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  • Éphéméride du 26 octobre

    1562 : Date possible du départ de France de Jean Goujon (ici, sa Fontaine des Innocents, à Paris)

     

     

     

     

     

    1396 : Mort de Jean de Beaumetz 

     

    Il est à la fois l'un des plus talentueux et des derniers représentants de ce gothique tardif des XIVème et XVème siècles (que l'on appellera, en architecture, "flamboyant") qui sera, peu de temps après, remplacé par l'art nouveau : celui de la Renaissance...

    Après avoir travaillé en Artois, puis à Paris, Jean de Beaumetz devint, de 1375 à sa mort, peintre en titre de Philippe le Hardi à Dijon.

    Il décora les châteaux ducaux et l'église de la Chartreuse de Champmol, y peignant des retables et 26 tableaux pour les cellules des chartreux. La Révolution ayant totalement démantelé la Chartreuse, et dispersé la totalité des ouvres d'art qui s'y trouvaient, Beaumetz n'est plus connu que par deux de ces tableaux, deux Calvaires avec un donateur chartreux (l'un au Louvre et l'autre au Musée de Cleveland).  

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    Calvaire avec un moine chartreux, Musée du Louvre

     

    http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=1024 

     

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    1289 : Bulle papale Quia Sapientia par laquelle Nicolas IV fonde l'Université de Montpellier

     

    Bien avant la Bulle papale, et "... dès la fin du XIIème siècle, Montpellier possédait de célèbres écoles de médecine, de droit, d'arts libéraux; elles furent réunies en 1289 pour former l'université, qui devait compter parmi ses maîtres : au XIVème siècle, le médecin et alchimiste Arnaud de Villeneuve; au XVIème siècle, les médecins Rabelais et Rondelet, ainsi que l'helléniste Casaubon. C'est à Montpellier que fut fondé le plus ancien jardin botanique de France (1593) et que se formèrent de grands savants tels que Lobel, Clusius, Tournefort, Jussieu, Candolle..." (Michel Mourre).

    Stratégiquement bien situé, entre l'Italie et l'Espagne, tout près de la Voie Domitienne et du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, Montpellier s'imposa très vite comme une ville marchande et d'affaires, et comme un pôle très favorable au commerce...

    "L'afflux des pèlerins provoqua également la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne vinrent faciliter la gestation de la future Ecole de Médecine dont la renommée était déjà internationale dès la fin du XIIIème siècle" écrit le chroniqueur Jacques Fabre de Morlhon. 

     

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    1562 : Date possible du départ définitif de France de Jean Goujon

     

    Il est vraisemblable que Jean Goujon quitte la France à la fin de l’année 1562, pour des raisons religieuses. Sa présence est attestée à Bologne fin 1563 et début 1564, où il habite place San Michele près de San Mamolo.

    On perd al26 octobre,notre-dame de paris,terreur,revolution,rois de judas,musee de cluny,anatole france,convention,viollet le duc,boutangors sa trace et l’on suppose que l’artiste disparaît entre 1564 et 1569...

    Alors qu'il était, avec Germain Pilon, le plus grand sculpteur de son temps - on l'appelait "le Phidias français" !... - il est très surprenant que l'on sache aussi peu de choses sur sa vie personnelle (comme pour Germain Pilon, d'ailleurs), à l'exception de sa collaboration - toujours très fructueuse - avec le grand Pierre Lescot (voir l'Éphéméride du 10 septembre, jour de la mort de ce dernier).

    Voici donc une rapide évocation de son talent, à travers une brève rétrospective de son oeuvre...

     

    On l'appelle couramment le Phidias français ou le Corrège de la sculpture.

    N'est-il pas étrange, dans ces conditions, que l'on sache si peu de choses sur lui ? Ni la date exacte de sa naissance (en 1510, en Normandie) ni celle de sa mort ne nous sont connues (on pense parfois qu'il a été tué lors de la Saint Barthélemy...); et l'on ne dispose d'aucun portrait sûr de lui.  

    Il fut pourtant l'une des figures majeures de la Renaissance française.

    C'est surtout au Louvre et au Musée Carnavalet que l'on pourra voir l'essentiel de ses oeuvres, saisir combien il dominait son sujet, et mesurer à quel point il maîtrisait son art. C'est-à-dire, au fond, mesurer l'étendue de son génie, tout simplement...

    • Au Louvre, voici d'abord les Cariatides pour la plate-forme des musiciens, dans la Salle de bal du Louvre (sculptées à partir de 1550)... :

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    ...et ce Bas-relief funéraire pour André Blondel de Rocquencourt (bronze, 1560)...

     

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    ...ou ces sculptures dans la Cour carrée :

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    Et enfin Les Nymphes, pour lesquelles le Musée propose ces commentaires :

     

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    "Jean Goujon introduit une conception nouvelle du bas-relief : ses figures s'adaptent au cadre et se suffisent à elles-mêmes. Il parvient ainsi à créer l’illusion d’espace dans la faible épaisseur de la pierre. Les nymphes de Goujon révèlent une affinité avec l’Antiquité sans précédent en France.
    Ces figures nues et allongées de néréides s’inspirent des triomphes marins sculptés sur les sarcophages antiques.
    Goujon s’est également inspiré des artistes italiens appelés par François Ier pour travailler au château de Fontainebleau, à l’exemple de Rosso (1495-1540) et Primatice (1504-1570) qui dirigèrent successivement le chantier. Mais il s’inspira aussi de Benvenuto Cellini...

    Goujon introduit pourtant une fluidité qui lui est propre : l’ondulation des draperies joue avec les lignes souples et spiralées des figures et avec les volutes des coquillages et des queues des animaux marins. Ces courbes souplement entrelacées rythment la composition. Le traitement décoratif de la surface (coquillages, vaguelettes, écailles) et l’expression espiègle des Amours animent l’œuvre d’une gaieté insouciante. L’élégance et la sveltesse des formes, la pureté des contours (une ligne cerne les corps), le modelé souple des chairs confèrent au bas-relief une grâce éminemment personnelle : Goujon semble avoir retrouvé le secret hellénique de la beauté idéale…"

     

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    • Le musée Carnavalet, lui, renferme Les quatre saisons (sculptées primitivement pour l'hôtel de Jacques de Ligeris (ci dessous).

     

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    Terminons cette évocation du Phidias français, ce génie dont on sait si peu de choses, par là où nous l’avons commencée : la Fontaine des Innocents, édifiée à l’occasion de l’entrée du roi Henri II à Paris, le 16 juin 1549 (c’est l’une des rares dates sûres dont on dispose concernant cet artiste…)

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     La Fontaine des Innocents, sculptée par Jean Goujon entre 1547 et 1549...

     

    Située dans le quartier des Halles, cette fontaine formait une sorte de portique surélevé, dont deux arcades se dressaient sur la rue Saint-Denis, lieu de passage du cortège royal, et une seule en retour. Les reliefs en longueur se situaient sous les arcades.

    C’était à l’origine une loggia bâtie à l’angle de deux rues, avec deux arcades sur une rue et une seule sur l’autre. Jean Goujon l’orna de reliefs légers qui évoquaient les nymphes des eaux, renouant ainsi avec la tradition antique du nymphée.

    L’ondoiement de ce monde marin compensait le faible débit d’eau qui coulait des robinets. En 1787, la fontaine fut remontée sous forme d’édicule cubique sur la nouvelle place aménagée sur le site du cimetière des Innocents, désaffecté pour raisons d’hygiène. Sous l’Empire, l’amélioration de l’alimentation en eau permit de faire jaillir le flot en cascades ; c’est pourquoi, en 1810, on retira les bas-reliefs des soubassements pour les préserver du ruissellement avant de les faire entrer au musée du Louvre en 1824.

     

     http://www.cosmovisions.com/Goujon.htm

     

    Jean Goujon au Louvre : 

    http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/nymphes

     

    La Fontaine des Innocents :

    http://paris1900.lartnouveau.com/paris01/fontaine_des_innocents.htm

     

     

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    2010 : Ouverture de l'Exposition "Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles"...

     

    Étant donné la qualité et surtout l'importance de cette Exposition, d'un triple point de vue : historique, scientifique et politique, on ne s'étonnera pas que nous lui ayons consacré l'une de nos Pages :

    L'Exposition de Versailles dit l'Histoire, mais la vraie...

  • Éphéméride du 30 août

    1772 : Naissance de La Rochejaquelein (ici, son drapeau, ou "guidon" : "Pour les autels, le Roi et les foyers")

     

     

     

     

     

    1483 : Mort de Louis XI   

     

     

    Au château de Plessis-lez-Tours, le roi, frappé d'une attaque d'apoplexie, fait venir son jeune fils, âgé de treize ans - le futur Charles VIII - et, avec difficulté, lui donne ses dernières recommandations.

     

    Tout d'abord, nous dit Commynes, de "ne changer aucun officier" de sa maison, puis de respecter ses devoirs envers Dieu et envers la Couronne : 

     

     "L'honneur et le droit de laquelle vous savez, sommes tenus de garder ainsi que nous l'avons juré et promis pour le bien et soulagement de nos bons et loyaux sujets". 

     

    Il n'appela plus son fils que le roi, et rendit l'âme à 7 heures du soir. C'était un samedi...  

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    Il ne reste qu'une très faible partie des bâtiments du château de Louis XI à Plessis...
     
     
     

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    1523 : Première date officielle du début de la grande braderie de Lille...

     

    30 aout,voltaire,rousseau,louis xi,bourse,lyon,la rochejacqueleinLa première trace écrite dont on dispose sur cette tradition/institution millénaire qu'est la Grande braderie de Lille remonte à 1127, et se trouve dans les récits du chroniqueur Galbert de Bruges : la Foire de Lille, appelée aussi Franche Foire, se tenait après le 15 Août, fête de l'Assomption, sur la place du Marché; on l'appelait "franche" car les marchandises y étaient vendues sans taxes aucunes...

    D'une part, les commerçants de l'extérieur de l'agglomération avaient le droit, à cette occasion, de vendre à l'intérieur de la ville, privilège réservé exclusivement aux commerçants locaux tout le reste de l'année; d'autre part, et là aussi une fois par an, les valets pouvaient vendre les anciens objets et vêtements de leurs maîtres, que ceux-ci leur avaient  offerts : ces valets furent les premiers "bradeux", mais ils devaient être de retour pour servir leurs maîtres à leur réveil : les objets étaient donc "bradés" pour être vendus plus rapidement...

    Ce sont ces deux traditions qui, en se superposant, sont à l'origine de l'énorme succès que prendra, au fil du temps, la grande braderie...

    Peu à peu, on va organiser la coutume : à la fin du XVème siècle, la franche foire est prolongée de deux jours. Mais c'est en 1523 qu'en est est fixé, pour la première fois, le jour d'ouverture officielle : il est décidé que la braderie de Lille débutera le 30 août (ou le 31, si le 30 tombe un dimanche) et sa durée est fixée à sept jours ouvrables...

    De nos jours, la grande braderie de Lille accueille chaque année entre deux et trois millions de visiteurs : elle est l'un des plus grands rassemblements de France et le plus grand marché aux puces d'Europe.

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    La "moules/frites" (ci dessus) est le plat traditionnel "obligé" et symbole de la braderie; une amicale compétition entre les restaurateurs est celle du "tas" de coquilles des moules, amassées après leur consommation, devant chaque établissement (ci dessous)...

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    1540 : Création de la première Bourse française, à Lyon

     

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    L'actuelle Bourse de Lyon
     
     
     
     

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    1755 : Lettre de Voltaire à Rousseau

     

     

    En 1755, Rousseau participe au concours de l'Académie de Dijon pour répondre à cette question : "Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes ?", et envoie son Discours à Voltaire.

    Celui-ci lui envoie sa réponse, restée célèbre (extrait) :

    "J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain, et je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, et vous ne les corrigerez pas. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine, dont notre ignorance et notre faiblesse se promettent tant de consolations. On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage. Cependant, comme il y a plus de soixante ans que j'en ai perdu l'habitude, je sens malheureusement qu'il m'est impossible de la reprendre, et je laisse cette allure naturelle à ceux qui en sont plus dignes que vous et moi.

    Je ne peux non plus m'embarquer pour aller trouver les sauvages du Canada; premièrement, parce que les maladies dont je suis accablé me retiennent auprès du plus grand médecin de l'Europe, et que je ne trouverais pas les mêmes secours chez les Missouris, secondement, parce que la guerre est portée dans ces pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que nous. Je me borne à être un sauvage paisible dans la solitude que j'ai choisie auprès de votre patrie, où vous devriez être..."

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    Commencée presque dans la courtoisie, cette querelle épistolaire entre les deux hommes finira presque dans la haine. Cinq ans après la lettre de Voltaire  (extrait ci dessus), Rousseau clôturera le débat par ces mots :
     
    "Je ne vous aime point, Monsieur; vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles, à moi, votre disciple et votre enthousiaste.
    Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu; vous avez aliéné de moi mes concitoyens, pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux : c'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable; c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté, pour tout honneur, dans une voirie, tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays.
    Je vous hais enfin, puisque vous l'avez voulu; mais je vous hais en homme encore plus digne de vous aimer, si vous l'aviez voulu.
    De tous les sentiments dont mon cœur était pénétré pour vous, il n'y reste que l'admiration qu'on ne peut refuser à votre beau génie, et l'amour de vos écrits.
    Si je ne puis honorer en vous que vos talents, ce n'est pas ma faute. Je ne manquerai jamais au respect qui leur est dû, ni aux procédés que ce respect exige.
    Adieu, Monsieur." (17 juin 1760).
     
     
     

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    1772 : Naissance de Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein

        

     

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     Le 10 août 1792, devant les Tuileries, il y a là, pour défendre le Roi et pour sauver l'honneur du nom français, neuf cents Suisses, commandés par Messieurs de Maillardoz, de Dürler et Bachmann, et des gardes nationaux (au total, environ 2.500 hommes...); il y a aussi Bonchamps, La Rochejaquelein, Charette, Du Pont de Nemours (qui partira aux États-Unis), Précy (celui qui est célébré dans le chant La ligue noire)... et, bien sûr La Rochejaquelein !
     
         

    De Michel Mourre :

     

    "Ancien officier de la garde constitutionnelle de Louis XVI et fils d'un émigré, il se retira après le 10 août 1792 dans la terre de Clisson, auprès de son cousin Lescure. À la tête de paysans vendéens, il rejoignit Bonchamps et d'Elbée, se distingua à la bataille de Fontenay  (24 mai 1793), entra dans Saumur (9 juin), sauva les vendéens de la déroute à Luçon, remporta la victoire de Chantonnay (septembre) mais fut vaincu à Cholet (octobre). Devenu commandant en chef des vendéens après la mort de Lescure, il fit preuve de réels talents militaires, mais finit par être réduit à une guérilla sans espoir après les défaites d'Ancenis et de Savenay, et fut tué au combat de Nouaillé."

