La détente du dimanche
Ou : quelques grammes de tendresse, dans ce monde de brutes...
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Ou : quelques grammes de tendresse, dans ce monde de brutes...
Nous en rebattent-ils les oreilles, ici, les bobos/gauchos/trotskos, de leur diversité bidon, qui n'est rien d'autre qu'une arme de guerre contre la spécifité française qui, elle, est bien l'une de ces diversités qui enrichissent le monde; et dont le résultat le plus assuré de leur action, si elle triomphait, serait de la faire disparaître, sous couvert d'un pseudo combat pour ... la diversité ! N'est-ce pas stupéfiant ?
Ils feraient bien de s'inquiéter plutôt un peu (beaucoup...) de ce qui se passe en Algérie, où, là, on n'a pas ces états d'âme, à propos de la diversité: là-bas, la diversité, c'était "avant"....
On en a encore un exemple ces derniers temps, pour ceux qui en douteraient encore, avec le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus :
http://nadorculture.unblog.fr/2010/02/26/algerie-lannee-camus-naura-pas-lieu/
Pourrait-on, par exemple, voir cela (envoi de lecteur) ?
Économiste, ancien élève de l’ENSAE, Antoine BRUNET a été chef stratégiste au Crédit Commercial de France ; de 2003 à 2006, il a dirigé la recherche économique de la salle des marchés de la banque HSBC. De 1997 à 2007, il a fait partie de l’équipe des cinq économistes de marché consultés tous les deux mois par la Banque de France. En mai 2007, il a pris sa liberté pour devenir consultant économique et financier et a créé sa propre entreprise, AB Marchés, qui édite un bulletin réputé.
Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) et ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, a appelé l'Etat français à présenter ses excuses à l'Algérie pour "les crimes" de la colonisation (1)...
Des "excuses" ? Pour avoir commis le "crime" de construire 70.000 km de routes, 4 aéroports internationaux et une douzaine d'aéroports importants ? 4.500 km de voies ferrées ? Des dizaines de villes modernes et de stations balnéaires ? Des centaines de ponts, viaducs, tunnels, châteaux d'eau, églises (eh oui, c'était le bon temps de la diversité, en Algérie...) ? Des milliers de bâtiments administratifs, d'écoles, d'instituts; d'hôpitaux, de maternités, de dispensaires ? 31 centrales hydro-électriques et thermiques, et les infrastructures gaeières et petrolières ?.....
En réalité, nous avons déjà plusieurs fois traité de ce sujet (notamment ici: Voilà que ça le reprend.pdf). Voici donc, pour changer un peu, deux documents pour répondre tout de même à ces cingleries, histoire de marquer le coup, comme on dit...
D'abord, dans le registre sérieux, le texte de la lettre envoyé en décembre 2007 à Abdelaziz Bouteflika par M. André SAVELLI, professeur agrégé en histoire au Val de Grâce (les illustrations sont de notre fait). Ensuite, pour garder le moral, un petit montage plus léger, que nous avions déjà passé en août dernier .....
Panique à bord ! Sous le titre alarmiste Ankara appelle Washington à bloquer la résolution sur le "génocide" arménien, le fil AOL du vendredi 5 mars fait état du brutal coup de froid qui vient d'affecter les relations entre le deux compères -Turquie/États-Unis- qui jusqu'ici s'entendaient plutôt bien; et en tous cas comme larrons en foire en ce qui concerne l'entrée de la Turquie en Europe. Donc sa mort, que souhaitent les Usa, favorables, pour cette raison, à l'intégration de la Turquie par l'Union Européenne.
Patatras ! Le bel édifice va-t-il s'écrouler, et sombrer corps et âmes ? Et, en plus, à cause de cette satanée Arménie (on prend, bien sûr, le vocabulaire et les pensées des Turcs...) ? C'est ce qu'il semble...
Voici la page d'AOL : elle permet de mesurer le désarroi et, en même temps, l'arrogance et le cynisme des Turcs...
