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islamisme

  • Chez Delahousse, sur France 2, dimanche 20 : les deux "faux-pas" de Kouchner....

    kouchner,delahousse,malie,algerie,islam,islamisme,djihadLaurent Delahousse pose des questions manifestement préparées : on sent le journaliste sérieux qui a "potassé" son entretien : il reçoit, entre autres, ce dimanche, Bernard Kouchner. Plus d'une fois, nous avons approuvé tel ou tel propos de Kouchner, et aussi, c'est normal, plus d'une fois nous avons critiqué telle ou telle de ses positions. Pour ce qu'il a dit ce dimanche, c'est "pas d'accord", et sur toute la ligne...

    1. D'abord, il a dit qu'il fallait s'appuyer sur "les islamistes modérés" : l'expression "musulmans modérés" eût été plus judicieuse, et celle de "mouvements laïcs" bien plus correcte; et c'est bien, en effet, ce qu'il faut faire, dans les mondes musulmans : miser sur les forces laïques. Car, n'en déplaise à Bernard Kouchner, il n'y a pas, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais d'islamistes modérés; pas plus que de "nazis modérés", de "polpotistes modérés", de goulag ou lao gaï modéré, de maoïsme ou marxisme modéré etc...

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  • LES QUESTIONS QUI DÉRANGENT, par Louis-Joseph Delanglade

    mali,hollande,serval,djihad,islamismeVoici donc M. Hollande dans le rôle du « chef », grâce à la vertu des institutions de la Ve République. Nous ne nous en plaindrons pas mais, s’il faut bien entendu souhaiter que les résultats de l’opération Serval soient à la hauteur des mots employés (c’est « la guerre », « il faut les détruire »), rien ne doit venir occulter les questions politiques que pose la passe d’armes initiée au Mali.

     

    D’abord, pourquoi la France s’est-elle trouvée si longtemps seule et se trouve-t-elle désormais si peu soutenue de façon concrète par ses « partenaires » privilégiés que sont les Européens ? Réponse : l’Europe n’est pas défaillante, elle est inexistante. Donc continuer de réduire les dépenses militaires, en prenant notamment comme prétexte que nous ne serions plus qu’une composante d’un ensemble européen, comme le font les gouvernements successifs depuis des années, relève au mieux de l’aveuglement. Certes, il serait de bonne politique de contracter de solides alliances militaires avec nos proches voisins. Mais ne faisons pas comme si c’était fait. Alors qu’on célèbre le cinquantenaire du traité de l’Elysée, signé par le général De Gaulle et le chancelier Adenauer le 22 janvier 1963, il serait peut-être temps de poser le problème. D’autant qu’il sera très difficile à résoudre car, pour l’Allemagne (ou la Grande-Bretagne), toute action militaire doit s’inscrire dans une démarche chapeautée par les Etats-Unis d’Amérique, toute action de défense européenne passe par l’OTAN.

     

    Nous devons donc forcément nous interroger sur les Etats-Unis d’Amérique. L’Histoire récente nous enseigne que les Américains ont toujours été hostiles à la présence française en Afrique (comme le montre leur position durant la décolonisation – y compris pour l’Algérie) et qu’ils ont constamment œuvré par tous les moyens et dans tous les domaines (non seulement économique et commercial mais aussi culturel et diplomatique) pour nous évincer de ce continent. Ils sont l’Empire et, en Afrique aussi, ont la prétention de régenter les choses. Dans ces conditions, tout abandon de souveraineté – comme le réalignement récent de la France par le retour dans le commandement intégré de l’OTAN – peut être dangereux pour notre indépendance nationale et constituer de ce fait une faute impardonnable. La ligne à suivre est claire : alliés, oui ; sujets, non. A défaut, il faut renoncer à exister en tant que puissance qui compte.

     

    Enfin, comment ne pas s’interroger sur les incohérences de notre politique arabo-africaine. Certains de ces « djihadistes » que nous combattons au Mali faisaient partie des rebelles libyens auxquels nous avons, de façon irresponsable, parachuté des armes : qui sait si la balle qui a tué le lieutenant Boiteux n’est pas une balle française ? Certes, l’engagement français en Libye était le fait de l’improbable attelage Lévy-Sarkozy. Mais, en ce qui concerne la Syrie, c’est bien M. Hollande qui a pris l’initiative de reconnaître les insurgés – dont la plupart sont des islamistes qui – ce n’est un secret pour personne – sont armés et financés par des états du Golfe – dont notre très cher Qatar. On ne peut pas prétendre lutter contre la nébuleuse islamiste sans désigner ses bailleurs de fonds, par ailleurs très actifs et entreprenants jusque dans nos cités. Il est vain de s’imaginer que le wahhabisme est soluble dans quelque « modernité » que ce soit et il faudra bien en tirer les conséquences.