     

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    Drapeau de La Rochejaquelein
     
     
     
     
     
    Dans notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, , voir la photo "La Rochejaquelein" et les deux suivantes...
  • Éphéméride du 20 septembre

    2014 : Millénaire de la Cathédrale de Strasbourg

     

     

     

     

     

    2 Avant Jésus-Christ : L'armée de secours gauloise échoue devant Alésia 

     

    Vercingétorix capitulera sept jours plus tard...

    Ci-dessous, l'oppidum vu d'avion :

             

    alesia.jpg

     http://historyweb.fr/vercingetorix/ 

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos "Campagnes de César", "I : La Gaule et la conquête de César", et "II : Alésia, conséquences heureuses d'une défaite"

    ALESIA 1.jpg

              

     

    Voici la transcription des trois petits textes explicatifs - assez difficilement lisibles - de cette très bonne illustration du siège d'Alésia :    

         

    • l'oppidum, place-forte naturelle : Construite sur un lieu sur-élevé, protégée par un mur d'enceinte, la ville des Mandubiens est un site exceptionnel par son importance stratégique, mais aussi politique et religieuse. Vercingétorix et ses 80.000 fantassins, contraints de s'y réfugier début août 52, ont de quoi tenir trente jours. 

    • le dispositif de César : Il érige une double ligne de siège avec pièges et redoutes : la contrevallation pour empêcher les assiégés de sortir, et la circonvallation pur protéger ses arrières. Ses troupes représentent 70.000 fantassins.

    • l'armée de secours : Pas moins de 240.000 fantassins et 8.000 cavaliers.

    Mais elle arrive après soixante jours de siège. Dans un premier combat de cavalerie, les Germains font pencher la victoire du côté de César. Une tentative de nuit pour percer les défenses romaines se solde par un échec.

    Baroud d'honneur : la grande bataille rangée, qui se termine par un massacre...  

     

    Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l'influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Éphémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l'Antiquité : voici le rappel des plus importantes d'entre elles, étant bien entendu qu'un grand nombre d'autres Éphémérides traitent d'autres personnalités, évènements, monuments etc... de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s'appelle : la France...

     

    En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que "le divin Jules" avait été appelé à l'aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s'opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes - en 58 avant J.C - pour s'établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (voir l'Éphéméride du 28 mars); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d'Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (voir l'Éphéméride du 5 août); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l'avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome... Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l'actuelle Orléans), en 52 (voir l'Éphéméride du 23 janvier); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (voir l'Éphéméride du 28 novembre); mais, moins d'un an après, enfermé dans Alésia, Vercingétorix vécut l'échec de l'armée de secours venue à son aide de toute la Gaule (voir l'Éphéméride du 20 septembre) : il capitula une semaine après (voir l'Éphéméride du 27 septembre). Emmené captif à Rome, il fut mis à mort six ans plus tard, en 46 (voir l'Éphéméride du 26 septembre)...

     

    Cependant, dans sa conquête des Gaules, César n'eut pas seulement à lutter contre les tribus gauloises proprement dites : il s'opposa également à Massalia, puissance amie et alliée de Rome, mais qui ne voulut pas choisir entre César et Pompée lorsque la guerre civile éclata entre ceux-ci : César réduisit Massalia, mais avec difficulté (voir nos trois Éphémérides des 19 avril, 27 juin et 31 juillet)...

     

      Enfin, pour être tout à fait complet avec le rappel de ce que l'on peut trouver dans nos Éphémérides sur ces pages de notre Antiquité, mentionnons également nos trois Éphémérides traitant de :

    la victoire sur les Cimbres et les Teutons, remportée par Caius Marius, oncle par alliance de Jules César en 86 (il avait épousé sa tante, Julie, et mourut en 86 : voir l'Éphéméride du 17 janvier);

    l'assassinat de Jules César en 44 Avant J-C (voir l'Éphéméride du 15 mars);

    notre évocation de Massalia, sa puissance et son rôle à l'époque (voir l'Éphéméride du 11 avril)...

     

     

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     1715 : La France colonise l'île Maurice

     

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    Comme l'Île Bourbon, l'Île Maurice avait déjà été découverte avant l'arrivée des Français, et, même, les Hollandais y avaient installé des établissements.

    En septembre 1715, la France, déjà bien établie depuis 1665 dans l'Île Bourbon, voir l'Éphéméride du 9 juillet, et dont le commerce avec les Indes était harcelé par la piraterie, envoya un bateau de guerre stationner à Maurice et en prendre le contrôle, les Hollandais ayant presque totalement quitté l’île en 1710.

    Le malouin Guillaume Dufresne d'Arsel fut chargé de cette mission par le Secrétaire d'État à la Marine, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, et prit possession de l'île au nom de Louis XIV, le 20 septembre. Dès lors, Maurice fut rebaptisé "l’Ile de France".

    Il ne s’agissait pas pour la France de faire de l’île une colonie de peuplement mais de disposer d’une base arrière afin de sécuriser les transports commerciaux avec l’Inde. En 1721, l’administration de Maurice fut confiée à la Compagnie française des Indes orientales - fondée en 1644, voir l'Éphéméride du 27 août - qui prit possession de l’île dans le but de la coloniser...

    Mais il fallut attendre l’arrivée d’un nouveau gouverneur, le comte Mahé de La Bourdonnais, pour que la nouvelle colonie commençât à prospérer. Son arrivée en 1735 marque le début de la période de suprématie française dans l’océan Indien...

     

    http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/maurice.htm

     

     

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    1898 : Le premier vol dirigé relie Saint-Cloud à Paris

     

    L'ingénieur et aéronaute brésilien Albert Santos-Dumont réussit à faire voler son dirigeable équipé d'un moteur à explosion de Saint-Cloud, sur le terrain du siège de l'aéro-club français, jusqu'à Paris, aller-retour.

    Connu pour sa personnalité excentrique, Santos-Dumont se rendait en dirigeable à des rendez-vous mondains sur les Champs-Élysées et accrochait son véhicule volant aux lampadaires.         

    Ci dessous, la reconstitution de son prototype, le 14 Bis :

    avion_14bis_santos_dumont_brasilia_en_vol_agbr_pt.jpg
     
     
     

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    1910 : Aux origines de l'assurance-chômage

  • Éphéméride du 3 octobre

    1985 : Création du RAID

     

     

     

     

    1468 : Arrestation de Louis XI à Péronne par le duc de Bourgogne 

     

    Ce jour-là, la royauté connut la plus effroyable des humiliations (l'arrestation du Roi est racontée en détail dans l'Éphéméride du 11 février). Il n'y en aura pas de pire jusqu'à la Révolution.

    Certains l'ignorent, d'autres l'oublient : il n'était pas obligatoire que la France existât. Du moins telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les territoires qui la composent, ces Provinces qui font son extraordinaire richesse grâce à leur infinie diversité, auraient très bien pu aller les unes à telle puissance étrangère, les autres à telle autre.

    Ou alors, d'autres centres que Paris auraient pu fédérer une autre entité :

    les Wisigoths, d'abord, qui possédaient presque toute l'Espagne et quasiment toute l'actuelle France méridionale : mais ils furent écrasés à Vouillé par Clovis (voir l'Éphéméride du 10 novembre) et refoulés en Espagne;

    ou bien les Comtes de Toulouse, à partir précisément de leur capitale éponyme, mais qui manquait d'un poids démographique suffisant pour s'imposer;

    ou bien les Plantagenêts, d'origine française mais devenus rois d'Angleterre, et qui possédèrent, à un moment, bien plus de territoires de l'actuelle France que le roi de France lui-même.

    ou bien encore les ducs de Bourgogne, les Grands Ducs d'Occident, qui, eux, ne manquaient ni de population ni de richesses mais qui, pour leur malheur - et notre bonheur ! - sont "tombés" sur... Louis XI (ci dessous) ! 

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    Bien qu'un peu touffue, et assez peu lisible, la carte ci dessous montre la tenaille presque parfaite, et donc mortelle, dans laquelle les possessions bourguignonnes de Charles le Téméraire (en jaune) enserraient en grande partie, et presque totalement, une portion des terres du Roi de France, au Nord et au Centre-Est :
     
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    Si l'on tient compte du fait que plusieurs autres facteurs militaient en faveur du Grand Duc d'Occident (richesse économique, dynamisme culturel, poids démographique...) on voit bien, dans cette lutte titanesque entre la Maison de France et la Maison de Bourgogne, qui était le chêne (du moins en apparence) et qui était le roseau...
     
    De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VII, Louis XI : l'unité sauvée, l'ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant :
     
    "...Charles le Téméraire, qui venait de succéder à son père, nourrissait de vastes et dangereux desseins. Il voulait fondre en un bloc ses domaines faits de pièces et de morceaux, relier la Bourgogne aux Pays-Bas, soit par la Champagne, soit par la Lorraine, gouverner sans avoir à rendre hommage au roi de France ni à respecter les coutumes flamandes..."
     
    "...Et quand celui-ci (Louis XI, ndlr) fut roi, il continua l'œuvre de son père. Si la grande féodalité comptait sur le nouveau règne, elle se trompait. Seulement, Louis XI, esprit réaliste, avait bien jugé qu'il n'était pas assez fort pour la combattre en face. Il avait, à juste titre, le "cauchemar des coalitions". Il eut recours aux armes quand il ne pouvait s'en dispenser, mais sa préférence était pour d'autres moyens, l'argent surtout : il payait ce qu'il ne pouvait conquérir. Avaricieux pour lui-même, encore plus modeste dans ses habits que son père, il trouvait quatre cent mille écus pour acheter une province.

    La ruse, l'absence de scrupules étaient sans doute dans son caractère. Elles étaient aussi des nécessités de la situation. Diviser ses ennemis, abattre les plus faibles, s'humilier au besoin devant les autres, sacrifier ses alliés en cas de nécessité, inspirer la crainte quand il était le plus fort, subir des affronts et attendre l'heure de la vengeance : ce n'étaient pas des procédés de paladin. Charles le Téméraire, le "grand duc d'Occident" (ci dessous) avait une autre allure. À la fin, comme dans la fable, le roseau l'emporte à force de plier..."

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    "...Vis-à-vis de son grand adversaire, le roi avait adopté pour tactique la prudence. Il le voyait s'engager dans des entreprises de plus en plus hasardeuses, affronter la Lorraine, l'Alsace, l'Allemagne, la Suisse. Louis XI le sentit perdu. Désormais il se garda d'intervenir autrement qu'en lui suscitant des ennemis. Il fit confiance au temps, attendit son heure. Il donna même Saint-Quentin pour que le duc de Bourgogne se tournât d'un autre côté. Ce côté, c'était celui de Granson et de Morat où les cantons suisses infligèrent deux graves défaites au puissant duc. Il ne s'en remit pas. Rien ne lui réussit plus. Devant Nancy, dont il voulait faire la capitale de son État, la tête d'une Lotharingie nouvelle, il trouva une mort misérable (1477).

    Plus grand bonheur ne pouvait arriver à la France. Sans effort de notre part, un ennemi dangereux était abattu. Et puis, Charles n'avait pas de fils : ses apanages retourneraient donc à la couronne..."

     

    • Sur les causes profondes de cette guerre entre la France de Louis XI et la Maison de Bourgogne, on pourra consulter l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre.

    Ainsi que, dans notre Album "L'aventure France racontée par les cartes", la photo "La France face à la maison de Bourgogne"

     

    • Morts à l'étranger, faits prisonnier sur le champ de bataille, préférant quitter Paris révolté afin d'y revenir après avoir dompté les rebelles, assassinés : plusieurs rois de France ont eu un destin hors du commun, que recensent quatre de nos Éphémérides :

    • pour les rois morts à l'étranger, voir l'Éphéméride du 8 avril;

    • pour les rois faits prisonniers sur le champ de bataille, voir l'Éphéméride du 11 février;

    • pour les rois ayant préféré quitter Paris révolté afin d'y revenir après avoir dompté les rebelles, voir l'Éphéméride du 21 mars;

    • pour les rois assassinés, voir l'Éphéméride du 30 juillet...

     

     

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    1634 : Louis XIII se proclame Capitaine des Mousquetaires...

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    C'est un peu plus de dix ans auparavant, en 1622, que le Roi avait créé le corps des Mousquetaires : en réalité, il ne fit que transformer l'armement de la garde personnelle, créée par son père, Henri IV, qui portait le nom de "Carabins" car elle était armée de carabines.

    Louis XIII fit remplacer ces dernières par des mousquets, d'où le nouveau nom de "Mousquetaires"... 

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    Dans la Maison militaire du Roi, les mousquetaires formaient deux compagnies, chacune de deux cents cavaliers.

    Ils portaient habit écarlate, soubrevestes bleues et galonnées sans manches, avec deux croix de velours blanc, l'une devant, l'autre derrière. La première compagnie avait des galons d'or et des flammes rouges aux angles des croix, tandis que la deuxième avait des galons d'argent et des flammes feuille-morte.

    Les mousquetaires de la première avaient des chevaux gris ceux de la deuxième, des chevaux noirs. De là, leur nom de Mousquetaires gris et de Mousquetaires noirs.

    Leurs drapeaux étaient blancs :

    sur celui de la première compagnie se voyait une bombe enflammée tombant sur une ville, avec la devise Quo ruit et lethum (Partout où elle s'élance, elle porte la mort), allusion à l'impétuosité des mousquetaires;

    sur celui de la deuxième, il y avait un faisceau de douze flèches empennées et l'inscription Amenas Jovis altera tela (Nouvelles armes d'un nouveau Jupiter).

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    Les mousquetaires ont joué un rôle particulièrement brillant et glorieux :

    "Ils donnèrent des preuves d'une valeur extrême; on n'en vit jamais reculer un seul, et il en fut tué un grand nombre" (Pelisson).

     

    Ce fut le grand Lully qui composa les deux marches des Mousquetaires, Gris et noirs, dont d'Artagnan reste le symbole le plus fort, tant de siècles après :

     

    Lully Marche MOUSQUETAIRES GRIS.mp3

    Lully Marche MOUSQUETAIRES NOIRS.mp3

     

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     Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo des Mousquetaires de la garde, et les trois suivantes...

