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Actualité Monde - Page 125

  • Il ne faut pas céder l'îlot de Tromelin, par François Jourdier

    (Sur Boulevard Voltaire)
    http://www.bvoltaire.fr/francoisjourdier/il-ne-faut-pas-ceder-lilot-de-tromelin,19156?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=0266d47b8d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    Pour avoir une idée un peu plus nette de c'est qu'est une ZEE (Zone économique exclusive)et de ce que représente la sienne pour la France, voir dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... la photo "La deuxième puissance martime mondiale" et les deux suivantes : "L'exemple de l'îlot de Clipperton"... et "La Polynésie française à l'échelle de l'Europe"

  • LA GALÈRE SYRIENNE, par Louis-Joseph Delanglade

    Nouveau coup de chaleur à gauche à propos de la Syrie où deux ans de « conflit » auraient fait soixante-dix mille morts et un million de déplacés et/ou réfugiés. M. Hollande ne se contente plus de la reconnaissance du contre-gouvernement formé par l'opposition et de l'échange d'ambassadeurs, il veut désormais – de concert avec M. Cameron – que soit levé l'embargo européen sur les armes à destination de la Syrie, quitte à passer outre à l'absence de consensus.  

    Les explications de MM. Hollande et Fabius sur le fond sont peu convaincantes. « La pression militaire fera ressurgir une solution politique » affirme gratuitement le président – plus pragmatique, Mme Merkel dénonce le risque de dissémination d'armes imprudemment livrées. « Il faut éviter tout ce qui pourrait entraîner une déflagration générale », lance de façon quelque peu incohérente le ministre – plus sagement le chancelier autrichien dit craindre une surenchère de la Russie et de l'Iran. Par ailleurs, certaines questions embarrassantes sur les « rebelles » ne sont pas posées. Ainsi, qui peut croire que « Bachar » - comme aime à le nommer M. Fabius, inutilement méprisant – fait depuis deux ans tirer sur un peuple unanimement dressé contre lui ? Comment penser que la puissante armée syrienne éprouverait tant de difficultés face à de simples gavroches ? Pourquoi nier qu'il s'agit non seulement d'une guerre civile mais plus sûrement d'une insurrection fomentée et armée par l'étranger sunnite (Qatar et Arabie Saoudite notamment) ? Pourquoi, tout simplement, ne pas y voir un nouvel épisode de la lutte entre le pouvoir alaouite des Assad et l'extrémisme sunnite (qu'on se rappelle l'écrasement militaire de la révolte des fondamentalistes sunnites, menée par les Frères musulmans, à Hama en 1982,  avec plusieurs dizaines de milliers de morts) ? 

    Quant à la sous-évaluation du danger islamiste, elle laisse pantois. « Plus la guerre continue, plus il y a des risques d'extrémisme » dit l'un; « le meilleur rempart contre l'extrémisme c'est la Coalition nationale syrienne » dit l'autre. MM. Hollande et Fabius seraient-ils donc les seuls à ignorer que les extrémistes du front Al-Nosra constituent déjà l'armature de la rébellion - au point que le toujours bien informé Los Angeles Times vient de révéler que la CIA a désormais pour objectif de faire liquider par des drones les chefs islamistes radicaux de Syrie ? Seraient-ils donc les seuls à ignorer que ces islamistes attirent là-bas de plus en plus de djihadistes étrangers, clones de ceux-là mêmes que nos soldats combattent actuellement au Mali - comme le souligne M. Oussama Suleiman, surnommé « le comptable de l'hécatombe syrienne » et peu suspect de sympathie pour le régime de M. Assad ? Seraient-ils donc les seuls à ignorer que ce sont les islamistes qui ont raflé la mise des « printemps arabes » de Libye, d'Egypte et de Tunisie – malgré les aides directes et indirectes des démocraties occidentales à leurs adversaires ?  

    Si les risques d'une levée de l'embargo sont  évidents, la France a-t-elle au moins un quelconque intérêt qui viendrait justifier la chose, comme c'est au fond le cas au Mali ? Nullement (en tout cas, il n'en est jamais question dans les propos officiels). Alors, pourquoi ? De bien mauvaises langues prétendent que l'affaire syrienne n'est qu'une échappatoire pour M. Hollande, peu à son avantage par ailleurs. Mais c'est sans doute, et  plus simplement,  l'idéologie qui explique la poussée de fièvre élyséenne. Il n'est que de considérer ses soutiens : l'appareil socialiste (entre autres MM. Désir et Cambadélis) qui se répand dans des médias complaisants, et dans la rue  les nouveaux va-t-en-guerre d'Amnesty International, d'E.E.L.V. et du N.P.A. ! On prône et on défend – quoi qu'il puisse en coûter au pays – les  «valeurs utopiques » de la démocratie universelle. 