     

    M. Hollande est pour l’instant à son avantage comme chef des armées. Il faut espérer qu’il saura aussi, malgré ses antécédents idéologiques, être à son avantage comme véritable responsable de la politique étrangère de la France.

  • Le dernier "billet" du Comte de Paris : "La France a vraiment besoin d'un pouvoir fort et lisible. Il y a urgence."

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    L'Islam et l'Islamisme

    En 1976 le Roi du Maroc, Hassan II, "Commandeur des Croyants", lors d'un dîner privé à Rabat, m'a dit :" n'oublie pas, Henri, que tu descends comme moi du Prophète. Une de tes ancêtres, Zaïda, issue de  la lignée de Fatima, a épousé le Roi d'Aragon dont tu es également le descendant ".

    La civilisation islamique qui était en Andalousie du 9° au 15° siècle, a apporté à l'Occident de nombreuses connaissances, sur le plan des arts dont la musique, de l'architecture, de la médecine, des mathématiques et également de la philosophie, toutes choses que nous devons respecter et admirer.

    Le respect ne doit pas, pourtant, nous empêcher d'être lucides. Il nous oblige à regarder, aujourd'hui, une autre réalité en face.

    Le monde actuel est en effet à la dérive, perdant tout repère, aussi bien notre civilisation chrétienne que la civilisation islamique. Chaque religion a, depuis ses origines, généré ses extrêmes, les intégristes de notre côté et les islamistes, type Savonarole, du leur. Ces factions manipulent la religion a des fins politiques: beaucoup ne sachant ni lire ni écrire il est facile de leur enseigner des textes qui ne sont ni dans le Coran ni dans la Bible.

    N'oublions pas que toutes les religions monothéistes, y compris la religion hébraïque, ont leur part sombre qui les pousse à des guerres de conquête, à des guerres de conversion, à la guerre sainte. Nous avons eu les croisades. Dans le Coran il y a un verset qui nous parle de "Dar al Islam" le pays des croyants et "Dar al Kurf" le pays des mécréants qu'il leur faudra un jour conquérir et convertir. Sans oublier la politique de colonisation des uns et des autres, comme  celle des territoires palestiniens par Israël. Toutes ces conquêtes  n'ont fait que jeter de l'huile sur le feu.

    L'islamisme modéré que nous avons cru naïvement pouvoir aider dans les guerres du printemps arabe, a donné partout naissance au  pouvoir des islamistes extrémistes, car contrairement à l'islam,  l'islamisme ne sera jamais modéré.

    Notre politique de "gribouille" a réveillé sur notre sol le pouvoir sectaire de l'islamisme, nous avons ouvert la boîte de "Pandore". Ce fut et c'est une erreur politique grave. En effet, il ne se passe pas de jour où la puissance rampante des islamistes, des frères musulmans, ne se fasse sentir. Dans les hôpitaux, dans les écoles, dans notre nourriture, dans les vêtements qui cachent les femmes objets de l'homme; et je ne parle pas des crèches de Noël dont ils  ont exigé le retrait des grandes surfaces, à croire qu'il existe chez  un grand nombre de nos concitoyens une haine de la religion, de notre religion puisqu'on laisse faire.

    Les lois de notre Pays, de notre patrie, sont peu à peu grignotées puis bafouées. et on en rajoute en offrant le droit de vote aux étrangers, aux immigrés dont la majorité viennent du sud, du Dar al Islam.


    L'Occident, aveuglé par une démocratie en décomposition, pense que l'islamisme peut évoluer encore; il s'apprête donc à vouloir intervenir en Syrie, prochain détonateur qui risquerait de nous entraîner dans une nième guerre mondiale. Curieusement, le même processus, celui qui a déclenché la seconde guerre d'Irak, est en train de se reproduire. On nous assure, preuves à l'appui, que la Syrie détiendrait des armes chimiques de destruction massive !

    Si guerre il y a - Dieu nous en préserve - et même si la France ne s'en mêle pas, il n'est pas inimaginable de penser que la "cinquième colonne" des islamistes puisse réagir sur notre sol.