     

    http://www.lemondededartagnan.fr/SITE/FRA/mousquetaires_chap01.htm

     

     

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    1886 : Naissance d'Alain Fournier

     

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    1914 : Mort de Joseph Dechelette

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    TOUS EN ÉCHEC, ET SURTOUT, SUR TOUT, LE SYSTÈME...

     

    • Oui, échec d'abord et avant tout pour le Système, pour la République idéologique, qui s'effondre lentement, s'affaisse inexorablement sur elle-même : aux quasi 53% d'abstentions, il convient d'ajouter les 6% de non inscrits, soit en gros trois millions (94% des Français en âge de voter sont inscrits, soit, en mai 2021, 47,9 millions d’électeurs inscrits sur les listes, selon l’Insee)... Il y a donc eu plus de Français "non votants" que "votants" hier, et ceux qui seront élus dimanche le seront par une minorité dans la minorité : ils seront "légaux", certes, mais illégitimes, encore plus "certes"...

    De ce désastre-là, nous ne nous lamenterons pas : le Système s'est déjà effondré deux fois : en 39, dans la pire catastrophe de notre Histoire, et en 58, lorsque la 4ème République a disparu dans le mépris universel. On ne peut que voir poindre, lentement mais sûrement, un troisième effondrement, d'une nature certes très différente mais dont le résultat ouvre des perspectives auxquelles il convient de réfléchir dès maintenant... nous les royalistes révolutionnaires de ce "chaos figé des conservateurs du désordre", héritier du "chaos explosif des révolutionnaires"...

    • Échec pour le Gouvernement, qui n'aura pas du tout - et de très loin !... - la même majorité écrasante du premier quinquennat... et qui voit battu certains de ses actuels ou ex têtes de liste (Blanquer...), d'autres devant batailler ferme pour gagner ou garder leur poste; et, au bout du compte, aucune certitude de majorité absolue : plutôt une majorité relative, d'où un exécutif prisonnier de ses "amis" (?) du Modem et de Horizons...

    • Échec pour la Nupes, bien loin d'avoir la majorité absolue dont a rêvé à voix haute, un jour, Mélenchon, dans un délire des plus fous, se voyant même s'imposer comme... Premier ministre ! Un Mélenchon qui, bizarrement, est apparu hier soir parlant avec un ton tragique et lugubre, comme dépressif...

    • Échec pour "les gauches" unies : Jacques Duclos seul, pour le Parti communiste, obtenait 21,3% des voix à la Présidentielle de 69 - à l'époque où l'abstention était extrêmement faible - là où tout ce qui constitue les ex-gauches plastronnent aujourd'hui parce qu'elles sont à 25, avec l'abstention que l'on sait...

    • Échec pour ceux qui font profession d'être "patriotes" (mais il y a des patriotes partout, y compris dans ce que l'on appelait naguère "la gauche") qui n'ont pas su ou voulu s'unir et qui souffrent de la comparaison avec la Nupes, qui "fait" quand même largement mieux qu'eux : même si - on vient de le dire - Mélenchon a échoué dans son va-tout et sa fuite en avant, avec son invraisemblable bric à  brac hétéroclite allant des socialistes aux Verts en passant par les communistes et LFI...

    Nous l'avons dit souvent, et le redisons après la péripétie d'hier : changer "la tête" d'un Système intrinsèquement malfaisant ne changera rien, c'est de Système qu'il faut changer. C'est une révolution royale qui posera de nouveau les bases saines et solides sur lesquelles la France pourra reprendre sa marche en avant, vers un nouveau matin français. Il faut aller bien au-delà des jeux stériles, et qui s'étiolent, d'un Pays légal à bout de souffle, dont on ne peut que constater qu'il fonce lentement vers un mur de béton sur lequel il finira par s'évaporer, délaissé qu'il est de plus en plus par le départ des citoyens et la non-représentativité qui en résulte... Et continuer à mener la seule action qui vaille :

    "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"

    (Léon Daudet)

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    Réquisitoire au procès des attentats du 13 novembre 2015 : et après ? 

    Ce qui convient, face au terrorisme islamiste, c'est de nommer l'ennemi; c'est de dire que nous sommes attaqués par l'Islam, pour la troisième fois dans l'histoire européenne : après 711 (invasion de l'Espagne) et 1453 (prise de Constantinople et d'une large part sud-est de l'Europe), et cela même si l'attaque actuelle est, formellement, de nature très différente des deux premières...

    Ce qui convient, c'est de dénoncer l'islamisme, qui n'est que l'Islam en marche, et de ne rien céder à l'Islam, qui n'est que l'islamisme au repos.

    Tout le reste n'est que (mauvaise) littérature, paroles verbales...

    https://www.bvoltaire.fr/requisitoire-au-proces-des-attentats-du-13-novembre-2015-et-apres/

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    1. (dans Causeur) Reportage à Nangis : Ma première burqa. Mon village à l'heure halal, par Yannis Ezziadi. Édifiant...

    "Je ne reconnais plus ma ville. Je n’aurais jamais pu imaginer que ça changerait comme ça, aussi vite. On ne fait plus un pas sans croiser une femme voilée ou un homme en djellaba. Il y a même un café d’hommes sur la place de la Poste. Allez voir !"

    https://t.co/uWTgTUWyiO

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    2. Même les journaleux de la bien-pensance, migrantistes/sans-papiéristes/immigrationnistes etc... n'arrivent plus à cacher la sordide réalité ! Aujourd'hui, c'est La Provence qui dénonce le juteux trfaic d'un négrier d'aujourd'hui... Certes, tous les migrantistes etc... ne sont pas des négriers/exploitants/traficants de chair humaine; la grande majorité, même, n'est composée que d' "idiots utiles" de l'immigration/invasion et de l'islamo-gauchisme. Il n'en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui utilisent les migrants pour passser d'association à but non lucratif à association à but très, très lucratif...

    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6797229/traite-detres-humains-un-homme-condamne-a-deux-ans-de-prison-dont-un-avec-sursis-a-paris.html

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    3. Pierre Gentillet a raison : le chaos du Stade de France laissera des traces, en France comme à l'étranger et entachera durablement l’image de la France à l’étranger. Les touristes ont témoigné de l’état de sauvagerie qui règne dans beaucoup de banlieues "françaises" (?), qui n’ont pas, ou plus, grand chose de français... Il faut donc procéder comme on le fait pour la restauration des Monuments historiques : défaire ce qui a été mal fait, refaire ce qui a été défait. La République idéologique a changé le Peuple ? Il faut inverser le processus et renvoyer chez eux les immigrés inassimilables et ne voulant pas être assimilés. Comme l'ont fait les Espagnols sous Philippe III, en 1609...

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1535714332503580672?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

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    3 BIS. À l'inverse de ce chaos invraisemblable, replongeons-nous à peine quelques décennies en arrière... Regardez cette minute six seconde : eh, non ! vous ne rêvez pas : c'est bien le Métro de Paris. Hier, à peine. Avant qu'une population de sauvages importés ne vienne casser la société que nous avons tous connue, hier à peine... Redisons-le : il faut suivre l'exemple de l'Espagne de Philippe III, en 1610 !

    https://twitter.com/Vincent75820409/status/1535264909952434178?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

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    5. Il faut écouter ces deux minutes et vingt secondes de Gérard Carreyrou, et son virage à 180° : "l'union européenne - dit-il - est une démocratie totalitaire". Parfait européiste hier, il dit que, "aujourd'hui, (il) ne voterait plus Maastricht" et dénonce le caractère totalitaire de l'UE, devenue elle aussi une sorte de "machin", comme disait de Gaulle de l'ONU...

    https://twitter.com/GillesWell/status/1535363835170803713?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

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    Pour qui se prend-elle ? Qui lui a donné mandat pour dire et faire ce qu'elle s'autorise ?

    DEHORS ! DU BALAI !

     

    6. Charlotte d'Ornellas a raison de revenir sur cet évènement dont n'a quasiment pas parlé : une jeune femme de 23 ans est morte, tuée par une voiture et un chauffeur/chauffard/délinquant qui a "refusé d'obtempérer; récemment, c'était Antoine, le fils du cuisinier étoilé Alléno 

    "Le 29 mai à Paris, une voiture refuse d'obtempérer, le conducteur fonce sur les policiers qui ne tirent pas, le chauffard poursuit sa route et percute une jeune femme. Elle est morte sur le coup. Qui connaît cette histoire ? Personne"

    (extrait vidéo 1'32)

    https://twitter.com/F_Desouche/status/1534453192016158720?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

    Pour nous, notre position est simple, claire et bien connue :

    MESSIEURS LES POLICIERS, TIREZ LES PREMIERS !

    ET TIREZ POUR METTRE RÉELLEMENT HORS D'ÉTAT DE NUIRE !

     

    7. Allez, terminons cette série d'aujourd'hui et les impressions déprimantes qu'elle traîne avec elle, pour commencer la semaine d'un meilleur pied, avec deux petits sourires...

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    - Et toi, t'es là pourquoi ?

    - J'ai posé une question à Macron !

    - Oh, pétard, t'es pas prête de sortir !

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    À DEMAIN !

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  • La bureaucratie au pouvoir, par Frédéric Winkler

    3992027935.jpg« Dans notre siècle, il faut être médiocre c'est la seule chance qu'on ait de ne point gêner autrui » Léo Ferré (préface Poètes vos papiers). La solitude grégaire et frénétique que nous imposent les villes d'aujourd'hui et leurs périphéries n'est pas la seule servitude à laquelle nous soyons liés. Pour s'en persuader il suffit d'accomplir les gestes les plus ordinaires de la vie moderne, comme pour en souffrir il suffit de vouloir agir ou entreprendre. On a alors tôt fait de se heurter aux longues files ou aux longs mois d'attente, à l'extraordinaire puissance d'inertie, d'irresponsabilité, d'anonymat que représente trop souvent l'Administration...

    48148_500781593301674_1708701184_n.jpgIl s'en suit un sentiment de malaise, d'exaspération, puis d'impuissance comme de résignation qui freine et entrave toutes les activités, tous les développements. A la fois vérité d’expérience comme sentiment partagé, les grands services publics, sont de moins en moins présents (en particulier dans les zones rurales) comme de plus en plus menacés par la logique libérale de l'Union européenne. Ils ne répondent plus aux besoins les plus impérieux comme les plus élémentaires des particuliers, mais aussi que par leur irresponsabilité, leur mauvais fonctionnement, leur désastreuse gestion, ils constituent un frein, un handicap très lourd pour notre vie économique dans son ensemble. L'opinion unanime se plaint de plus en plus de services coûteux et mal rendus : « L'Etat ne vous transporte pas, il vous roule », disaient, non sans raison, les usagers parisiens. Du point de vue social, l'Etat ne rend pas de meilleurs services, on aurait beaucoup à dire, s'il fallait dénoncer le scandale permanent des U.R.S.S.A.F, comme la situation de la Sécurité Sociale dans son ensemble devenu tragique... N'y a-t-il pas là pour toute notre économie et pour le budget de chaque ménage un élément parasitaire permanent, aggravé par une fiscalité souvent abusive et mal comprise ?
    « Il me faudrait presque embaucher un juriste à plein temps, voire un conseiller fiscal, pour compléter les formulaires qu'exige l'administration. Mais combien d'entreprises, qui viennent de se créer, pourraient le faire ? Je comprends que les artisans et les commerçants en aient assez de tous ces imprimés… » (Jean de France, « Un Prince Français») Ce sont aussi des milliards qui ont été engloutis par des commissions irresponsables, pour des projets qui ne seront jamais réalisés, qu'il faudra peut-être détruire, afin de revendre purement et simplement les infrastructures : le projet absurde de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, en est un exemple frappant, avant même sa construction... La perte correspondante qui pourrait être chiffrée en écoles, routes ou logements n'inquiète vraiment personne. Il est clair que l'Etat vit au-dessus de ses moyens, gaspille d'énormes sommes (il suffit de regarder de plus près comment fonctionne l'Education nationale pour le constater...), augmente les tarifs de ses services dans des proportions considérables, en rompant parfois avec des traditions de gratuité comme dans les classes préparatoires, payantes depuis la rentrée 2013. Si bien que la moindre lettre à expédier, le moindre appel téléphonique, le moindre voyage atteignent des coûts exagérés représentant par là un frein dangereux à l'activité, à la compétitivité de notre économie.
    On pourrait faire ici un parallèle avec la complexité croissante du système de péréquation verticale pour les communes rurales : les maires étant pour la plupart des gens de la terre, ils ne savent pas remplir les montagnes de paperasses nécessaires à l'obtention de leurs finances et se retrouvent donc avec moins d'argent que les communes urbaines, plus nombreuses et mieux conseillées. L'accroissement des responsabilités de l'Etat, au moment même où il perd de sa force, se fait tancer régulièrement par les puissances économiques et dépasser par la mondialisation, a multiplié plus que proportionnellement les « enceintes collégiales et anonymes ». Le citoyen se trouve continuellement confronté à des tracasseries dont toute responsabilité reste anonyme… Une telle administration n'offre souvent aucune prise, aucun recours, et on le constate parfois lorsque l'on cherhe à contacter certains services par téléphone ou par internet, en vain ! Mais là encore, peut-on supposer sérieusement que l'Etat soit capable voir désireux d'enrayer le processus qui ne cesse d'affermir la toute-puissance de son administration au détriment de ses obligations régaliennes et quand le politique, lui, perd de son pouvoir réel ?
    - D'une bureaucratie qui est sa seule Unité, sa seule « continuité » ?
    - Peut-on imaginer que le Régime des partis, ou même celui du « Fait majoritaire » actuel, soit en mesure de donner la nécessaire et urgente impulsion libératrice qui dissoudrait cette toute-puissance des bureaux et des administrations ?
    « Avec Foutriquet au pouvoir, l'argent ne trouvera aucun obstacle : dans la période d'attente et de détour, tant que la France n'est pas encore le rien promis pour l'an deux mille, l'internationale de cet argent, les sociétés multinationales entre autres, n'auront à redouter aucune intrusion un peu sérieuse d'un Etat qui abdique ses droits régaliens, la défense du pauvre comme l'indépendance nationale, ce qui n'empêche en rien l'exercice solitaire de sa tyrannie » (P.Boutang aidé de J.E.Hallier parlant de Giscard ). Comment tolérer les longues heures d'attente pour le train, sur les quais, alors que nos impôts paient un service mal assumé et que des citoyens risquent des conséquences sur leur travail. Qui ne connaît les longues files aux guichets des postes, des banques, de la sécurité sociale, bref des administrations françaises. L'organisation y est parfaitement anonyme, jamais de responsable mais une armée de fonctionnaires accomplissant plus ou moins bien leur travail et souvent dans une complète indifférence du public moutonné dans des attentes impossibles frisant l'exagération. Le renvoi de bureau en bureau, l'éternel papier manquant pour l'accomplissement d'un dossier. Une organisation démentielle où les nerfs sont soumis à rude épreuve. D'abord patient face à une telle inertie, on passe à l'indignation puis à la révolte mais face à la puissance bureaucratique, on tombe fatalement dans la résignation et la soumission. C'est une vaste machine à broyer les énergies pour rendre un peuple, esclave. Attendre et perdre son temps sont les deux mamelles de la nouvelle France fonctionnarisée. Ce système écrase les faibles en développant les sentiments d'exaspération amenant un malaise général. Parlerons-nous de la gestion quelquefois désastreuse ? (voir « Sécurité sociale »...). Devrons-nous parler aussi de l'inquisition fiscale, arme redoutable et parfaitement arbitraire : « Songez qu'il existe une soixantaine de codes : code civil, code de la famille, code des impôts, code pénal, code de la santé, code du travail... et que le parlement adopte, tous les ans, une cinquantaine de lois supplémentaires, de plus en plus volumineuses. Or beaucoup ne sont même pas appliquées, car les décrets ne sont pas pris ! Ce n'est pas raisonnable… Revenons aux mots de saint Louis : « une fontaine d'équité ». Pas une montagne de codes ! » (Jean de France, Un Prince Français). Les jours de grève, où l’on devient otage, comment accepter d'être pénalisé lorsque l'on est innocent. Les vieux restent chez eux, les femmes sont obligées de courir avec leurs enfants dans les bras, en retard à la crèche, au travail et pas sûres d'être à l'heure pour le retour, parce qu'un service public a décidé de ne pas travailler. La justice n’est pas mieux, le Prince s’exprimait en ces mots : « Je comprends que les Français s'en plaignent. Louis XIV voulait qu'un procès portant sur une contestation simple soit tranché dans les six mois, degré d'appel compris. De nos jours, il faut sept mois, en moyenne, pour obtenir une décision de justice devant le tribunal de grande instance, quatorze devant la cour d'appel et seize devant le juge administratif. Et il n'est pas rare que des procédures s'éta¬lent sur plusieurs années entre la première instance et la cassation. Or le temps éteint la justice : le jugement inter¬vient trop tard tant pour la victime que pour le coupable. On peut évidemment accroître les moyens de l'institution et, pour les petits litiges, recourir à la médiation plutôt qu'au procès. Mais c'est en amont qu'il faut agir pour dés¬encombrer les tribunaux. On réduira les contentieux en simplifiant les règles de droit et les procédures, mais aussi et surtout - en veillant à l'équilibre de la société. »
    FW (Projet de Société, à suivre....)