Défendre le français ? A l'intérieur, les bonnes volontés ne manquent pas: on va le voir, avec le cas précis de Jean-Pierre Raffarin. Pas plus que ne manque la demande, à l'extérieur: le monde est toujours demandeur du français, et de la France. Mais nos amis, celles et ceux qui sont attirés par notre Culture, notre Civilisation, notre Langue ne trouvent pas à qui parler. C'est une stabilité à la tête de l'Etat français qui fait défaut. C'est -toutes proportions gardées, l'équivalent du Secrétaire perpétuel de l'Académie française, qui fait défaut, dans le système politique actuel, à la tête de l'Etat: on ne fait qu'y passer; il manque quelqu'un de permanent, qui dispose de la durée, du temps long...
Aujourd'hui, donc, c'est Jean-Pierre Raffarin - défendant courageusement l’usage du français dans les institutions européennes - qui illustre bien ce paradoxe : des gens pleins de bonne volonté, mais qui ne peuvent s'appuyer sur quelque chose de stable et de durable, sans quoi rien ne se fait.
Jean-Pierre Raffarin s’est rendu à Bruxelles le 14 janvier, où il a rencontré les présidents du Conseil européen, de la Commission et du Parlement. "En qualité de représentant personnel du président de la République", il entendait défendre auprès d’eux l’usage du français dans les institutions européennes.
"Le français ne recule que lorsque l’offre de français est insuffisante", proclame l’ancien Premier ministre. "Quand, dans une ville du monde, on ouvre une école française, les capacités d’accueil sont immédiatement saturées. Quand dans une institution on fragilise le français, ce sont les valeurs du pluralisme et de l’humanisme qui sont étouffées."
Et de lancer : "Pour le combat du français et de la francophonie, j’ai l’âme résistante, l’âme québécoise !"
On ne peut que le féliciter, sur ce point. Mais on ne peut que que constater, aussi, que la fertilité du peuple - où les bonnes volontés ne manquent pas... - est gâchée par la stérilité du Système...
On dirait un fait exprès: le jour même ou nous publiions notre note sur Bouteflika (on vous la remet ici: Voilà que ça le reprend !.....pdf), un hasard heureux a voulu que La Provence consacre un assez long article à la situation économique de l'Algérie.
Cela se trouve, donc, dans La Provence du jeudi 18 février, en page 26, et c'est signé par le correspondant du journal en Algérie, Hamid AIT OUALI, sous le titre: "Algérie: les mauvais chiffres du patriotisme économique"......
Le correspondant de La Provence est-il un lecteur de lafautearousseau ? Malgré notre optimisme à tout crin, il ne faut quand même pas rêver... Pourtant, constatons que, sur le fond, Hamid AIT OUALI nous donne raison.....
C'est de bon sens qu'a fait preuve Alain Minc, sur I-télé, en réponse aux questions de deux journalistes, ce dimanche 14 février. Parce qu'il est parti des faits, et non d'a priori, favorables ou défavorables...
Lorsque le débat vient sur l'entrée -ou non- de la Turquie en Europe, voici ce qu'il répond: "...Malheureusement, la Turquie quitte les rives de la laïcité, imposée il y a cent ans par Atatürk... Et j'ai tout de même du mal à imaginer que la frontière orientale de l'Europe soit la frontière irakienne... L'Europe, on ne peut la déséquilibrer indéfiniment..."
Ce qui ne l'empêche pas - et nous le rejoignons tout à fait là-dessus - de proposer une intégration économique, notamment avec des accords les plus étroits possibles. N'est-ce pas du simple bon sens ? Personne -et nous pas plus que d'autres- ne nie l'intérêt qu'il y a, pour l'Europe, à entretenir avec la Turquie les meilleures relations économiques.
Mais quel besoin y aurait-il, pour profiter pleinement de ces relations, de constituer un monstre, déséquilibrant encore - pour reprendre l'expression d'Alain Minc - une Union Européenne déjà de toutes façons ingérable et ingouvernable en l'état !...
