Succès de la gauche au Brésil ? Peut-être, mais il y a gauche et gauche.....
Il resterait encore à s'assurer que cela est vrai, mais, si cela l'était, il y a aussi une explication qui a peut-être échappée à ceux qui on fait cette Une.....
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Il resterait encore à s'assurer que cela est vrai, mais, si cela l'était, il y a aussi une explication qui a peut-être échappée à ceux qui on fait cette Une.....
Quelle que soit la façon dont on cherche à la présenter, l'intervention militaire voulue par Georges Bush en Irak est un désastre total, à tous points de vue et dans tous les domaines.....
- 4.000 soldats US tués et plus de 32.000 blessés ou estropiés;
- plus de 100.000 civils irakiens tués, et plus de 250.000 blessés;
- 750 milliards de dollars (voire plus...) engloutis;
- le terrorisme local et régional decuplé, le chiisme renforcé, le pays cassé, et pour longtemps.....
- et, surtout, un véritable génocide culturel et spirituel : le pays en bonne partie vidé de ses chrétiens, les Assyriens et les Chaldéens, premiers habitants et héritiers directs des antiques cultures de ces contrées....
Les fautifs sont, bien sûr, les politiques : les soldats partent, après avoir été envoyés, laissant derrière eux un vaste champ de ruines.....
Le ministre syrien de l'Education a annoncé, le lundi 19 juillet, que les étudiantes ne pourront plus porter le voile intégral dans les universités publiques du pays. Il affirme que cette décision est une réponse à une demande d'étudiants et de parents.
Ghiyath Barakat explique également que le port du voile intégral va à l'encontre des valeurs académiques et des traditions des universités syriennes. De tradition musulmane (90% de la population environ), la Syrie est un pays laïc qui garantit la liberté de culte. Le port du voile simple ou du voile intégral y connaît une recrudescence depuis plusieurs années.
Il ne s'agit bien sûr pas, ici, en notant ce fait, de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays souverain; ni de se faire des illusions sur la nature du régime syrien.
Mais ceci confirme ce que nous avons écrit plusieurs fois ici-même, en ce qui concerne n'importe quel pays de la nébuleuse islamique, même si l'on parle aujourd'hui, en l'occurrence, de la Syrie....
A bon droit, toutes les chaînes télé, toutes les radios, tous les journaux en ont parlé; et nous ont montré des gens de tous âges, toutes conditions, dire leur effarement, leur indignation, leur révolte etc... en découvrant ces monstruosités que, pour beaucoup, ils découvraient.
Tout cela est bel et bon, et c'est une bonne chose que l'on condamne ainsi, tous azimut, les horreurs du génocide cambodgien dû à Pol Pot (étudiant formé à Paris, soit dit en passant, par notre Université, aux mains de qui, déjà ?...) et à ses séides.
Mais on attend encore, et toujours, que les mêmes chaînes découvrent enfin, et fassent découvrir, "le" génocide premier, modèle et matrice de tous les autres : celui méthodiquement voulu et programmé par une certaine Convention nationale, en 1793. Et qu'ainsi soit rendu justice à la Vendée, qui ne demande ni vengeance ni réparation(s) mais, tout simplement, cela : la Vérité, la Justice...
En attendant, on pense irrésistiblement à Rousseau : "Tel philosophe aime les Tartares pour se dispenser d'aimer ses voisins".
C'est tellement facile : on condamne un génocide lointain, pour mieux dormir sur ses deux oreilles, bien fermées à la plainte d'outre-tombe qui continue de sourdre de la cicatrice, jamais fermée, de la Vendée et du Génocide vendéen...
Dans le genre "unité du genre humain", Le Figaro Economique du 5 juillet rapporte que les entreprises étrangères installées en Chine se plaignent, avec une insistance, une inquiétude grandissantes, des conditions de travail de plus en plus discriminatoires qui leur sont imposées par l'administration et les autorités chinoises.
A tel point que celles-ci s'en sont dites agacées et qu'un des organes de presse officiels à écrit, à leur intention, des paroles aimables, leur signifiant surtout que, si elles ne sont pas contentes, elles n'ont qu'à aller ailleurs.