    Il y aura forcément un vainqueur et un vaincu en Syrie. Le danger pour la France réside dans le jusqu'auboutisme de MM. Hollande et Fabius : si demain l'embargo est levé, il n'y a aucun doute qu'ils feront un pas de plus dans leur engagement, ce qui n'est pas peu inquiétant – car qu'irions-nous faire dans cette galère ?  

    syrie hollande intervention.jpg 

    S'ils tiennent à ramer, qu'ils le fassent sans nous !

     

  • AFRIQUE, QUAND TU NOUS TIENS … par Louis-Joseph Delanglade

    Au début du mois, un article du « Figaro » (reproduit, d'ailleurs, dans ce blog) révélait que le gouvernement de Londres n'avait pas hésité à déchoir de leur nationalité britannique des « binationaux » pour cause de lien avéré avec une entreprise terroriste islamique : il est apparu à l'exécutif qu'un tel engagement renvoyait ipso facto, et du coup de jure, le « bi » à ses seules origines ethniques. D'ailleurs, certains de ces déchus ont par la suite été tués dans des opérations militaires anti-terroristes en Somalie ou ailleurs, justifiant ainsi la décision londonienne.


    En France, le sujet est tabou. Arc-boutée sur son idéologie immigrationniste et sur sa prétention à transformer les gens d'un coup de baguette « républicaine », l'ensemble du pays légal élimine toute allusion au problème par l'ostracisme intellectuel ou le légalisme aveugle. Il n'est certes plus besoin de prouver que l'incorporation massive dans le corps national, par naturalisation ou droit du sol, de centaines de milliers d'étrangers, a pour conséquence collatérale de « franciser » un nombre considérable de voyous : les noms de la majorité des délinquants parlent d'eux-mêmes... Mais c'est bien la tolérance à l'égard de la « binationalité » qui pose problème. Outre que, le plus souvent, la double nationalité ne correspond à aucune réalité juridique, elle permet à trop de gens de profiter de leur nationalité française pour servir des intérêts étrangers, voire hostiles à notre pays.

    On apprend ainsi que, si plusieurs Français ont été arrêtés à l'occasion des événements du Mali, tous, semble-t-il, sont des “franco-xxx” : « franco-congolais », « franco-malien », « franco-algérien », etc. M. Le Drian nous explique qu'il s'agit de « certains jeunes en quête d'un destin radical ». Nous savons lire : « jeunes » signifie dans la France d'aujourd'hui tout être humain de 15-35 ans ayant ce que certains appellent pudiquement « des origines ». Nous connaissons aussi le sens des mots : « radical » renvoie aux racines. Traduction de la phrase de M. Le Drian : « de prétendus Français engagés dans un combat identitaire islamiste ». Schizophrénie, dira-t-on. Peut-être, mais qui est schizophrène ? Sont-ce ces « jeunes » ? N'est-ce pas plutôt le ministre ?


    Creusons un peu. M. Ibrahim Aziz Ouattara est né il a vingt-cinq ans de parents maliens (il est donc malien), à Aubervilliers (il est donc français). En 2010, il est poursuivi et incarcéré pour projet d'attentat contre la mosquée de Paris. Il sort (évidemment) en 2012, l'affaire n'ayant pas encore été jugée, et se soustrait au contrôle judiciaire. Elevé dans les écoles de la République, c'est-à-dire aux frais du Gaulois de base, monsieur désire mourir en martyr (encore un mot qu'il faut traduire : le martyr est désormais un être violent cherchant à tuer) dans les zones de combat au Mali... donc là où se battent les soldats français. Projet terroriste, projet d'attaquer éventuellement des soldats français en guerre : c'est plus qu'il n'en faut, la cause est entendue. 

    Ou devrait l'être. Or, évoquant M. Ouattara et les autres, M. Hollande parle de « concitoyens perdus ». Cherchez l'erreur.

    DJIHADISTE FRANCAIS.jpg

    Français, ce "djihadiste français" ? Ah, que non !....

