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Actualité Monde - Page 129

  • La Une du Der Spiegel : l'opinion allemande enterre déjà l'Euro....

    der spiegel une.jpg

    Un cercueil, recouvert du drapeau grec; sur le drapeau, dans le cadre entourant l'habituelle photo du défunt, une pièce d'1 euro, barrée d'un crêpe noir....

     

    Auf Gedeih und Verderb: Die Währungsunion wird zur größten Gefahr für die Zukunft Europas: Der Euro kettet Volkswirtschaften aneinander, die nicht zusammenpassen. Dennoch setzen die Politiker auf immer neue Hilfsprogramme. Es ist der falsche Weg. (S. 38) 

    Soudain et attendu
    Nécrologie pour une monnaie source dec conflits

    Progrès ou destruction ? : l'union monétaire devient le plus grand danger pour l'avenir de l'Europe : l'euro enchaîne des économies nationales qui ne s'accordent pas. Pourtant, les hommes politiques misent sur des programmes d'aide toujours nouveaux. C'est le mauvais chemin. (S. 38)

  • "Printemps arabe" et manipulation dangereuse...

            Lors du Colloque sur l'Europe organisé par Jean-François Mattéi (1), il était possible, au moment de la pause, de discuter avec chacun des intervenants. Avec Mezri Haddad, nous avons d'abord parlé du livre de Sylvain Gouguenheim; puis de ce GMO (Grand Moyen-Orient), qu'il voit poindre, du Maroc à la Turquie, sous l'égide des États-Unis; enfin, il nous a confié, en aparté, que les trois quarts des attaques sur Internet portées contre lui proviennent - après investigations... - de... la banlieue parisienne ! Et non pas de Tunis même, ou, au moins, de Tunisie.

            Belle illustration de la soi-disant spontanéité (!) des émeutes dans le monde arabo-musulman, et de l'extrême légèreté de ceux qui - comme BHL, par exemple... - ont absolument voulu croire à l'éveil de la démocratie. Et, plus grave encore, des responsables politiques qui leur ont emboîté le pas, mettant en quelque sorte, notre Diplomatie à leur remorque !....

            Il ne s'agit bien sûr pas, comme le rappelle Mezri Hadad, et nous sommes bien d'accord avec lui sur ce point, de regretter en quoi que ce soit tel ou tel dirigeant, ni de se faire la moindre illusion sur lui : il s'agit simplement d'être le plus lucide possible, et de bien voir qu'il y a plein de choses derrière ces "révolutions arabes", mais certainement pas ce que croient y voir certains...; qui, naïfs, s'imaginent assister à l'apparition de la démocratie là où, entre autres, risquent de sortir, soit de nouveaux dictateurs (plus jeunes, ou plus militaires) soit, carrément, des barbus.... Des barbus qui, par exemple - et Mezri Haddad le confirme pour la Tunisie... - sont très actifs actuellement, partout et dans tous les milieux, de la Tunisie à la Syrie, en passant par la Libye...

            Pourtant les observateurs lucides ne manquent pas, et les avertissements non plus ! Voici ce qu'on pouvait lire, à ce sujet, sur le site du Monde, le 14 juin.... 

    (1) : le samedi 11 juin à La Baume, près d'Aix-en-Provence.... 

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    Mezri Haddad, observateur lucide des réalités concrètes.....

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  • Tunisie, Egypte, Libye : mirage et châteaux de sable, par Gilles Varange

           Cet article de Gilles Varange est paru dans le numéro 24 de La Nouvelle Revue Universelle. Nous le publions, ici, tout simplement parce que, outre la pertinence de ses analyses, il exprime exactement notre position sur le sujet...

            Est-ce bon ou mauvais pour nous ? Si c’est mauvais, comment en corriger les effets négatifs ? Si c’est bon, comment en amplifier les aspects positifs ? Ces questions élémentaires face aux événements qui secouent depuis un bon trimestre l’Afrique du Nord et une partie du monde arabe, il ne faut compter ni sur nos médias ni sur nos responsables politiques pour les poser. Il serait incongru sinon condamnable de les formuler. 

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  • De la "balkanisation", ici, à "homogénéité ethnique", là-bas ?.....

