Et la cohérence, monsieur Cambadélis ?...
L’avertissement de Cambadélis. Ou : un Parti qui dit blanc mais qui fait noir (ou l’inverse…)
UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L’avertissement de Cambadélis. Ou : un Parti qui dit blanc mais qui fait noir (ou l’inverse…)
Oui, si Kupchan a raison, tant mieux, car « cette » Europe là ne vaut pas grand’chose ; elle est même néfaste dans la plupart des cas…
Dans un article - que vous trouverez reproduit sur le site Média France Libre - ce professeur de relations internationales à l'université de Georgetown (Washington) pense que "L'Union européenne est à l'agonie - pas une mort spectaculaire ni soudaine, non, mais une agonie si lente et si progressive qu'un jour prochain, nous Américains, en portant nos regards de l'autre côté de l'Atlantique, découvrirons peut-être que ce projet d'intégration européenne qui allait de soi depuis un demi-siècle a cessé d'être...."
Vu ce que les technocrates ont fait de l'Europe, et s'il ne s'agit que de ce monstre bruxellois, qui s'en plaindrait ?
Il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l'eau du bain ! Il reste évidemment d'autres pistes à explorer, d'autres Europes possibles et souhaitables....
Pour lire l'article dans son intégralité :
Voilà un signal fort pour nos Régions et municipalités boulimiques, grandes créatrices/dévoreuses d'emplois, non ? Il faut dire, c'est vrai, que dans le paradis Cubain où le communisme ne marche même plus (Castro lui-même dixit), plus de 85 % de la population active, soit plus de cinq millions de personnes, travaillaient dans la fonction publique en 2009, selon les statistiques gouvernementales.
"Notre Etat ne peut et ne doit pas continuer à soutenir des entreprises, des unités de production, des services et des secteurs à capitaux publics avec des personnels pléthoriques et des pertes préjudiciables à l'économie"
Depuis quelques jours, Cuba envoie des signaux forts à destination de la gauche française, dirait-on.....
Ici, certains y croient encore. Pourtant, là où ils l'ont, la Révolution, ce serait plutôt "Noir, c'est noir ! Il n'y a plus d'espoir !..." (air connu)
C'était il n'y a pas si longtemps, à l'époque où le facteur de Neuilly était en phase ascensionnelle, avant que son image et son aura ne descendent aussi vite qu'elles étaient montées.....
Il avait déclaré, on s'en souvient : " Ce qu'il nous faut, c'est une bonne vieille Révolution !"
Las, pour lui, voilà qu'un pro, s'il en est, vient de lui répondre, et par une sacrée douche froide ! Dans un entretien accordé au magazine américain The Atlantic, Fidel Castro, le lider maximo, affirme que le modèle cubain "ne marche même plus" sur l'île communiste.
Julliard l'avait dit, "...l'Orient rouge est délavé... l'un des plus beaux rêves de l'humanité s'est transformé en un immense cauchemar...".
Mais, semble-t-il, Olivier ne l'avait pas cru. Croira-t-il davantage Fidel, aujourd'hui ?
Il resterait encore à s'assurer que cela est vrai, mais, si cela l'était, il y a aussi une explication qui a peut-être échappée à ceux qui on fait cette Une.....
Quelle que soit la façon dont on cherche à la présenter, l'intervention militaire voulue par Georges Bush en Irak est un désastre total, à tous points de vue et dans tous les domaines.....
- 4.000 soldats US tués et plus de 32.000 blessés ou estropiés;
- plus de 100.000 civils irakiens tués, et plus de 250.000 blessés;
- 750 milliards de dollars (voire plus...) engloutis;
- le terrorisme local et régional decuplé, le chiisme renforcé, le pays cassé, et pour longtemps.....
- et, surtout, un véritable génocide culturel et spirituel : le pays en bonne partie vidé de ses chrétiens, les Assyriens et les Chaldéens, premiers habitants et héritiers directs des antiques cultures de ces contrées....
Les fautifs sont, bien sûr, les politiques : les soldats partent, après avoir été envoyés, laissant derrière eux un vaste champ de ruines.....
Le ministre syrien de l'Education a annoncé, le lundi 19 juillet, que les étudiantes ne pourront plus porter le voile intégral dans les universités publiques du pays. Il affirme que cette décision est une réponse à une demande d'étudiants et de parents.
Ghiyath Barakat explique également que le port du voile intégral va à l'encontre des valeurs académiques et des traditions des universités syriennes. De tradition musulmane (90% de la population environ), la Syrie est un pays laïc qui garantit la liberté de culte. Le port du voile simple ou du voile intégral y connaît une recrudescence depuis plusieurs années.
Il ne s'agit bien sûr pas, ici, en notant ce fait, de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays souverain; ni de se faire des illusions sur la nature du régime syrien.
Mais ceci confirme ce que nous avons écrit plusieurs fois ici-même, en ce qui concerne n'importe quel pays de la nébuleuse islamique, même si l'on parle aujourd'hui, en l'occurrence, de la Syrie....