  • Tunisie : fin des illusions, par Champsaur

    tunisie,ben ali,chokri belaidL’assassinat de l’avocat Chokri Belaid, deux ans quasiment jour pour jour après les révoltes contre Ben Ali, son clan et son système, incite à relire comment ces évènements ont été perçus et rapportés (sottement baptisés révolution du jasmin … ?). Nous n’avons pas été la majorité à être réservés, voire soupçonneux, voire à ne pas croire une seconde qu’un parti se réclamant ouvertement de l’islam allait préserver l’embryon de sécularisation péniblement greffée depuis Habib Bourguiba.

    Il est édifiant de relire les retours romancés, les spéculations purement intellectuelles, les rêveries autour de la laïcité (on tremble quand on sait que personne ne sait définir le mot en français), repris en chœur selon le mode d’une réaction chimique qui diverge.

    Deux années sont un intervalle calendaire très court à l’échelle d’évènements géopolitiques. Ce qui montre que le ferment est bien présent, et ne demande pas beaucoup de temps pour s’échauffer. L’islam a pris très rapidement le contrôle du pays, et c’est un exercice futile de chercher des indices contraires. Nos intellectuels germanopratins durent se rendre à l’évidence : le Monde du 24 Octobre 2012, « La transition politique est en panne ».

    Arrêtons-nous à ce qu’écrivait Chokri Belaid peu de temps avant son assassinat: « Quand on les laisse prêcher la violence dans les mosquées et les universités de Tunis… s’adonner à la violence… s’accaparer les prières du Vendredi… prononcer leurs discours incendiaires pour inciter à la zizanie, aux assassinats, aux blasphèmes, à la discorde entre nous, et à la négation de notre identité tunisienne … on oublie qu’ils ne savent rien de la Tunisie ! … Cela nous mène à offrir une légitimité à l’entité sioniste en tant qu’État juif. L’État n’est plus que religieux ! Nous ne pouvons plus parler ni de patrie, ni d’union ! Nous ne sommes plus affiliés ni à la patrie, ni à la citoyenneté, ni à l’équité ! Nous ne sommes plus fidèles à nos pays ! Nous ne pouvons plus penser « Al dine lil’Lah wal watan lil’jamih » [La religion pour Dieu et la patrie pour tous] ! Observez où tout cela nous a déjà menés aujourd’hui. Observez notre jeunesse délibérément égarée ; le responsable de cet égarement étant « un gouvernement mêlé à certaines transactions », transactions qui sont la cause de la transformation des maisons de Dieu en lieux d’endoctrinement. Et, c’est notre peuple qui en paie les frais aujourd’hui ! De jeunes adolescents, sans éducation, sans savoir, et sans expérience. Il a suffi d’une « fatwa » lancée par un individu installé sous un « climatiseur » en Orient, en Arabie saoudite, ou au Qatar, capitale de la normalisation avec l’entité sioniste, pour que nos enfants, la chair de notre chair, aient à en payer les frais !»

    Nous n’en sommes pas les auteurs. Et la Tunisie n’est pas loin de la France … Nous ne pouvons que revenir aussi aux propos de Mezri HADDAD, archives sur le site de lafautearousseau

  • Illusions d’optique ? par Louis-Joseph Delanglade

    bamako,mali,hollande,tombouctouDans son discours de Bamako, M. Hollande a dit qu’il n’entendait pratiquer aucune ingérence dans la politique intérieure malienne, les problèmes politiques de la France lui paraissant suffisants.  

    C’est un fait qu’ici il reste d’abord le candidat socialiste élu, c’est-à-dire le représentant d’une faction, porté au pouvoir par le jeu « démocratique » d’une élection, dont on sait bien que les résultats sont en grande partie fonction du type de scrutin et que le vainqueur, le plus souvent, divise autant qu’il ne rassemble

     

    Or il semblerait que le bon sens populaire ne se satisfasse pas vraiment de cette situation. Le Monde a ainsi publié récemment un sondage (Cevipof, Ipsos) d’après lequel 87% des Français pensent que « le pays a besoin d’un vrai chef pour mettre de l’ordre ». Le pourcentage est éloquent et a de quoi déranger, voire inquiéter, le microcosme parisien de la pensée unique. C’est ainsi que M. Thomas Legrand dans son éditorial insidieusement titré « illusions d’optique » (France Inter, vendredi 1er février, 7h45) tente un véritable détournement de signification.