            A l'heure où notre Pays légal ne trouve rien de mieux que de libaniser d'en haut, et de force, la France, de la balkaniser toujours plus, en se gardant bien, évidemment, de demander son avis au peuple souverain (!), voilà que, dans les colonnes du quotidien « Haaretz », le chroniqueur diplomatique Aluf Benn a imaginé - ou, aluf benn,sykes-picot,syrie,jordanie,arabie saoudite,haaretzen tout cas, il en a parlé ouvertement comme d'une possibilité, parmi d'autres... -  l’explosion et la partition de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite dans un avenir plus ou moins proche.

            Pour lui, ces États nés des accords franco-britannique Sykes-Picot de 1916 vont exploser pour laisser place à des territoires homogènes d’un point de vue communautaire et ethnique. Ce scénario reprend des analyses similaires de Thomas Friedman, parues dans le New York Times, sur la désintégration libyenne en cours.

            N'est-il pas fascinant de le constater ? Au moment où, ici, des "idiots utiles", guidés par des idéologues insensés, aux motivations troubles, travaillent allègrement à ce qu'ils croient être la "diversité" (voir notre PDF : Diversité ? Différence ? Entre tartufferie et piège mortel.pdf ), là-bas, on se demande ouvertement si, pour vivre en paix, il ne conviendrait pas de travailler à l'homogénéité...d’un point de vue communautaire et ethnique !

           Surgit alors, inévitablement, la question impertinente : la demande d'homogéneité ethnique, et communautaire, évolution et solution logique (et bonne ?) là-bas ? Mais, alors, ici...?....

           A consulter (en anglais, l'article est du 25 mars) :

    Caution: Middle East under construction

    Popular uprisings and internecine hostilities will lead to the redrawing of regional maps, which will be a far cry from those underlying the 1916 Sykes-Picot agreement and other accords

  • A propos de ce qu'a dit François Fillon, sur les nouveaux immigrants tunisiens.....

            François Fillon a estimé, le jeudi 12 mai, sur TF1, qu'il n'y avait "plus aucune raison d'accorder l'asile politique à des Tunisiens", au moment où "la démocratie" était "en train de s'installer" dans leur pays d'origine.

            "La situation de la Tunisie est très particulière: pendant des années, la Tunisie était une dictature et il y avait des hommes et des femmes qui s'en échappaient", a-t-il rappelé. "Nous accordions l'asile politique aux opposants de Ben Ali, qui était un dictateur....Aujourd'hui, il y a eu une révolution en Tunisie, les choses ont changé, il y a une démocratie en train de s'installer, il n'y a plus aucune raison d'accorder l'asile politique à des Tunisiens".

            On laissera le Premier ministre à ses illusions sur "la démocratie" (1) qui est en train de s'installer, selon lui, en Tunisie (et ailleurs, dans le monde arabo-musulman...) : nous avons suffisamment dit, ici même ce que nous pensions de ces rêveries à la BHL, et combien il était naïf - et dangereux... - de s'imaginer qu'un quelconque "printemps arabe" allait déboucher sur la démocratie, et de régler notre politique étrangère sur ces billevesées.... 

            C'est la suite de la déclaration du Premier ministre qui nous intéressera ici :

            "Par ailleurs, la Tunisie a besoin de ses enfants pour se construire et ce que nous voulons aujourd'hui, c'est que les Tunisiens entrés illégalement sur le territoire européen retournent en Tunisie".

            On ne peut, sur ce point, qu'approuver François Fillon. En faisant juste remarquer, toutefois, que, n’en déplaise aux néo-colonialistes, ce n’est pas seulement à la Tunisie, c’est à toute l’Afrique qu’il faut rendre ses enfants, car c'est bien toute l'Afrique qui a besoin de tous ses enfants, "pour se construire"…..

    (1) : ce matin, sur France info, un journaliste - impayable !... - a relaté les manifs en Espagne, sur la Puerta del Sol, à Madrid. Il a déclaré que là aussi, les jeunes manifestaient pour demander la démocratie : sic, re-sic et re-re-sic !!!!! De Damas à Madrid, en passant par Le Caire, Tripoli ou Tunis, le même mot creux, abstrait et, bien sûr, jamais défini, employé indistinctement pour parler de tant de situations aussi différentes ! Ce n'est évidemment plus de l'analyse politique, ni même de l'information, mais de l'incantation pure, du manque de sérieux. Oh, grand n'importe-quoi, quand tu nous tiens !....