    La France a besoin d'un pouvoir fort et lisible, qui ait une stratégie à long terme pour mettre de l'ordre dans la maison, sinon  il faut s'attendre à avoir un jour un Califat à Poitiers. Nous sommes très nombreux en France à détester cette idée. Notre société occidentale et notre civilisation sont en danger. Il est encore temps de le comprendre et d'agir. La France a vraiment besoin d'un pouvoir fort et lisible. Il y a urgence. 

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    www.maisonroyaledefrance.fr

  • Pour leur dialogue sur l'Islam : prix orange à Rémy Brague, prix citron au Père Christian Delorme

              Rémy Brague et Christian Delorme ont brague,delorme,islam,allah,dieu,chrétiens,christianisme,islamismemené un débat courtois et fort intéressant, sans concession, sur l'Islam (1). On pourrait écrire de ce débat qu'il fut un dialogue entre celui qui voit l'Islam tel qu'il est - Rémy Brague - et celui qui voit l'Islam tel qu'il croit qu'il est; ou, tel qu'il aimerait qu'il soit.....

            Le Père Delorme déclare "La majorité des musulmans, particulièrement en France, sont ouverts à la vie et à la paix" : malheureusement, s'il est vrai qu'on entend quelquefois à la radio ou à la télé tel ou tel musulman "ouvert", on entend - et on voit... - infiniment plus souvent le contraire.... On regrettera également que pas une seul fois le Père Delorme n'ait fait allusion aux meurtres de chrétiens en terre d'Islam ni aux conditions de vie épouvantables qui sont les leurs : on tue un chrétien sur terre toutes les cinq minutes, il est vrai que c'est parfois dans d'autres pays persécuteurs (Chine, pays d'hindouisme...) mais, enfin, dans la plupart des cas, ces meurtres sont commis en terres d'Islam, et par des musulmans quasiment jamais punis....

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  • Tunisie : le seul « problème » qui doit nous importer, en réalité, après la chute de Ben Ali…

            ….ce n’est certes pas une discussion sans fin et oiseuse sur les qualités et défauts de l’ex régime et de l’ex homme fort : cela ne concerne que les Tunisiens, et on laissera pérorer sans fin les donneurs de leçons impénitents, qui se mêlent des affaires internes du monde entier, décernant bons et mauvais points, et donnat des leçons de « morale » ( !) alors qu’ils sont les héritiers d’un Système né dans et par la Terreur, et coupable - d’une façon imprescriptible - d’un génocide toujours nié deux siècles après…..

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    Paris, 15 janvier, 14 heures. Sans sombrer dans la psychose, c'est bien une cinquième colonne qui se trouve en France. La question ne sera bientôt plus "Que se passera-t-il, si ...?" mais "Que se passera-t-il, quand...?"

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  • Une information/confirmation intéressante, venue de Syrie.....

               Le ministre syrien de l'Education a annoncé, le lundi 19 juillet, que les étudiantes ne pourront plus porter le voile intégral dans les universités publiques du pays. Il affirme que cette décision est une réponse à une demande d'étudiants et de parents.

                Ghiyath Barakat explique également que le port du voile intégral va à l'encontre des valeurs académiques et des traditions des universités syriennes. De tradition musulmane (90% de la population environ), la Syrie est un pays laïc qui garantit la liberté de culte. Le port du voile simple ou du voile intégral y connaît une recrudescence depuis plusieurs années.

                Il ne s'agit bien sûr pas, ici, en notant ce fait, de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays souverain; ni de se faire des illusions sur la nature du régime syrien.

                Mais ceci confirme ce que nous avons écrit plusieurs fois ici-même, en ce qui concerne n'importe quel pays de la nébuleuse islamique, même si l'on parle aujourd'hui, en l'occurrence, de la Syrie....

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    Ne se faire aucune(s) illusion(s) sur certains régimes ou certains dirigeants du monde musulman,
    mais éviter de faire de ce monde un bloc,
    et faire fond, plutôt et malgré tout, sur les régimes laïcs...

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  • Mieux connaître, pour mieux comprendre et mieux évaluer... : Regards croisés sur l'Islam (VII)

                 Voici l'avant-dernière note de notre série Regards croisés sur l'Islam : il s'agit d'un extrait tiré de L'islamisation de la France, de Joachim Véliocas (1):  Islam, islamisme, une opposition artificielle.....

                 Redisons d'abord rapidement quelques réflexions souvent écrites ici-même...

                 Il ne faut surtout pas faire de l'Islam et de la nébuleuse des pays islamiques un bloc, que l'on imaginerait totalement uni ou totalement monolithique. Il l'est, certes, en partie, voire en grande partie. Mais ses divisions sont réelles et notre intérêt n’est certainement pas de les coaliser. Bien au contraire, il est d’éviter absolument de souder entre elles, en les rejetant indistinctement, toutes les composantes du monde musulman.

