L’Iran et l’atome, par Champsaur (III/III)
Les appels à la destruction d’Israel
Un personnage qui porte le titre de président de la République appelle à chaque occasion qui lui est donnée à la disparition d’Israel. Ces menaces inacceptables n’ont pour seul effet que de fortement inquiéter les dirigeants israéliens, et d’émouvoir la communauté internationale. L'Iran ne peut se plaindre de récolter la tempête des vents qu'il continue de semer.
Mais là encore ces vociférations ne peuvent pas être sorties du contexte de la région et de la place d’Israel en Palestine. A la veille des élections de 2009, Hossein Moussavi, dénigrait facilement son concurrent Ahmadinejad devant des visiteurs occidentaux, sans beaucoup de précaution, souvent dans des termes peu amènes en désavouant ses propos avec virulence. Il s’agit tout d’abord de ramener le titre de président de la république à ce qu’il est, encadré par quatre structures islamiques, sous les ordres du guide de la révolution, et encadré aussi par quatre organismes non élus (dont le judiciaire et l’armée). Ce que l’on appelle « l’exercice du pouvoir en circuit fermé ». A l’examen, Ahmadinejad a un pouvoir plutôt restreint (et aucun sur le programme nucléaire).