  • Afghanistan : 58ème tué, et la possibilité que des « jeunes » tuent des français ? ....

            Un 58ème soldat français est tombé, en Afghanistan. Sa mort dûe à "l'explosion acccidentelle de munitions", et non à une attaque traditionnelle, ne change rien au fond du problème, à savoir le pourquoi réel de notre présence militaire là-bas....

            Mais il est tout de même curieux de constater que, si les médias ont bien rapporté ce 58ème décès, "on" reste très discret pour l'instant sur le sujet traité par Le Parisien du 11 mai, qui a enquêté - c'était au moment où l'on on venait d’apprendre la mort du 57ème soldat français (24 ans)... - sur ces « français » (de plastique…) partis pour le djihad en Afghanistan, et ailleurs :

            http://www.leparisien.fr/politique/un-insurge-tue-en-afghanistan-porteur-d-un-passeport-francais-11-05-2011-1445330.php 

           Pourtant, on lit bien, dans ce court article - c'est Claude Guéant lui-même qui le dit - «qu'un certain nombre de Français sont allés se former au jihad en Afghanistan».

           Alors, notre 57ème soldat : tué - comme un ou plusieurs des autres... - par un taliban afghan, où... un « français » (de plastique) ?.... 

     

     

  • Une journaliste française proprement mouchée par un ministre tunisien

    Du lundi au vendredi matin, un peu avant 8h00, l’ultra gaucharde Pascale Clark dispose de cinq minutes sur France Inter pour interroger une personnalité de son choix.

     

    Volontiers méprisante et arrogante, traitant souvent ses invités comme des minables, faisant preuve d’un manque d’objectivité scandaleux, elle se sert systématiquement de son intervention pour promouvoir ses opinions.

     

    Heureusement, il arrive qu’elle trouve à qui parler (récemment Jean-Luc Mélenchon a su la remettre à sa place et Robert Ménard l’a traitée en direct de « faux cul »).

     

    Ce matin, avec la plus grande courtoisie, c’est M. Mouldi Kefi, ministre tunisien des Affaires étrangères qui lui a rivé son clou.

     

    Pascale Clark lui ayant dit que, contrairement à la Tunisie qui a accueilli des milliers de Libyens fuyant leur pays, la France rejette les malheureux Tunisiens, pourtant porteurs d’un visa temporaire accordé par l’Italie, réponse du ministre : « Quand même, madame, ce n’est pas le même cas. Les Libyens fuient des bombardements, un massacre organisé. Les Tunisiens qui viennent ici fuient leur pays au lendemain du recouvrement de la liberté, à la recherche d’un eldorado »

     

    La Clark qui aime bien harceler ses interlocuteurs en est restée sans voix et n’a rien rajouté sur ce sujet.

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  • D'accord avec... Jacques Attali : "En Libye, il ne faut surtout pas armer des groupes incertains...

           C'est en page 138 de L'Express du 20 avril (n° 3120), en conclusion d'un article de bon sens, Le dentifrice et le tube : 

           "...Mais c'est oublier les leçons du passé : en Afghanistan, les armes données par Washington aux taliban pour les aider dans leur combat contre Moscou se sont retournées contre les américains dès les troupes soviétiques vaincues. Déjà, on voit accourir en Libye, des deux côtés, des combattants volontaires dont le seul intérêt est de se procurer des armes et de s'aguerrir pour d'autres luttes. 

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    Ô, mânes de Richelieu !....

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  • Notre point de vue sur le ci-devant printemps arabe

    17861_big.jpg      Nous avons déjà parlé, ici, de Thomas Legrand. Chaque matin sur France Inter, son éditorial politique est, à ce que l’on dit, l'un des plus écoutés de France.

          Il n’est pas ami de nos idées. Il en est même l’antithèse : pour nous, la France est historique et charnelle ; la sienne est purement idéologique. Est Français, pour lui, quiconque, d’où qu’il vienne, adhère aux principes de 1789 et aux dogmes de la République.

          Il n’en a pas moins le goût et le sens des nuances, de la logique ou, simplement, du bon sens. Avec de si mauvais principes, il faut beaucoup d’efforts pour tenter d’être cohérent. Il s’y essaie.

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  • Servir Politique Magazine et s'en servir...