On ne saurait être plus clair, de sorte qu'à ce qu'il paraît, l'état de tension est sinon déclaré, du moins latent, entre la Chine et les entreprises étrangères installées sur son sol. Il n'est, de fait, plus très sûr qu'elles y soient les bienvenues.
Pour la Chine, il s'agit, sans-doute, d'être l'atelier du monde, mais en vue de devenir ou redevenir une puissance, une puissance mondiale.
Certes, la Crise est passé par là, et à montré, entre autres choses, les difficultés de l'Union européenne (doux euphémisme), renvoyant ainsi, de fait, l'hypothèse de l'adhésion turque aux calendes grecques.....
Il n'est pas interdit, cependant, de rester vigilant et, sans baisser la garde sur ce chapitre, de continuer à suivre ce qui se passe du côté d'Ankara. Ezzedine Choukri Fishere, de l'Université américaine du Caire donne deux ou trois informations intéressantes, susceptibles de refroidir l'ardeur de celles et eux qui persistent à militer pour l'entrée d'Ankara dans l'Union européenne.
Daniel Lefeuvre revient sur les origines de la fusillade qui devait conduire aux massacres d'Européens, à Oran, le 5 juillet 1962, à propos de la communication présentée par Gilbert Meynier, lors d'une journée sur "Paris et la guerre d'Algérie, Une mémoire partagée", le 19 mai 2009.
Ou : quelques grammes de tendresse, dans ce monde de brutes...
Nous en rebattent-ils les oreilles, ici, les bobos/gauchos/trotskos, de leur diversité bidon, qui n'est rien d'autre qu'une arme de guerre contre la spécifité française qui, elle, est bien l'une de ces diversités qui enrichissent le monde; et dont le résultat le plus assuré de leur action, si elle triomphait, serait de la faire disparaître, sous couvert d'un pseudo combat pour ... la diversité ! N'est-ce pas stupéfiant ?
Ils feraient bien de s'inquiéter plutôt un peu (beaucoup...) de ce qui se passe en Algérie, où, là, on n'a pas ces états d'âme, à propos de la diversité: là-bas, la diversité, c'était "avant"....
On en a encore un exemple ces derniers temps, pour ceux qui en douteraient encore, avec le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus :
http://nadorculture.unblog.fr/2010/02/26/algerie-lannee-camus-naura-pas-lieu/
Pourrait-on, par exemple, voir cela (envoi de lecteur) ?
Économiste, ancien élève de l’ENSAE, Antoine BRUNET a été chef stratégiste au Crédit Commercial de France ; de 2003 à 2006, il a dirigé la recherche économique de la salle des marchés de la banque HSBC. De 1997 à 2007, il a fait partie de l’équipe des cinq économistes de marché consultés tous les deux mois par la Banque de France. En mai 2007, il a pris sa liberté pour devenir consultant économique et financier et a créé sa propre entreprise, AB Marchés, qui édite un bulletin réputé.
Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) et ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, a appelé l'Etat français à présenter ses excuses à l'Algérie pour "les crimes" de la colonisation (1)...
Des "excuses" ? Pour avoir commis le "crime" de construire 70.000 km de routes, 4 aéroports internationaux et une douzaine d'aéroports importants ? 4.500 km de voies ferrées ? Des dizaines de villes modernes et de stations balnéaires ? Des centaines de ponts, viaducs, tunnels, châteaux d'eau, églises (eh oui, c'était le bon temps de la diversité, en Algérie...) ? Des milliers de bâtiments administratifs, d'écoles, d'instituts; d'hôpitaux, de maternités, de dispensaires ? 31 centrales hydro-électriques et thermiques, et les infrastructures gaeières et petrolières ?.....
En réalité, nous avons déjà plusieurs fois traité de ce sujet (notamment ici: Voilà que ça le reprend.pdf). Voici donc, pour changer un peu, deux documents pour répondre tout de même à ces cingleries, histoire de marquer le coup, comme on dit...