                Il est absolument évident qu'il y a, en terre(s) d'Islam, des gens raisonnables et/ou mesurés, avec qui l'on peut - et l'on doit - discuter. Leurs préférences religieuses, leurs débats internes ne sont pas ce qui doit orienter notre politique à leur égard. Ce qui nous importe, c’est leur attitude envers nous, leur politique dans leur relation avec nous : amicale ou hostile, compatible, ou non, avec nos intérêts nationaux. Le reste serait, de notre part, une inutile – voire nuisible – politique d’ingérence.

                L'erreur de trop de gouvernants occidentaux (et de ceux des USA en particulier) est d'avoir -d'une façon quasi constante- fait fond sur les mouvements islamistes plutot que nationalistes arabisants laïques. Les USA ont, par exemple, cru malin de mettre Ben Laden en selle pour contrer les Russes, envahissant l'Afghanistan: beau manque de perspicacité ! Au risque de surprendre, et peut-être même de choquer, n'aurait-on pas mieux fait -et ne ferait-on pas mieux- de soutenir, au contraire, des régimes laïques ? Nasser hier, en Egypte, ou les Assad en Syrie, et même... Saddam Hussein en Irak ? Et, bien sûr, Ben Ali en Tunisie ?

                Tous régimes, certes, très imparfaits, voire voyous pour certains, mais qui au moins ne cherchaient pas (et ne cherchent toujours pas, en Syrie, en Tunisie...) à lancer une guerre politico-religieuse contre nous, et s'occupaient (s'occupent toujours, en Syrie, en Tunisie...) de contenir les islamistes ?.....

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    Le président Syrien Bashar-el-Assad et son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Al,
    invités controversés -pour certains...- de Nicolas Sarkozy au défilé du 14 juillet 2008.

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  • Du Monde, sur Tariq Ramadan....

              Deux jours près un article sur Finkielkraut, élogieux, Le Monde publie un article sur Ramadan, extrêmement critique.

              Il est bon, en soi, que Le Monde, une Institution, qui a très souvent -voire le plus souvent...- joué contre les Traditions nationales, prenne la mesure des réalités et sonne le tocsin. Ce retour au réel est positif, et c'est pourquoi l'article de Caroline Fourest a retenu notre attention.

                Nous le publions ci-dessous, non sans effectuer au préalable la mise au point suivante. Caroline Fourest -dont on appréciera surtout la lucidité du dernier paragraphe......- épingle Ramadan, certes, mais on ne peut que se démarquer de la raison derrière laquelle elle se retranche dès la ligne 3 : dénoncer un Tarik Ramadan qui avance masqué, et le danger de l'Islam, oui. Mais parce que nous ne voulons pas qu'on nous change nos moeurs et notre société, et pas parce que nous prônerions de nouvelles valeurs (!) qui -justement- détruisent elles aussi cette société, en allant à l'encontre de ses traditions, de ses moeurs, de ses coutumes profondes.

                  Ce que l'on doit combattre chez Ramadan c'est son désir de vouloir islamiser notre continent et notre pays de Chrétienté, mais cela ne doit pas nous mener à nous opposer à lui systématiquement, et quoi qu'il dise; ni à nous allier systématiquement à toute personne ou tout groupe qui s'oppose à lui, du simple fait que cette personne ou ce groupe s'oppose à lui.

                  Cette précision ayant été apportée en vertu du principe selon lequel ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, lisons Caroline Fourest.....

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    ( Si on était à "Questions pour un champion"...)
    "Je pratique le double langage, j'avance masqué, je noie le poisson... Je suis...

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  • La burqa, c'est non ! Et voici pourquoi.....

    Après le coup d'éclat -heureux...- de Manuel Valls (1) mettant en cause la situation actuelle.... voici qu'une soixantaine de députés de tous bords pointent maintenant, pour le dénoncer -et ils ont raison...- le problème de la burqa.

     Appuyés en ceci par des personnalités diverses qui, sur ce point précis, ont pris très clairement une position qui permet de les qualifier de raisonnables, comme Dalil Boubakeur ou Fadela Amara.... 

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     Que l'Islam impose "ça" dans les pays où il règne en maître, c'est triste pour elles mais nous n'y pouvons rien, nous n'avons pas juridiction sur ces pays. Mais, chez nous, nous n'en voulons pas... 

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