Propos va-t-en-guerre et boutefeux de BHL sur la Syrie : le sot périlleux...
En une seule et même déclaration, qu'il a voulu mi-larmoyante, mi-théâtrale, BHL nous apprend à la fois qu'il est déçu par Hollande ("J'ai voté pour lui..."), ce dont on se fiche éperdument : de toutes façons, il n'est pas le premier - et il ne sera pas le dernier... - à se rendre compte qu'il s'est fait avoir.
Mais aussi et surtout - et là on ne s'en fiche plus du tout, car "cet homme est dangereux", comme le disent les placards de police - il nous assène qu'il faut que ce soit la France, et un Français, qui prennent l'initiative de mettre à bas Bachar.
Et, sur un ton comminatoire, qu'on le fasse maintenant. La Libye ne lui suffit plus, il veut mettre la Syrie à son tableau de chasse !
En posant à Cannes, avec deux soldats syriens (?), BHL est bien en accord avec son action : quel meilleur endroit que cette capitale du film pour y faire son... cinéma !