  • Mai 68 • L’« avant-garde chien de garde » du Capital [2]

    La rivalité entre ashkénazes et séfarade 

    À gauche comme à droite, beaucoup partagent le même diagnostic : le « procès[1] historique du capitalisme » illusionna les gauchistes. Serge Audier, qui s’est intéressé aux discours de ceux qui jugent que Mai 68 fut globalement une négativité, constate que « l’une des thèses les plus en vogue est que mai 1968 n’a été que l’accoucheur de la société libérale capitaliste : les soixante-huitards se réclamaient de Mao et de Trotski, ils dénonçaient la société de consommation, alors qu’ils étaient à leur insu, en réalité, les meilleurs agents historiques de la société marchande et de consommation. »[2] Ainsi un sous-groupe se détache à l’intérieur de la bande des meneurs de Mai, dont les motivations ont pu en réalité être distinctes de celles des piétons qu’ils entraînèrent derrière eux.

    L’avant-garde étudiante a su déclencher une émeute dans le Quartier latin qui a progressivement embrasé l’ensemble du pays. Un phénomène en fait ni nouveau ni spécifique à la France, comme en atteste le commentaire de V. Choulgine sur les manifestations d’étudiants en 1889 à Saint-Pétersbourg : « Les longs couloirs de l’université grouillaient d’une foule de jeunes en effervescence. Je fus frappé de voir prédominer les Juifs. Étaient-ils plus ou moins nombreux que les Russes, je ne saurais le dire, mais ils prédominaient incontestablement, car c’est eux étaient aux commandes de cette mêlée tumultueuse en blousons. »[3] 

    Annie Kriegel précise que les ashkénazes étaient plus nombreux par rapport aux séfarades dans les instances dirigeantes des groupuscules gauchistes pour deux raisons. La tradition socialiste y était plus développée, et ce depuis plusieurs décennies. Le Bund, un mouvement socialiste spécifiquement juif qui s’étendait sur la Pologne, la Lituanie et la Russie avait été créé en 1897 à Vilnius. Un an plus tard il adhérait au Parti social-démocrate russe (PSDR) de Lénine. Mais en 1903, lors du IIème Congrès du PSDR, à Bruxelles, le Bund décidait de reprendre sa liberté en quittant le parti de Lénine.

    Beaucoup d’ashkénazes, qui arrivèrent en France essentiellement dans les années 1930, avaient été influencés, directement ou indirectement, par ce mouvement. La violente répression nazie et la guerre opposant l’Allemagne hitlérienne et l’Union Soviétique de Staline avaient renforcé leur inclination communiste. En revanche, toute cette histoire était étrangère aux séfarades, qui dans leur grande masse venaient d’Algérie, de Tunisie et du Maroc. Leur passé récent, marqué par le déchirement de l’exil dû à la décolonisation, ne les portait pas tellement à embrasser la cause communiste. Tel est notamment le cas du pied-noir Jean-Marc Salmon, qui dans sa prime jeunesse était plus Algérie française, c’est-à-dire bien à droite, que porté vers le gauchisme militant. C’est un « juif italien par son père, hispano-kabyle par sa mère, et rapatrié d’Algérie en 1961. […] Seul l’antisémitisme de ses copains de l’OAS l’a empêché de les rejoindre. Son virage à gauche, il l’a pris plus tard, préparant HEC dans la bonne ville de Nice »[4]

    À l’intérieur des instances de direction des groupuscules des révolutionnaires professionnels, la rivalité entre ashkenazim et sepharadim est palpable.

    Mais pas seulement : au sein de l’UNEF aussi, le principal syndicat étudiant, au milieu des années 1960, entre le sépharade Jean-Marc Salmon, qui en 1964, arrivé à Paris, en devient un cadre important, et l’ashkénaze Marc Kravetz, le premier représentant le courant des « statutaires », le second celui des « structuristes » : « Au cours d’interminables assemblées générales, les partisans des deux thèses dissertent, gagnent, perdent, regagnent. ʽʽQuel rabbin, ce Salmon ! ʼʼ, murmure un soir Kravetz, excédé par les arguties de son adversaire. Même là, l’éternelle rivalité entre les ashkénazes et les sépharades trouve son expression. »[5]

    Le 14 juin 1967, les « maos » sont réunis dans la salle V de l’école normale supérieure de la rue d’Ulm, le quartier général. Le séfarade Tiennot Grumbach « est sur la sellette »[6]. Il lui est reproché par Robert Linhart l’ashkénaze son rapprochement avec les concurrents du CMLF (Cercles marxistes-léninistes de France), en particulier pour l’organisation d’une manifestation contre Israël pendant la guerre des Six-Jours. « Tiennot aime Robert. Il lui voue une intense admiration – pour son brio, sa clairvoyance intellectuelle, son aptitude à rebondir au détour d’un rapport. Et il aime aussi l’homme privé, sa sincérité, sa passion, la qualité du rêve qui l’habite et le meut. […] Blessé, pâle, le camarade Grumbach empoigne à son tour le fouet :

    – Allons-nous supporter longtemps, crache-t-il d’une voix blanche, le style grand seigneur du camarade Linhart ? Ses coquetteries vestimentaires ? Son dandysme nonchalant qui ne l’empêche pas de distribuer, autour de lui, les consignes et les mauvais points ? Son mépris pour l’élaboration collective ?

    Tiennot défie l’assistance, monte d’un cran, apostrophe son ami les yeux dans les yeux :

    – Tu as de beaux costards, Robert, tu préfères le velours bien coupé. Tu ne te rases pas le matin pour ajouter une touche de négligence à ton élégance soignée. […]

    Tiennot, dans son emportement, a violé un tabou, déchiré le paravent d’une zone obscure. Et les autres s’engouffrent par la brèche. Haro sur la souffrance du camarade Linhart, sur sa hauteur, sur sa morgue ! Benny, un éclat d’ironie socratique dans l’œil, se garde d’enchérir, lui qui vit mal l’ascendant du Polack ashkénaze. »[7]

    Linhart, à ses yeux, « paraît moins étranger que distant – une distance dérangeante, provocante, lourde de sens, d’émulation. Un ashkénaze polonais (comme Jacques-Alain Miller) volontiers méprisant, dont les gestes et les mots trahissent une arrogance retenue. Le séfarade égyptien confie à son ami Broyelle, garanti goy, et, en la matière, témoin impartial, que Robert « a un côté polak. […] L’ ‘’ étudiant pauvreʼʼ méditerranéen se sent gauche, un peu emprunté, à côté du Parisien si parisien, juif comme lui et juif autrement que lui. »[8]

    Ce qui est corroboré par ailleurs, dans un livre du journaliste Maurice Szafran : « Le juif égyptien, pauvre et apatride, est en concurrence avec le dandy juif, parfaitement intégré à la société, personnage du Tout-Paris, si civilisé et si européen. »[9] 

    Si une telle thèse est quelque peu caricaturale elle repose sur un fond de vérité. Elle traduit une réalité que certains pourraient relever à des fins polémiques. Mais ce fait est indiscutable, corroboré par une grande variété de sources. Nous nous abstiendrons de les citer toutes, tellement elles sont nombreuses. Ce sont surtout des publications internes aux milieux juifs, très enclines à un nombrilisme que l’on ne saurait leur reprocher, qui ont insisté sur la « forte présence juive à la tête des organisations d’extrême gauche en France. »[10]   (Dossier à suivre)  

    [1]  Au sens de processus.

    [2]  Serge Audier, La pensée anti-68. Essai sur les origines d’une restauration intellectuelle, La Découverte, Paris, 2008, p. 14.

    [3]  Alexandre Soljenitsyne, Deux siècles ensemble (1795-1995), I, Paris, Fayard, 2002, p. 265.

    [4]  Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération. Les années de rêve, Paris, Seuil, 1987, p. 295.

    [5]  Ibid., p. 296.

    [6]  Ibid., p. 339.

    [7]  Ibid., p. 339-340.

    [8]  Ibid., p. 276.

    [9]  Maurice Szafran, Les juifs dans la politique française de 1945 à nos jours, Paris, Flammarion, 1990, p. 180.

    [10]  Yaël Auron, Les juifs d’extrême gauche en mai 68, Paris, Albin Michel, 1998, p. 146.

     

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

  • Le Carrefour des acteurs sociaux communique...

     

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    INFORMATION DU CAS – SEPTEMBRE 2023

     
     

    4 septembre

    PÔLE ÉNERGIE DU CAS

    Une délégation du pôle énergie du CAS composée de Lionel Taccoen Ancien Délégué général aux Affaires Européennes d’EDF, Contrôleur Général Honoraire d'Electricité de France, Président de Géopolitique de l'énergie, Alexandru Andrei, directeur du pôle énergie et Michel Servion sera reçue le 4 septembre par la direction d’un grand opérateur énergétique pour discuter de la mise en œuvre d’une offre énergétique française en Europe.

    Renseignements : andrei.alex.victor@gmail.com

     

     
     
     
     
     
     

    12 septembre
    RÉUNION DE RENTRÉE
    DU PARTENARIAT EURAFRICAIN

    Date : le 12 septembre 2023 à 15h30
    Lieu : Maison des Associations, Mairie du 20ème arrondissement à Paris,
    18 rue Ramus – 75020

    Notre abonné Michel Lelart directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique, rattaché au Laboratoire d’économie d’Orléans, spécialisé dans les relations monétaires et financières internationales ; membre du comité de pilotage du Partenariat Eurafricain donnera une conférence sur le thème : Historique, et problématiques actuelles de la microfinance en Afrique sub saharienne

    La conférence sera suivie d’un exposé de Mme Sandrine Fansi, chargée de clientèle/microfinances à la Société Générale. Auteure de « Sandrine La Résiliente »

    Le sujet sera introduit par Robert Fopa et suivi d’un débat. Public visé : cadres des communautés africaines ; entrepreneurs ; association de microfinancement. Merci d’enrichir nos fichiers en nous communiquant des adresses de personnes à inviter ou de transférer cette information vers des cibles utiles.
     

    20 et 21 septembre

    COLLOQUE DE MADRID

     
    Date: 20 au 21 septembre 2023
    Lieu : École de Diplomatie de Madrid (Paseo Juan XXIII N°5, 28040 Madrid)

    L’Institut AFRIKA présidé par le Dr Paul Kananura organise un Forum International Afrique-Europe ayant pour thème « Sécurité, Migration et Développement en Afrique-Europe ».

    Le Partenariat Eurafricain y sera représenté par le Pr Carlos Uriarte Sanchez S.G. De Paneuropa Espagne, Membre du Conseil de Présidence de l´Union Paneuropéenne (UPI) Internationale, Professeur de droit à l`Université Rey Juan Carlos qui pourra y présenter le manifeste euro africain voté par l’UPI (envoi sur demande à la lafederation@lafederationmff.fr

    Le Forum a pour but de réinventer une relation dynamique à travers un dialogue stratégique dans un monde en mutation géopolitique, où l’Afrique fait face à des convoitises des puissances anciennes et émergentes. Il s’agit de trouver des solutions communes aux crises multiformes pour construire ensemble un avenir paisible.

    Seront abordés les sujets suivants :
    1. L’Afrique face au changement géopolitique et au Nouvel Ordre Mondial
    2. Terrorisme et menaces asymétriques : domination par la terreur ?
    3. Géostratégie et multipolarité dans la coopération internationale
    4. Migration et défis d’intégration
    5. Migration et jeunesse Africaine : enjeux de gouvernance et de développement
    6. Migration, investissement, environnement et développement local

    Suivrez les activités du Partenariat Eurafricain à la page Linkedin dédiée.
     
     

    9 au 11 octobre

    30e BIENNALE
    DE LA LANGUE FRANÇAISE

    Les Francophonies de l’avenir. Sous l’égide de la Cité de la Francophonie à Villers-Cotterêts Parmi les intervenants : Philippe kaminski Gérard Pelletier.