     

    L’éditorialiste rappelle d’abord l’élection par ces mêmes Français du mou « Flamby », antithèse de ce « chef » prétendument souhaité par le pays – feignant d’ignorer qu’avec dix millions de suffrages au premier tour, et dix-huit millions au second, le vainqueur socialiste reste loin des 87% du sondage ! Puis, se substituant sans vergogne aux Français, dans un irrépressible mépris d’intellectuel parisien pour le bon peuple qui décidément ne comprend rien, il ajoute que l’autorité souhaitée doit être « une autorité forte, certes, mais arbitrale, bienveillante et exemplaire » (faisant grâce aux auditeurs de l’adjectif « normale »).Et de conclure, par une pirouette osée, que les Français rejettent en fait « la vieille acception du mot autorité » [c’est-à-dire, d’après notre dictionnaire le « droit ou pouvoir de commander »] et aspirent en réalité à cette démocratie participative dont Mme Royal a donné l’idée au cours de sa campagne de 2007 ! Il faudrait donc comprendre que le sondage dit le contraire de ce qu’il dit…

     

    Ce que M. Thomas Legrand nie, c’est la profonde aspiration populaire pour des institutions où les factions politiciennes et parlementaires ne parasitent pas l’exercice du pouvoir. Quand il a engagé la France au Mali, M. Hollande a agi en chef des armées : cela a été possible parce que, au moins dans ce domaine, les institutions actuelles le lui permettent. Mais jusqu’à quand ? De droite à gauche, ils sont nombreux à rêver d’un retour au parlementarisme et à souhaiter, en attendant, un affaiblissement de l’Etat. Celui-ci, si imparfait qu’il soit, reste pourtant le meilleur garant de la pérennité nationale.

  • Chez Delahousse, sur France 2, dimanche 20 : les deux "faux-pas" de Kouchner....

    kouchner,delahousse,malie,algerie,islam,islamisme,djihadLaurent Delahousse pose des questions manifestement préparées : on sent le journaliste sérieux qui a "potassé" son entretien : il reçoit, entre autres, ce dimanche, Bernard Kouchner. Plus d'une fois, nous avons approuvé tel ou tel propos de Kouchner, et aussi, c'est normal, plus d'une fois nous avons critiqué telle ou telle de ses positions. Pour ce qu'il a dit ce dimanche, c'est "pas d'accord", et sur toute la ligne...

    1. D'abord, il a dit qu'il fallait s'appuyer sur "les islamistes modérés" : l'expression "musulmans modérés" eût été plus judicieuse, et celle de "mouvements laïcs" bien plus correcte; et c'est bien, en effet, ce qu'il faut faire, dans les mondes musulmans : miser sur les forces laïques. Car, n'en déplaise à Bernard Kouchner, il n'y a pas, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais d'islamistes modérés; pas plus que de "nazis modérés", de "polpotistes modérés", de goulag ou lao gaï modéré, de maoïsme ou marxisme modéré etc...

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  • Mali : piège ou opportunité ? par Louis-Joseph Delanglade

    On ne reprochera pas à M. Hollande d’avoir radicalement changé de cap dans l’affaire malienne, lui qui, deux semaines auparavant, semblait si proche de la position algérienne (laquelle, du coup, s’en trouve modifiée). Les réalités ont la vie dure, plus dure en tout cas que le bla-bla idéologique, et il a bien fallu en tenir compte.

     

    Certes, les premières justifications avancées par le chef de l’Etat lors de l’annonce de l’opération « serval », paraissent quelque peu oiseuses, puisqu’il croit bon de se retrancher derrière une prétendue « légalité internationale » et de souligner qu’il ne s’agit pas de « nos intérêts fondamentaux ». Mais, dès le lendemain, le même M. Hollande affirme qu’il s’agit de « la sauvegarde d’un pays ami ». C’est mieux, parce que c’est reconnaître, de facto, que le Mali, création géographique du colonialisme français, continue de s’inscrire dans une zone d’influence française - ce qui  tranche radicalement avec la mascarade libyenne.

     

    En revanche, on condamnera le refus, manifeste au début, de nommer notre ennemi : ce sont des « terroristes » et des « criminels » répètent à l’envi MM. Hollande et Fabius (ministre des Affaires étrangères). Pourquoi ne pas identifier l’ennemi ? Pourquoi même le dévaloriser en confondant volontairement ses buts et ses moyens ? On donne ainsi la fâcheuse impression qu’on le culpabilise pour mieux occulter son identité. M. Le Drian, ministre de la Défense, a, lui, tout de suite, et fort justement, parlé de « djihadistes », c’est-à-dire, si les mots ont un sens, de « combattants d’une guerre sainte menée au nom de la défense ou de l’extension de l’islam » (ce qui est bien le cas au Mali).