C'est à Daniel Lefeuvre que sont posées, ce samedi 13 février, les "Trois questions à..." du Figaro.
A la deuxième question, La Fondation pour la mémoire, annoncée à Paris, est-elle une solution ?, il apporte cette réponse, qui a le mérite d'appuyer là où ça fait mal :
"Oui, si elle favorise la recherche sur la colonisation et la guerre d'Algérie. Les archives françaises sont largement ouvertes, les Algériens doivent en faire autant. Le risque, pour l'Etat algérien, est de se retrouver face aux crimes du FLN dont ont été victimes pendant la guerre les "messalistes", les harkis et les civils européens."
Ou: qui a peur de la vérité ? Et de l'ouverture des archives ?...
Le procédé est courant, et bien connu: dans toutes les dictatures et tyrannies -et l'Algérie en est une...- dès qu'il y a trop de problèmes à l'intérieur, créés par la corruption, la gabegie, l'incompétence... des dirigeants, on distraie l'opinion publique en agitant des chiffons rouges. La ficelle est très, très grosse, mais, bon... C'est ce qui se passe avec Bouteflika, qui nous refait donc, pour la énième fois, le coup de la demande d'excuses pour la colonisation....
Mérite-t-il la palme de l'ignorance ou celle de la mauvaise foi ? Et pourquoi pas les deux ? Lui qui n'est pas gêné de venir se faire soigner chez nous, mais qui ne ne recule devant aucune outrance verbale, devant aucune contre-vérité historique pour nourrir son propos haineux, et -au sens propre du terme- ab-errant (du latin "ab", loin de, et "errare", divaguer: se dit de celui ou celle, ou du propos, qui divague loin de la raison, du bon sens...).
La Croix du 19 décembre dernier a fait écho à une dépêche AFP fort instructive: celle-ci rapporte un échange assez vif entre le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, qui a dénoncé des propos du patriarche orthodoxe, Bartholomée Ier, chef spirituel de l'orthodoxie, selon lequel les membres de sa communauté sont traités en Turquie comme "des citoyens de deuxième zone", et "parfois crucifiés".
La croisade contre le climatiquement correct de Claude Allègre ne fait d'ailleurs que commencer puisque son prochain livre, qui sort en février, s'appellera (tout un programme, et prometteur !...) L'imposture climatique ou la fausse écologie....
Pour être, sinon tout à fait complet (n'éxagérons pas !...), du moins pour l'être un petit peu plus, disons que la préparation de cette note nous a fait tomber, par le plus grand des heureux hasards, sur un commentaire de Ma vérité sur la planète, par Guy Millière (1). Comme il le dit très justement:
L'avenir, écologiquement correct ?....
Professeur de théologie à l’Institut Saint-Serge, philosophe, éditeur, Jean-François COLOSIMO mène depuis plusieurs années une recherche sur les mutations contemporaines du fait religieux en politique.
Déjà venu aux Mercredis de la Nar pour Dieu est américain, puis pour L’Apocalypse russe, il reviendra (1) expliquer « Le paradoxe persan », titre d’un livre qu’il a récemment publié.
Nous avions prévu depuis quelques temps de vous présenter le dernier ouvrage de Sébastien de Courtois, et la note qui lui est consacrée - déjà rédigée... - paraîtra le dimanche 14 février (abondance de l'actualité oblige...). Il s'agira d'un mini dossier comprenant, outre la présentation de l'ouvrage proprement dite, quatre documents en annexe : trois assez courts (d'Annie Laurent, de l'islamologue Malek Chebel, et du Figaro, qui a interrogé l'auteur); et le dernier, un peu plus long, tiré d'un Blog qui a, lui aussi, interrogé l'auteur.
Mais voici que la Nar nous informe que, mercredi, elle recevra, justement, Sébastien de Courtois, qui viendra présenter son ouvrage dans le cadre des Mercredi de la Nar (1). Prenons donc un rapide petit aperçu de ce que nous vous détaillerons plus longuement le 14 février...