    Accéder au site biennale-lf.org
    Renseignements liliane.soussan@orange.fr

     

    13 octobre 2023

    CONFÉRENCE DE Me JEAN-CLAUDE AMBOISE

    Chanter en français : l’atout d’une marque musicale sur les marchés non francophones tel sera le titre de la conférence que donnera Me Jean-Claude Amboise, avocat au barreau de Paris, spécialiste de la chanson française dans le monde. Des animations accompagneront la conférence, notamment avec Nicole Rieu. Un comité de parrainage est en cours de constitution avec déjà Catherine Distinguin, présidente d’ALF, Hugues de Froberville, ancien président de l’Agence de la Langue Française, président du cercle Henri Estienne et
    Christian Tremblay, président de l'Observatoire Européen du Plurilinguisme.

    Date : 13 octobre 2023
    Lieu : Théâtre de Douai, avec le parrainage de la ville de Douai.
    Organisation apepac.fr
    Renseignements : denis.lamy@free.fr
     
     

    13 septembre

    SALON DE L’AFRIQUE UNIE

    Date : Mercredi 13 septembre 2023 de 17H à 18H30
    Lieu : La Maison de l'Afrique 4 rue Galilée 75016 , Paris.

    Urmine Gounongbe, présidente du salon, Alain Arnaud, chef d’entreprise, président de Energy Biomass, implanté dans plusieurs pays d’Afrique, Youssouf Camara, Directeur de la Maison de L'Afrique, Joël Broquet, délégué du Partenariat Eurafricain présenteront le salon aux entreprises souhaitant s’y associer ainsi qu’à nos abonnés. Merci d’en informer les entreprises.

    Parmi les partenaires citons Orange, la Conférence permanente des Chambres de Commerce Africaines et Francophones (CPCCAF) ou encore ou la Chambre de Commerce du Bénin. Nous prendrons part à diverses animations (environnement, formation des élus locaux …) au cours de ce salon.

    Renseignements : Urmine Gounongbe urminegounongbe@hotmail.com
    (qui fait son entrée au comité de pilotage du Partenariat Eurafricain)

    Au cours de ce salon, Gérard Pelletier, directeur général de Datafranca animera un atelier sur les enjeux de l’Intelligence Artificielle DataFranca

    9 au 11 novembre - Cotonou

    SALON DE L’AFRIQUE UNIE

    Le Partenariat Eurafricain est partenaire du salon de l’Afrique Unie (S.A.U.)
    qui se tiendra du 9 au 11 novembre 2023 à Cotonou, Bénin
    Site du salon : salonafriqueunie.com
     
     

    OBSERVATOIRE EUROPÉEN DU PLURILINGUISME

    Le pôle francophonie du CAS approuve totalement les options stratégiques développées par l’OEP. La lettre de l’OEP n° 96 (juin-août) vient de paraitre. Chacun est invité à s’y abonner et à inviter à s’y abonner toutes les personnes exerçant une fonction dans instances des institutions européennes ou des associations trans-européennes.

    Site : observatoireplurilinguisme.eu
    Renseignements : cathydistinguin@wanadoo.fr
     

    LE CERCLE HENRI II ESTIENNE

    Le cercle Henri II Estienne est désormais présidé par Hugues de Froberville ancien vice-président du CES de la région Centre ; ancien président de l’Agence de la Langue Française (issue du Commissariat Général à la Langue Française)
     


    Compte rendu de la Table Ronde du 14 juin 2023 :

    FRANCOPHONIE :
    DES ENJEUX ACTUELS... ET STRATÉGIQUES

    Des documents à exploiter dans vos réseaux ! Voici les liens qui donnent accès aux vidéos correspondant à chacune des interventions : Cheryl Toman - Philippe Kaminski - Christian Tremblay Gérard Pelletier Ilyes Zouari
     
     
    dircas@cas-france.org
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Ça barde à LFI : "il y a le feu au lac", écrivions-nous ici-même il y a quelques semaines, lorsque Coquerel fut accusé par l'inquisitorial "mitou". Il n'a  pas démissionné de son poste de Président de la Commisssion des Finances de l'Assemblée, qui devait revenir au Rassemblement national et au très compétent Jean-Philippe Tanguy, mais, avez-vous remarqué comme il est calme, discret, silencieux, lui qui, avec les pouvoirs qu'il a, peut débarquer n'importe quand chez n'importe qui pour vérifier ce que bon lui semble ? On pensait que, au parti des Enragés qu'est LFI, cette puissance promettait moult grabuge : "que nenni !", comme dit "le Z", notre Coquerel reste coi, à tel point qu'il ne faut plus l'appeler "Coquerel" mai "Coi-Querel"... Il est vrai que lorsque le gros matou "mitou" vous a dans le collimateur, il vaut mieux rester dans son trou de souris !

    1DD.jpgQuand nous avons écrit, donc, qu'il y avait "le feu au lac" à LFI, c'était aussi le moment ou "mitou" venait d'avoir la peau du sinistre Tahar Bouhaf, qui avait osé se promener dans les rues lors d'une manif avec, au bout d'une pique, un chiffon/poupée représentant la tête de Marine Le Pen. Ce sinistre personnage était investi par LFI, mais dut reculer devant "mitou" après la révélation de ses agressions sexuelles sur de nombreuses femmes et LFI lui retira l'investiture : depuis il "monte" tous les musulmans qu'il peut contre Mélenchon et sa clique en particulier, contre LFI en général. Ce qui est très dangereux pour ce parti qui, c'est bien connu, capte 70% du vote musulman...

    Ces affaires semblaient donc, depuis lors, comme recouvertes d'une sorte de sarcophage, "à la Tchernobyl", et on n'entendait, à priori, plus trop parler de rien. Patatras : voilà qu'Adrien a giflé Céline ! Et "mitou", du coup, de se réveiller de sa torpeur, de sortir ses griffes et de prendre son visage menaçant des mauvais jours, ceux où il va sauter et attaquer en griffant de partout.

    D'autant plus que Méluche a cru bon, dans un premier temps de tweeter - en substance - "ça va, c'est bon, Adrien a craqué mais il reconnaît les faits et donc, ça va, c'est bon...". Sauf que, justement, ça ne va pas du tout et ce premier tweet - calamiteux, il faut bien le reconnaître - a suscité l'indignation générale, dans et hors LFI. À tel point que Méluche a du faire un second tweeet, où là, s'il réaffirme son"affection" (?) pour Quattenens, il admet qu' "une gifle est inacceptable dans tous les cas" : trop tard, le mal est fait et "mitou" se déchaîne, des inévitables Caroline de Haas et Clémentine Autain à l'inénarrable Sandrine Rousseau, en passant par Manon Aubry soi-même, porte-parole de LFI - excusez du peu ! - qui dit carrément "La parole de Mélenchon n'est pas celle de LFI".

    Alors, là, n'en jetez plus ! Venant du sein même du parti, ce propos-qui-tue fait qu'on est passé du "feu au lac" à l'éruption du Piton de la fournaise !

    Que va-t-il se passer, maintenant ? Il est probable que "les lignes vont bouger", que du monde va quitter LFI (scissions ou adhésions à d'autres partis...) et que la NUPES, qui a déjà du plomb dans l'aile (elle en avait dès le premier jour, d'ailleurs...) va se trouver fragilisée : elle avait déjà le coco-pour-un-peu-sympa, Roussel, à gérer, elle doit maintenant faire face aux turbulences de LFI en proie au cataclysme "mitou" et, pourquoi pas, à son implosion prochaine : ce matin, à 6h45, France info nous a appris que les éléphants du PS (emmenés par Stéphane Le Foll, entre autres) voulaient "renverser" (sic !) Faure et le virer du Secrétariat du PS pour rebâtir, à partir de ce même PS (on peut toujours rêver !!!!!) la force dirigeante et "inspirante" de la nouvelle gauche...

    Ce n'est pas nous qui nous plaindrons si l'héteroclite NUPES et ce parti d'enragés qu'est LFI explosent, à cause de dissensions internes prévisibles et de... "mitou" !

    Ce serait une sorte de version moderne de "l'arroseur arrosé", en quelque sorte : le parti du gifleur... giflé ! 

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    1. À méditer, pour les insensé(e)s "idiots utiles" qui militent pour le voile chez nous : la réaction courageuse des Iraniens et iraniennes qui, eux, savent ce que c'est qu'un pays où règne en maître absolue la charia, la "religion de paix et d'amour". Courageux résistants, là-bas, collabos manipulés ici...

    "Mort au Dictateur !" des femmes retirent leur foulard en Iran alors qu'une vague de colère touche le pays suite à la mort de #MahsaAmini une femme de 22 ans tuée après avoir été arrêtée par la police des mœurs Des manifestations ont lieu depuis 2 jours dans plusieurs villes"

    "Police des moeurs" en Iran, "Ministère pour la Promotion de la vertu et la Répression du vice" en Afghanistan : merci mais... non, merci !

    (extrait vidéo 0'41)

    https://twitter.com/SanZ42676991/status/1571564257900371968?s=20&t=CDdc1CZfV0aeQZwIma8HjA

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    Cette jeune iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, est devenue un symbole en Iran après son décès suite à une intervention de la police des mœurs du pays. Son décès a engendré une grande vague de manifestation...

     

    2. Pas mieux ! C'est dans Boulevard Voltaire et c'est un régal d'humour et d'ironie qui s'abt sur Périco Legasse, enthousiasmé par un Grand Remplacement rural. Satire à vue !!!! Ce pauvre Périco est manifestement mieux inspiré en critique gastronomique qu'en chantre de la paysannerie !

    https://www.bvoltaire.fr/satire-a-vue-perico-legasse-enthousiasme-par-un-grand-remplacement-rural/

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    3. Macron, Borne ? D'accord avec Pierre Gentillet :

    "Ce sont des pyromanes qui se font aujourd’hui pompiers. Qui a fermé Fessenheim ? Qui a libéralisé le marché ? Qui a délocalisé notre production ? Après avoir provoqué la catastrophe, ces gens viennent nous dire de nous serrer les coudes" 

    (extrait vidéo 1'24)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1571597304066613248?s=20&t=CDdc1CZfV0aeQZwIma8HjA

     

    4. Excellent Messiha !

    "A #Callac, les seuls #servicespublics qui rouvriront avec l’installation de #migrants c’est un guichet de la #CAF et une #gendarmerie"

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    5. Aux Sables d'Olonnes, on a soudé la statue de Saint Michel pour que des laïcards passéistes/rétrogrades, cinglés/foldingues qui vivent encore en 1905, et une (in)justice qui leur ressemble, ne viennent faire enlever ce morceau de Patrimoine français. 

    BRAVO AU SOUDEUR !

    BRAVO AU PUBLIC PRÉSENT QUI SE DRESSE POUR NE PAS SE LAISSER DÉPOSSEDER DE SA TERRE,

    TELLE QUE NOUS L'AVONS REÇUE !

    CONTRE LES PASSÉISTES/RÉTROGRADES

    QUI VEULENT EFFACER NOTRE HISTOIRE, NOTRE MEÉMOIRE :

    RÉSISTANCE !

    https://twitter.com/JeanBambois6/status/1571824732491714560?s=20&t=CDdc1CZfV0aeQZwIma8HjA

    Environ 200 personnes étaient présentes, à l'appel notamment de Reconquête Vendée.

    Environ 200 personnes étaient présentes, à l'appel notamment de Reconquête Vendée. ©Journal des Sables

     

    6. D'accord, évidemment, avec Gabrielle Cluzel, qui s'accroche avec un Zeribi condamné et définitivement imbuvable : d'où vient le trafic de drogue à Marseille (et partout en France) ? De l'immigration, évidemment, du moins dans sa plus large part...

    "Il y a un éléphant au milieu du salon que personne n’ose citer parce que c’est malséant: dans les cités de #Marseille, ces trafics de drogue sont liés à l’immigration !

    À noter : il est scandaleux que le définitivement condamné Zéribi vienne parader sur les plateaux télé...

    (extrait vidéo 2'19)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1571204514723536896?s=20&t=CDdc1CZfV0aeQZwIma8HjA

    Un point de vente de drogue à la cité de la Bricarde à Marseille.
    Un point de vente de drogue à la cité de la Bricarde à Marseille... Mais Zéribi-le-condamné ne connaît pas !

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par un petit sourire, mais qui en dit long car, c'est bien connu, un bon dessin vaut mieux qu'un long disours, n'est-ce pas ?

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 12 novembre

    994 : Premières "Ostensions limousines"  

     

    12 novembre,louis xvi,louis xv,maupeou,rappel des parlements,renvoi des parlements,bainville,bourget,air inter,jacques charles,rodin,montgolfier,gay lussacDepuis 2013, les Ostensions limousines font partie du Patrimoine culturel mondial de l'humanité : ainsi en a décidé la Commission ad hoc de l'UNESCO, réunie cette année-là... en Azerbaïdjan.

    Les Ostensions limousines sont de grandes processions autour de reliques des saints limousins dans plusieurs villes et villages de la région.

    Elles ont lieu tous les 7 ans.

    La décision de l'UNESCO est une immense reconnaissance pour l'association qui les organise, les Confréries limousines.

    Cette inscription est venu à point nommé clôturer l'absurde et mesquine polémique sur les subventions publiques accordées en 2009 à cet événement : elles avaient été purement et simplement annulées par le conseil d'État à la demande du mouvement de la Libre-pensée car... contraires à la laïcité ! 

     

    Dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir la note Tous les sept ans, les  Ostensions du Limousin 

     

    15 novembre,galerie des glaces,versailles,louis xiv,le brun,colbert,lucas de nehou,saint gobain

     

    1746 : Naissance de Jacques Charles

     

    Il fut le premier à formuler la Loi de la dilatation des gaz, sous Louis XVI, en 1787, mais sans publier ses résultats.

    En 1802, Louis-Joseph Gay-Lussac reprit ses travaux et formula la Loi Gay-Lussac. La formule reliant pression et température d'un gaz parfait à volume constant porte par contre le nom de Loi de Charles.

    Il fut également le premier à faire voler un ballon à gaz gonflé à l'hydrogène.

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     Le ballon à gaz de Jacques Charles

     

     

     

    15 novembre,galerie des glaces,versailles,louis xiv,le brun,colbert,lucas de nehou,saint gobain

     

     

     

    1774 : Rappel des Parlements

     

    Par le Lit de Justice du 12 novembre 1774, Louis XVI rétablit les Parlements, exilés par son grand-père Louis XV et Maupeou (ci dessous).

