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  • Éphéméride du 16 novembre

    1952 : Mort de Charles Maurras

     

     

     

    1700 : "Messieurs, voici le roi d'Espagne"... 

     

    Louis XIV accepte le testament de Charles II de Habsbourg, mort sans descendance, qui avait offert son royaume au Duc d'Anjou (ci-dessous, de toutes façons arrière-petit-fils de Philippe IV) en vue d'éviter la séparation de l'Espagne et de son Empire.

    Louis XIV est ainsi directement à l'origine des "Bourbons d'Espagne" (voir l'Éphéméride du 5 septembre)

    Le Roi soleil avait longtemps réfléchi, et beaucoup hésité, car l'acceptation du testament impliquait une guerre certaine avec la plupart des puissances européennes, emmenées par l'Angleterre.

    Le Duc d'Anjou prendra le nom de Philippe V, fondant la dynastie des Bourbons d'Espagne, dont descend l'actuel Roi Felipe VI...

    Il restera plusieurs mois en France, avant d'entrer en Espagne en 1701 : Versailles est ainsi le seul palais royal au monde à avoir abrité, et pendant un temps assez long, deux souverains régnants. 

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  • Éphéméride du 24 juillet

    1439 : Achèvement de l'octogone et de la flèche de la cathédrale de Strasbourg   

     

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    "Prodige du gigantesque et du délicat", selon Victor Hugo. 

     
     
     
     
     
    Enfin, si vous n'avez pas le vertige, ces magnifiques minutes offertes par Des Racines et des Ailes :
     
     
     
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  • Éphéméride du 17 juin

    1434 : Les Anglais lèvent définitivement le siège du Mont Saint-Michel 

     

    Depuis dix ans, les Anglais assiègent en vain le Mont Saint-Michel : puissamment fortifiés sur le rocher de Tombelaine, ils sont las d'une guerre d'escarmouches sur les grèves, et décident - ce 17 juin - de frapper un coup décisif : mais leur assaut est repoussé, et les Anglais - menés par Thomas de Scales - laissent même au bas des remparts plusieurs de leurs bombardes.

    Commandés par Louis d'Estouteville, les Montois ont repoussé l'assaut ! 

    Trois ans après le supplice de Jeanne d'Arc, le Mont Saint-Michel est ainsi la seule forteresse de Normandie qui aura toujours résisté aux Anglais et qui n'aura jamais été prise, terre de France toujours inviolée, jamais conquise...

    D'assiégeants qu'ils étaient, les Anglais deviennent assiégés dans Tombelaine, où ils vont tenir jusqu'à la fin de la Guerre de Cent Ans et dont on les laissera sortir avec les honneurs de la guerre, obtenant, fait rarissime, de quitter la place avec armes et bagages. 

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    Voir notre album Racines (II) : Le Mont Saint Michel  

     

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  • 12 août 1914 ... C'est avec les tripes des pauvres b... qu'on fait la guerre !

    cp_001.jpgQuel silence ! Les journaux sont pour ainsi dire sans nouvelles. Les renseignements oraux sont invérifiables. Om me dit que le général Joffre a transporté son quartier général à Mézières. Tout fait pressentir que la poussée allemande se fera par le Nord, non par l'Est, qu'une formidable bataille va se livrer dans ces Flandres où le sort de la France s'est si souvent décidé... Bouvines, Azincourt, Rocroy, Denain, Fontenoy, Fleurus, Waterloo... Comment s'appellera la rencontre de demain ?...

    Je suis poursuivi par ce mot d'un jeune officier qu'on me répétait ces jours-ci :

    "La guerre moderne obéit à des lois telles que la préparation et l'organisation  y rendent inutile le génie lui-même."

    Le 1er août, à la gare Saint-Lazare, comme je causais avec des mobilisés, je leur disais que le commandement était plein de confiance. L'un d'eux, un mécanicien, je pense, un ouvrier de première classe, en tout cas, me répondit brutalement :

    -"Oh ! les chefs !... les chefs !... C'est avec les tripes des pauvres b... qu'on fait la guerre !

    Ce mot du jeune officier intellectuel et celui de l'ouvrier parisien se rejoignent. Est-ce qu'ils ne se rejoindraient pas dans la philosophie de Bergson, celle qui subordonne l'intervention de la raison et le rôle de l'intelligence ? 

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