     

    D’ailleurs, le renforcement du plan vigipirate, sur le sol français donc, prouve qu’il existe un véritable ennemi, susceptible de nous attaquer, avec ses armes et ses méthodes. Cet ennemi, ce n’est pas seulement une bande de terroristes-criminels, trafiquants de drogue et d’otages, basés dans le nord du Mali, ce sont, disséminés partout dans le monde – et en France même - des guerriers islamistes. Cet ennemi, c’est l’islam-isme, même si le C.F.C.M. (Conseil Français du Culte Musulman) fait régulièrement pression sur les autorités et sur les médias, souvent avec succès, pour qu’on évite le terme.

     

    Voilà qui pose la seule question qui vaille : jusqu’où la France peut-elle et doit-elle aller dans cette affaire, seule et directement, ou avec d’autres et même indirectement ? Restaurer le statu quo ante, et laisser perdurer un état islamique sauvage au nord du Mali, cela signifierait que tous les Français qui seront tombés dans cette guerre – à commencer par le premier d’entre eux, le lieutenant Boiteux – seront morts pour rien. Pis : une intervention militaire qui ne répond pas à une ligne politique ferme peut vite se transformer en piège, comme le montre l’exemple de l’inutile et coûteux enlisement de nos troupes en Afghanistan…

     

    L’affrontement avec les djihadistes du Mali (quelle que soit la complexité de leur provenance) constitue une belle opportunité qu’il ne faut pas laisser passer : nos soldats doivent avoir pour mission d’anéantir un ennemi avec lequel toute négociation est impossible, de conforter par là une politique africaine plutôt défaillante et d’envoyer un message de force à ceux qui ne comprennent que la force.

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  • Mali : deux cartes pour mieux comprendre...

    mali,hollande 

    Une photo de la carte de l'intervention française au Mali - baptisée Serval, du nom d'un félin africain - présentée lors de la conférence de presse du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 12 janvier :

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  • Algérie : le nœud gordien, par Louis-Joseph Delanglade

    Le voyage de M. François Hollande en Algérie aura eu au moins ce mérite qu’on aura à peu près tout lu et tout entendu sur le sujet. Certaines vérités historiques d’évidence, d’abord, sur lesquelles nous ne nous attarderons donc pas, notre objet n’étant nullement mémoriel. Existe par ailleurs désormais un double consensus, en France s’entend, pour évacuer la « repentance », - laquelle ressortit au domaine moral, voire religieux, et n’a donc rien à voir avec le politique - et pour affirmer que l’Histoire doit et finira par s’imposer - malgré qu’en aient certains de l’autre côté de la Méditerranée.

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  • François "normal 1er" est à Alger...

    ...dont les dirigeants, appartiennent au parti au pouvoir depuis l'indépendance. Un parti dont le principal "acquis" (!) est d'avoir ruiné le pays depuis 1962. Et qui, comme tous ceux qui ont quelque chose à cacher ou faire oublier, hurle d'autant plus fort qu'il veut détourner l'attention de ses échecs et de ses crimes... C'est là qu'il faut rechercher l'origine obsessionnelle de cette fameuse "repentance" qu'ils exigent quotidiennement de nous, alors qu'ils feraient mieux de commencer par balayer devant leur porte, et de faire, enfin, leur auto critique... 

    algérie

     

    De notre Album : Rire ou sourire un peu.....  

