Les dirigeants de l'Union européenne vivent-ils dans une "bulle" ?...
Commentant des commentaires émis à propos de l'élection du président des Etats-Unis, Patrice de Plunkett livre sur son blog cette réflexion, qui nous paraît fort juste :
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Commentant des commentaires émis à propos de l'élection du président des Etats-Unis, Patrice de Plunkett livre sur son blog cette réflexion, qui nous paraît fort juste :
Franchement, on ne cherche pas à sombrer dans le blasphème, mais bon ; là il faut reconnaître qu’il a fait fort, François. Très, très fort.
Il est clair que, si le Prix Nobel de la Niaiserie existait, Bayrou serait en fort bonne position pour l’emporter, et haut la main !...
Il a estimé, excusez du peu !, que "le monde respire mieux", après la victoire de Barack Obama à l'élection présidentielle américaine ! Rien que ça !.....
Nous avons évoqué récemment l’ouvrage partial de Jean Ziegler, et son intelligente réfutation par Jean-Pierre Tuquoi , du Monde (1).
On caricaturerait à peine la « thèse » ( !) de Jean Ziegler en la présentant ainsi : les drames de l’Afrique sont de la faute de l’homme blanc, et c’est pourquoi les africains sont fondés à le détester…..
...il ne vient pas de lui, de sa personne ni de son programme. Ce qui est franchement déplaisant, voire dangereux et qui doit être combattu en tant que tel, c’est l’idéologie qui sous-tend une bonne part des réactions et des commentaires que l’on a pu lire et entendre ici ou là…
Nous publions, aujourd'hui et demain, deux notes pour preciser notre position à propos de l'élection de Barak Obama. Il nous a semblé que ce qu'a écrit, hier, Patrice de Plunkett dans son blog s'intégrait plutôt bien à ce que nous disions, le complétant heureusement.
Fidèles à notre habitude, héritée de Montaigne, de ne pas chercher à redire ce qui a déjà été fort bien dit ailleurs; et, au contraire, de nous réjouir lorsque nous trouvons des pépites, nous faisons donc une fois de plus comme La Fontaine : nous prenons notre bien où nous le trouvons. Et nous reproduisons ci dessous l'intégralité du texte ( http://plunkett.hautetfort.com/ )....
La simple observation de ce qui s’est passé encore cette fois-ci (et qui se passe à chaque élection…) ne pourrait-elle pas nous conduire à une sorte de réflexion/méditation sur la nature même des régimes de nos deux pays ? Ils sont officiellement, tous les deux, républicain et démocratique. Et pourtant, quelle différence, que de différence, entre ce qui se passe ici et ce qui se passe là-bas ! Ne pourrait-on essayer de se poser la question du pourquoi ?
Le titre vous semble un peu obscur ? Il est tiré de la page 6 d’un grand quotidien de province (1), et nous l’avons choisi au hasard, parmi tant d’autres, pour revenir sur notre note du 24 octobre dernier : « Humeur : Même si un voyou s’est fait frapper, solidarité avec la police ! » .
Un colloque se tiendra à Marseille, du 2 au 5 octobre prochain, pour tenter de faire progresser l'Union pour la Mediterranée; non seulement dans les esprits mais aussi dans les faits.
Ce sera en fait la deuxième édition du colloque Mosaïque : il est prévu que soient évoqués l'éducation et la culture, le co-développement économique, la mémoire et la réconciliation...
(extrait de l'article d'Eric Branca, du 4 septembre; sans commentaires !...) :
"Les opinions européennes rejettent plus que jamais l’entrée de la Turquie dans l’Union. Entre les peuples et la Commission de Bruxelles, l’incompréhension est totale."
En 2004, un sondage réalisé par l’Ifop pour Le Figaro, sur un échantillon représentatif de 5 000 citoyens européens, indiquait alors que 68 % des Français s’opposaient à un élargissement de l’Union vers la Turquie, imités par 63 % des Allemands. Mais 78 % des Espagnols y étaient favorables, de même que 67 % des Italiens et 58 % des Britanniques.
Moscou vient de reconnaître l’indépendance des deux régions georgiennes secessionnistes. Il fallait évidemment s’y attendre. Comment certaines chancelleries occidentales (pas toutes…) ont-elles pu foncer à ce point, tête baissée, dans cette erreur monumentale que constituait l’obligation faite à la Serbie de lâcher le Kosovo ? Et comment ont-elles pu ne pas voir que, très vite, cela permettrait à la Russie – pour ne parler que d’elle - de regagner ici (en Géorgie pour l’instant) ce qu’on lui faisait perdre d’influence et de prestige là, au Kosovo ? Cela n’a pas tardé…
Du blog de Patrice de Plunkett, cette analyse éclairante :
D’ahuris commentateurs parlent de « retour à la guerre froide ». C’est inepte. La « guerre froide » (ou ce qu’il est convenu d’appeler ainsi) était le produit de deux impérialismes planétaires : celui de l’URSS et celui des USA.
Oui, quand certains européens comprendront-ils que les USA ne cherchent qu’à torpiller depuis toujours la puissance européenne afin qu’elle ne vienne pas, ou plus, contrarier la sienne ?
Pourquoi les USA tiennent-ils tant, par exemple, à ce que la Turquie entre dans l’Europe ? Ou, pourquoi ont-ils « joué » les musulmans et l’Islam dans l’ancienne Yougoslavie ? Où ils ont comme imposé l’indépendance du Kosovo ? Bien sûr parce que l’adhésion turque ruinerait définitivement une Europe déjà mal en point (ce qui serait donc tout bénef pour eux…) ; et parce qu’il fallait diminuer le plus possible une vieille Nation serbe, aux racines spirituelles profondes, la rattachant au monde slave et à la Russie : or les USA ne veulent surtout pas d’un rapprochement Europe/Russie, préfigurant cette Eurasie qui pourrait contrecarrer leur puissance, comme nous nous le disions au début…
Malgré la censure, l'Egypte rend hommage à Youssef Chahine, mort dimanche 27 à l'aube. Le plus célèbre des cinéastes égyptiens avait 82 ans. Ses funérailles ont été célébrées lundi 28, à 13h, en la cathédrale grecque-catholique du Caire avant l'inhumation dans le caveau familial à Alexandrie, la grande ville du nord où il est né...
Bien sûr, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir savaient. Mais beaucoup étaient maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, et du politiquement correct.
Le grand mérite de cette émission d'Arte (1) aura été, sinon d'ouvrir les yeux de tout le monde, du moins de porter certaines vérités à la connaissance d'un public plus large. Et ce n'est déjà pas si mal, vu le conformisme ambiant....
C'est Libération (du 24 mai) qui nous l'apprend: le jeudi 22 mai, les députés - par un vote à l’unanimité des présents - ont décidé que le Québec ne retirerait pas le crucifix qui trône derrière le siège du président du parlement de la Belle Province.
Le Premier ministre québécois Jean Charest a justifié ainsi cette décision : "L'Église a joué un rôle important dans l’histoire du Québec, et le crucifix est le symbole de cette histoire. Ce n’est pas seulement religieux".