Sur l'Iran... se poser, au moins, un certain nombre de questions
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Voici dix ans, l'intronisation du fils d'Hassan II avait soulevé de grands espoirs dans le royaume chérifien. On dispose maintenant d'un recul suffisant pour prendre la mesure de l'œuvre accomplie et des attentes déçues, pour examiner l'évolution des institutions politiques, les transformations de la société marocaine et tout particulièrement le statut de la femme, les questions relatives au développement économique, l'état de la question religieuse, le rôle du Maroc dans les relations internationales...
Pour établir ce bilan, la Nar a, de nouveau, invité Bernard Cubertafond, professeur à l'université Paris-VIII -où il enseigne le droit constitutionnel- et directeur d'un séminaire sur l'évolution du Maghreb contemporain (1).
Une bonne partie de la presse -écrite et parlée- semble croire encore au Père Noël. En tous cas le journaliste de France Info, qui, au réveil, ce jeudi 1er octobre, annonce tout guilleret, tout joyeux La Chine communiste fête ses 60 ans....60 coups de canons sont tirés sur la Place Tian an men... Hu Jin Tao est apparu au balcon, là-même où Mao avait proclamé la république populaire....
N'en jetez plus ! Dieu le Père lui-même serait-il apparu ce jour-là place Tian an men, notre bon (!) journaliste n'aurait guère pu en "faire" beaucoup plus !..... Tâchons de lui dessiller les yeux, et de tempérer son enthousiasme.....
Des chars de l'Armée populaire de libération (APL) défilent devant la tribune des dignitaires chinois, le 1er octobre 2009 à Pékin.
Le lundi 7 Septembre 2009, Marianne 2 (le site de l'hebdomadaire Marianne) publiait un texte qui nous paraît juste pour l'essentiel.
Son titre annonce la couleur: En Irlande, votez oui, sinon gare !
Comme il est un peu long, nous vous l'avons mis en Pdf ( Marianne.pdf ) et nous en extrayons seulement les passages suivants....
Vous avez eu, à mon avis, mille fois raison de soulever, à partir d’un article de Libération, la question de notre engagement en Afghanistan.
Pour moi, sans prétendre que mon point de vue doive être celui des royalistes ni même de lafautearopusseau, la réponse est claire : la bataille d’Afghanistan est perdue (elle l’était d’avance) ; elle est une aventure de plus où les Américains se sont engagés et ont inconsidérément engagé l’Occident (si ce mot a encore un sens) ; elle est, une fois de plus, une erreur politique, idéologique, militaire, et stratégique, de première ampleur. Il faut s’en dégager au plus tôt.
Il y a maintenant plusieurs mois, nous recevions un message furibard, à propos d'une de nos notes sur la Turquie, dans lequel NAG (qui selon toutes les apparence devait représenter un groupe, puisqu'il y avait des "s" partout, mais lequel ?...) se déclarait "scandalisés" par nos "raccourcis et approximations", et terminait en disant que la France avait commis un "génocide en Algérie".
Tout cela en moins de dix lignes ! Nous avions répondu à ce message, et pensions que le débat était clos. Un nouveau correspondant, seul cette fois, nous envoie sur maisaquilafaute un nouveau billet, du même tonneau, et reprenant, pour l'essentiel, les thèses du précédent Nag. Nous avons laissé passer un peu de temps, hésitant à parler de nouveau de ce sujet, que nous avons déjà traité plusieurs fois. Et puis, nous nous sommes dit qu'il fallait être logiques, et que si nous mettions une possibilité de "nous contacter" sans répondre aux contradicteurs, ce n'était pas très cohérent..
Allons-y donc, de nouveau, sur la Turquie....
Celle que pose l'éditorial de François Sergent, dans Libération du 14 août. Et toutes celles qui découlent de sa dernière interrogation...:
"Les Afghans n’aiment pas les envahisseurs. Ils les chassent : les Anglais, les Russes, les Soviétiques. Les Américains et leurs supplétifs, notamment français, pourraient bien devenir les prochains à être vaincus par ce pays violent et âpre. Après huit ans de guerre, malgré toute la technologie occidentale, le commandant en chef américain en Afghanistan a dû reconnaître que les talibans gagnaient. La bataille d’Afghanistan partait pourtant de nobles objectifs : libérer un pays de ces combattants obscurantistes qui brûlent les écoles de filles et veulent imposer un ordre islamiste moyenâgeux. Il s’agissait aussi de vaincre ce qu’il reste d’Al-Qaeda et de Ben Laden, réfugié entre les montagnes afghanes et pakistanaises. Cette guerre a échoué. Les Américains et leurs alliés ont privilégié les objectifs militaires au mépris de la population, qui perçoit l’étranger comme un ennemi. Les troupes occidentales n’ont apporté que terreur et instabilité aux populations civiles. Politiquement, l’Occident s’appuie sur Hamid Karzaï, un président inefficace, notoirement corrompu, qui mène une douteuse campagne pour sa réélection. Les milliards d’aides déversés en Afghanistan ont enrichi ses proches, alors que ses concitoyens doivent survivre sans routes, sans écoles, sans un système de santé même basique. Obama a décidé, à juste raison, de se retirer d’Irak, alors qu’il entend accroître l’effort de guerre en Afghanistan. Mais on perçoit mal quelle part la France, son président, ses militaires ont pris dans l’élaboration de cette nouvelle stratégie à hauts risques."
