notes «Monseigneur de Berranger : un départ que l'on ne regrettera pas.... » (1 et 2), et « Monseigneur Pontier, archevêque des sans-papiers ?... », dans la catégorie « Politique et Religion ».