    Il signe ainsi, de fait, l'arrêt de mort de la Monarchie.

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     Maupeou, l'artisan du renvoi des Parlements.
    Alors que sa réforme fut soutenue par Voltaire lui-même, il aurait eu ce mot, en apprenant leur rappel par Louis XVI : "J'avais fait gagner au roi un procès de trois siècles. Il veut le reperdre, il est bien le maître". Certains affirment qu'ils aurait ajouté, en aparté, "il est perdu...".
    Sur ce "renvoi des Parlements", qui sauvait la monarchie, permettait la "révolution royale" et évitait la révolution idéologique, voir l'Éphéméride du 12 janvier...
     
     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XV, Louis XVI et la naissance de la Révolution  :

     

    "... À la fin du règne de Louis XV, il apparut que les Parlements, en s'opposant aux changements, par conséquent aux réformes et aux progrès, mettaient la monarchie dans l'impossibilité d'administrer, l'immobilisaient dans la routine, et, par un attachement aveugle et intéressé aux coutumes, la menaient à une catastrophe, car il faudrait alors tout briser pour satisfaire aux besoins du temps. La résistance que la monarchie avait toujours rencontrée dans son œuvre politique et administrative, résistance qui avait pris la forme féodale jusqu'au temps de Richelieu, prenait alors une forme juridique et légale, plus dangereuse peut-être, parce que, n'étant pas armée, elle n'avait pas le caractère évident et brutal d'une sédition.

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    Le duc de Choiseul, par Van Loo 

             

    Choiseul (ci dessus) avait essayé de gouverner avec les Parlements en leur donnant les jésuites en pâture, en flattant leurs sentiments jansénistes, en tirant même de leur sein des ministres et des contrôleurs généraux. L'effet de cette politique était déjà usé. Il ne restait plus qu'à recourir aux grands moyens. En 1771, Maupeou, chargé de l'opération, supprima les Parlements et la cour des aides. À leur place furent institués des "Conseils supérieurs". La vénalité des charges était abolie, la justice devenait gratuite. C'était une des réformes les plus désirées par le pays. La suppression des Parlements, acte d'une politique hardie, permettait de continuer cette organisation rationnelle de la France qui, depuis des siècles, avait été entreprise par la monarchie. La voie était libre. Ce que Bonaparte, devenu Premier Consul, accomplira trente ans plus tard, pouvait être exécuté sans les ruines d'une révolution.

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    L'abbé Joseph Terray 

            

    De 1771 à 1774, l'administration de Terray (ci dessus), injustement décriée par l'histoire, mieux jugée de nos jours, commença de corriger les abus. Elle adoucit d'abord, avec l'intention de les abolir ensuite, les impositions les plus vexatoires; elle organisa ces fameux vingtièmes qui avaient soulevé tant de résistances; elle s'occupa enfin de créer des taxes équitables, telle que la contribution mobilière, reprise plus tard par l'Assemblée constituante, en un mot tout ce qui était rendu impossible par les Parlements.

    Si nous pouvions faire l'économie d'une révolution, ce n'était pas en 1789, c'était en 1774, à la mort de Louis XV. La grande réforme administrative qui s'annonçait alors, sans secousses, sans violence, par l'autorité royale, c'était celle que les assemblées révolutionnaires ébaucheraient mais qui périrait dans l'anarchie, celle que Napoléon reprendrait et qui réussirait par la dictature : un de ses collaborateurs, le consul Lebrun, sera un ancien secrétaire de Maupeou. Il y a là dans notre histoire une autre sorte de continuité qui a été malaperçue.

    Nous allons voir comment ces promesses furent anéanties dès le début du règne de Louis XVI par le rappel des Parlements. Alors seulement la révolution deviendra inévitable..."

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    Parlementaire, Jean-Jacques Duval d’Eprémesnil finira lui-même sur l'échafaud; il symbolise bien cette caste de privilégiés qui, par inconscience, par égoïsme et par intérêt, s'opposèrent à toutes les réformes indispensables, rendant ainsi la Révolution inéluctable

     

     

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    1840 : Naissance d'Auguste Rodin

     

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    1895 : Création de l'Automobile-Club de France
     
     

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    L'association, créée par le marquis de Dion, a pour objectif de faire connaître le monde automobile et organise de nombreuses courses. L'Automobile-Club est le créateur du premier Grand Prix de l'histoire automobile en 1906, avec le Grand Prix de l'Automobile-Club de France.

    Si la vie du marquis de Dion est fort intéressante, c'est en raison de sa double activité : économique et politique.

    En quelque cinquante années, les usines de Dion-Bouton prendront plus de quatre cents brevets, dont beaucoup tendant à des perfectionnements que l'on retrouve sur les véhicules modernes. En 1923, Raymond Poincaré, président . du Conseil, dira en sa présence :  

     

    "Rien ne pouvait m'être plus agréable aujourd'hui que d'apporter au marquis de Dion les félicitations du Gouvernement pour les incomparables services qu'il a rendus à l'industrie automobile pendant le quart de siècle qui s'est écoulé depuis la naissance de cette industrie."

     

    Sur le plan politique, cet ultra nationaliste et ultra catholique (il sera jeté en prison lors de l'expulsion des Congrégations, malgré l'immunité parlementaire) se signalera d'abord par ses élections triomphales, la plupart du temps au premier tour.

    Et aussi par le fait qu'il s'abstiendra, lors du vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, proclamant - dès la conclusion de l'armistice - l'impérieux devoir de résistance...

  • Éphéméride du 1er Janvier

    Salle des pôvres - Hospices de Beaune

     

     

     

    1452 : Le premier malade est reçu aux Hospices de Beaune 

     

    Le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, crée à l'initiative de Nicolas Rolin (chancelier du duc de Bourgogne, Philippe II le Bon) et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient :   

    http://www.hospices-de-beaune.com/   

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    Sur la fondation de ces Hospices, le 4 août précédent, voir notre Éphéméride du 4 août ; et, sur le rôle et l'importance politique du chancelier Rolin, voir notre Éphéméride du 18 janvier 
     
    C'est dans ces Hospices que se trouve l'extraordinaire Polyptique du Jugement dernier, de Van der Weiden : 

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    1515 : Mort de Louis XII

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VII, Louis XI, la France reprend sa marche en avant :

    "...Louis XII a gardé dans l'histoire le nom de "père du peuple" que les États généraux de 1506 lui ont donné. Ce règne, si occupé au-dehors des nouvelles guerres d'Italie, et dont la politique extérieure ne fut pas irréprochable, a été, à l'intérieur, celui de la bonne administration. Autant que les peuples peuvent être heureux, les Français d'alors semblent l'avoir été. Il y a peu de périodes où ils se soient montrés aussi contents de leur gouvernement. L'histoire recueille en général plus de récriminations que d'éloges. Presque toujours on s'est plaint Presque toujours les gens ont trouvé que les choses allaient mal. Sous Louis XII, c'est un concert de bénédictions. La France se félicite des impôts, qui sont modérés, de la police, qui est efficace, de la justice, qui est juste. Le commerce lui-même, si exigeant, est satisfait. Depuis saint Louis, pareil épanouissement ne s'était vu. Comme alors, ce fut une douceur de vivre, en comparaison, peut-être, des temps si durs, legs des guerres civiles et de l'invasion, par lesquels la France avait passé. À ces moments-là on bénit le pouvoir.

     

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    Louis XII est le fils du grand seigneur - et grand poète... - Charles d'Orléans, qui passa vingt-cinq années de sa vie prisonnier en Angleterre sans que cela n'altérât sa joyeuse humeur : voir notre Éphéméride du 24 novembre.
     

    Sans doute, quand la France ne court pas de grand péril extérieur, quand il n'y a pas au-dedans de factions. qui la déchirent, elle se gouverne aisément. Elle a tout ce qu'il faut pour être heureuse. La popularité de Louis XII a été due pour une part à ces circonstances favorables. La monarchie française était aussi, au jugement des contemporains, le meilleur gouvernement qui existât alors. Elle était tempérée par ses propres traditions et le mode de formation du royaume y répandait naturellement les libertés. Il fallait respecter les coutumes et les franchises des provinces nouvellement réunies, la Bourgogne, la Bretagne, et des privilèges à peu près équivalents s'étendaient aux autres provinces. La France était seule en Europe à offrir ce mélange d'unité et de diversité. Dans des conditions politiques et sociales bien différentes de celles d'aujourd'hui, les Français ont eu ainsi une existence enviable. Chaque classe avait son statut, ses droits, mais aucune n'était fermée. On accédait librement au clergé. Quant à la noblesse, la bourgeoisie s'y poussait d'un mouvement continu et cette noblesse prenait l'habitude de servir. Les droits seigneuriaux étaient de plus en plus limités et régularisés, de moins en moins lourds. La loi sortait de la coutume.

    Et l'ensemble formait une harmonie qu'admira Machiavel, venu d'un pays où tout n'était que confusion. Entre les Français et leur gouvernement, qui se rencontraient dans la ligne moyenne de la modération et du bon sens, la convenance était parfaite. On comprend que la monarchie capétienne, qui avait déjà résisté à tant d'orages, se soit si profondément enracinée, que la France lui soit revenue à plusieurs reprises et lui soit restée fidèle longtemps."

     

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    Château de Blois : la statue équestre de Louis XII remplace celle qui fut brisée à la Révolution...
     
     
     
     
     
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    1540 : Entrée de Charles Quint dans Paris

     

    L'Empereur se rend dans ses possessions du nord, pour châtier les habitants de Gand (pourtant sa ville natale) qui s'est révoltée.

    Malgré la guerre incessante que se livrent les deux rois depuis vingt-cinq ans; malgré la captivité de François premier à Madrid après Pavie, et le fait qu'il ait dû laisser en otage, en échange de sa libération, son fils - le futur Henri II - qui en gardera une rancune tenace envers l'Espagne; malgré le fait que François premier ait dénoncé, sitôt libéré, le traité par lequel il obtenait, justement sa libération...; malgré tout cela, Charles Quint a demandé à François Premier, qui la lui a accordée, la permission de traverser la France, ce qu'il fera en trois mois.

    Il vient d'être reçu à Chambord, où il s'est exclamé : "Chambord est un abrégé de ce que peut effectuer l'industrie humaine".

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    François premier fait visiter la basilique de Saint-Denis à Charles Quint.

    Sur Chambord, voir notre Évocation du 29 septembre : Quand François premier a lançé le chantier de Chambord...

     

     

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     1560 : Mort de Joachim Du Bellay

     

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    http://www.unjourunpoeme.fr/auteurs/du-bellay-joachim

     

     

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    1565 : Pour la première fois, l'année civile commence un 1er Janvier

     

    Charles IX a fixé cette règle par l'Édit de Roussillon, le 9 août précédent (voir l'Éphéméride du 9 août).

    Il avait constaté lors de son voyage à travers la France que l'année commençait à différents moments (allant de la Noël à Pâques), selon les Provinces, et que cela représentait une gêne, pour l'économie comme pour la vie des personnes. Il imposa donc une date unique pour tout le pays : le premier janvier.

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    S'il est assez peu connu du grand public (c'est pourtant sous son règne qu'eut lieu la malheureuse Saint Barthélemy, voir l'Éphéméride du 24 août), Charles IX est pourtant à l'origine de trois faits de société, plus "aimables", qui rythment encore aujourd'hui - à des degrés divers... - la vie du pays tout entier : c'est lui qui a lancé la coutume du muguet du 1er mai (voir l'Éphéméride du 1er mai), et lui aussi qui est à l'origine des blagues et canulards du 1er avril (voir l'Éphéméride du 1er avril) : on lui doit en effet les souhaits et réjouissances de la "Bonne année", son Édit de Roussillon ayant unifié les pratiques du royaume, pour tous et partout, faisant commencer désormais l'année civile le premier janvier...

     

     

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    1677 : Racine présente sa dernière tragédie profane : Phèdre

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    1697 : Naissance de Dupleix

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes..., voir la photo "Rêves d'Empire : Inde française (I/II )"

     

    Fils de commerçants, né à Landrecies, Dupleix s'engage en 1720 au service de la Compagnie des Indes, pour créer en Orient de véritables possessions territoriales servant de base à la conquête d'une grande zone d'influence qui fournira des matières premières à la métropole et lui servira de débouché pour ses propres productions.

    S'étant taillé un Empire en Inde, il est nommé gouverneur de la Compagnie en 1741. Cependant, en 1748, la signature du traité de Londres met fin à la rivalité entre français et anglais dans la péninsule indienne : en 1754, il est rappelé en France, et son Empire des Indes passe définitivement sous la coupe britannique à l'exception de 6 comptoirs (Surat, Chandernagor, Pondichéry, Mahé, Yanaon et Karikal) qui seront rendus définitivement à l'Inde en 1954.

  • Éphéméride du 29 janvier

    1635 : Fondation de l'Académie française

     

     

     

    1107 : Le Pape Pascal II consacre l'Abbaye Saint Martin d'Ainay, à Lyon

     

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    Joyau de l'art roman, la Basilique est pourtant l'un des rares édifices de ce style conservé à Lyon :

    http://www.patrimoine-lyon.org/la-presqu-ile/ainay-3/la-basilique-d-ainay 

     

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    1635 : Le Cardinal de Richelieu fonde officiellement l'Académie française 

     

    Avec l'aval du roi Louis XIII, il en précise la mission dans l'article 24 de ses statuts  : 

    "La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences."

    Les Lettres patentes de Louis XIII de ce 29 janvier 1635 seront enregistrées le 10 juillet 1637 par le Parlement, la première séance de l'Académie ayant eu lieu le 13 mars 1634.

    Avant sa création officielle, la future Académie était composée d'un groupe de lettrés se réunissant périodiquement chez l'un d'entre eux, Valentin Conrart, Secrétaire du roi. Ensemble, ils s'entretenaient de nouvelles et de belles-lettres. Le secrétaire de Richelieu faisait partie de ce groupe, qu'il recommanda au cardinal dès 1633... 

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    En 1634, Richelieu leur proposa de former "un corps" et de s'assembler sous "une autorité publique". Le groupe fut porté de 9 à 28 membres et ceux-ci réfléchirent à un nom pour désigner leur compagnie. Ils hésitèrent entre Académie éminente, Académie des Beaux-Esprits et Académie de l'Éloquence. Le 20 mars 1634, Richelieu leur donna le nom d'Académie française. C'est seulement en 1639 que le nombre de quarante fut atteint.