A bon droit, toutes les chaînes télé, toutes les radios, tous les journaux en ont parlé; et nous ont montré des gens de tous âges, toutes conditions, dire leur effarement, leur indignation, leur révolte etc... en découvrant ces monstruosités que, pour beaucoup, ils découvraient.
Tout cela est bel et bon, et c'est une bonne chose que l'on condamne ainsi, tous azimut, les horreurs du génocide cambodgien dû à Pol Pot (étudiant formé à Paris, soit dit en passant, par notre Université, aux mains de qui, déjà ?...) et à ses séides.
Mais on attend encore, et toujours, que les mêmes chaînes découvrent enfin, et fassent découvrir, "le" génocide premier, modèle et matrice de tous les autres : celui méthodiquement voulu et programmé par une certaine Convention nationale, en 1793. Et qu'ainsi soit rendu justice à la Vendée, qui ne demande ni vengeance ni réparation(s) mais, tout simplement, cela : la Vérité, la Justice...
En attendant, on pense irrésistiblement à Rousseau : "Tel philosophe aime les Tartares pour se dispenser d'aimer ses voisins".
C'est tellement facile : on condamne un génocide lointain, pour mieux dormir sur ses deux oreilles, bien fermées à la plainte d'outre-tombe qui continue de sourdre de la cicatrice, jamais fermée, de la Vendée et du Génocide vendéen...
Dans le genre "unité du genre humain", Le Figaro Economique du 5 juillet rapporte que les entreprises étrangères installées en Chine se plaignent, avec une insistance, une inquiétude grandissantes, des conditions de travail de plus en plus discriminatoires qui leur sont imposées par l'administration et les autorités chinoises.
A tel point que celles-ci s'en sont dites agacées et qu'un des organes de presse officiels à écrit, à leur intention, des paroles aimables, leur signifiant surtout que, si elles ne sont pas contentes, elles n'ont qu'à aller ailleurs.
On ne saurait être plus clair, de sorte qu'à ce qu'il paraît, l'état de tension est sinon déclaré, du moins latent, entre la Chine et les entreprises étrangères installées sur son sol. Il n'est, de fait, plus très sûr qu'elles y soient les bienvenues.
Pour la Chine, il s'agit, sans-doute, d'être l'atelier du monde, mais en vue de devenir ou redevenir une puissance, une puissance mondiale.
Certes, la Crise est passé par là, et à montré, entre autres choses, les difficultés de l'Union européenne (doux euphémisme), renvoyant ainsi, de fait, l'hypothèse de l'adhésion turque aux calendes grecques.....
Il n'est pas interdit, cependant, de rester vigilant et, sans baisser la garde sur ce chapitre, de continuer à suivre ce qui se passe du côté d'Ankara. Ezzedine Choukri Fishere, de l'Université américaine du Caire donne deux ou trois informations intéressantes, susceptibles de refroidir l'ardeur de celles et eux qui persistent à militer pour l'entrée d'Ankara dans l'Union européenne.
Daniel Lefeuvre revient sur les origines de la fusillade qui devait conduire aux massacres d'Européens, à Oran, le 5 juillet 1962, à propos de la communication présentée par Gilbert Meynier, lors d'une journée sur "Paris et la guerre d'Algérie, Une mémoire partagée", le 19 mai 2009.
Ou : quelques grammes de tendresse, dans ce monde de brutes...
Nous en rebattent-ils les oreilles, ici, les bobos/gauchos/trotskos, de leur diversité bidon, qui n'est rien d'autre qu'une arme de guerre contre la spécifité française qui, elle, est bien l'une de ces diversités qui enrichissent le monde; et dont le résultat le plus assuré de leur action, si elle triomphait, serait de la faire disparaître, sous couvert d'un pseudo combat pour ... la diversité ! N'est-ce pas stupéfiant ?
Ils feraient bien de s'inquiéter plutôt un peu (beaucoup...) de ce qui se passe en Algérie, où, là, on n'a pas ces états d'âme, à propos de la diversité: là-bas, la diversité, c'était "avant"....
On en a encore un exemple ces derniers temps, pour ceux qui en douteraient encore, avec le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus :
http://nadorculture.unblog.fr/2010/02/26/algerie-lannee-camus-naura-pas-lieu/
Pourrait-on, par exemple, voir cela (envoi de lecteur) ?
Économiste, ancien élève de l’ENSAE, Antoine BRUNET a été chef stratégiste au Crédit Commercial de France ; de 2003 à 2006, il a dirigé la recherche économique de la salle des marchés de la banque HSBC. De 1997 à 2007, il a fait partie de l’équipe des cinq économistes de marché consultés tous les deux mois par la Banque de France. En mai 2007, il a pris sa liberté pour devenir consultant économique et financier et a créé sa propre entreprise, AB Marchés, qui édite un bulletin réputé.