  • Du tout idéologique

    syrie,guetta,hollandeM. Bernard Guetta, journaliste spécialisé dans la géopolitique (sa chronique matinale sur France Inter, même quand elle est critiquable sur le fond – et c’est assez souvent le cas – est toujours d’un très grand intérêt) nous serine depuis des mois que les pays arabo-musulmans sont en marche vers l’oméga démocratique. Si vous lui faites remarquer que le prétendu printemps arabe a de fait débouché sur un hiver islamique, ou pis islamiste, il vous répondra que vous vous trompez car il n’y a pas à proprement parler d’islamisme, il n’y a que des musulmans qui ont librement voté. Si vous avancez que le facteur religieux reste de toute façon dangereusement prépondérant au Maghreb et au Proche-Orient, il n’hésitera pas à faire le parallèle – insoutenable - avec l’Europe d’avant guerre ou même les Etats-Unis d’aujourd’hui. Ne reculant devant aucun sacrifice intellectuel « tactique », il cite volontiers – lui, l’homme de gauche - l’exemple dela Turquie où la « démocratie-musulmane » (comme il existe une démocratie-chrétienne) de M. Erdogan permettrait au pays de se distinguer en matière d’économie de marché avec un taux de croissance toujours proche de 5%. Et il n’est pas loin de voir dans le Qatar une sorte de compromis plus ou moins tolérable, puisque cet émirat se démarque de la rigoriste et honnie Arabie Saoudite par un projet fondé sur l’alliance du libéralisme économique et d’un simple conservatisme socio-religieux.

    M. Bernard Guetta est une sorte de croyant, aveuglé par sa foi démocratique. Fagoté qu’il est dans son idéologie, aucune critique ne le perturbe et il ne recule devant aucun paradoxe. L’intérêt de la France ne semble pas déterminant à ses yeux – tout au moins pour ce sujet-là. Après tout, c’est (ou ce n’est qu’) un journaliste… 

    Mais que penser de M. Hollande qui, chef de l’Etat, vient, par une double annonce sur la Syrie (reconnaissance du contre-gouvernement formé par l’opposition et échange imminent d’ambassadeurs), de donner à la politique étrangère dela Francedans la région un cap sinon dangereux, du moins douteux. Il se peut en effet qu’in fine les événements de Syrie tournent de la façon manifestement souhaitée par M. Hollande : c’est même plausible. Il se peut aussi que la France y trouve son compte : c’est seulement possible, mais franchement peu plausible. Au fond, la bonne question est de savoir en quoi nous importe – et que nous rapporterait - l’avènement (si avènement il y a) d’un régime dit « démocratique » en Syrie. Faute d’explication(s), l’emballement actuel est bien risqué.

    M. Hollande n’est plus Premier secrétaire du Parti socialiste et il ne peut légitimement compromettre la France et ses intérêts pour des motifs idéologiques en fait identiques à ceux de M. Guetta.

  • D'accord avec... Dominique de Villepin : pas d'intervention au Mali !....

     
     
     
    Notre quête permanente de convergences nous conduit, cette fois-ci, vers quelqu'un que l'on avait déjà approuvé lors du refus français d'intervenir en Irak (l'une des rares bonnes décisions de Jacques Chirac, qui en a pris tant de si mauvaises...) :
     
    Dominique de Villepin, qui a eu mille fois raison, ce vendredi 9 novembre, sur RMC et BFMTV, lorsqu'il a estimé que la France ne devait pas intervenir militairement au Mali, ni de manière directe ni de manière indirecte.

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  • Laurent Fabius, le Conseil des ministres et l'Afghanistan....

    "Les mabouls de Kaboul", titre ce passage d'un article envoyé par un lecteur; mais c'est à se demander où sont, et qui sont les vrais mabouls : ils sont probablement plus "atteints" à Paris, et au PS, qu'à Kaboul même; et la capitale de la Maboulie, dans ce cas, semble bien être l'Elysée....

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  • Elections USA : Victoire à la Pyrrhus pour Obama...

    Après un milliard de dollars dépensés (le pouvoir s'achète, et for cher, aux USA...) Obama a donc gagné le droit de recommencer quatre ans... avec le statu quo actuel : à savoir une majorité républiciane à la Chambre des Représentants, dont le "speaker" (troisième personnage de l'Etat, tout de même) à d'ores et déjà annoncé que la Chambre refuserait catégoriquement de voter les augmenations d'impôts exigées par Obama.

    Ambiance...

    Le tout, sur une fracture idéologique renforcée : par exemple, plus d'un États-unien sur deux est hostile à la loi sur la santé pour tous, l'un des principaux "succès" d'Obama...

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  • Il voulait peut-être l'apaisement, mais sa visite ne revient-elle pas, dans les faits, à jeter de l'huile sur le feu ? Netanyahu à l'Ecole Ozar Hatorah

    netanyahu,israël,palestinel

    Jeudi 1er novembre, devant BFM et I télé : on peut voir les images de deux manifestations - contraires mais également condamnables - en réaction à la visite de Benyamin Netanyahu à l'Ecole Ozar Hatorah.

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