Ainsi va le monde : Obama 44ème président des Etats-Unis. Et maintenant ?
Nous publions, aujourd'hui et demain, deux notes pour preciser notre position à propos de l'élection de Barak Obama. Il nous a semblé que ce qu'a écrit, hier, Patrice de Plunkett dans son blog s'intégrait plutôt bien à ce que nous disions, le complétant heureusement.
Fidèles à notre habitude, héritée de Montaigne, de ne pas chercher à redire ce qui a déjà été fort bien dit ailleurs; et, au contraire, de nous réjouir lorsque nous trouvons des pépites, nous faisons donc une fois de plus comme La Fontaine : nous prenons notre bien où nous le trouvons. Et nous reproduisons ci dessous l'intégralité du texte ( http://plunkett.hautetfort.com/ )....
Obama 44ème président des Etats-Unis. Et maintenant ?
Première leçon :
De la victoire de Barack Obama, de nombreuses leçons se dégagent. La première est celle-ci : les Américains ont puni la droite républicaine de son inqualifiable politique économique et financière, donc sociale. Contrairement à ce que pensent certain somnambules, l’économie a une importance cruciale : y compris - et surtout - dans le domaine de la morale sociale et de la responsabilité collective, notions qui devraient être le premier souci des chrétiens. Des millions de gens fragilisés ou jetés dans la misère, c’est redoutable ; quand ils sont ainsi frappés par une mauvaise gestion, c’est un crime ; si des bourgeois chrétiens justifient cette gestion au nom d’on ne sait quelles « lois » (?) économiques, c’est une honte. C’est même un péché, au sens indiqué récemment par le Vatican (sous les lazzis de notre presse bobo).
Oui, le règne des « marchés » est une aberration.
Oui, il faut une nouvelle POLITIQUE économique.
Rien ne dit qu’Obama y parviendra. Mais la leçon est éclatante et tout le monde – y compris les somnambules – devrait l’admettre. La lucidité est un devoir.
Réveille-toi, ô toi qui dors.
PS/ Leçon subsidiaire : on ne fait pas de politique au nom d’un seul bon sentiment, surtout si on le mélange avec des sentiments détestables – comment le faisait Mme Palin. Cette personne gâchait le meilleur (son attitude envers l’enfant à naître) en l’associant au pire : l’arrogance, l’ignorance, la brutalité, l’incroyable prétention de vouloir devenir vice-présidente (et sans doute présidente) quand on est inapte. Mme Palin était un cadeau à ceux qu’elle prétendait combattre ; ils ne pouvaient rêver adversaire plus caricatural. Les chrétiens qui défendaient Mme Palin (à cause du bon sentiment, arbre cachant la forêt) devraient réfléchir à l’ampleur des responsabilités du croyant vis-à-vis de la société.
Commentaires
Barrak Obama incarne-t-il l'Amérique que nous aimons?
L'Amérique que nous aimons n'est pas celle du Capital , ni celle des créationnistes délirants, du conformisme vulgaire, des golden boys, des illuminés mystiques et des subprimes.
L'Amérique que nous aimons, c'est celle du jazz, de la littérature, d'un certain cinéma, de la liberté d'expression que nous ne connaissons plus, et, par delà le "politquement correct", des débats d'idées et d'un apport important dans le domaine des sciences sociales.
L'Amérique que nous aimons, c'est celle qui s'est oubliée elle-même et que Barrak Obama semble vouloir réhabiliter.
Nous verrons.
Au risque de manquer d'origininalité, je me réjouis de l'élection de OBAMA à la présidence des USA.
Oui je m'en réjouis et à plus d'un titre.
- 1-L'arrogance du candidat républicain envers la France pourrait constituer une raison déja valable; ce personnage ne comparait il pas la France à une vieille danseuse délaissée ? il a présenté dans la suite des excuses, mais le mal était fait, à ce titre il affichait la même morgue que Bromberg lors de la guerre en Irak.
- 2-J'apprécie Obama pour ses analyses, pas pour sa couleur de peau. je ne suis pas unraciste à rebours.
-3- L 'élection d' Obama a été rendue possible dans un pays de tradition et de civilisation chrétienne, avec ses qualitées et ses défauts. Quand verra t on le même scénario électif dans une autre culture que la notre?
I had a dream !!!