D'abord, dans le registre sérieux, le texte de la lettre envoyé en décembre 2007 à Abdelaziz Bouteflika par M. André SAVELLI, professeur agrégé en histoire au Val de Grâce (les illustrations sont de notre fait). Ensuite, pour garder le moral, un petit montage plus léger, que nous avions déjà passé en août dernier .....
Panique à bord ! Sous le titre alarmiste Ankara appelle Washington à bloquer la résolution sur le "génocide" arménien, le fil AOL du vendredi 5 mars fait état du brutal coup de froid qui vient d'affecter les relations entre le deux compères -Turquie/États-Unis- qui jusqu'ici s'entendaient plutôt bien; et en tous cas comme larrons en foire en ce qui concerne l'entrée de la Turquie en Europe. Donc sa mort, que souhaitent les Usa, favorables, pour cette raison, à l'intégration de la Turquie par l'Union Européenne.
Patatras ! Le bel édifice va-t-il s'écrouler, et sombrer corps et âmes ? Et, en plus, à cause de cette satanée Arménie (on prend, bien sûr, le vocabulaire et les pensées des Turcs...) ? C'est ce qu'il semble...
Voici la page d'AOL : elle permet de mesurer le désarroi et, en même temps, l'arrogance et le cynisme des Turcs...
Défendre le français ? A l'intérieur, les bonnes volontés ne manquent pas: on va le voir, avec le cas précis de Jean-Pierre Raffarin. Pas plus que ne manque la demande, à l'extérieur: le monde est toujours demandeur du français, et de la France. Mais nos amis, celles et ceux qui sont attirés par notre Culture, notre Civilisation, notre Langue ne trouvent pas à qui parler. C'est une stabilité à la tête de l'Etat français qui fait défaut. C'est -toutes proportions gardées, l'équivalent du Secrétaire perpétuel de l'Académie française, qui fait défaut, dans le système politique actuel, à la tête de l'Etat: on ne fait qu'y passer; il manque quelqu'un de permanent, qui dispose de la durée, du temps long...
Aujourd'hui, donc, c'est Jean-Pierre Raffarin - défendant courageusement l’usage du français dans les institutions européennes - qui illustre bien ce paradoxe : des gens pleins de bonne volonté, mais qui ne peuvent s'appuyer sur quelque chose de stable et de durable, sans quoi rien ne se fait.
Jean-Pierre Raffarin s’est rendu à Bruxelles le 14 janvier, où il a rencontré les présidents du Conseil européen, de la Commission et du Parlement. "En qualité de représentant personnel du président de la République", il entendait défendre auprès d’eux l’usage du français dans les institutions européennes.
"Le français ne recule que lorsque l’offre de français est insuffisante", proclame l’ancien Premier ministre. "Quand, dans une ville du monde, on ouvre une école française, les capacités d’accueil sont immédiatement saturées. Quand dans une institution on fragilise le français, ce sont les valeurs du pluralisme et de l’humanisme qui sont étouffées."
Et de lancer : "Pour le combat du français et de la francophonie, j’ai l’âme résistante, l’âme québécoise !"
On ne peut que le féliciter, sur ce point. Mais on ne peut que que constater, aussi, que la fertilité du peuple - où les bonnes volontés ne manquent pas... - est gâchée par la stérilité du Système...
On dirait un fait exprès: le jour même ou nous publiions notre note sur Bouteflika (on vous la remet ici: Voilà que ça le reprend !.....pdf), un hasard heureux a voulu que La Provence consacre un assez long article à la situation économique de l'Algérie.
Cela se trouve, donc, dans La Provence du jeudi 18 février, en page 26, et c'est signé par le correspondant du journal en Algérie, Hamid AIT OUALI, sous le titre: "Algérie: les mauvais chiffres du patriotisme économique"......
Le correspondant de La Provence est-il un lecteur de lafautearousseau ? Malgré notre optimisme à tout crin, il ne faut quand même pas rêver... Pourtant, constatons que, sur le fond, Hamid AIT OUALI nous donne raison.....