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    Au sommaire de ce numéro 95 (avril) : Leçon Japonaise (Éditorial); Le mal-être français (l'analyse d'Hilaire de Crémiers); Dominique Strauss-Kahn et la tentation de l'Elysée, et Mayotte : le destin français (Jean de la Faverie); Audaces fortuna juvat (Jacques Trémolet de Villers); entretien avec Gilles-William Goldnadel et avec Bernard Bigot; l'indépendance et le nucléaire (Christian Tarente); Japon : secousse sismique et séisme économique (François Reloujac); Ivan Rioufol, portrait (Benoît Gousseau).....

            Voici l'éditorial de ce numéro 95 : Leçon japonaise...

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  • "Frapper" la Lybie ? D'accord avec... Patrice de Plunkett.....

            Lu sur son Blog, le vendredi 18 mars, sous le titre :

            Une guerre "occidentale" en Lybie : avec quels objectifs ?... et dans quels intérêts ?

            La Lybie n'est pas un "pays" : c'est une confédération de clans, soumise à leurs alliances ou à leurs ruptures. D'où la possibilité d'une scission.

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    Certes, il ne s'agirait que de frappes aériennes et pas d'une intervention terrestre, comme en Irak, dont le lamentable fiasco devrait malgré tout faire réfléchir et inciter à la plus extrême prudence : intervenir pour "quoi" ? pour mettre qui, et quoi, à la place ?...

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  • Les « révolutions arabes » : et si nous prenions date avec les médias et les politiques ?

            Par un curieux phénomène d’entraînement entre les grands médias et les réseaux sociaux internet, jouant entre eux, cette fois-ci, d’ailleurs très efficacement, la carte de la synergie, les « révolutions arabes » ont pris l’ampleur que l’on sait et, comme Politique Magazine l’a titré, elles ébranlent le monde.

            Il n’est pas exagéré de dire que le couple grands médias et réseaux sociaux a créé et entretenu cette tourmente qui a, pour l’instant, mis à bas deux dictatures (Tunisie et Egypte) et ébranlé plus ou moins tous les régimes arabo-musulmans en place.

            Nos grands médias se sont ainsi offert le luxe et la volupté d’être à la fois acteurs, spectateurs et grands répercuteurs du phénomène.

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  • Simples réflexions à propos de l' "arme" démographique, et de ceux qui ont cru naïvement pouvoir en jouer....

            Dans un premier temps, certains se sont gargarisés de l'explosion démographique du monde musulman, en particulier, et de celle des puissances émergentes, en général. Prédisant, avec une jubilation à peine dissimulée, une sorte de prise de pouvoir, en tout cas une domination ou, à tout le moins, un ré-équilibrage des forces, plus favorables aux "nouveaux" peuples qu'à l'homme blanc triomphant du XIXème, qui s'était déversé sur le monde...

            On a vu et entendu des prêcheurs barbus - et d'autres... - prédire doctement qu'un raz de marée démographique africano-asiatique, et aussi musulman, allait tout submerger....

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  • Le référendum au Sud Soudan : plus de 98% pour l'indépendance.....

             (Cela se passe, en France, en Europe, dans le monde. Cela existe, c'est un fait et donc, en tant que tel, comme toute réalité, cela nous intéresse. Même si nous n'avons pas de commentaire particulier à faire, du moins sur le coup et pour l'instant, ce fait ne nous a pas échappé...)

              http://southernsudan2011.com/

  • Tunisie : le seul « problème » qui doit nous importer, en réalité, après la chute de Ben Ali…

            ….ce n’est certes pas une discussion sans fin et oiseuse sur les qualités et défauts de l’ex régime et de l’ex homme fort : cela ne concerne que les Tunisiens, et on laissera pérorer sans fin les donneurs de leçons impénitents, qui se mêlent des affaires internes du monde entier, décernant bons et mauvais points, et donnat des leçons de « morale » ( !) alors qu’ils sont les héritiers d’un Système né dans et par la Terreur, et coupable - d’une façon imprescriptible - d’un génocide toujours nié deux siècles après…..

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    Paris, 15 janvier, 14 heures. Sans sombrer dans la psychose, c'est bien une cinquième colonne qui se trouve en France. La question ne sera bientôt plus "Que se passera-t-il, si ...?" mais "Que se passera-t-il, quand...?"

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