    Conrart en devient le secrétaire jusqu'à sa mort en 1675, créant ainsi le poste de Secrétaire perpétuel .

    Dès sa fondation, il est prévu que les académiciens, "les immortels", se réunissent une fois par semaine. Depuis 1805, le lieu de réunion se trouve avec l'ensemble de l'Institut, dans l'ancien Collège des Quatre-Nations à Paris.

    "Si l'Académie française, au cours de ses trois siècles d'existence, a accueilli la plupart des hommes célèbres (écrivains, savants, hommes politiques, généraux, prélats, etc.), elle a néanmoins laissé à sa porte de nombreux grands écrivains tels que Descartes, Pascal, Molière, Regnard, Malebranche, Lesage, Vauvenargues, Rousseau, Diderot, Beaumarchais, Benjamin Constant, Balzac, Stendhal, Flaubert, Maupassant, Zola, Péguy, Proust, Gide, etc." (Michel Mourre). 

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                                  À l'immortalité !...                                

     http://www.academie-francaise.fr/linstitution/lhistoire

     

     

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    1712 : Ouverture des négociations d'Utrecht

     

    Dans cette ville de Hollande, le but est de mettre fin à l'épuisante Guerre de succession d'Espagne : l'Europe est divisée, depuis 1700, entre les partisans de Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, et ceux de Charles d'Autriche.

    Ces négociations s'achèveront en avril 1713 avec la signature d'un traité entre la France, l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, la Prusse, la Savoie et le Portugal. Philippe d'Anjou (ci dessous) montera sur le trône d'Espagne, sous le nom de Philippe V, mais il devra concéder à Charles d'Autriche, Naples, la Toscane, le Milanais, la Sardaigne et la Hollande.

    La France pour sa part se verra contrainte de renoncer à ses terres d'Acadie, au Canada, au profit de l'Angleterre.

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    Du chapitre XIII, Louis XIV, de l'Histoire de France, de Jacques Bainville :

     

    "...Peu de délibérations furent plus graves que celles où Louis XIV, en son conseil, pesa les raisons pour lesquelles il convenait d'accepter ou de repousser le testament de Charles II, qui mourut en 1700. Accepter, c'était courir les risques d'une guerre, au moins avec l'empereur, très probablement avec l'Angleterre dont le gouvernement n'attendait que le prétexte et l'occasion d'un conflit pour s'attribuer la part coloniale de l'héritage espagnol. Ainsi, l'acceptation, quelques précautions que l'on prît, c'était la guerre.

    Mais s'en tenir au traité de partage, c'était ouvrir à l'empereur le droit de revendiquer l'héritage entier, car tout partage était exclu par le testament. Alors, et selon l'expression du chancelier Pontchartrain que rapporte Saint-Simon, "il était au choix du roi de laisser brancher (c'est-à-dire élever) une seconde fois la maison d'Autriche à fort peu de puissance près de ce qu'elle avait été depuis Philippe II".

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    Une fois déjà, dans l'Histoire, avec Charles Quint, la France avait vu "la monstrueuse puissance.... l'Allemagne et l'Espagne accouplées..." selon le mot de Jacques Bainville...
     

     

    C'était la considération capitale. Elle emporta l'acceptation. Un des ministres présents fut pourtant d'avis que nous ne gagnerions pas grand-chose à installer à Madrid un Bourbon, "dont tout au plus loin la première postérité, devenue espagnole par son intérêt, se montrerait aussi jalouse de la puissance de la France que les rois d'Espagne autrichiens". Et il est vrai que le duc d'Anjou devint très vite Espagnol.

    Mais le grand point gagné, ce n'était pas seulement qu'il y eût à Madrid une dynastie d'origine française. C'était qu'il n'y eût plus de lien entre l'Espagne et l'Empire germanique et que la France ne fût plus jamais prise à revers : soulagement, sécurité pour nous. Le mot célèbre et arrangé, "il n'y a plus de Pyrénées, traduisait ce grand résultat, la fin d'une inquiétude et d'un péril qui avaient si longtemps pesé sur la France.

    Ainsi, refuser le testament, c'était laisser l'Espagne à la maison d'Autriche, malgré la nation espagnole qui appelait le duc d'Anjou. L'accepter, c'était, en revanche, renoncer aux acquisitions que le traité de partage nous promettait. Il fallait opter. Un intérêt politique supérieur, la considération de l'avenir l'emportèrent. À distance, les raisons qui déterminèrent le choix paraissent encore les meilleures et les plus fortes. Par la suite, nous nous sommes félicités en vingt occasions d'avoir soustrait l'Espagne à l'influence allemande..." 
     
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    Première édition des traités d'Utrecht,
    en espagnol, latin et anglais.
     
     
     
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    1743 : Mort du Cardinal de Fleury
     
     
    En un peu plus d'un siècle et demi, les trois rois de France qui se sont succédé ont donné à la France trois grands cardinaux-ministres : Louis XIII eut Richelieu; Louis XIV, Mazarin; et Louis XV, Fleury...
    C'est en 1714 - un an avant la mort de Louis XIV - qu'André Hercule de Fleury, évêque de Fréjus, devint précepteur de l'enfant Louis XV. Il sut se montrer à la hauteur de sa tâche, et se fit aimer de son royal élève : en 1726 (à l'âge de soixante-treize ans, car il était né à Lodève, en 1653) il fut nommé à la fois cardinal et ministre d'État : Louis29 janvier,richelieu,academie francaise,louis xiii,coupole,immortels,utrecht,guerre de succession d'espagne,philippe v,louis xiv,cambronne XV avait alors seize ans, et ne régnait effectivement que depuis un an...
    Fleury conserva le pouvoir pendant dix-sept ans, jusqu'à sa mort. Fermeté dans la souplesse, modération, stabilité : autant de traits de son action à la tête de l'État qui favorisèrent l'activité économique, l'industrie, le commerce, bref, l'enrichissement général du royaume et un notable accroissement de sa prospérité.
    Si c'est Choiseul qui est à l'origine du rattachement de la Corse à la France, Fleury est l'artisan de l'intégration de la Lorraine (ci contre) au royaume : par le Traité de Vienne de 1738 il obtint l'accord de l'Autriche pour que les duchés de Lorraine et de Bar fussent cédés à Stanislas Lesczynski, mais en prenant bien soin de faire stipuler qu'à la mort de Stanislas les duchés reviendraient à la France (voir l'Éphéméride du 23 février)...
     
     
    D'Anne Bernet :
     
  • Éphéméride du 13 juillet

             1992 : Premières Fêtes maritimes de Brest
     

     

     

     

     

    1380 : Mort de Du Guesclin

     

    Charles V ordonna que son corps fût porté à Saint-Denis, pour y être enterré à côté de son propre  tombeau (ci dessous, son gisant, dans la Basilique).

    "N'oubliez pas ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis."

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    D'Eustache Deschamps (Ballade sur le trépas de Du Guesclin) :
     
    "...Estoc d'honneur et arbre de vaillance,
    Coeur de lion épris de hardiment,
    La fleur des preux et la gloire de la France..."
     
     
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    1793 : Assassinat de Marat

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    Dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand voir la photo "Le pandemonium révolutionnaire : Marat"

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XVI, La Révolution :

    "...Marat, "fanatique désintéressé", a été l'homme le plus influent de la Révolution celui qui l'a menée du dehors avec le plus de suite, parce qu'il avait l'instinct démagogique, c'est-à-dire le don de deviner les passions populaires et le talent d'exprimer les haines et les soupçons de la foule de la façon même dont elle les sentait. Marat, écrivain et agitateur, a été un terrible artiste de la démagogie.

    Il inspirait du dégoût à Robespierre lui-même, mais il était, depuis l'origine, indispensable au progrès de la Révolution dont le développement - c'est la clé dont on ne doit pas se dessaisir - était lié à une agitation chronique de la population parisienne, à la possibilité de provoquer des émeutes à tout moment.

    Camille Desmoulins disait avec raison "qu'il n'y avait rien au-delà des opinions de Marat". La marche de la Révolution ne s'arrêtera pas le jour même où Charlotte Corday aura tué ce monstre, mais elle en sera sensiblement ralentie..."

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     "...le talent d'exprimer les haines et les soupçons de la foule de la façon même dont elle les sentait. Marat, écrivain et agitateur, a été un terrible artiste de la démagogie..." (Jacques Bainville) 
          
     
    Marat vu par Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 297/298 :
     
    "D'après ces préséances de hideur, passait successivement, mêlée aux fantômes des Seize, une série de têtes de gorgones. L'ancien médecin des gardes du corps du comte d'Artois, l'embryon suisse Marat, les pieds nus dans des sabots ou des souliers ferrés, pérorait le premier en vertu de ses incontestables droits. Nanti de l'office de fou à la cour du peuple, il s'écriait, avec une physionomie plate et ce demi-sourire d'une banalité de politesse que l'ancienne éducation mettait sur toutes les faces : "Peuple, il te faut couper deux cent soixante-dix mille têtes !"...
     
    Quand Marat était descendu de sa planche, ce Triboulet populaire devenait le jouet de ses maîtres : ils lui donnaient des nasardes, lui marchaient sur les pieds, le bousculaient avec des huées, ce qui ne l'empêcha pas de devenir le chef de la multitude, de monter à l'horloge de l'Hôtel-de-ville, d'y sonner le tocsin d'un massacre général, et de triompher au tribunal révolutionnaire...
     
    On visitait dans un cénotaphe de gazon élevé sur la place du Carrousel, le buste, la baignoire, la lampe et l'écritoire de la divinité. Puis le vent tourna : l'immondice, versée de l'urne d'agathe dans un autre vase, fut vidée à l'égout."
     

    • Et Marat "vu" par le compte-rendu d'une séance de la Convention, à la mi-avril 1793 (Marat prend la parole pour justifier le Tribunal révolutionnaire) :

    "C'est par la violence que doit s'établir la liberté et le moment est venu d'organiser momentanément le despotisme de la liberté pour écraser le despotisme des rois !"

    Vergniaud : "Donnez un verre de sang à ce cannibale : il a soif !"

    Le député Buzot déclare :

    "Quant à Marat, je le pense et je le déclare, la majorité de Paris applaudira au décret qui chassera cet homme impur du sanctuaire de la liberté; dans nos départements, on bénira le jour où vous aurez délivré l'espèce humaine d'un homme qui la déshonore."

    Quant à Lecointe il en rajoute une couche : "Je vous dénonce un homme qui ne cesse de tapisser les murs de ses déclarations incendiaires. Un homme en état de démence !"

     

    Sur Paris, livré à cette démence révolutionnaire, voir notre Éphéméride du 15 janvier, qui donne de larges extraits du roman d'Anatole France, Les Dieux ont soif, dans lequel ce délire de folie sanguinaire que fut la Révolution et sa Terreur est magistralement montré... et demontré !

     

     

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    1842 : Mort accidentelle du duc d'Orléans
     
     
    Il était le fils aîné du roi Louis-Philippe.

    13 juillet

    Le prince Ferdinand d'Orléans, par Ingres

             

    Le prince Ferdinand devait partir, ce jour-là, pour Saint-Omer en tournée d'inspection militaire. Il voulut, à 11 heures du matin, aller faire ses adieux à la famille royale au château de Neuilly. Sur le chemin, les chevaux du cabriolet du prince s'emballèrent soudain. Le prince s'élança hors de la voiture.

    Le marchepied était bas, mais, selon un témoin, "la puissance d'impulsion de la voiture multipliant la rapidité d'un élan irréfléchi, les deux talons portèrent sur le sol avec une telle force que le contrecoup produisit une violente commotion cérébrale, et probablement un épanchement instantané".

    Le soir même, à 4 heures et demie, le duc d'Orléans rendait l'âme dans la boutique d'un épicier où on l'avait transporté.

    C'est de lui que descendent les actuels représentants de la Famille de France : il est père de Robert, duc de Chartres; lui-même père de Jean III, duc de Guise; père d'Henri VI Comte de Paris; père d'Henri VII, aussi Comte de Paris et père de Jean, duc de Vendôme et Eudes, duc d'Angoulême. Le prince Jean est l'actuel Comte de Paris...

    "… Il faut la saluer, la sinistre journée

    Où ce jeune homme est mort dans sa force et sa fleur,

    Préservé du néant par l'excès du malheur,

    Par sa jeunesse même et par sa destinée…"

     

    Alfred de Musset, Le 13 juillet (texte intégral du poème :

    Alfred de Musset 13 juillet.pdf )

     

     

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    1921 : Mort de Gabriel Lippmann

     

    100 ans après son Prix Nobel (1908), ses découvertes retrouvent un formidable écho dans les nanotechnologies contemporaines.

    Gabriel Lippmann, en effet, a réussi en 1891 l’exploit de reproduire par la photographie les tonalités et les teintes des couleurs grâce à un procédé révolutionnaire basé sur le phénomène d’interférence, dont les résonances se retrouvent aujourd’hui dans les technologies les plus modernes : fabriquées à partir de nanotechnologies au temps où ce mot n’existait pas, ces photographies ont conservé une vivacité et un éclat étonnants...

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    1926 : Maurras critique l'emplacement retenu pour édifier la Grande mosquée de Paris...
     
    Il explique sa position en page "Une" de L'Action française et donne ses raisons : qu'on en juge...
     
  • Éphéméride du 17 juin

    1434 : Les Anglais lèvent définitivement le siège du Mont Saint-Michel 

     

    Depuis dix ans, les Anglais assiègent en vain le Mont Saint-Michel : puissamment fortifiés sur le rocher de Tombelaine, ils sont las d'une guerre d'escarmouches sur les grèves, et décident - ce 17 juin - de frapper un coup décisif : mais leur assaut est repoussé, et les Anglais - menés par Thomas de Scales - laissent même au bas des remparts plusieurs de leurs bombardes.

    Commandés par Louis d'Estouteville, les Montois ont repoussé l'assaut ! 

    Trois ans après le supplice de Jeanne d'Arc, le Mont Saint-Michel est ainsi la seule forteresse de Normandie qui aura toujours résisté aux Anglais et qui n'aura jamais été prise, terre de France toujours inviolée, jamais conquise...

    D'assiégeants qu'ils étaient, les Anglais deviennent assiégés dans Tombelaine, où ils vont tenir jusqu'à la fin de la Guerre de Cent Ans et dont on les laissera sortir avec les honneurs de la guerre, obtenant, fait rarissime, de quitter la place avec armes et bagages. 