On connaît l’arrogance des journalistes et le crédit qu’il convient d’accorder à une information qu’ils contribuent autant à créer qu’à diffuser. On sait aussi en quoi consiste l’inquisition des esprits aux mains des grands prêtres de la démocratie et l’inclination de ces derniers pour l’opinion publique, celle justement que contribuent à façonner les journalistes. L’« affaire » du sondage récemment interdit de publication au Maroc vient illustrer de façon caricaturale la prétention des uns et des autres à diriger les consciences en disant le bien et le mal.
L’édition du 4 juilllet du journal Le Monde a été interdite au Maroc, le magazine marocain Tel Quel ayant lui-même été mis au pilon. Les bonnes âmes crient au scandale. Comment ? On n’a pas le droit d’écrire ce que l’on veut ? On n’a pas le droit de publier un sondage ? Et Mohamed VI d’être condamné pour entrave à la prétendue libre circulation de l’information. Florence Beaugé, la journaliste qui signe l’article « Maroc : le sondage interdit » ajoute ce qu’elle doit penser être le coup de pied de l’âne (de l’ânesse devrait-on dire puisqu’il faut toujours « féminiser ») : « Le plus étonnant est que le résultat de ce sondage est extraordinairement favorable à Mohamed VI ».
Les autorités marocaines avaient pourtant, par avance, répondu à toute critique en donnant comme motif de l’interdiction que « la monarchie ne peut être mise en équation, même par la voie d’un sondage ». D’ailleurs, qu’est ce qui autorise Madame Beaugé, intellectuelle « parisienne » à faire la leçon aux Marocains ? Mais sa foi en la démocratie, bien sûr. Elle y croit et a donc divisé le monde en deux : les élus et les damnés.
Ce qu’elle feint sans doute de ne pas comprendre et qu’elle se garde bien de dire, c’est l’essentiel : quelle que soit la proportion de Marocains qui se diraient satisfaits de leur roi, celui-ci ne saurait être considéré comme une marque de yaourt ou une chaîne de télévision. Car c’est de cela qu’il s’agit : donner aujourd’hui la bénédiction démocratique à Mohamed VI pour mieux lui reprocher demain une éventuelle baisse dans les sondages. Le baiser qui tue, en quelque sorte.
Mais madame Beaugé a oublié une chose : son idéologie se heurtera toujours au principe de réalité, lequel en l’occurrence tient en quelques mots : de par sa dimension historique et religieuse, le souverain chérifien n’a que faire de l’onction des étrangers, son pouvoir est véritablement enraciné dans la terre et la population marocaines. Alors, Madame Beaugé, on n’a pas besoin de vous au Maroc. Retournez à vos casseroles, qu’elles aient nom Ségolène ou Nicolas et sondez, sondez, sondez tant que vous pourrez.
Louis-Joseph Delanglade
L'Algérie, jusqu'à présent, ne s'était guère interéssé aux algériens habitant en Europe. Les choses vont-elles changer ? Du 22 au 31 juillet, Alger organise une Université d'été, dans le but de profiter de l'expérience d'une cinquantaine d'algériens "ayant réussi en Europe".
Et cela, dans le but de "multiplier des passerelles" entre Europe et Algérie. Il est demandé à ces algériens de se faire les "promoteurs d'un autre regard porté sur l'Algérie", mais aussi de représenter les intérêts algériens dans les pays dans lesquels ils vivent.
Hier, 20 juillet, la Turquie a célébré en grande pompe le 35ème anniversaire de l'invasion par ses troupes de Chypre.
Elle demande donc à entrer dans un Club dont elle occupe militairement le territoire d'un des membres, occupation qu'elle assume, pleinement, mieux, qu'elle revendique fièrement !....
A quels sommets d'exagération(s) et de démesure (la fameuse ubris...) n'a-t-on pas assisté depuis que l'on a appris la mort de Michaël Jackson ! Certes, on pourrait se contenter de hausser les épaules, et de sourire avec commisération en se disant, avec Talleyrand, que tout ce qui est excessif est insignifiant.... Et si l'on essayait, au contraire, de retrouver un peu de sérénité, de profondeur, de réflexion ? Et si l'on rappelait, à rebours de ces torrents de niaiserie(s) déferlante(s), quelques bonnes vieilles règles et maximes de cette Sagesse éternelle que nous avons reçue, il y a bien longtemps maintenant ? Nous appartenons à "une civilisation de la mesure et de l'équilibre" : ne voit-on pas, à l'occasion de cette mort, à quels abimes de vacuité aboutit la perte de conscience de cette filiation ?...
Non, il n'est pas inutile de se souvenir que nous sommes les héritiers des Grecs et des Romains, et de cette Sagesse antique sur laquelle notre Europe s'est construite et a bâti son être même: c'est indispensable, et urgent...
Fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andréa Riccardi vient de recevoir le Prix Charlemagne, qui récompense une personnalité ayant oeuvré pour l'Europe.
Sur la crise, il tient des propos (1) avec lesquels nous ne pouvons qu'être d'accord, et dans lesquels on retrouve, comme en écho, beaucoup de ce que disait récemment Yvan Blot...
En réponse aux propos de Nicolas Sarkozy, réitérant son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a réitéré à son tour sa vieille idée (?) : l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne est "une priorité si on souhaite que la démocratie se fortifie dans ce grand pays musulman et moderne".
Pour traiter le thème "Politique et doctrine de Benoît XVI" Gérard Leclerc sera à Marseille le mercredi 27 mai prochain (1).