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    Voir notre album Racines (II) : Le Mont Saint Michel  

     

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    1734 : Mort du maréchal de Villars

     

    Le 24 juillet 1712, lors de l'interminable et tragique Guerre de Succession d'Espagne, et alors que le sort des armes nous était contraire, il sauva la France en remportant à Denain une victoire inespérée sur les Austro-Hollandais commandés par le prince Eugène.

    Située sur l'Escaut, entre Douai et Valenciennes, Denain est une place forte à partir de laquelle les forces coalisées contre la France menacent Landrecies, dernière poche de résistance française avant... Paris.

    Traversant l'Escaut, le maréchal de Villars contourne la ville par l'ouest et attaque les forces impériales à la baïonnette à la tête de 52 bataillons. Son audace est payante : les Austro-Hollandais refluent en désordre et laissent pas moins de 10.000 hommes sur le terrain. Ils doivent peu après évacuer la Flandre. 

    Un an avant sa mort, il avait reçu de Louis XV le titre, très rare, de Maréchal général des camps et armées du Roi...

    S'il fut un grand général victorieux, il n'était pas dénué d'humour : un jour qu'il prenait congé du roi, avant de partir en campagne, il lui dit devant tous les courtisans :

    "Sire, je vais combattre les ennemis de Votre Majesté et je vous laisse au milieu des miens !"

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    Sur le Maréchal de Villars :
     
     
    ...et sur la brillante victoire de Denain, en particulier :
     
     
     
     
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    1673 : Découverte de la baie du Mississippi
     

    À partir du Fort Frontenac, Jacques Marquette, Louis Jolliet et cinq autres compagnons s’embarquent sur deux canots, avec pour objectif la reconnaissance complète du grand fleuve. Par la baie Verte et le Wisconsin, ils atteignent la baie du Mississippi le 17 juin.

    Ils  descendront le fleuve jusqu’à son confluent avec l’Arkansas.

    Craignant d’être capturés par les Espagnols, ils rebroussent chemin, remontent par la rivière des Illinois et débarquent à l’emplacement de Chicago.

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    1789 : Les députés du Tiers-État se constituent en Assemblée nationale

     

    La dénomination, suggérée par Legrand, fut préférée à Assemblée des représentants connus et vérifiés de la nation française, proposée par Sieyès, et à Assemblée légitime des représentants de la majeure partie de la nation en l'absence de la mineure partie proposée par Mounier.

    La motion fut adoptée par 491 voix contre 90.

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    Loi du 6 août 1791 relative à la suppression des ordres de chevalerie.
    L'Assemblée nationale les abolit en vertu du principe de l'égalité de naissance mais prévoit dans son article 2 "de statuer s'il y aura une distinction nationale unique qui pourra être accordée aux vertus, aux talents et aux services rendus à l'État".
    L'existence de la Décoration militaire est préservée, survie provisoire de l'Ordre de Saint-Louis et du Mérite militaire.
    (Archives municipales de Reims)

              

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XV, Louis XVI et la naissance de la Révolution :

    "...Le langage du temps, particulièrement déclamatoire, les mots célèbres, parfois arrangés, ont donné à ces événements un caractère héroïque et fabuleux.

    À la vérité, ils surprirent tout le monde et il arriva ce que personne n'avait voulu.

    Le gouvernement, c'est-à-dire Necker, se proposait seulement d'obtenir des députés les moyens de contracter des emprunts et de rétablir les finances. Il n'avait ni plans ni même conceptions politiques : il laissa les choses aller à la dérive.

    La noblesse fut tout de suite irritée, la tactique des anciens États généraux ayant été jetée par terre dès le début, c'est-à-dire dès que le clergé eut passé du côté de la bourgeoisie, le tiers ayant tenu bon sur le principe du vote par tête et déclaré qu'il ne s'agissait pas d'États généraux, mais d'une Assemblée Nationale où les trois ordres délibéreraient en commun.

    Le roi et le gouvernement ne furent pas moins déconcertés par cette nouveauté que tout, cependant, annonçait.

    Quant aux députés du tiers et du clergé, ils ne se doutaient pas qu'ils allaient être entraînés fort loin, puis dépassés par la force populaire en mouvement.

    Personne ne semblait même avoir remarqué les émeutes, souvent sanglantes, qui s'étaient produites à Paris dans l'hiver de 1788-89 et que la disette ou la crainte de la disette avaient provoquées, non plus que les incidents violents qui, en beaucoup d'endroits, avaient marqué la campagne électorale. En tout cas, la très grande imprudence du gouvernement avait été de convoquer les États à Versailles, c'est-à-dire à deux pas d'une vaste capitale où l'émeute fermentait..."

    On connaît la suite...

     

     

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    1818 : Naissance de Charles Gounod
     
     

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    1885 : La statue de  "La Liberté éclairant le monde" arrive à New York

     

    "Don des Français", transportée par le bateau Isère, son voyage par bateau aura duré deux mois.

    Elle a été transportée en morceaux détachés, empaquetés en 210 caisses. Elle sera inaugurée le 28 octobre 1886.

    STATUE DE LA LIBERTE.jpg

    https://www.merveilles-du-monde.com/Statue-de-la-Liberte/

      

     

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    1909 : Naissance de Régine Pernoud

     

    REGINE PERNOUD POUR EN FINIR.jpgComme Jacques Bainville, Régine Pernoud, au début, n’aimait guère l’Histoire; et pour les mêmes raisons que lui : on la lui enseignait mal, on lui enseignait quelque chose d’ennuyeux…

    Si Régine Pernoud, qui fut aussi archiviste paléographe - a mené une œuvre d'historienne médiéviste, elle a aussi – et peut-être même surtout… - publié des ouvrages de vulgarisation : ceux-ci mettent en avant la place privilégiée de la femme dans la société médiévale, mais ils ont également contribué, d'une façon décisive, à remettre en cause le mythe d'un "âge sombre" du Moyen Âge, comme, par exemple, Pour en finir avec le Moyen Âge.

    Régine Pernoud fut, par ailleurs, une des plus grandes spécialistes de Jeanne d'Arc, et aussi d’Aliénor d'Aquitaine. 

     

    De l’Encyclopedia universalis :

    PERNOUD RÉGINE (1909-1998)

    Médiéviste française. Née le 17 juin 1909 à Château-Chinon (Nièvre), Régine Pernoud est la quatrième d'une famille qui compte quatre garçons et deux filles. Elle passe les dix-neuf premières années de sa vie à Marseille et a toujours gardé le souvenir d'une enfance très difficile matériellement mais joyeuse. Régine Pernoud a, très tôt, une grande soif de connaissances.

  • Éphéméride du 22 Juillet

    1209 : Massacre de Béziers      

     

    Bien qu'en majorité catholique, la ville refusait de livrer à Simon de Montfort et au Légat du Pape les cathares qui s'y trouvaient.

    La phrase célèbre "Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens !" n'a jamais été prononcée : peut-être, tout simplement, parce que, comme l'explique Alain Decaux, la radicalisation des esprits était telle, et si forte leur imprégnation par la mentalité que révèle cette phrase apocryphe, qu'il n'était en fait nul besoin de la prononcer : elle "était" dans les esprits... 

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La Croisade des Albigeois"

     

     
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    1461 : Mort de Charles VII, le Victorieux, le Bien Servi...


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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VI, La Guerre de Cent ans et les révolutions de Paris :

    "...Du point de vue le plus terrestre, du point de vue politique, ce qu'il y a d'incomparable chez Jeanne d'Arc, c'est la justesse du coup d'œil, le bon sens, la rectitude du jugement. Pour sauver la France créée par ses rois, confondue avec eux, il fallait relever la royauté. Pour relever la royauté, il fallait rendre confiance et prestige à l'héritier qui finissait par perdre espoir, et peut-être doutait de sa naissance même. C'est pourquoi la première rencontre de Jeanne et de Charles VII est si émouvante. Le geste de Jeanne, reconnaissant le dauphin qui la met à l'épreuve, et tombant à ses genoux, est décisif. Le principe sauveur, la monarchie, est désigné. À l'homme, au roi légitime, la confiance en lui-même est rendue.

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    Au Château de Loches 

             

    Elle fut rendue à tous. Il n'était pas rare que les militaires et les politiques qui aimaient le mieux Jeanne d'Arc ne voulussent pas l'écouter. Presque toujours c'était elle qui avait raison, ses pressentiments étaient vérifiés et elle dégageait un tel esprit de tranquille certitude que les gens faisaient sans effort ce qu'elle avait dit. Ainsi fut levé le siège d'Orléans (8 mai 1429). Puis, sans perdre une minute, n'écoutant pas les avis, intéressés ou désintéressés, des faux sages, Jeanne conduisit le roi à Reims. La vraie sagesse était de suivre son inspiration.

    D'enthousiasme, les Anglais qui essayaient de barrer le passage furent bousculés à Patay. D'enthousiasme, Troyes fut pris. Les gouverneurs bourguignons, effrayés par ce mouvement populaire, ne recevant pas de secours de Bedford, ouvrirent les portes de Châlons et de Reims. Le dauphin y fut sacré solennellement, selon les rites. Dès lors, le petit prince anglais ne pouvait plus être en France qu'un faux roi.

    La France, après le sacre, retrouvait avec sa monarchie la condition de son indépendance et l'instrument de son salut...

    Pourtant, une des grandes idées de la "bonne Lorraine" avait été la réconciliation des Français. Grâce au mouvement national que son intervention avait déterminé, le retentissement et l'horreur de son martyre réalisèrent son vœu. La domination anglaise était de plus en plus détestée. Paris même se lassait. Le duc de Bourgogne se sentait abandonné de ses partisans et la protection de l'Angleterre commençait à lui peser. Quatre ans après la mort de Jeanne d'Arc, au congrès d'Arras, il se réconciliait avec Charles VII qui n'acheta pas trop cher cet accord en exprimant des regrets pour l'assassinat de Jean sans Peur.

    Brève réconciliation. La maison de Bourgogne sera encore l'ennemie de la France. Mais il n'y aura plus chez nous que des débris du parti bourguignon. Le parti de la légitimité, le parti français, l'a emporté. Un an après le traité d'Arras, les Parisiens ouvrent leurs portes aux gens du roi et ils aident Richemond à chasser la garnison anglaise.

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    Autre salle du Château de Loches 

              

    Rien n'était encore fini. Les Anglais tenaient toujours une partie du royaume. Le reste était dans le chaos et la misère. Comme Charles le Sage, Charles VII avait tout à refaire : l'administration, les finances, l'armée, en un mot l'État. Et le roi de France n'avait que de misérables ressources : à la cour somptueuse de Bourgogne, dans le grand apparat de la Toison d'Or, on se moquait du "roi de Gonesse" monté sur "un cheval trottier". Et non seulement Charles VII ne disposait que de faibles moyens, mais tout le monde avait perdu l'habitude d'obéir : les grands vassaux donnaient le mauvais exemple. Il faudra juger le duc d'Alençon, coupable d'avoir négocié avec l'Angleterre.

    Le beau feu d'enthousiasme et de patriotisme qui avait pris naissance à Domrémy ne pouvait durer toujours. Surtout il ne pouvait suffire à remplacer l'organisation et la discipline. Rétablir l'ordre, chasser les Anglais : ce fut, pendant vingt ans, la tâche de Charles VII. Il l'accomplit à la manière capétienne, petitement d'abord, pas à pas, posant une pierre après l'autre, aidé dans sa besogne par des gens de peu ou de rien, des bourgeois administrateurs, l'argentier Jacques Cœur, le maître de l'artillerie Jean Bureau. "Le bien servi" fut le surnom de Charles VII. Il eut le talent de se faire servir, d'écouter les bons conseils, d'exploiter les dévouements, d'être ingrat au besoin, bref de tout ramener au bien de l'État. Le résultat fut qu'à la mort du roi, l'Angleterre, en France, ne tenait plus que Calais. La victoire de Formigny (1450) effaça Crécy, Poitiers, Azincourt..."

     

     Sur la création de l'Armée permanente par Charles VII, et l'artillerie des frères Bureau, voir l'Éphémeride du 26 mai... 

     

     

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    1802 : Mort de Bichat

     

    "Il est resté sur un champ de bataille qui veut aussi du courage et qui compte plus d'une victime. Personne en si peu de temps n'a fait tant de choses et si bien" (Corvisart) 

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    1808 : Capitulation de Bailén
     
     
    Dès le début, l'expédition d'Espagne fut un échec, et, selon les propres termes des généraux de Napoléon, "une horreur" : bien loin d'accueillir les Français en héros libérateurs, tout le peuple espagnol se souleva contre ces envahisseurs qui venaient, de force, leur enlever leur roi et combattre toutes leurs traditions, notamment religieuses (voir l'Éphéméride du 2 mai)...
     
    Moins de trois mois après leur entrée en Espagne, les troupes françaises, attaquées partout, subissent un revers, militairement de peu d'importance mais dont l'impact psychologique se révélera catastrophique : ce 22 juillet, encerclées par 17.000 soldats espagnols depuis trois jours, les troupes françaises commandées par le général Dupont capitulent à Bailén, en Andalousie.
     
    Pour la première fois, une junte insurrectionnelle s'est soulevée contre l'occupant français et les armées de l'empereur sont mises en échec. Joseph Bonaparte devra quitter Madrid précipitamment le 30 et se réfugiera derrière l'Èbre.
     
    Avec une emphase aussi excessive qu'erronée (puisque les troupes de Dupond n'étaient pas à Austerlitz) le général Castanos fera broder sur ses drapeaux "Aux vainqueurs des vainqueurs d'Austerlitz"...
     
    Il n'en demeure pas moins que la capitulation de Bailén est le premier revers sérieux pour Napoléon, et le commencement de la fin : Bainville donnera, d'ailleurs, pour titre au chapitre XVII de son magistral Napoléon "Le premier nuage vient d'Espagne"...
     
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    La reddition de Bailén, Musée du Prado (Madrid)
     
     
     
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    1927 : L'ensemble de la Collection des "Plans-reliefs" est classé Monument Historique
     

    Créés à l'initiative de Louis XIV et de Louvois, son ministre de la Guerre, les Plans-Reliefs palliaient la qualité insuffisante des cartes, à l'époque. Le roi avait ainsi une idée très précise de l'état des places-fortes de la France...

    Cette collection regroupe 111 éléments (le plus souvent au 1/600ème), désormais tous classés Monuments Historiques : 26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans-Reliefs.

    Une partie de la collection est visible à l'Hôtel national des Invalides. Une autre (soit 16 Plans-Reliefs) est en dépôt à Lille. Le reste de la collection est stockée en caisse (soit près de 70 %), faute de place pour être présentée...